R.S : Bonjour Jonathan.

J.B : Salut Reynald.

R.S : Quel a été ton parcours de comédien ?

J.B : Je viens d’une famille de musiciens. Enfant, j’imitais la famille, les profs, les copains. Au lycée les premières pièces, les premiers concerts. J’ai découvert le monde de la radio et une émission qui ressemblait à une pièce de théâtre. J’ai été séduit par ce concept. De la voix, du jeu, une multitude de personnages à incarner et des aventures toujours différentes... Puis une longue pause pour faire des études. Une fois diplômé, j’ai réalisé que je voulais vraiment être comédien. J’ai donc repris le chemin des studios.

R.S : Ton passage au Conservatoire a-t-il été quelque chose de déterminant pour toi ?

J.B : Pas déterminant, mais très utile. Pour avoir une "bonne oreille" et le sens du rythme. Le fait de parler plusieurs langues très jeune est aussi un atout.

R.S : Comment as-tu pris le chemin du doublage ?

J.B : Après mes études, je me suis rendu compte que je voulais revenir à mes premières amours : le jeu et la voix. J’ai donc relancé ma carrière de comédien. D’abord à la radio. Puis je me suis rapproché des studios pour travailler dans la voix off. Je voulais faire du doublage. J’ai fait de bonnes rencontres, j’ai assisté à des enregistrements. Je me suis rendu compte que c’était loin d’être simple. J’ai bénéficié d’un accompagnement pour apprendre la technique. Ensuite j’ai beaucoup assisté sur les plateaux. J’ai beaucoup appris en observant et je continue d’apprendre. Je suis très heureux d’en faire régulièrement.

R.S : Comment voyais-tu le doublage avant d'en faire toi-même ?

J.B : C’était quelque chose qui m’amusait beaucoup. J’essayais souvent d’imiter ces voix qui sont souvent associées à des répliques cultes, dites par les héros des films et des séries de mon enfance.

R.S : Ecoutes-tu toi-même les VF en tant que spectateur ?

J.B : J’ai beaucoup de plaisir à écouter une bonne VF. Quand l’adaptation est de qualité et que le jeu des comédiens colle à l’image alors c’est que du bonheur.

R.S : Le travail au micro t'apporte-t-il les mêmes satisfactions que le travail sur scène ?

J.B : Les sensations ne sont pas les mêmes, mais j’éprouve beaucoup de satisfaction à interpréter des personnages si différents. Le doublage nous permet de jouer des choses qu’on ne pourrait pas nous confier autrement.

R.S : Quels sont tes hobbies ?

J.B : Musique, nature, voyages.

R.S : Merci beaucoup Jonathan.

J.B : Merci à toi Reynald !

Interview de mars 2017