R.S : Bonjour Florent.

F.P : Bonjour Reynald !

R.S : Quand as-tu décidé de devenir comédien ?

F.P : Je pense que j’ai toujours eu envie de faire ça. Mais c’est au lycée que l’idée d’en faire mon métier m’est venue. Une fois le bac en poche, j’ai tout fait pour tâter le terrain, voir si c’était vraiment pour moi. N’ayant personne dans mon entourage issu de ce milieu, le chemin le plus accessible était une licence en Arts du spectacle qui apportait un bagage théorique et culturel intéressant (et c’était un bon compromis pour mes parents qui pensaient que je fonçais tout droit vers une "voie de garage"). En parallèle de la fac, je jouais dans mes premières pièces de théâtre amateur et c’est là que le déclic a eu lieu.

R.S : Conservatoire de Strasbourg puis ERACM après un passage par Compagnie Maritime à Montpellier ? Etonnant, toutes ces étapes dans des villes si différentes !

F.P : Dis comme ça, c’est vrai que j’ai beaucoup bougé pour me former mais c’est absolument pas volontaire. Les opportunités, les rencontres, les envies, les réussites aux concours ont fait que mon parcours de formation s’est dispersé un peu partout (mais majoritairement là où le soleil brille toute l’année !...)

R.S : Comment as-tu commencé professionnellement par la suite ?

F.P : A ma sortie de l’ERACM, j’ai eu la chance de vivre ma première expérience professionnelle au théâtre avec Claude Duparfait que j’avais rencontré lors de ma formation. C’était une création autour des œuvres autobiographiques de Thomas Bernhardt et j’étais entouré d’immenses comédiens, avec qui j’ai énormément appris : Annie Mercier, Pauline Lorillard et Thierry Bosc ! Puis j’ai enchainé avec un projet totalement différent, très loin des planches de théâtre : le Manoir de Paris.

R.S : Qu’est-ce qu’un spectacle d’horreur immersif ?

F.P : C’est une maison hantée où les spectateurs déambulent dans une atmosphère de films d’horreur, guidés par des acteurs qui campent des personnages monstrueux. Le but, c’était clairement de faire peur et de s’éclater sous un costume et un maquillage sanguinolents. C’était une bonne expérience car, en période d’affluence, il fallait gérer un rythme soutenu de deux minutes par groupe, toujours avec la même énergie. C’était extrêmement physique et ma voix en prenait un coup, mais j’en garde de bons souvenirs, surtout quand j’y ai joué la version parano de Robespierre qui voulait couper les têtes de tout le monde...

R.S : Comment as-tu pris le chemin du doublage ?

F.P : J’ai tout simplement fait mon premier stage AFDAS au Magasin sous les directions de Elisabeth Fargeot, Régis Reuilhac et Vincent Violette. C’était une découverte totale pour moi et je n’en attendais rien en retour. Peu de temps après, Régis m’a contacté pour des ambiances. J’ai mis le pied à l’étrier mais je manquais d’assurance et de technique. J’ai donc continué à me former, à rencontrer des DA, ce qui m’a permis d’être là où j’en suis. Lentement mais sûrement !

R.S : C’est une discipline à laquelle tu pensais déjà au départ de ton parcours ?

F.P : Honnêtement, pas du tout. J’ai vraiment eu un coup de cœur pour cette discipline singulière et qui m’était totalement étrangère.

R.S : L’astrologie fait partie de tes centres d’intérêt. Montes-tu des thèmes ?

F.P : Oui, j’ai déjà monté les thèmes de naissance de personnes dans mon entourage. Je peux également apporter un autre point de vue lorsqu’une personne est face à un problème ou une interrogation quelconque. Mais je suis loin d’être un professionnel en astrologie ! Ça reste vraiment un à côté et mes "cobayes" en sont conscients.

R.S : Quels sont tes loisirs ?

F.P : Je suis un gros cinéphile et j’aime me dépenser physiquement, que ce soit par le sport, la danse ou une activité en plein air. S’ajoute à ça le théâtre, les sensations fortes sous toutes ses formes, la cuisine et passer du temps avec ma famille et mes amis !

R.S : Merci beaucoup Florent.

F.P : Avec plaisir ! C’est moi qui te remercie !

Interview de février 2022