Capucine Lespinas
Doublage
Voix
CD-ROM
Cézanne et Paris (Analyses de tableaux, exposition au Musée du Luxembourg)
Documentaire
Einstein et la bombe (Margery)
Documentaire
La revanche des Geeks (Arte)
Voix-off
Campagne des Primaires socialistes
Formation
2016 Cinémasterclass, stage caméra-casting (Ivan Calbérac, Sophie Fillières, Nicolas Briançon, Philippe Harel, François Prévôt-Leygonie, Vianney Lebasque, Okinawa Guérard, Martin Rougier, Joanna Delon, Coralie Amedeo, Maya Serrulla, Angélique Luisi...)
2014 Les Chantiers Nomades, stage voix à Radio France, dirigé par Laure Egoroff
2013 Emergence, stage dirigé par Tatiana Vialle, Bruno Nuytten et Patricia Mazuy
2010 The International Institute Of Performing Arts, Stage en anglais à New York, USA
2003/2006 E.S.A.D Ecole Supérieure d'Art Dramatique de la ville de Paris
2001/2003 Conservatoire d'Art Dramatique du 7ème avec Daniel Berlioux et Nadia Vadori
2000/2003 Licence de cinéma à la Sorbonne Nouvelle
2014 Les Chantiers Nomades, stage voix à Radio France, dirigé par Laure Egoroff
2013 Emergence, stage dirigé par Tatiana Vialle, Bruno Nuytten et Patricia Mazuy
2010 The International Institute Of Performing Arts, Stage en anglais à New York, USA
2003/2006 E.S.A.D Ecole Supérieure d'Art Dramatique de la ville de Paris
2001/2003 Conservatoire d'Art Dramatique du 7ème avec Daniel Berlioux et Nadia Vadori
2000/2003 Licence de cinéma à la Sorbonne Nouvelle
Chant
Alto, niveau intermédiaire
Cinéma
2014 "Gaz de France" réalisé par Benoît Forgeard. Sélectionné à l'ACID, Cannes 2015
Courts métrages
2015 "Demain c'est loin" réalisé par Capucine Lespinas
2013 "Agit Pop" réalisé par Nicolas Pariser. Sélectionné à la Semaine de la Critique, Cannes 2013
2013 "Céline Basile" réalisé par Antoine Cuypers
2011 "Une envie" réalisé par Baptiste Debraux
2011 "The end" réalisé par Didier Barcelo. Sélectionné au festival de Berlin 2012
2008 "Colours for tears" réalisé par Patricia Canino & Sergeï Pescei
2013 "Agit Pop" réalisé par Nicolas Pariser. Sélectionné à la Semaine de la Critique, Cannes 2013
2013 "Céline Basile" réalisé par Antoine Cuypers
2011 "Une envie" réalisé par Baptiste Debraux
2011 "The end" réalisé par Didier Barcelo. Sélectionné au festival de Berlin 2012
2008 "Colours for tears" réalisé par Patricia Canino & Sergeï Pescei
Langues
Anglais : maîtrisé
Italien : niveau intermédiaire
Italien : niveau intermédiaire
Publicités
2016 "Leclerc Bio" tv/internet
2016 "Danone - Santé-alimentation" internet
2010 "Secret de roses" des Parfums de Rosine. Campagne photo
2005 Photos d'Olivier Allard pour le styliste japonais Shu Moryama
2016 "Danone - Santé-alimentation" internet
2010 "Secret de roses" des Parfums de Rosine. Campagne photo
2005 Photos d'Olivier Allard pour le styliste japonais Shu Moryama
Radio
2016 "La vraie vie des comédiennes" fiction de Noémie Landreau, réalisée par Laure Egoroff
2014 "Radio Fiasco" fiction de C. Lacroix, réalisée par Laure Egoroff. France Inter
2014 "On dormira quand on sera mort" fiction de C. Lacroix, réalisée par Laure Egoroff. France Culture
2014 "Radio Fiasco" fiction de C. Lacroix, réalisée par Laure Egoroff. France Inter
2014 "On dormira quand on sera mort" fiction de C. Lacroix, réalisée par Laure Egoroff. France Culture
Réalisation
2015 "Demain c'est loin"
Sports
Equitation (galop 3), tennis, course à pied, self-défense...
Télévision
2013 "Métro" réalisé par Antoine Gouy. Pilote Canal+
2011 "J'te fais pas un dessin" réalisé par S. Kopecky. Pilote France 3
2010 "Strictement Platonique" réalisé par S Kopecky, dans le rôle de Moïra. Série France 2, Kien Productions
2009 "Nos années pensions" réalisé par S Kopecky, dans le rôle de Lorraine. France 2
2006 "Look my tendance" animatrice de l'émission sur Discovery. JLA Productions
2011 "J'te fais pas un dessin" réalisé par S. Kopecky. Pilote France 3
2010 "Strictement Platonique" réalisé par S Kopecky, dans le rôle de Moïra. Série France 2, Kien Productions
2009 "Nos années pensions" réalisé par S Kopecky, dans le rôle de Lorraine. France 2
2006 "Look my tendance" animatrice de l'émission sur Discovery. JLA Productions
Théâtre
2013 "Prendre le risque d'aller mieux" de B. Nuytten - mise en scène de Tatiana Vialle. Ciné 13
2012/2011 "Une envie de tuer sur le bout de la langue" de X.Durringer - mise en scène de A. Brusque. Théâtre de la Gare du Midi, Biarritz, théâtre de Ménilmontant & théâtre de La Jonquière, Paris, théâtre Essaïon-Avignon, Festival Off d’Avignon
2011 "Le mardi où Morty est mort" de R. Lindberg. Lecture publique au Festival de L'Europe des Théâtres
2010 Mise en lecture de textes de Kossi Efoui dirigée par le Collectif Mona. Musée Dapper
2008 "Tchakatakatam Bamidbar" comédie musicale écrite et mise en scène par Amnon Beham. Théâtre de la Condition des Soies, Festival Off d'Avignon, théâtre des Halles, Paris, et théâtre de l'Escale, Levallois Perret
2008 "Faut pas payer" de D. Fo - mise en scène d'Adrien Cauchetier
2006 "Banquet des Aboyeurs" de E. Durif - mise en scène de Sophie Loucachevsky. Théâtre de l'Est Parisien
2006 "Autour du journal" de Nicolas Fretel (Le projet H.L.A). Théâtre National de la Colline
2006 "Croquis d'école" mise en scène de JC. Cotillard. Théâtre 13
2006 "Les jeudi's" de Beaubourg, création de V. Onnis & JC. Cotillard. Performance au Centre Pompidou autour de l'exposition Big-Bang
2005 'Richard III' de W. Shakespeare - mise en scène de S. Loucachevsky, dans le rôle de Lady Anne. Théâtre 13
2005 "L'échange" de P. Claudel - mise en scène de S. Loucachevsky, dans le rôle de Marthe. Théâtre 13
2004 "De haut en bas, de bas en haut" de G. Terbois - mise en scène de Jacques Auxenel, dans le rôle d'Irénée. Théâtre de la Plaine
2012/2011 "Une envie de tuer sur le bout de la langue" de X.Durringer - mise en scène de A. Brusque. Théâtre de la Gare du Midi, Biarritz, théâtre de Ménilmontant & théâtre de La Jonquière, Paris, théâtre Essaïon-Avignon, Festival Off d’Avignon
2011 "Le mardi où Morty est mort" de R. Lindberg. Lecture publique au Festival de L'Europe des Théâtres
2010 Mise en lecture de textes de Kossi Efoui dirigée par le Collectif Mona. Musée Dapper
2008 "Tchakatakatam Bamidbar" comédie musicale écrite et mise en scène par Amnon Beham. Théâtre de la Condition des Soies, Festival Off d'Avignon, théâtre des Halles, Paris, et théâtre de l'Escale, Levallois Perret
2008 "Faut pas payer" de D. Fo - mise en scène d'Adrien Cauchetier
2006 "Banquet des Aboyeurs" de E. Durif - mise en scène de Sophie Loucachevsky. Théâtre de l'Est Parisien
2006 "Autour du journal" de Nicolas Fretel (Le projet H.L.A). Théâtre National de la Colline
2006 "Croquis d'école" mise en scène de JC. Cotillard. Théâtre 13
2006 "Les jeudi's" de Beaubourg, création de V. Onnis & JC. Cotillard. Performance au Centre Pompidou autour de l'exposition Big-Bang
2005 'Richard III' de W. Shakespeare - mise en scène de S. Loucachevsky, dans le rôle de Lady Anne. Théâtre 13
2005 "L'échange" de P. Claudel - mise en scène de S. Loucachevsky, dans le rôle de Marthe. Théâtre 13
2004 "De haut en bas, de bas en haut" de G. Terbois - mise en scène de Jacques Auxenel, dans le rôle d'Irénée. Théâtre de la Plaine
Interview
R.S : Bonjour Capucine.
C.L : Bonjour !
R.S : Quel a été ton parcours de comédienne ?
C.L : Après le bac (option théâtre), j'ai intégré un cours de théâtre spécialisé en impro parallèlement à la fac de cinéma. J'ai ensuite été prise sur audition dans le conservatoire du 7è arrondissement où j'ai passé deux années enrichissantes, avant d'intégrer sur concours l'ESAD (Ecole Supérieure d'Art Dramatique de la ville de Paris) que dirigeait Jean-Claude Cotillard, où j'ai vraiment exploré et consolidé mon identité "théâtrale". Ça a été trois années de formation enthousiasmantes et heureuses. Quand j'en suis sortie en 2006, j'ai naturellement surtout fait du théâtre, puis j'ai commencé petit à petit à découvrir d'autres univers (TV, ciné, doublage, radio, etc.)
R.S : Tu as réalisé un court métrage, peux-tu parler de cette aventure ?
C.L : Oui, ça a été une superbe expérience ! Tout s'est fait si facilement, avec une étonnante fluidité, et pourtant le défi était de taille car j'étais à la fois devant et derrière la caméra ! C'était assez incroyable de voir que les choses pouvaient se faire aussi simplement. Quand l'envie vous guide cela vous met au bon endroit et les gens le sentent. Ce film a été une succession de belles rencontres, de la chef opératrice à la productrice. J'avais l'impression que ma bonne étoile était vraiment au-dessus de moi. Le film s'est fait avec une envie de liberté et de jeu, je voulais qu'on puisse utiliser l'outil cinématographique de façon ludique, comme l'ont souvent si bien fait les réalisateurs de la Nouvelle Vague, qu'on puisse laisser place à l'improvisation, qu'on invite la vie à s'immiscer dans le récit. C'est un film qui parle de nostalgie, de la difficulté à quitter l'enfance, c'était donc important pour moi que l'on retrouve cette imagination, ce plaisir à inventer, à réécrire la réalité qu'ont les enfants. Ça donne un film pop, à la mélancolie joyeuse, à la poésie rieuse !
R.S : Tu as été également animatrice à la télévision, est-ce loin de ta vie de comédienne ?
C.L : C'était le tout premier casting que je passais de ma vie, j'étais encore à l'ESAD et j'ai eu la chance d'être prise pour animer cette émission de 10 minutes sur la tendance. C'était très drôle à faire, ils m'ont laissé une grande liberté au final. J'avais souvent les textes à la dernière minute, pas toujours très bien écrits, et le réalisateur, avec qui je m'entendais très bien, m'encourageait à improviser et à m'amuser. Donc finalement ça ne me semblait pas si loin de mon travail de comédienne, et puis ça m'a permis d'appréhender les aspects techniques d'un tournage, c'était très nouveau pour moi.
R.S : Comment es-tu arrivée au doublage ?
C.L : Un peu par hasard. Une amie, qui était également à l'ESAD mais dans une autre promotion, me raconte qu'elle fait du doublage de manga, et je trouve ça génial, ça me donne immédiatement envie d'essayer, je pressens une aire de jeu nouvelle et ça m'emballe complètement. Elle me dit justement que le studio pour lequel elle travaille cherche des voix. Je les contacte, passe un essai, et quelques semaines plus tard, ils me rappellent pour commencer à travailler. J'ai tout de suite adoré cette expérience ! J'ai ensuite eu la chance de passer aux fictions et que Claire Beaudoin me donne de très beaux rôles (notamment dans Royal Affair et Alabama Monroe, où je double les personnages féminins principaux).
R.S : Es-tu une spectatrice des V.F. ?
C.L : Quand on est une enfant dans les années 90, on aime forcément les films en VF ! Il y a même des films de mon enfance que je n'ai jamais voulu voir autrement qu'en VF (Retour vers le futur, les Goonies, La famille Adams, les Simpson, etc.). Les voix dans ces films ont une fantaisie géniale, une identité forte. Après, mes parents m'ont très tôt emmenée voir des films sous-titrés au cinéma, et j'ai vite apprécié cela. Je ne vais depuis voir des films qu'en VO.
R.S : Artistiquement parlant, qu'est-ce que t'apporte cette activité au milieu de toutes celles que tu pratiques ?
C.L : Ce que je trouve très excitant c'est de devoir "traduire" le jeu d'une comédienne. Cela veut dire s'en imprégner, en ressentir l'énergie et l'émotion, se laisser traverser par ce que l'on reçoit et redonner voix. Comme dans une traduction de texte, il faut à la fois être fidèle à la création originale et donner de soi. C'est un défi à chaque fois, et c'est ça que je trouve passionnant.
R.S : Tu as fait un stage en anglais, à New-York. As-tu le sentiment que les Américains abordent le jeu différemment des Français ?
C.L : Oui ! Ils abordent en tout cas l'acteur très différemment. La façon d'enseigner, de libérer, d'inviter à explorer est toujours très positive, très encourageante, très valorisante. On sent qu'ils croient profondément que chacun recèle un trésor. Ils ont le sens des histoires. Pour eux, capter un auditoire cela s'apprend. C'est très important de savoir se "mettre en scène" en tant qu'artiste là-bas. Je dirais aussi qu'ils ont un sens de l'émotion assez différent. Et puis à New York il y a cette énergie palpable de "tout est possible", qui est assez magique je dois dire.
R.S : Quels sont tes hobbies ?
C.L : Le cinéma toujours, l'écriture beaucoup, la lecture, la photographie, les voyages dès que je peux, les amis le plus souvent possible !
R.S : Merci beaucoup Capucine.
C.L : Merci beaucoup Reynald !
Interview de juin 2016
C.L : Bonjour !
R.S : Quel a été ton parcours de comédienne ?
C.L : Après le bac (option théâtre), j'ai intégré un cours de théâtre spécialisé en impro parallèlement à la fac de cinéma. J'ai ensuite été prise sur audition dans le conservatoire du 7è arrondissement où j'ai passé deux années enrichissantes, avant d'intégrer sur concours l'ESAD (Ecole Supérieure d'Art Dramatique de la ville de Paris) que dirigeait Jean-Claude Cotillard, où j'ai vraiment exploré et consolidé mon identité "théâtrale". Ça a été trois années de formation enthousiasmantes et heureuses. Quand j'en suis sortie en 2006, j'ai naturellement surtout fait du théâtre, puis j'ai commencé petit à petit à découvrir d'autres univers (TV, ciné, doublage, radio, etc.)
R.S : Tu as réalisé un court métrage, peux-tu parler de cette aventure ?
C.L : Oui, ça a été une superbe expérience ! Tout s'est fait si facilement, avec une étonnante fluidité, et pourtant le défi était de taille car j'étais à la fois devant et derrière la caméra ! C'était assez incroyable de voir que les choses pouvaient se faire aussi simplement. Quand l'envie vous guide cela vous met au bon endroit et les gens le sentent. Ce film a été une succession de belles rencontres, de la chef opératrice à la productrice. J'avais l'impression que ma bonne étoile était vraiment au-dessus de moi. Le film s'est fait avec une envie de liberté et de jeu, je voulais qu'on puisse utiliser l'outil cinématographique de façon ludique, comme l'ont souvent si bien fait les réalisateurs de la Nouvelle Vague, qu'on puisse laisser place à l'improvisation, qu'on invite la vie à s'immiscer dans le récit. C'est un film qui parle de nostalgie, de la difficulté à quitter l'enfance, c'était donc important pour moi que l'on retrouve cette imagination, ce plaisir à inventer, à réécrire la réalité qu'ont les enfants. Ça donne un film pop, à la mélancolie joyeuse, à la poésie rieuse !
R.S : Tu as été également animatrice à la télévision, est-ce loin de ta vie de comédienne ?
C.L : C'était le tout premier casting que je passais de ma vie, j'étais encore à l'ESAD et j'ai eu la chance d'être prise pour animer cette émission de 10 minutes sur la tendance. C'était très drôle à faire, ils m'ont laissé une grande liberté au final. J'avais souvent les textes à la dernière minute, pas toujours très bien écrits, et le réalisateur, avec qui je m'entendais très bien, m'encourageait à improviser et à m'amuser. Donc finalement ça ne me semblait pas si loin de mon travail de comédienne, et puis ça m'a permis d'appréhender les aspects techniques d'un tournage, c'était très nouveau pour moi.
R.S : Comment es-tu arrivée au doublage ?
C.L : Un peu par hasard. Une amie, qui était également à l'ESAD mais dans une autre promotion, me raconte qu'elle fait du doublage de manga, et je trouve ça génial, ça me donne immédiatement envie d'essayer, je pressens une aire de jeu nouvelle et ça m'emballe complètement. Elle me dit justement que le studio pour lequel elle travaille cherche des voix. Je les contacte, passe un essai, et quelques semaines plus tard, ils me rappellent pour commencer à travailler. J'ai tout de suite adoré cette expérience ! J'ai ensuite eu la chance de passer aux fictions et que Claire Beaudoin me donne de très beaux rôles (notamment dans Royal Affair et Alabama Monroe, où je double les personnages féminins principaux).
R.S : Es-tu une spectatrice des V.F. ?
C.L : Quand on est une enfant dans les années 90, on aime forcément les films en VF ! Il y a même des films de mon enfance que je n'ai jamais voulu voir autrement qu'en VF (Retour vers le futur, les Goonies, La famille Adams, les Simpson, etc.). Les voix dans ces films ont une fantaisie géniale, une identité forte. Après, mes parents m'ont très tôt emmenée voir des films sous-titrés au cinéma, et j'ai vite apprécié cela. Je ne vais depuis voir des films qu'en VO.
R.S : Artistiquement parlant, qu'est-ce que t'apporte cette activité au milieu de toutes celles que tu pratiques ?
C.L : Ce que je trouve très excitant c'est de devoir "traduire" le jeu d'une comédienne. Cela veut dire s'en imprégner, en ressentir l'énergie et l'émotion, se laisser traverser par ce que l'on reçoit et redonner voix. Comme dans une traduction de texte, il faut à la fois être fidèle à la création originale et donner de soi. C'est un défi à chaque fois, et c'est ça que je trouve passionnant.
R.S : Tu as fait un stage en anglais, à New-York. As-tu le sentiment que les Américains abordent le jeu différemment des Français ?
C.L : Oui ! Ils abordent en tout cas l'acteur très différemment. La façon d'enseigner, de libérer, d'inviter à explorer est toujours très positive, très encourageante, très valorisante. On sent qu'ils croient profondément que chacun recèle un trésor. Ils ont le sens des histoires. Pour eux, capter un auditoire cela s'apprend. C'est très important de savoir se "mettre en scène" en tant qu'artiste là-bas. Je dirais aussi qu'ils ont un sens de l'émotion assez différent. Et puis à New York il y a cette énergie palpable de "tout est possible", qui est assez magique je dois dire.
R.S : Quels sont tes hobbies ?
C.L : Le cinéma toujours, l'écriture beaucoup, la lecture, la photographie, les voyages dès que je peux, les amis le plus souvent possible !
R.S : Merci beaucoup Capucine.
C.L : Merci beaucoup Reynald !
Interview de juin 2016