Julien Allouf
Doublage
Documentaire
Jack Whitehall : Fatherhood with My Father
Voix
Livre audio
(Editions thélčme, Gallimard et audible)
Formation
2006/2009 Conservatoire national supérieur d'Art dramatique
2004/2006 Studio théâtre d'Asnières
2004/2006 Studio théâtre d'Asnières
Cinéma
2015 "Une vie de chien" réalisé par Thierry Gracia
2014 "Romain et Julien" réalisé par Arnaud Simon
2010 "La ronde de nuit" réalisé par Vincent Cardona
2014 "Romain et Julien" réalisé par Arnaud Simon
2010 "La ronde de nuit" réalisé par Vincent Cardona
Radio
Nombreuses fictions radiophoniques pour France Culture et France Inter
Théâtre
2018 "Un étrange voyage" d'après NâzimHikmet, conception et jeu Julien Allouf. Compagnie L’ETAT DES CHOSES. Créé à La comédie de Reims-CDN dans le cadre du festival Reims scènes d'Europe, en écho à l’installation photographique EUROPIA/Paysage éclaté d’une Europe incertaine. Tournée France et Turquie saison 2018-2019
2017 "Les Détectives sauvages" d'après Roberto Bolaño, conception et jeu Julien Allouf. Compagnie L'Etat des choses. Créé à l’Institut français d’Amérique latine (Mexico) dans le cadre de l’exposition Mexico/Sur les traces des détectives sauvages
2017 "L'Avare" de Molière - mise en scène de Ludovic Lagarde. Tournée en France (Théâtre national de Bretagne, La Comédie de Reims-CDN...) et Chine (Shangaï, Pékin, Canton, Harbin, Jinan)
2016 "Fairy Queen" d'Olivier Cadiot - mise en scène de Ferdinand Barbet. Création La Comédie de Reims-CDN et tournée régionale hors les murs
2015 "Cantique des cantique" conception et jeu Julien Allouf. L'Entracte - scène conventionnée de Sablé sur Sarthe
2015 "Désertion" (Jour0)" conception et jeu Julien Allouf et Clément Bondu. La Comédie de Reims-CDN, Théâtre Paul Scarrion-scène conventionnée pour les écritures contemporaines, L'Entracte - scène conventionnée de Sablé sur Sarthe, Festival d'Avignon
2015 "La baraque" d'Aïat Fayez - mise en scène de Ludovic Lagarde. La Comédie de reims-CDN et tournée européenne : Rome, Stuttgart...
2014 "Roman" de Clément Bondu - mise en scène de l'auteur. La Comédie de Reims-CDN, Théâtre de la cité international, Théâtre 95-Cergy...
2013 "Prose du transsibérien" d'après Blaise Cendrars - mise en scène de Thierry Jolivet. La Comédie de Reims-CDN, Théâtre des cinq diamants, Le studio théâtre d'Asnières, EVE-Le Mans
2013 "Erszebet" d'après La comtesse sanglante de Valentine Penrose - mise en scène Julien Allouf. La Comédie de Reims-CDN
2012 "Woyzeck, La mort de Danton, Léonce et Léna" mise en scène Ludovic Lagarde. La Comédie de Reims-CDN, Théâtre de la ville-Paris, tournée en France
2012 "Les optimistes" création collective - mise en scène d'Ido Shaked. Tel Aviv puis Théâtre du soleil-Paris
2011 "Le triomphe de l'amour" de Marivaux - mise en scène de Jacques Osinski. MC2 Grenoble puis tournée en France
2010 "La ronde du carré" de Dimitris Dimitriadis - mise en scène de Giorgio Barberio Corsetti. Théâtre national de l'Odéon
2010 "Figures" de Musset - d'après Alferd de Musset - mise en scène de Christophe Maltot. Théâtre national populaire-Villeurbanne
2009 "Hôtel du Brésil" création collective - mise en scène de Benjamin Abitan. Conservatoire national supérieur d'Art dramatique
2009 "Qu'est ce qu'on joue ?" création collective - mise en scène de Pascal Collin. Conservatoire national supérieur d'Art dramatique
2009 "Henry VI - Ricahrd III" d'après Shakespeare - mise en scène d'Yann-Joël Collin. La Fémis
2008 "Le conte d'hiver" d'après Shakespeare - mise en scène d'Yann-Joël Collin. Conservatoire national supérieur d’Art dramatique
2008 "Le lézard noir" de Yukio Mishima - mise en scène d'Alfredo Arias. Conservatoire national supérieur d’Art dramatique
2017 "Les Détectives sauvages" d'après Roberto Bolaño, conception et jeu Julien Allouf. Compagnie L'Etat des choses. Créé à l’Institut français d’Amérique latine (Mexico) dans le cadre de l’exposition Mexico/Sur les traces des détectives sauvages
2017 "L'Avare" de Molière - mise en scène de Ludovic Lagarde. Tournée en France (Théâtre national de Bretagne, La Comédie de Reims-CDN...) et Chine (Shangaï, Pékin, Canton, Harbin, Jinan)
2016 "Fairy Queen" d'Olivier Cadiot - mise en scène de Ferdinand Barbet. Création La Comédie de Reims-CDN et tournée régionale hors les murs
2015 "Cantique des cantique" conception et jeu Julien Allouf. L'Entracte - scène conventionnée de Sablé sur Sarthe
2015 "Désertion" (Jour0)" conception et jeu Julien Allouf et Clément Bondu. La Comédie de Reims-CDN, Théâtre Paul Scarrion-scène conventionnée pour les écritures contemporaines, L'Entracte - scène conventionnée de Sablé sur Sarthe, Festival d'Avignon
2015 "La baraque" d'Aïat Fayez - mise en scène de Ludovic Lagarde. La Comédie de reims-CDN et tournée européenne : Rome, Stuttgart...
2014 "Roman" de Clément Bondu - mise en scène de l'auteur. La Comédie de Reims-CDN, Théâtre de la cité international, Théâtre 95-Cergy...
2013 "Prose du transsibérien" d'après Blaise Cendrars - mise en scène de Thierry Jolivet. La Comédie de Reims-CDN, Théâtre des cinq diamants, Le studio théâtre d'Asnières, EVE-Le Mans
2013 "Erszebet" d'après La comtesse sanglante de Valentine Penrose - mise en scène Julien Allouf. La Comédie de Reims-CDN
2012 "Woyzeck, La mort de Danton, Léonce et Léna" mise en scène Ludovic Lagarde. La Comédie de Reims-CDN, Théâtre de la ville-Paris, tournée en France
2012 "Les optimistes" création collective - mise en scène d'Ido Shaked. Tel Aviv puis Théâtre du soleil-Paris
2011 "Le triomphe de l'amour" de Marivaux - mise en scène de Jacques Osinski. MC2 Grenoble puis tournée en France
2010 "La ronde du carré" de Dimitris Dimitriadis - mise en scène de Giorgio Barberio Corsetti. Théâtre national de l'Odéon
2010 "Figures" de Musset - d'après Alferd de Musset - mise en scène de Christophe Maltot. Théâtre national populaire-Villeurbanne
2009 "Hôtel du Brésil" création collective - mise en scène de Benjamin Abitan. Conservatoire national supérieur d'Art dramatique
2009 "Qu'est ce qu'on joue ?" création collective - mise en scène de Pascal Collin. Conservatoire national supérieur d'Art dramatique
2009 "Henry VI - Ricahrd III" d'après Shakespeare - mise en scène d'Yann-Joël Collin. La Fémis
2008 "Le conte d'hiver" d'après Shakespeare - mise en scène d'Yann-Joël Collin. Conservatoire national supérieur d’Art dramatique
2008 "Le lézard noir" de Yukio Mishima - mise en scène d'Alfredo Arias. Conservatoire national supérieur d’Art dramatique
Divers
Julien Allouf est également photographe. Il a monté deux projets d’exposition en 2017/2018 :
- Mexico/Sur les traces des Détectives sauvages qui faisait suite à quatre mois de photographie de Mexico-city jusqu’ à Ciudad Juarez (ville frontière aux portes des États-Unis). Ce projet a été exposé à l’Institut français d’Amérique latine en septembre 2017
- EUROPIA/Paysage éclaté d’une Europe incertaine qui faisait suite à quatre ans de photographie à travers les 28 capitales européennes a été exposé à La comédie de Reims-CDN en février 2017 puis février 2018 dans le cadre du festival Reims scènes d’Europe
- Mexico/Sur les traces des Détectives sauvages qui faisait suite à quatre mois de photographie de Mexico-city jusqu’ à Ciudad Juarez (ville frontière aux portes des États-Unis). Ce projet a été exposé à l’Institut français d’Amérique latine en septembre 2017
- EUROPIA/Paysage éclaté d’une Europe incertaine qui faisait suite à quatre ans de photographie à travers les 28 capitales européennes a été exposé à La comédie de Reims-CDN en février 2017 puis février 2018 dans le cadre du festival Reims scènes d’Europe
Interview
R.S : Bonjour Julien.
J.A : Bonjour Reynald !
R.S : Que retiens-tu de ton passage au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique ?
J.A : Oh ! Ça a été des années super intenses de rencontres et de recherche. Rencontre avec différents intervenants qui m’ont marqué : Dominique Valadié, Yann-Joël Collin et beaucoup d’autres ; et rencontre avec mes camarades de promotion avec qui nous avons créé différents projets depuis. Ça a été une période très dynamique où j’ai traversé plein de théâtralités différentes, j’ai découvert de nombreux metteurs en scène, plein d’esthétiques que je ne connaissais pas. Bref c’était trois ans assez fous de découverte à tous les niveaux.
R.S : Comment s'est faite pour toi l'insertion dans la vie professionnelle lorsque tu es sorti du Conservatoire ?
J.A : J’avais déjà travaillé tout jeune. Dès l’âge de 10/12 ans j’ai tourné différentes séries pour la Cinquième et fait des voix de publicité. Le travail de la voix m’a accompagné depuis tout petit. Puis à la sortie du Conservatoire j’ai été très vite engagé pour jouer au Théâtre de l’Odéon dans La ronde du carré de D. Dimitriadis, dans une mise en scène de G. B. Corsetti. Ça a été une nouvelle expérience très forte avec de super acteurs dont Anne Alvaro. Et j’y ai appris beaucoup en regardant travailler ces comédiens que j’avais admirés en tant que spectateur et avec qui je partageais à présent la scène. De là se sont faites des rencontres qui m’ont très vite amené à jouer dans le circuit subventionné.
En parallèle je voyageais beaucoup et j’ai développé des projets plus personnels qui m’ont mené à travailler en Israël, en Palestine, au Mexique... Ces projets croisent littérature, théâtre, photographie et musique dans des formes hybrides que nous créons en collectif au sein de la compagnie L’ETAT DES CHOSES.
R.S : Comment es-tu arrivé au doublage ?
J.A : Comme je te le disais, dès tout petit j’ai enregistré de nombreux spots publicitaires. Grâce à mon père, comédien lui aussi. Puis à nouveau ce sont différentes rencontres qui m’ont mené sur des plateaux de doublage quand j’avais 17 ou 18 ans, je crois. Je prenais mes premiers cours de théâtre au Studio Théâtre d’Asnières et, pour payer cette école, une amie m’avait conseillé d’aller voir un enregistrement de doublage dans une petite boîte dans le 13ème arrondissement qui s’appelait Synchro7. Ce jour-là, heureux hasard, il manquait un comédien. Le DA m’a demandé : "Toi, au fond, tu veux essayer ?" J’ai dit oui avec une petit boule au ventre (je n’en avais jamais fait !). Et, après une petite prière pour que "ça passe", je me suis lancé, et ça l’a fait à la première prise. Coup de bol ! Je me suis rassis, à la fin de la journée le DA m’a demandé avec qui je bossais, je lui ai dit que je n’en avais jamais fait et c’est une comédienne, présente sur ce même plateau, qui a pris mes coordonnées pour me présenter à une autre DA qui m’a tout de suite fait passer des essais pour doubler Robert Pattinson dans Harry Potter 4. Puis ça s’est fait comme ça de rencontres en rencontres !
R.S : Quel regard portais-tu sur cette activité lorsque tu étais élève au Conservatoire ?
J.A : Ça a toujours été un plaisir lié à l’enfance, puisque j’ai commencé petit, un jeu !
R.S : Tu es également photographe, d'où t'est venue cette passion ? A-t-elle autant d'importance pour toi que la comédie ?
J.A : Oui ! J’avais un peu anticipé. Aïe ! J’aurais dû attendre avant d’en parler. Mais c’est effectivement un domaine qui me fascine de plus en plus. Je ne dirais pas que ça a plus d’importance que la comédie, mais autant c’est sûr. C’est même très complémentaire. Il y a une solitude avec la photographie que l’on n'a ni en théâtre, ni en doublage, ni sur un tournage, qui sont, par essence, des expériences collectives. Et ça a été pour moi une vraie découverte d’avoir cette autonomie. Mon rapport à la photographie est une nouvelle histoire de heureux hasards. J’avais lu un roman, Les détectives sauvages de Roberto Bolaño, et j’ai décidé de partir essayer de « vivre » la vie du héros de ce livre. Un jeune poète de 17 ans qui arrête ses études de droit à Mexico, dans les années 70, et qui s’abandonne aux rues de cette ville en quête de liberté, de présent, d’aventure. J’ai pris avec moi un vieil appareil argentique et suis parti pour 4 mois sur les traces de ce personnage. Et ça a été le début d’une grande aventure depuis Mexico jusqu’à Ciudad Juarez à la frontière avec les Etats-Unis. Durant ce voyage j’ai découvert le travail de Bernard Plossu, photographe qui avait beaucoup photographié le Mexique dans les Années 70 et je l’ai rencontré par hasard dans les rues de Paris le lendemain de mon retour en France. Quelques mois plus tard il parrainait mon projet et nous sommes finalement repartis monter une exposition à l’Institut Français. Le hasard, les rencontres, c’est peut-être ça le fil conducteur de ces projets. Depuis, la photographie ne me quitte plus. Et le travail de la voix non plus d’ailleurs, puisque nous travaillons maintenant à des formes qui croisent théâtre, musique et photographie.
R.S : Quels sont tes loisirs ?
J.A : Voyage. Photographie. Et la marche de plus en plus.
R.S : Merci beaucoup Julien.
J.A : Merci à toi !
Interview de décembre 2018
J.A : Bonjour Reynald !
R.S : Que retiens-tu de ton passage au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique ?
J.A : Oh ! Ça a été des années super intenses de rencontres et de recherche. Rencontre avec différents intervenants qui m’ont marqué : Dominique Valadié, Yann-Joël Collin et beaucoup d’autres ; et rencontre avec mes camarades de promotion avec qui nous avons créé différents projets depuis. Ça a été une période très dynamique où j’ai traversé plein de théâtralités différentes, j’ai découvert de nombreux metteurs en scène, plein d’esthétiques que je ne connaissais pas. Bref c’était trois ans assez fous de découverte à tous les niveaux.
R.S : Comment s'est faite pour toi l'insertion dans la vie professionnelle lorsque tu es sorti du Conservatoire ?
J.A : J’avais déjà travaillé tout jeune. Dès l’âge de 10/12 ans j’ai tourné différentes séries pour la Cinquième et fait des voix de publicité. Le travail de la voix m’a accompagné depuis tout petit. Puis à la sortie du Conservatoire j’ai été très vite engagé pour jouer au Théâtre de l’Odéon dans La ronde du carré de D. Dimitriadis, dans une mise en scène de G. B. Corsetti. Ça a été une nouvelle expérience très forte avec de super acteurs dont Anne Alvaro. Et j’y ai appris beaucoup en regardant travailler ces comédiens que j’avais admirés en tant que spectateur et avec qui je partageais à présent la scène. De là se sont faites des rencontres qui m’ont très vite amené à jouer dans le circuit subventionné.
En parallèle je voyageais beaucoup et j’ai développé des projets plus personnels qui m’ont mené à travailler en Israël, en Palestine, au Mexique... Ces projets croisent littérature, théâtre, photographie et musique dans des formes hybrides que nous créons en collectif au sein de la compagnie L’ETAT DES CHOSES.
R.S : Comment es-tu arrivé au doublage ?
J.A : Comme je te le disais, dès tout petit j’ai enregistré de nombreux spots publicitaires. Grâce à mon père, comédien lui aussi. Puis à nouveau ce sont différentes rencontres qui m’ont mené sur des plateaux de doublage quand j’avais 17 ou 18 ans, je crois. Je prenais mes premiers cours de théâtre au Studio Théâtre d’Asnières et, pour payer cette école, une amie m’avait conseillé d’aller voir un enregistrement de doublage dans une petite boîte dans le 13ème arrondissement qui s’appelait Synchro7. Ce jour-là, heureux hasard, il manquait un comédien. Le DA m’a demandé : "Toi, au fond, tu veux essayer ?" J’ai dit oui avec une petit boule au ventre (je n’en avais jamais fait !). Et, après une petite prière pour que "ça passe", je me suis lancé, et ça l’a fait à la première prise. Coup de bol ! Je me suis rassis, à la fin de la journée le DA m’a demandé avec qui je bossais, je lui ai dit que je n’en avais jamais fait et c’est une comédienne, présente sur ce même plateau, qui a pris mes coordonnées pour me présenter à une autre DA qui m’a tout de suite fait passer des essais pour doubler Robert Pattinson dans Harry Potter 4. Puis ça s’est fait comme ça de rencontres en rencontres !
R.S : Quel regard portais-tu sur cette activité lorsque tu étais élève au Conservatoire ?
J.A : Ça a toujours été un plaisir lié à l’enfance, puisque j’ai commencé petit, un jeu !
R.S : Tu es également photographe, d'où t'est venue cette passion ? A-t-elle autant d'importance pour toi que la comédie ?
J.A : Oui ! J’avais un peu anticipé. Aïe ! J’aurais dû attendre avant d’en parler. Mais c’est effectivement un domaine qui me fascine de plus en plus. Je ne dirais pas que ça a plus d’importance que la comédie, mais autant c’est sûr. C’est même très complémentaire. Il y a une solitude avec la photographie que l’on n'a ni en théâtre, ni en doublage, ni sur un tournage, qui sont, par essence, des expériences collectives. Et ça a été pour moi une vraie découverte d’avoir cette autonomie. Mon rapport à la photographie est une nouvelle histoire de heureux hasards. J’avais lu un roman, Les détectives sauvages de Roberto Bolaño, et j’ai décidé de partir essayer de « vivre » la vie du héros de ce livre. Un jeune poète de 17 ans qui arrête ses études de droit à Mexico, dans les années 70, et qui s’abandonne aux rues de cette ville en quête de liberté, de présent, d’aventure. J’ai pris avec moi un vieil appareil argentique et suis parti pour 4 mois sur les traces de ce personnage. Et ça a été le début d’une grande aventure depuis Mexico jusqu’à Ciudad Juarez à la frontière avec les Etats-Unis. Durant ce voyage j’ai découvert le travail de Bernard Plossu, photographe qui avait beaucoup photographié le Mexique dans les Années 70 et je l’ai rencontré par hasard dans les rues de Paris le lendemain de mon retour en France. Quelques mois plus tard il parrainait mon projet et nous sommes finalement repartis monter une exposition à l’Institut Français. Le hasard, les rencontres, c’est peut-être ça le fil conducteur de ces projets. Depuis, la photographie ne me quitte plus. Et le travail de la voix non plus d’ailleurs, puisque nous travaillons maintenant à des formes qui croisent théâtre, musique et photographie.
R.S : Quels sont tes loisirs ?
J.A : Voyage. Photographie. Et la marche de plus en plus.
R.S : Merci beaucoup Julien.
J.A : Merci à toi !
Interview de décembre 2018