Geoffrey Loval
Doublage
Interview
R.S : Bonjour Geoffrey.
G.L : Salut Reynald !
R.S : Quel a été ton parcours de comédien ?
G.L : Waouh. C'est un parcours un peu atypique. Dans ma famille, le côté artistique tient une grande place. Ma mère a fait le Conservatoire de Musique et est devenue professeur de piano, mon père fait partie de deux chorales, un de mes frères fait de la musique et l'autre de la danse. J'ai fait du théâtre étant petit et puis en grandissant le sport a pris le dessus. Je suis devenu danseur (breakdance) et puis de fil en aiguille on m'a fait reprendre des cours de théâtre. Et voilà. Mais je crois que depuis tout petit ma voie était toute tracée. Ma mère m'a appris récemment que ma prof de CP lui avait dit que je serai avocat ou comédien ! Tu vois elle ne s'était pas trompée.
R.S : As-tu des objectifs, des désirs particuliers pour ta carrière ?
G.L : De continuer à vivre de mon métier et de durer.
R.S : Comment es-tu entré dans le monde du doublage ?
G.L : Par une rencontre. Lors des grandes vacances scolaires, je faisais animateur ados et sportifs en VVF. Un soir, je discute avec un client et sympathise. Il se trouve que cet homme c'était Constantin Pappas. Et puis après, il y a eu aussi Donald Reignoux et Frantz Confiac qui m'emmènent régulièrement en studio, des rencontres avec Elisabeth Fargeot, Mélody Dubos, Marie-Christine Chevalier, Jean-Philippe Puymartin et Hervé Rey. Des gens que je souhaite remercier du fond du cœur...
R.S : Te souviens-tu de tes premiers pas dans le doublage ?
G.L : Ouais bien sûr. Mon premier doublage a été un petit rôle dans "Lie to me", une série que dirigeait Pauline Brunel. Je suis arrivé le matin et je me suis retrouvé à la barre aux côtés de Laura Préjean, Nicolas Marié et Gilles Morvan. J'étais énormément impressionné. Et puis tout s'est bien passé, ils ont tous été super cool avec moi, ils m'ont mis à l'aise et c'est un bon souvenir pour moi. Encore merci à eux pour ça.
R.S : Est-ce que la technique t'a parue effrayante les premiers temps ?
G.L : La première fois que tu vas assister et que tu vois une bande rythmo, honnêtement tu te dis oulala comment ils font. Après, la majorité des comédiens et des directeurs de plateaux te disent : "on s'en fout de la technique, joue la scène avec les bonnes intentions, les bons sentiments et ce sera bon.". Alors au début, tu ne comprends pas trop et puis tu te rends compte qu'une fois libéré de ce poids technique tu te lâches et ça va beaucoup mieux. La technique s'acquière plus facilement, plus tu en fais, plus cela devient facile. Mon stage avec Jean Barney et Vincent Violette m'a beaucoup aidé aussi...
R.S : Qu'est-ce qui te plaît dans le fait de doubler un comédien étranger ?
G.L : Ah ! Tout le monde doit te dire ça, mais c'est magique ! Moi, je suis comme un gosse. J'adore ça. En plus, tu as accès à plein de choses différentes que tu ne ferais pas forcément à l'image. Et ça change tous les jours à chaque nouveau comédien que tu dois doubler, c'est un nouveau défi, une autre manière de faire.
R.S : Quel regard avais-tu sur cette branche de la profession avant de faire toi-même du doublage ?
G.L : Je trouve que c'est une branche du métier un peu secrète pour les gens. Avant de rentrer en studio, tu ne sais pas vraiment de quoi il retourne. C'est une facette du métier super originale et un peu occulte. Bref tout ce qui m'attire.
R.S : Que signifie pour toi, être comédien ?
G.L : Une chance, un défi, l'aventure, le partage, des émotions...
R.S : Quels sont tes hobbies ?
G.L : Mon métier, le break, le sport en général, la musique, le cinéma, les potes, en fait, il y a plein de trucs. Ah ! Et il y a le break mais ça je l'ai déjà dit, je crois, mais c'est juste au cas où !
R.S : Merci beaucoup Geoffrey.
G.L : Merci à toi Reynald c'était un plaisir. Et bravo pour ton travail.
Interview de janvier 2014
G.L : Salut Reynald !
R.S : Quel a été ton parcours de comédien ?
G.L : Waouh. C'est un parcours un peu atypique. Dans ma famille, le côté artistique tient une grande place. Ma mère a fait le Conservatoire de Musique et est devenue professeur de piano, mon père fait partie de deux chorales, un de mes frères fait de la musique et l'autre de la danse. J'ai fait du théâtre étant petit et puis en grandissant le sport a pris le dessus. Je suis devenu danseur (breakdance) et puis de fil en aiguille on m'a fait reprendre des cours de théâtre. Et voilà. Mais je crois que depuis tout petit ma voie était toute tracée. Ma mère m'a appris récemment que ma prof de CP lui avait dit que je serai avocat ou comédien ! Tu vois elle ne s'était pas trompée.
R.S : As-tu des objectifs, des désirs particuliers pour ta carrière ?
G.L : De continuer à vivre de mon métier et de durer.
R.S : Comment es-tu entré dans le monde du doublage ?
G.L : Par une rencontre. Lors des grandes vacances scolaires, je faisais animateur ados et sportifs en VVF. Un soir, je discute avec un client et sympathise. Il se trouve que cet homme c'était Constantin Pappas. Et puis après, il y a eu aussi Donald Reignoux et Frantz Confiac qui m'emmènent régulièrement en studio, des rencontres avec Elisabeth Fargeot, Mélody Dubos, Marie-Christine Chevalier, Jean-Philippe Puymartin et Hervé Rey. Des gens que je souhaite remercier du fond du cœur...
R.S : Te souviens-tu de tes premiers pas dans le doublage ?
G.L : Ouais bien sûr. Mon premier doublage a été un petit rôle dans "Lie to me", une série que dirigeait Pauline Brunel. Je suis arrivé le matin et je me suis retrouvé à la barre aux côtés de Laura Préjean, Nicolas Marié et Gilles Morvan. J'étais énormément impressionné. Et puis tout s'est bien passé, ils ont tous été super cool avec moi, ils m'ont mis à l'aise et c'est un bon souvenir pour moi. Encore merci à eux pour ça.
R.S : Est-ce que la technique t'a parue effrayante les premiers temps ?
G.L : La première fois que tu vas assister et que tu vois une bande rythmo, honnêtement tu te dis oulala comment ils font. Après, la majorité des comédiens et des directeurs de plateaux te disent : "on s'en fout de la technique, joue la scène avec les bonnes intentions, les bons sentiments et ce sera bon.". Alors au début, tu ne comprends pas trop et puis tu te rends compte qu'une fois libéré de ce poids technique tu te lâches et ça va beaucoup mieux. La technique s'acquière plus facilement, plus tu en fais, plus cela devient facile. Mon stage avec Jean Barney et Vincent Violette m'a beaucoup aidé aussi...
R.S : Qu'est-ce qui te plaît dans le fait de doubler un comédien étranger ?
G.L : Ah ! Tout le monde doit te dire ça, mais c'est magique ! Moi, je suis comme un gosse. J'adore ça. En plus, tu as accès à plein de choses différentes que tu ne ferais pas forcément à l'image. Et ça change tous les jours à chaque nouveau comédien que tu dois doubler, c'est un nouveau défi, une autre manière de faire.
R.S : Quel regard avais-tu sur cette branche de la profession avant de faire toi-même du doublage ?
G.L : Je trouve que c'est une branche du métier un peu secrète pour les gens. Avant de rentrer en studio, tu ne sais pas vraiment de quoi il retourne. C'est une facette du métier super originale et un peu occulte. Bref tout ce qui m'attire.
R.S : Que signifie pour toi, être comédien ?
G.L : Une chance, un défi, l'aventure, le partage, des émotions...
R.S : Quels sont tes hobbies ?
G.L : Mon métier, le break, le sport en général, la musique, le cinéma, les potes, en fait, il y a plein de trucs. Ah ! Et il y a le break mais ça je l'ai déjà dit, je crois, mais c'est juste au cas où !
R.S : Merci beaucoup Geoffrey.
G.L : Merci à toi Reynald c'était un plaisir. Et bravo pour ton travail.
Interview de janvier 2014