Nina Broniszewski-Madre
Doublage
Formation
2009/2013 Formation aux métiers de l'acteur - atelier dirigé par Marc Adjadj, Cie Vagabond - Le Magasin, Malakoff
2005/2007 Diplôme des Métiers d'Arts, option typographisme - Ecole Estienne, Paris
2002/2005 Baccalauréat STI Arts Appliqués - Ecole Boulle, Paris
2005/2007 Diplôme des Métiers d'Arts, option typographisme - Ecole Estienne, Paris
2002/2005 Baccalauréat STI Arts Appliqués - Ecole Boulle, Paris
Courts métrages
2012 "Promenons-nous" réalisé par Méryl Estragnat, dans le rôle d'une prostituée. Produit par A courts d'idées
2011 "Buffalo" réalisé par Laura Buttons, dans le rôle de la reine (rôle principal)
2010 "La vie de Simon" réalisé par Elsa Simon, dans le rôle de l'intervieweuse (voix-off). Produit par l'ENSAD, animation
2011 "Buffalo" réalisé par Laura Buttons, dans le rôle de la reine (rôle principal)
2010 "La vie de Simon" réalisé par Elsa Simon, dans le rôle de l'intervieweuse (voix-off). Produit par l'ENSAD, animation
Documentaires
2013 "Infra rouge" réalisé par Gilles Cayatte, dans le rôle de la doctorante en psychologie sociale. Produit par YAMI2
Longs métrages
2019 "Les Rescapés" réalisé et produit par Emilie Lamoine, dans le rôle de la bénévole
Moyens métrages
2011 "Nevers" réalisé et produit par Emilie Lamoine, dans le rôle d'une auto-stoppeuse
Théâtre
2022 "Dies Irae" écrit et mis en lecture par A. Hascoat, dans les rôles de José et Laura. Centre Mathis, Paris
2016/2018 "Mère(s)" Seule en scène - de & mise en scène de Nina Broniszewski-Madre en collab. Avec Mathieu Ronceray, Théâtre Le Magasin, Malakoff, théâtre de la Reine Blanche, Paris et Chapelle, Sainpuits
2014 "La putain de toi" de et mise en scène de Nina Broniszewski-Madre, dans le rôle de la femme neuve. Théâtre Le Magasin, Malakoff
2011 "Dimanche, théâtre sans animaux" de Jean-Michel Ribes - mise en scène de Chloé Biscos, Fanny Escudié & Nina Broniszewski-Madre, dans le rôle de l'enfant. Théâtre Le Colombier, Ville d'Avray
2010 "Tout pour B.B." improvisation, dans le rôle de la mère. Théâtre Le Colombier, Ville d’Avray pour le concours Jeunes Talents...
2016/2018 "Mère(s)" Seule en scène - de & mise en scène de Nina Broniszewski-Madre en collab. Avec Mathieu Ronceray, Théâtre Le Magasin, Malakoff, théâtre de la Reine Blanche, Paris et Chapelle, Sainpuits
2014 "La putain de toi" de et mise en scène de Nina Broniszewski-Madre, dans le rôle de la femme neuve. Théâtre Le Magasin, Malakoff
2011 "Dimanche, théâtre sans animaux" de Jean-Michel Ribes - mise en scène de Chloé Biscos, Fanny Escudié & Nina Broniszewski-Madre, dans le rôle de l'enfant. Théâtre Le Colombier, Ville d'Avray
2010 "Tout pour B.B." improvisation, dans le rôle de la mère. Théâtre Le Colombier, Ville d’Avray pour le concours Jeunes Talents...
Interview
R.S : Bonjour Nina.
N.B.M : Bonjour Reynald,
R.S : A partir de quel moment dans ta vie as-tu décidé de devenir comédienne ?
N.B.M : Avant d’être comédienne, j’écrivais des histoires et je réalisais des petites choses. Et puis je me suis aperçue que ça me manquait de savoir ce que faisait vraiment un acteur pour pouvoir le diriger, alors je suis allée l’essayer par moi-même en prenant des cours au Magasin dans l’Atelier de Marc Adjadj. Il s’est passé quelque chose. J’y suis restée 4 ans. C’est devenu très sérieux pour moi.
R.S : Comment fait-on pour trouver du travail lorsqu'on n'est pas né dans le sérail ?
N.B.M : J’écris, ensuite ce que j’écris j’ai envie de le mettre en scène et le plus souvent dans cette mise en scène je me donne un rôle donc la totalité de tout ça me donne du travail. Et en dehors de ce que je fabrique, ce qui m’a apporté du travail ce sont des rencontres. Toutes les choses que j’ai faites, elles se sont créées grâce à ces rencontres.
R.S : Est-ce que la précarité de ce métier est quelque chose à quoi tu pensais et qui t'inquiétais ?
N.B.M : Non, je ne crois pas que ça soit quelque chose qui nous préoccupe quand on a 15 ans, on se demande plutôt comment on va y arriver mais pas ce qui va nous arrêter. C’est plutôt les parents qui peuvent avoir ce genre d’inquiétudes, je pense. Après quand tu es dedans c’est autre chose, c’est un métier qui demande d’avoir une certaine endurance. C’est aussi ce qui rend ce métier passionnant. Cette précarité elle est intrinsèque aux métiers de la création. La création on ne la trouve pas que sur des acquis sinon ça n’est plus intéressant, on stagne. Il faut se remettre en question pour se renouveler donc ça passe aussi par cette instabilité. Je te dis pas que c’est marrant tous les jours non plus, hein !
R.S : Est-ce que le doublage est quelque chose que tu envisageais déjà lorsque tu as commencé ton parcours de comédienne ?
N.B.M : Non, parce que quand j’ai commencé à prendre des cours je ne connaissais rien à ce métier, donc le doublage c’était un truc assez abstrait, un peu comme tout le reste d’ailleurs, passer des castings ou jouer pour une compagnie.
R.S : Comment es-tu arrivée dans cette activité ?
N.B.M : Par et grâce à Régis Reuilhac. Régis fait partie de ces rencontres importantes dans mon parcours. Je le connaissais par le biais du Magasin et il m’a demandé un jour : "Est ce que tu veux venir voir sur mon plateau si ça t’intéresserait de faire du doublage ?". Il m’a ouvert sa porte presque toutes les semaines pendant plusieurs mois. Il me faisait essayer à la fin des séances de travail, j’ai appris comme ça. Et puis je suis allée assister à d’autres séances sur d’autres plateaux, je continue toujours d’aller assister.
R.S : N'as-tu pas le sentiment que, si l'on en fait beaucoup, on peut devenir paresseux à force de suivre le chemin tracé par une autre comédienne et de ne pas avoir à inventer soi-même la façon d'interpréter un rôle ?
N.B.M : Paresseux, j’en sais rien, ça ne tient qu’a soi. Tout dépend de comment tu conçois de faire ton métier.
R.S : Quels sont tes hobbies ?
N.B.M : Ce que je préfère faire c’est réfléchir à toutes sortes de conneries... Et, donc, en dehors de le faire toute seule pour mon travail, j’aime bien aller boire des coups avec les ami-e-s ou discuter avec mon amoureux.
R.S : Merci beaucoup Nina.
N.B.M : Merci à toi Reynald.
Interview de juin 2017
N.B.M : Bonjour Reynald,
R.S : A partir de quel moment dans ta vie as-tu décidé de devenir comédienne ?
N.B.M : Avant d’être comédienne, j’écrivais des histoires et je réalisais des petites choses. Et puis je me suis aperçue que ça me manquait de savoir ce que faisait vraiment un acteur pour pouvoir le diriger, alors je suis allée l’essayer par moi-même en prenant des cours au Magasin dans l’Atelier de Marc Adjadj. Il s’est passé quelque chose. J’y suis restée 4 ans. C’est devenu très sérieux pour moi.
R.S : Comment fait-on pour trouver du travail lorsqu'on n'est pas né dans le sérail ?
N.B.M : J’écris, ensuite ce que j’écris j’ai envie de le mettre en scène et le plus souvent dans cette mise en scène je me donne un rôle donc la totalité de tout ça me donne du travail. Et en dehors de ce que je fabrique, ce qui m’a apporté du travail ce sont des rencontres. Toutes les choses que j’ai faites, elles se sont créées grâce à ces rencontres.
R.S : Est-ce que la précarité de ce métier est quelque chose à quoi tu pensais et qui t'inquiétais ?
N.B.M : Non, je ne crois pas que ça soit quelque chose qui nous préoccupe quand on a 15 ans, on se demande plutôt comment on va y arriver mais pas ce qui va nous arrêter. C’est plutôt les parents qui peuvent avoir ce genre d’inquiétudes, je pense. Après quand tu es dedans c’est autre chose, c’est un métier qui demande d’avoir une certaine endurance. C’est aussi ce qui rend ce métier passionnant. Cette précarité elle est intrinsèque aux métiers de la création. La création on ne la trouve pas que sur des acquis sinon ça n’est plus intéressant, on stagne. Il faut se remettre en question pour se renouveler donc ça passe aussi par cette instabilité. Je te dis pas que c’est marrant tous les jours non plus, hein !
R.S : Est-ce que le doublage est quelque chose que tu envisageais déjà lorsque tu as commencé ton parcours de comédienne ?
N.B.M : Non, parce que quand j’ai commencé à prendre des cours je ne connaissais rien à ce métier, donc le doublage c’était un truc assez abstrait, un peu comme tout le reste d’ailleurs, passer des castings ou jouer pour une compagnie.
R.S : Comment es-tu arrivée dans cette activité ?
N.B.M : Par et grâce à Régis Reuilhac. Régis fait partie de ces rencontres importantes dans mon parcours. Je le connaissais par le biais du Magasin et il m’a demandé un jour : "Est ce que tu veux venir voir sur mon plateau si ça t’intéresserait de faire du doublage ?". Il m’a ouvert sa porte presque toutes les semaines pendant plusieurs mois. Il me faisait essayer à la fin des séances de travail, j’ai appris comme ça. Et puis je suis allée assister à d’autres séances sur d’autres plateaux, je continue toujours d’aller assister.
R.S : N'as-tu pas le sentiment que, si l'on en fait beaucoup, on peut devenir paresseux à force de suivre le chemin tracé par une autre comédienne et de ne pas avoir à inventer soi-même la façon d'interpréter un rôle ?
N.B.M : Paresseux, j’en sais rien, ça ne tient qu’a soi. Tout dépend de comment tu conçois de faire ton métier.
R.S : Quels sont tes hobbies ?
N.B.M : Ce que je préfère faire c’est réfléchir à toutes sortes de conneries... Et, donc, en dehors de le faire toute seule pour mon travail, j’aime bien aller boire des coups avec les ami-e-s ou discuter avec mon amoureux.
R.S : Merci beaucoup Nina.
N.B.M : Merci à toi Reynald.
Interview de juin 2017