Mike Fédée
Genres :
Voix Jeune adulte homme, Voix Adulte homme
Tonalité :
Medium, Grave
Langues parlées :
Anglais avec accent non déterminé
Accents :
Créole
Doublage
Formation
2015/2008 Ecole Claude Mathieu
Auteur
2017 "Timing" protection SACD
2017 "Kissa" scénario en cours
2010 "Jeune et Jamais" Editions Du Panthéon
2002/2004 "Mike MacField 1 et 2" Editions Ibis Rouge
2017 "Kissa" scénario en cours
2010 "Jeune et Jamais" Editions Du Panthéon
2002/2004 "Mike MacField 1 et 2" Editions Ibis Rouge
Théâtre
2019 "Dernier tour de piste" de Jean Franco - mise en scène d'Olivier Macé. L'Alhambra
2017 "Molière Mon Amour" Théâtre du Petit Gymnase
2016 "Antigone" EPCC Caraïbes Atrium
2015 "Emotionnellement Restreint" Théâtre Clavel
2014 "Le Centième Nom" Théâtre Clavel
2013 "A l'homme qui m'a donné envie" Théâtre Clavel
2013 "A partir d'un Sms" Théâtre Clavel
2006 "Phèdre" Théâtre de la Tempête
2017 "Molière Mon Amour" Théâtre du Petit Gymnase
2016 "Antigone" EPCC Caraïbes Atrium
2015 "Emotionnellement Restreint" Théâtre Clavel
2014 "Le Centième Nom" Théâtre Clavel
2013 "A l'homme qui m'a donné envie" Théâtre Clavel
2013 "A partir d'un Sms" Théâtre Clavel
2006 "Phèdre" Théâtre de la Tempête
Tournages
2017 "Relics"
2017 "Dorlis"
2016 "Working Girls"
2016 "A chacun sa ville"
2014/2016 "Les Garçons de Chambre"
2015 "Sigma"
2017 "Dorlis"
2016 "Working Girls"
2016 "A chacun sa ville"
2014/2016 "Les Garçons de Chambre"
2015 "Sigma"
Interview
R.S : Bonjour Mike.
M.F : Bonjour Reynald.
R.S : Comment la décision de devenir comédien s'est-elle fait jour en toi ?
M.F : Je vais être hyper honnête. Un jour, en regardant "Alerte à Malibu", j’ai dit à ma mère que je voulais faire comme les gens à la télé. Elle s’est demandé si je voulais être sauveteur des mers ou acteur. Et elle a eu sa réponse ! haha. Je devais avoir un peu plus de 10 ans.
R.S : N'est-il pas particulièrement difficile pour un jeune venant de la Martinique, comme toi, de se frayer un chemin professionnel dans ce métier ?
M.F : Je considère le fait d’être caribéen comme un atout. A partir du moment où je commence à me dire que c’est une difficulté, c’est que je me mets des barrières à moi-même. Un : je perdrais du temps à le faire. Deux : je serais malhonnête envers moi-même car si je faisais passer cette caractéristique en premier face aux échecs, cela signifierait que je ne remets pas mon évolution, mon jeu en question. Alors, je continue à considérer que c’est une chance pour moi de venir de la Martinique, d’être un métis qui quoiqu’il arrive fera son chemin, avec le temps que ça prendra.
R.S : Toi qui es auteur également et qui fais des vidéos sur YouTube, n'as-tu pas envie de t'écrire un one-man-show ?
M.F : Le one-man show est une technique particulière que je ne veux pas banaliser. Je veux apprendre avant tout, avant de me lancer dans l’écriture. C’est un tremplin qui devient saturé en ce moment. Si ça doit se faire un jour, je prendrai le temps de bien le mettre en oeuvre. Je respecte trop ceux qui excellent dans ce domaine pour me permettre d’arriver comme ça sur leur terrain.
R.S : Comment as-tu pris le chemin du doublage ?
M.F : J’ai atterri dans le doublage grâce à une personne que je respecte énormément et qui est devenue un grand frère spirituel : Jean-Marc Pannetier. La vie nous met sur notre chemin des personnes extraordinaires et il en fait partie. Il ressent les gens et cette rencontre a été ma porte vers d’autres opportunités. J’ai fait son stage et depuis ça a été une succession de belles rencontres, avec Marjorie Frantz, avec qui le travail est un "bonheur" (mot qu’elle répète souvent) et, plus récemment et fréquemment, Magali Barney et Yann Le Madic. Je continue mon évolution avec eux en étant souvent à la barre et défendant de beaux personnages. Deux beaux directeurs de plateau. Avec qui je vais travailler avec le sourire.
R.S : As-tu toujours eu envie de pratiquer cette discipline ?
M.F : Le doublage était une corde à mon arc que je souhaitais ajouter, sans plus... Et puis j’y ai pris goût. J’ai arrêté de me dire qu’une fois par mois me suffisait. J’ai assumé d’aimer ça et, depuis, je travaille beaucoup plus dans ce domaine.
R.S : Le travail au micro t'apporte-t-il les mêmes satisfactions que le travail sur scène ou devant une caméra ?
M.F : C’est tellement différent... Mais il y a une similarité pour moi, c’est le sentiment d’en apprendre encore plus à chaque fois. Sur les planches, on découvre des choses différentes chaque soir avec un public différent. Face à la caméra, on creuse dans l’intime pour être très juste. Et, au micro, je découvre les mouvements de ma voix, au service de quelqu’un. J’apprends à monter à l’image. J’apprends à allier mes sens.
R.S : Quels sont tes hobbies ?
M.F : J’aime beaucoup le sport en salle ainsi que la natation. Je dévore des séries. Et je voyage énormément avec mes amis pour faire la fête, notamment en Espagne !
R.S : Merci beaucoup Mike.
Interview d'octobre 2017
M.F : Bonjour Reynald.
R.S : Comment la décision de devenir comédien s'est-elle fait jour en toi ?
M.F : Je vais être hyper honnête. Un jour, en regardant "Alerte à Malibu", j’ai dit à ma mère que je voulais faire comme les gens à la télé. Elle s’est demandé si je voulais être sauveteur des mers ou acteur. Et elle a eu sa réponse ! haha. Je devais avoir un peu plus de 10 ans.
R.S : N'est-il pas particulièrement difficile pour un jeune venant de la Martinique, comme toi, de se frayer un chemin professionnel dans ce métier ?
M.F : Je considère le fait d’être caribéen comme un atout. A partir du moment où je commence à me dire que c’est une difficulté, c’est que je me mets des barrières à moi-même. Un : je perdrais du temps à le faire. Deux : je serais malhonnête envers moi-même car si je faisais passer cette caractéristique en premier face aux échecs, cela signifierait que je ne remets pas mon évolution, mon jeu en question. Alors, je continue à considérer que c’est une chance pour moi de venir de la Martinique, d’être un métis qui quoiqu’il arrive fera son chemin, avec le temps que ça prendra.
R.S : Toi qui es auteur également et qui fais des vidéos sur YouTube, n'as-tu pas envie de t'écrire un one-man-show ?
M.F : Le one-man show est une technique particulière que je ne veux pas banaliser. Je veux apprendre avant tout, avant de me lancer dans l’écriture. C’est un tremplin qui devient saturé en ce moment. Si ça doit se faire un jour, je prendrai le temps de bien le mettre en oeuvre. Je respecte trop ceux qui excellent dans ce domaine pour me permettre d’arriver comme ça sur leur terrain.
R.S : Comment as-tu pris le chemin du doublage ?
M.F : J’ai atterri dans le doublage grâce à une personne que je respecte énormément et qui est devenue un grand frère spirituel : Jean-Marc Pannetier. La vie nous met sur notre chemin des personnes extraordinaires et il en fait partie. Il ressent les gens et cette rencontre a été ma porte vers d’autres opportunités. J’ai fait son stage et depuis ça a été une succession de belles rencontres, avec Marjorie Frantz, avec qui le travail est un "bonheur" (mot qu’elle répète souvent) et, plus récemment et fréquemment, Magali Barney et Yann Le Madic. Je continue mon évolution avec eux en étant souvent à la barre et défendant de beaux personnages. Deux beaux directeurs de plateau. Avec qui je vais travailler avec le sourire.
R.S : As-tu toujours eu envie de pratiquer cette discipline ?
M.F : Le doublage était une corde à mon arc que je souhaitais ajouter, sans plus... Et puis j’y ai pris goût. J’ai arrêté de me dire qu’une fois par mois me suffisait. J’ai assumé d’aimer ça et, depuis, je travaille beaucoup plus dans ce domaine.
R.S : Le travail au micro t'apporte-t-il les mêmes satisfactions que le travail sur scène ou devant une caméra ?
M.F : C’est tellement différent... Mais il y a une similarité pour moi, c’est le sentiment d’en apprendre encore plus à chaque fois. Sur les planches, on découvre des choses différentes chaque soir avec un public différent. Face à la caméra, on creuse dans l’intime pour être très juste. Et, au micro, je découvre les mouvements de ma voix, au service de quelqu’un. J’apprends à monter à l’image. J’apprends à allier mes sens.
R.S : Quels sont tes hobbies ?
M.F : J’aime beaucoup le sport en salle ainsi que la natation. Je dévore des séries. Et je voyage énormément avec mes amis pour faire la fête, notamment en Espagne !
R.S : Merci beaucoup Mike.
Interview d'octobre 2017