Grégory Laisné
Genres :
Voix Adolescent garçon, Voix Jeune adulte homme, Voix Adulte homme
Tonalité :
Aiguë
Langues parlées :
Anglais avec accent non déterminé, Italien
Accents :
Italien
Doublage
Voix
Documentaire
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Documentaire
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Voice-over
Great Blue Wild
Voice-over
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Voice-over
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Voice-over
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Voice-over
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Voice-over
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Voice-over
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Voice-over
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Adaptation
Direction artistique
Formation
2000/2004 Cours Viriot
Télévision
2010 "Presque Celèbre" rôle de l’assistant du producteur
Théâtre
2005 "Sacré Georges" rôle de Jean Hervé
Interview
R.S : Bonjour Grégory.
G.L : Bonjour Reynald.
R.S : Quel a été ton parcours de comédien ?
G.L : Après quelques années d'hésitation, j'ai claqué la porte de la fac pour m'inscrire dans une école de théâtre : Les Cours Viriot. J'avais visité plusieurs cours et celui-ci, avec tous les niveaux mélangés et son ambiance incroyablement "familiale", m'a paru être le cours parfait. J'y ai suivi 4 ans de formation (au lieu de 3, car arrivé en cours d'année). Une fois les cours terminés, j'ai commencé ma carrière en tournée avec une pièce de théâtre qui s'est jouée pendant un an.
R.S : Comment as-tu débuté dans le doublage ?
G.L : Par un pur hasard. Je n'avais jamais imaginé en faire. Je me voyais uniquement au théâtre et en tournage. Et un jour un ami comédien m'a parlé du doublage et m'a proposé de venir assister à des plateaux avec lui. Je ne savais pas qu'on pouvait assister aux enregistrements, j'ai donc dit oui tout de suite. Les premières fois que j'assistais, j'étais très content d'être là, mais je ne comprenais pas le plaisir qu'on pouvait ressentir à "juste" doubler derrière un micro. Pas de public, pas de caméra... Je ne comprenais pas. C'est la première fois que je suis passé derrière le micro que j'ai commencé à comprendre, à découvrir des sensations complètement différentes, que je ne connaissais pas mais que j'appréciais. Et plus je passais derrière le micro, plus j'aimais ça.
R.S : Quelle idée avais-tu de cette activité avant d'en faire toi-même ?
G.L : Une idée complètement idiote, que partagent beaucoup de personnes qui ne connaissent pas ce travail. A savoir que, contrairement au théâtre et au cinéma, c'était quelque chose de très facile à faire. Je me suis pris un mur gigantesque lors de mes premiers doublages, qui furent bien sûr catastrophiques. J'ai vite compris mon erreur, et réalisé le travail et le savoir-faire gigantesque que ça demandait. Ce n'est pas quelque chose de simple, et encore moins de rapide. Encore aujourd'hui, même si cela fait quelques années que j'en fais, j'apprends. Quelque chose me dit que lorsqu'on est comédien on ne finit jamais d'apprendre de toute façon.
R.S : Ecoutes-tu les V.F. en tant que spectateur ?
G.L : Oui. J'ai toujours été un (des rares) pro VF. Et ça n'a jamais changé. Quand une VF est bien faite, elle n'enlève rien à l'œuvre originale, contrairement à ce que ses détracteurs prétendent. Toutes les VF ne sont pas "bien faites", toutes ne sont pas égales à la VO, on est d'accord. Mais je leur laisse toujours une chance. Quand j'ai aimé une œuvre, je la regarde toujours deux fois, Une fois en VF et une fois en VO et ensuite je vois ce que je pense être le mieux. J'ai toute une liste de films dont la VF égale la VO pour moi. Voire quelques-uns dont la VF rend le film meilleur qu'en VO (Les acteurs en VO jouant finalement moins bien que les acteurs en VF, eh oui, ça arrive).
R.S : Quelles satisfactions le travail au micro t'apporte-t-il ?
G.L : Tout d'abord le plaisir d'incarner des personnages que je ne pourrais jamais jouer au théâtre ou au cinéma. Ensuite je dirais la richesse, la diversité des personnages que je peux incarner. Ils sont pour la plupart si différents les uns des autres, que c'est toujours une surprise, une découverte, un plaisir nouveau.
R.S : As-tu des désirs professionnels que tu aimerais concrétiser ?
G.L : Le théâtre et les tournages me manquent. Je ne quitterais le doublage pour rien au monde, mais comme beaucoup de comédiens qui font "de tout" (doublage, théâtre, tournage), j'aimerais retourner aussi sur scène, et sur des plateaux de tournage. J'ai commencé à tourner dans une Web série cette année (sur l'univers du doublage justement), et j'espère très bientôt pouvoir remonter une pièce de théâtre qui a été jouée il y a 15 ans et dont je suis un grand fan.
R.S : Quels sont tes hobbies ?
G.L : J'aime écrire (scénario, roman, pièce de théâtre). Je pratique également deux danses latines qui sont des passions : la samba batucada et, depuis peu, la salsa suelta. J'aimerais beaucoup voyager plus souvent, mais avec des amis, jamais seul.
R.S : Merci beaucoup Grégory.
G.L : Merci à toi pour le temps que tu m'as consacré et pour ton travail.
Interview de décembre 2015
G.L : Bonjour Reynald.
R.S : Quel a été ton parcours de comédien ?
G.L : Après quelques années d'hésitation, j'ai claqué la porte de la fac pour m'inscrire dans une école de théâtre : Les Cours Viriot. J'avais visité plusieurs cours et celui-ci, avec tous les niveaux mélangés et son ambiance incroyablement "familiale", m'a paru être le cours parfait. J'y ai suivi 4 ans de formation (au lieu de 3, car arrivé en cours d'année). Une fois les cours terminés, j'ai commencé ma carrière en tournée avec une pièce de théâtre qui s'est jouée pendant un an.
R.S : Comment as-tu débuté dans le doublage ?
G.L : Par un pur hasard. Je n'avais jamais imaginé en faire. Je me voyais uniquement au théâtre et en tournage. Et un jour un ami comédien m'a parlé du doublage et m'a proposé de venir assister à des plateaux avec lui. Je ne savais pas qu'on pouvait assister aux enregistrements, j'ai donc dit oui tout de suite. Les premières fois que j'assistais, j'étais très content d'être là, mais je ne comprenais pas le plaisir qu'on pouvait ressentir à "juste" doubler derrière un micro. Pas de public, pas de caméra... Je ne comprenais pas. C'est la première fois que je suis passé derrière le micro que j'ai commencé à comprendre, à découvrir des sensations complètement différentes, que je ne connaissais pas mais que j'appréciais. Et plus je passais derrière le micro, plus j'aimais ça.
R.S : Quelle idée avais-tu de cette activité avant d'en faire toi-même ?
G.L : Une idée complètement idiote, que partagent beaucoup de personnes qui ne connaissent pas ce travail. A savoir que, contrairement au théâtre et au cinéma, c'était quelque chose de très facile à faire. Je me suis pris un mur gigantesque lors de mes premiers doublages, qui furent bien sûr catastrophiques. J'ai vite compris mon erreur, et réalisé le travail et le savoir-faire gigantesque que ça demandait. Ce n'est pas quelque chose de simple, et encore moins de rapide. Encore aujourd'hui, même si cela fait quelques années que j'en fais, j'apprends. Quelque chose me dit que lorsqu'on est comédien on ne finit jamais d'apprendre de toute façon.
R.S : Ecoutes-tu les V.F. en tant que spectateur ?
G.L : Oui. J'ai toujours été un (des rares) pro VF. Et ça n'a jamais changé. Quand une VF est bien faite, elle n'enlève rien à l'œuvre originale, contrairement à ce que ses détracteurs prétendent. Toutes les VF ne sont pas "bien faites", toutes ne sont pas égales à la VO, on est d'accord. Mais je leur laisse toujours une chance. Quand j'ai aimé une œuvre, je la regarde toujours deux fois, Une fois en VF et une fois en VO et ensuite je vois ce que je pense être le mieux. J'ai toute une liste de films dont la VF égale la VO pour moi. Voire quelques-uns dont la VF rend le film meilleur qu'en VO (Les acteurs en VO jouant finalement moins bien que les acteurs en VF, eh oui, ça arrive).
R.S : Quelles satisfactions le travail au micro t'apporte-t-il ?
G.L : Tout d'abord le plaisir d'incarner des personnages que je ne pourrais jamais jouer au théâtre ou au cinéma. Ensuite je dirais la richesse, la diversité des personnages que je peux incarner. Ils sont pour la plupart si différents les uns des autres, que c'est toujours une surprise, une découverte, un plaisir nouveau.
R.S : As-tu des désirs professionnels que tu aimerais concrétiser ?
G.L : Le théâtre et les tournages me manquent. Je ne quitterais le doublage pour rien au monde, mais comme beaucoup de comédiens qui font "de tout" (doublage, théâtre, tournage), j'aimerais retourner aussi sur scène, et sur des plateaux de tournage. J'ai commencé à tourner dans une Web série cette année (sur l'univers du doublage justement), et j'espère très bientôt pouvoir remonter une pièce de théâtre qui a été jouée il y a 15 ans et dont je suis un grand fan.
R.S : Quels sont tes hobbies ?
G.L : J'aime écrire (scénario, roman, pièce de théâtre). Je pratique également deux danses latines qui sont des passions : la samba batucada et, depuis peu, la salsa suelta. J'aimerais beaucoup voyager plus souvent, mais avec des amis, jamais seul.
R.S : Merci beaucoup Grégory.
G.L : Merci à toi pour le temps que tu m'as consacré et pour ton travail.
Interview de décembre 2015