Gérard Rinaldi
Doublage
Adaptation
Cinéma
2002 "Après la pluie l beau temps" réalisé par N. Schmidt
2001 "Quelqu'un de bien" réalisé par P. Timsit
1995 "Forza Roma" réalisé par I. Orano et B. Garbuglia
1987 "Funny Boy" réalisé par C. Le Hemmonet
1986 "Descente aux enfers" réalisé par Francis Giraud
1986 "La vie dissolue de Gérard Floque" réalisé par Georges Lautner
1970/1982, 14 films avec Les Charlots
2001 "Quelqu'un de bien" réalisé par P. Timsit
1995 "Forza Roma" réalisé par I. Orano et B. Garbuglia
1987 "Funny Boy" réalisé par C. Le Hemmonet
1986 "Descente aux enfers" réalisé par Francis Giraud
1986 "La vie dissolue de Gérard Floque" réalisé par Georges Lautner
1970/1982, 14 films avec Les Charlots
Télévision
2009 "35 Kilos d'epoir" réalisé par Olivier Langlois
2009 "La nouvelle Maud" réalisé par Bernard Malaterre
2008 "C'était ça la vie" réalisé par Franck Aprederis
2007 "Notable donc coupable" réalisé par Francis Girod
2007 "Chez Maupassant : Le vieux" réalisé par Jacques Santamaria
2006 "L’enfant de Noël" réalisé par Stéphane Kappes
2004 "Le caprice des cygognes" réalisé par Christiane Leherissey
2004 "Concours de danse à Piriac" réalisé par Marc Jolivet
2004 "L’Insoumise" réalisé par Claude d’Anna
2004 "Mise en boutill au chateau" réalisé par Marion Sarraut
2004 "A cran" réalisé par Alain Tasma
2003 "La classe du brevet" réalisé par Edwin Bailly
2003 "Ambre a disparu" réalisé par Denys Granier-Defere
2003 "Commissaire Valence" réalisé par Vincenzo Marano
2003 "L’Insoumise" réalisé par Claude d’Anna
2003 "Fabien Cosma : En avoir ou Pas" réalisé par Marion Sarraut
2003 "Le pays des enfants perdus" réalisé par Francis Girod
2002 "La maison des enfants" réalisé par Aline Isserman
2001 "Un week-end pour le dire" réalisé par Jean-Pierre Vergne
2001 "Blandine Corda" réalisé par Claude d’Anna
2001 "Les emmerdeurs" réalisé par Aline Isserman
2001 "Un amour en kit" réalisé par Philippe de Broca
2001 "Commissariat Bastille" réalisé par Jean-Marc Seban
2000 "La robe de mon père" réalisé par Philippe Berenger
2000 "La vie à plein temps" réalisé par Serge Moati
2000 "Les gardiens de la mer" réalisé par Christiane Leherissey
2000 "La Kiné" réalisé par Aline Isserman
2000 "L’Aubaine" réalisé par Aline Isserman
1999 "Eve Castelas" réalisé par Renaud Bertrand
1998 "Marie Lester : Marée Blanche" réalisé par Christiane Leherissey
1998 "Cordier, juge et flic" réalisé par Paul Planchon
1998 "Ouriga" réalisé par Antoine Plantevin
1998 "Embarquement immédiat" réalisé par Aline Isserman
1997 "Interdit de vieillir" réalisé par Dominique Tabuteau
1996 "Garance et Mélanie" réalisé par Henri Hellman
1996 "La bassecour" réalisé par Christiane Leherissey
1996 "L'enfant du bout du monde" réalisé par Christian Faure
1996 "Une femme en blanc" réalisé par Aline Isserman
1995 "Les hommes et les femmes sont faits pour vivre heureux..." réalisé par Philippe de Broca
1995 "Le localier" réalisé par Yves Amoureux
1994 "Bébé coup de foudre" réalisé par Michel Lang
1992 "RSVP" (en anglais) réalisé par Paolo Barzman
1987/1991 "Marc et Sophie (TF1)
"Boder Town" (Série Franco-canadienne, en anglais, 2 épisodes)
"Kelly" (Série australienne - en anglais)
2009 "La nouvelle Maud" réalisé par Bernard Malaterre
2008 "C'était ça la vie" réalisé par Franck Aprederis
2007 "Notable donc coupable" réalisé par Francis Girod
2007 "Chez Maupassant : Le vieux" réalisé par Jacques Santamaria
2006 "L’enfant de Noël" réalisé par Stéphane Kappes
2004 "Le caprice des cygognes" réalisé par Christiane Leherissey
2004 "Concours de danse à Piriac" réalisé par Marc Jolivet
2004 "L’Insoumise" réalisé par Claude d’Anna
2004 "Mise en boutill au chateau" réalisé par Marion Sarraut
2004 "A cran" réalisé par Alain Tasma
2003 "La classe du brevet" réalisé par Edwin Bailly
2003 "Ambre a disparu" réalisé par Denys Granier-Defere
2003 "Commissaire Valence" réalisé par Vincenzo Marano
2003 "L’Insoumise" réalisé par Claude d’Anna
2003 "Fabien Cosma : En avoir ou Pas" réalisé par Marion Sarraut
2003 "Le pays des enfants perdus" réalisé par Francis Girod
2002 "La maison des enfants" réalisé par Aline Isserman
2001 "Un week-end pour le dire" réalisé par Jean-Pierre Vergne
2001 "Blandine Corda" réalisé par Claude d’Anna
2001 "Les emmerdeurs" réalisé par Aline Isserman
2001 "Un amour en kit" réalisé par Philippe de Broca
2001 "Commissariat Bastille" réalisé par Jean-Marc Seban
2000 "La robe de mon père" réalisé par Philippe Berenger
2000 "La vie à plein temps" réalisé par Serge Moati
2000 "Les gardiens de la mer" réalisé par Christiane Leherissey
2000 "La Kiné" réalisé par Aline Isserman
2000 "L’Aubaine" réalisé par Aline Isserman
1999 "Eve Castelas" réalisé par Renaud Bertrand
1998 "Marie Lester : Marée Blanche" réalisé par Christiane Leherissey
1998 "Cordier, juge et flic" réalisé par Paul Planchon
1998 "Ouriga" réalisé par Antoine Plantevin
1998 "Embarquement immédiat" réalisé par Aline Isserman
1997 "Interdit de vieillir" réalisé par Dominique Tabuteau
1996 "Garance et Mélanie" réalisé par Henri Hellman
1996 "La bassecour" réalisé par Christiane Leherissey
1996 "L'enfant du bout du monde" réalisé par Christian Faure
1996 "Une femme en blanc" réalisé par Aline Isserman
1995 "Les hommes et les femmes sont faits pour vivre heureux..." réalisé par Philippe de Broca
1995 "Le localier" réalisé par Yves Amoureux
1994 "Bébé coup de foudre" réalisé par Michel Lang
1992 "RSVP" (en anglais) réalisé par Paolo Barzman
1987/1991 "Marc et Sophie (TF1)
"Boder Town" (Série Franco-canadienne, en anglais, 2 épisodes)
"Kelly" (Série australienne - en anglais)
Théâtre
2011 "Chambres d'Hôtes ou la vie déjantée des Rognoles" de Gérard Rinaldi & Sylvie Loeillet - mise en Scène d'Eric Civanyan
2010 "Chat en poche" mise en scène de Pierre Laville
2008/2009 "Panne de télé" mise en scène de Dravel/Macé
2007 "L'Azalée" mise en scène de Jacqueline Boeuf
2005/2006 "Le canard à l'orange" mise en sène de Gérard Caillaud
2003 "Remue-Ménage" mise en scène de Pierre Mondy
2002 "Après l'Amour" réalisé par Marc Quentin
2001 "Le canard à l'orange" mise en scène de Jacqueline Boeuf
1999 "Mariages et conséquences" mise en scène de Catherine Allary
1998 "Le ruban" mise en scène de Régis Santon
1996 "La camisole" de Joe Orton et mise en scène de Pierre Santini
1994 "Bobosse" d'André Roussin et mise en scène de Stéphane Hillel
1992 "La puce à l'oreille" de Georges Feydeau et mise en acène de Jean-Claude Brialy
1984/1987 "Double mixte" de Ray Cooney et mise en scène de Pierre Mondy. Nomination aux Molières, révélation masculine de l'année
1979/1980 "La cuisine des anges" d'Albert Husson et mise en scène de l'auteur
2010 "Chat en poche" mise en scène de Pierre Laville
2008/2009 "Panne de télé" mise en scène de Dravel/Macé
2007 "L'Azalée" mise en scène de Jacqueline Boeuf
2005/2006 "Le canard à l'orange" mise en sène de Gérard Caillaud
2003 "Remue-Ménage" mise en scène de Pierre Mondy
2002 "Après l'Amour" réalisé par Marc Quentin
2001 "Le canard à l'orange" mise en scène de Jacqueline Boeuf
1999 "Mariages et conséquences" mise en scène de Catherine Allary
1998 "Le ruban" mise en scène de Régis Santon
1996 "La camisole" de Joe Orton et mise en scène de Pierre Santini
1994 "Bobosse" d'André Roussin et mise en scène de Stéphane Hillel
1992 "La puce à l'oreille" de Georges Feydeau et mise en acène de Jean-Claude Brialy
1984/1987 "Double mixte" de Ray Cooney et mise en scène de Pierre Mondy. Nomination aux Molières, révélation masculine de l'année
1979/1980 "La cuisine des anges" d'Albert Husson et mise en scène de l'auteur
Interview
R.S : Bonjour Gérard.
G.R : Bonjour Reynald.
R.S : Pouvez-vous parler de vos débuts d'artiste ?
G.R : C'est la musique qui m'a amené à faire l'artiste. Je jouais du sax ténor.
Mon premier vrai patron a été Dick Rivers en 64.
R.S : Nous avons tous en mémoire cette grande période avec les Charlots, ces films, ces chansons inoubliables. Quel souvenir en gardez-vous ?
G.R : Une expérience hors du commun. Un succès international. Trois films dans le hit-parade des films exploités en France toutes nationalités confondues pendant une dizaine d'années. Une phrase de Jean Sarrus résume bien la situation : "On se croyait immortels."
R.S : "Marc et Sophie" est une série marquante pour le public. J'imagine qu'on vous en parle encore ?
G.R : En effet. J'aime croire qu'elle a suscité des vocations de vétérinaires.
R.S : Lorsque vous jouez au théâtre est-ce que l'ambiance de la salle a une influence sur votre jeu ?
G.R : Le quatrième mur … Oui, il a son influence. Au-delà des rires, l'écoute, les silences, les frémissements. Autant de signaux qui nous font adapter notre jeu à l'ambiance. C'est ce qui rend unique chaque représentation. Heureusement.
R.S : Comment avez-vous commencé le doublage ?
G.R : En faisant des voix de perroquets ! Puis c'est Jenny Gérard qui m'a donné mon vrai premier doublage : Steve Martin dans "La petite boutique des horreurs". Je lui en serai toujours reconnaissant.
R.S : Lorsqu'on double un comédien étranger, a-t-on l'impression de vivre physiquement la scène ?
G.R : Je n'ai jamais eu cette impression. Mais quand l'investissement est total et qu'on est en phase avec le comédien qu'on double, on a l'impression d'être vraiment dans le film.
R.S : Pour épouser au mieux le jeu du comédien qu'on double, il faut être observateur mais pas seulement, n'est-ce pas ?
G.R : L'observation est un élément indispensable. Nous sommes des caméléons. Mais il faut aussi une mémoire auditive et visuelle très développée. Il faut également ne pas avoir de souci en lecture rapide pour comprendre immédiatement ce que le comédien a voulu faire. Le doublage à la volée, sans lecture préalable est un excellent exercice.
R.S : Prêter sa voix à un personnage animé, est-ce différent ?
G.R : Je ne trouve pas. Le dessin animé demande peut-être un peu plus d'imagination à cause des traits forcés. La fantaisie y est parfois un ingrédient très utile.
R.S : Si vous deviez définir le mot artiste, que diriez-vous ?
G.R : Quel est le point commun entre un artiste culinaire, un artiste capillaire, un peintre, un musicien, un comédien, un sculpteur, etc, etc.
Je dirais que c'est peut-être donner aux autres une certaine interprétation du monde.
R.S : En dehors de votre métier, quelles sont vos passions ?
G.R : Je n'aime pas beaucoup ce mot qui sous-entend de la souffrance et de la déraison. Je dirais plutôt que je m'intéresse avec grand plaisir à l'univers scientifique. J'ai un faible pour la physique atomique et l'astronomie. Mais, je n'oublie jamais la musique, qui reste une de mes premières amours.
R.S : Merci beaucoup Gérard.
Interview de juin 2010
G.R : Bonjour Reynald.
R.S : Pouvez-vous parler de vos débuts d'artiste ?
G.R : C'est la musique qui m'a amené à faire l'artiste. Je jouais du sax ténor.
Mon premier vrai patron a été Dick Rivers en 64.
R.S : Nous avons tous en mémoire cette grande période avec les Charlots, ces films, ces chansons inoubliables. Quel souvenir en gardez-vous ?
G.R : Une expérience hors du commun. Un succès international. Trois films dans le hit-parade des films exploités en France toutes nationalités confondues pendant une dizaine d'années. Une phrase de Jean Sarrus résume bien la situation : "On se croyait immortels."
R.S : "Marc et Sophie" est une série marquante pour le public. J'imagine qu'on vous en parle encore ?
G.R : En effet. J'aime croire qu'elle a suscité des vocations de vétérinaires.
R.S : Lorsque vous jouez au théâtre est-ce que l'ambiance de la salle a une influence sur votre jeu ?
G.R : Le quatrième mur … Oui, il a son influence. Au-delà des rires, l'écoute, les silences, les frémissements. Autant de signaux qui nous font adapter notre jeu à l'ambiance. C'est ce qui rend unique chaque représentation. Heureusement.
R.S : Comment avez-vous commencé le doublage ?
G.R : En faisant des voix de perroquets ! Puis c'est Jenny Gérard qui m'a donné mon vrai premier doublage : Steve Martin dans "La petite boutique des horreurs". Je lui en serai toujours reconnaissant.
R.S : Lorsqu'on double un comédien étranger, a-t-on l'impression de vivre physiquement la scène ?
G.R : Je n'ai jamais eu cette impression. Mais quand l'investissement est total et qu'on est en phase avec le comédien qu'on double, on a l'impression d'être vraiment dans le film.
R.S : Pour épouser au mieux le jeu du comédien qu'on double, il faut être observateur mais pas seulement, n'est-ce pas ?
G.R : L'observation est un élément indispensable. Nous sommes des caméléons. Mais il faut aussi une mémoire auditive et visuelle très développée. Il faut également ne pas avoir de souci en lecture rapide pour comprendre immédiatement ce que le comédien a voulu faire. Le doublage à la volée, sans lecture préalable est un excellent exercice.
R.S : Prêter sa voix à un personnage animé, est-ce différent ?
G.R : Je ne trouve pas. Le dessin animé demande peut-être un peu plus d'imagination à cause des traits forcés. La fantaisie y est parfois un ingrédient très utile.
R.S : Si vous deviez définir le mot artiste, que diriez-vous ?
G.R : Quel est le point commun entre un artiste culinaire, un artiste capillaire, un peintre, un musicien, un comédien, un sculpteur, etc, etc.
Je dirais que c'est peut-être donner aux autres une certaine interprétation du monde.
R.S : En dehors de votre métier, quelles sont vos passions ?
G.R : Je n'aime pas beaucoup ce mot qui sous-entend de la souffrance et de la déraison. Je dirais plutôt que je m'intéresse avec grand plaisir à l'univers scientifique. J'ai un faible pour la physique atomique et l'astronomie. Mais, je n'oublie jamais la musique, qui reste une de mes premières amours.
R.S : Merci beaucoup Gérard.
Interview de juin 2010