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Lukas Delcourt

• Genres :
Voix Adolescent garçon, Voix Jeune adulte homme, Voix Adulte homme
• Tonalité :
Medium
• Langues parlées :
Anglais avec accent américain, Espagnol, Italien
• Accents :
Anglais
• Spécificités :
Chant

Doublage

série
2018/....
Cobra Kai (Doug)
série
1999/....
série
2023
Kaleidoscope (Fritz)
série
2017/2024
Young Sheldon (Caissier)
série
2021/....
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série
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2018/....
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2022/....
High Desert (Jerry)
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2022/....
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télévision, VOD & DVD
2022
Peter Pan & Wendy (Jolly Roger Pirate)
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New York Unité Spéciale (Todd Edmondson)
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2022/....
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2018/....
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série
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Tell Me Lies (Professeur Banks)
Drillbert
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2024/....

Courts-métrages

"La vie n'est qu'un simple récit" réalisé par Adrien Santin, dans le rôle de Mr Bateman
"A note to Etienne" réalisé par Elias Benavidez, dans le rôle d'Etienne
"Le vernissage" réalisé par Darius Salimi Iruzubieta
"Le coup du lapin" réalisé par Yannick B, dans le rôle de Liam
"Juste à temps" réalisé par David Mazet, dans le rôle de Paul

Langues

Français - Anglais (bilingue)
Espagnol - Italien (lu/parlé)

Musique

Album "Tout est mal qui finit bien" (2004) (Mercury - Universal Music)
Singles "Le chaos" (2004) et "Cream" (2005) (Mercury - Universal Music)

Publicités

"Grand Marnier" 2 pubs diffusées aux Etats Unis
"Lucido" Groupe Courrège - égérie pour 2 pubs TV diffusées au Japon
"Yamaha"
"Jean-Claude Jitrois"
"Telefónica" pub diffusée en Espagne

Sports

Tennis, Snowboard, Natation, Rollerblade, Ski

Télévision

"Baie des flamboyants" Série tv (100 épisodes), dans le rôle de Justin Guillerme.
"Sous le soleil" Série tv (saisons 11 à 13), dans le rôle de Cyril.
"West Hollywood" Série tv réalisée pae Fabien Hameline, dans le rôle d'Alexandre Corny
"La vie devant nous" Série tv (Saison 2)
"Les liaisons dangereuses" Série tv réalisée par Josée Dayan
"P.J" - Série tv (Saison 6).
"Hollyscoop" Emission (présentateur)

Théâtre

"Bent" de Martin Sherman - mise en scène d'Alexis Rocamora, dans le rôle de Rudy
"A tout prix" de Kriss Goll - mise en scène d'Eric Delcourt, dans le rôle de Barnabé
"C se passe comme ça chez Madame Rose" dans le rôle de Destin

Web-séries

"Le fantôme de mon ex" réalisé par Lukas Delcourt, dans le rôle de Léo
"We were secret" réalisé par Réda Serizawa, dans le rôle d'Eric Allen-Davis

Divers

Diplôme de sauvetage en mer (B.N.S.S.A)
Saison 3 STAR ACADEMY (2003-2004) - 4 albums + tournée de 110 dates (France, Maroc, Liban, Belgique et Suisse)

Interview

R.S : Bonjour Lukas.

L.D : Hello Reynald :-)

R.S : D'où vient que tu es bilingue ?

L.D : Déjà depuis tout petit j’étais passionné par la langue de Shakespeare (auteur dont je suis fan) et puis les années 90 ont eu raison de moi avec l’invasion de la culture américaine un peu partout. Du coup je regardais beaucoup de séries américaines en français et en version originale, Friends, Dawson’s Creek, Beverly Hills, 24, Alias, Felicity, The O.C... Ça m’a beaucoup appris, jusqu’à ce que j’aille en vacances aux États-Unis à de nombreuses reprises, et que je m’installe en Californie pendant 6 ans.

R.S : Comment a débuté ta carrière artistique ?

L.D : Jusqu’à mes 10 ans je voulais être dessinateur. Je passais mon temps à reproduire des BD de Superman. Et puis, lorsque j’ai eu 11 ans, j’ai joué L’Avare de Molière et ça a tout de suite été une révélation. Le plaisir du jeu, du texte, le rapport avec le public... À partir de ce jour-là j’ai su que je voulais être comédien. J’ai fait 7 ans de théâtre dans une troupe amateur avant de monter à Paris. Une fois arrivé, j’ai découvert les tournages et donc la caméra. J’ai aimé cette nouvelle manière de travailler, avec une énergie et un rythme très différents. Un autre monde, qui m’a plu au point de délaisser le théâtre pendant de longues années.

R.S : Tu as été présent dans la série Sous le soleil pendant plusieurs saisons. Que retiens-tu de ton expérience ?

L.D : Déjà le luxe de travailler dans un tel cadre. Saint-Tropez, je pense qu’il y a pire quand même. Mais j’ai surtout eu la chance de travailler avec de nombreux réalisateurs, très différents les uns des autres, qui se sont succédés au fil des épisodes. C’était très enrichissant, de par leurs conseils et leur vision du métier.  En dehors des prises, je passais mon temps à scruter toute la partie technique, réalisation, son, régie... Car je me projetais déjà de passer un jour derrière la caméra. Sinon l’équipe était top et la production très carrée.

R.S : Quels souvenirs gardes-tu de ton passage à la Star Academy ?

L.D : J’ai vécu une magnifique aventure. Comme je restais, au fond de moi, principalement comédien, l’émission n’a été que du bonus et du positif. Je l’appelle ma “jolie parenthèse“. Durant les 3 mois que j’ai passés au château, j’ai énormément appris, au niveau chant comme au niveau danse. J’ai rencontré des artistes extraordinaires comme Phil Collins, Sting, Seal, Beyoncé ou Elton John. J’ai connu les joies (et les aléas) du direct. On a appris à se dépasser et à tout donner pour préparer les primes en quelques jours seulement. C’était une vraie école à la Fame, en accélérée bien évidemment, mais très formatrice. On bossait toute la journée. On se levait à 7h tous les jours ( 5h les jours de prime) et on se couchait à 2h du matin, mais c’était de la bonne fatigue. Ça a commencé à la fin de l’été, puis j’ai vu les feuilles tomber des arbres à l’automne, la neige en hiver, avant que Noël n’arrive (sortez les violons !). C’était comme une année compressée, coupé du monde. C’était très fort à vivre. Et puis je retiens bien sûr tout ce qui a suivi, les albums, la tournée hallucinante... 110 dates, pendant 7 mois, partout en France, en Belgique, et en Suisse. Les concerts au Liban, au Maroc, à la Réunion ou à Tahiti. Les stades, les zéniths, le parc des princes, bref... l’extase !

R.S : Ton album Tout est mal qui finit bien est sorti en 2004. Comment as-tu trouvé l'équilibre entre ta carrière musicale et tes engagements dans d'autres domaines artistiques ?

L.D : Déjà, il faut avouer que je n’avais pas du tout prévu de sortir un album. Dès la fin de l’émission, avant que la tournée ne commence, Universal Music est venu vers moi. Je savais que c’était un privilège car je n’étais pas le gagnant. Il a fallu jongler entre les concerts et les émissions pour faire la promo de mon album (et celle des albums issus de la Star Ac d’ailleurs), faire la navette sans arrêt, en train ou en avion entre Paris et les villes de la tournée. Du coup, tout cela ne me laissait pas du tout le temps de m’impliquer dans mon métier de comédien. C’est justement parce que j’avais l’impression qu’il s’éloignait de moi et que ça m’en attristait, que j’ai voulu mettre un terme à mon contrat. Après, même si j’ai aimé faire ça, et que je l’ai toujours fait sérieusement, on ne va pas se mentir, je ne suis pas non plus une grande perte pour le paysage musical. Haha. Aujourd’hui, en revanche, je n’ai aucun problème à chanter à nouveau pour les besoin d’un film, d’une pièce ou d’un doublage.

R.S : Caméra, micro, scène, comédie, musique... Y a-t-il un domaine que tu préfères, où tu te sens le plus à l'aise ?

L.D : Il y a tellement de paramètres à prendre en compte. Y a un peu une combinaison de tout, mais l’acting reste ce qui m’a toujours animé. J’ai commencé tôt donc forcément je suis plus à l’aise, mais chaque tournage, pièce, ou doublage remettent les compteurs à zéro. Je ne vais pas être très original, mais chaque rôle est un nouveau challenge, vis-à-vis  de l’interprétation, des partenaires, de l’équipe technique, de la production, des D.A, des metteurs en scènes et surtout vis-à-vis de soi-même. Après, à titre personnel, je pense que lorsqu’on est vraiment passionné par ce métier et qu’on le fait par conséquent pour les bonnes raisons, on est sensible à plusieurs branches dans le domaine artistique, pas seulement une. Pour certains ce sera par exemple la chanson et la peinture, pour d’autres, l’architecture et la danse... En ce qui me concerne, c’est l’écriture, la réalisation, la photographie et le montage.

R.S : Comment as-tu débuté dans le doublage ?

L.D : Ça m’a toujours intéressé, mais au début je n’osais pas vraiment me lancer, jusqu’à ce que j’en fasse un tout petit peu quand je vivais aux Etats-Unis. À mon retour, je me suis focalisé sur d’autres projets et je n’en ai pas trop parlé à mes amis, qui sont pourtant dans le doublage depuis pas mal d’années. C’est une rencontre avec Dorothée Pousséo qui a tout déclenché. On a pas mal échangé sur nos parcours, puis elle m’a parlé de son métier avec la passion qui la caractérise. Ça m’a redonné envie, et j’ai pu venir assister. Très vite elle m’a fait faire des essais qui ont été concluants, et j’ai enregistré dans la foulée. C’est ma petite marraine quoi ! Je pense que mon expérience de comédien m’a aussi beaucoup aidé pour démarrer.

R.S : Quels sont tes loisirs ?

L.D : Je fais pas mal de sport en alternant running, tennis et cross training. Sinon j’écris des scripts (courts-métrages, séries), du coup ça m’occupe pas mal. J’adore aussi aller au cinéma, même si je n’y vais pas aussi souvent que je le voudrais. Et quand je veux me vider la tête et que je trouve le temps, je joue à Call of Duty.

R.S : Merci beaucoup Lukas.

L.D : Merci à toi surtout :-)

Interview de janvier 2024
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