Caroline Mozzone
Doublage
Formation
2012 Formation Certifiante "Comédien-Clown à l'hôpital"
Avril à Septembre - Institut de Formation du Rire Médecin
2008/2006 Ateliers Art Dramatique du Théâtre 13
2004/2000 Conservatoire National de Toulon (83)
Avril à Septembre - Institut de Formation du Rire Médecin
2008/2006 Ateliers Art Dramatique du Théâtre 13
2004/2000 Conservatoire National de Toulon (83)
Clown
2024/2016 Clown au sein de la compagnie le Rire Médecin : Interventions improvisées en duo en services pédiatriques. Services oncologie, hématologie, réanimation, maternité, urgences, etc. Hôpitaux Paris et région parisienne
2019 Stage clown "Défi d'acteur, défi d'auteur. L’état d'écriture" Vincent Rouche/Cie du moment
2015/2013 Las três Marias - Trio Clown Cie Canoa
2012 "Les inutiles" Collectif clown - Membre
2011 Stage Clown avec Laetitia Deckert "Le Garage" avec François Cervantès
2010 Atelier "clowns" avec Gisèle Martinez
2009 Stage "Du masque neutre au clown" avec Mario Gonzalez
2019 Stage clown "Défi d'acteur, défi d'auteur. L’état d'écriture" Vincent Rouche/Cie du moment
2015/2013 Las três Marias - Trio Clown Cie Canoa
2012 "Les inutiles" Collectif clown - Membre
2011 Stage Clown avec Laetitia Deckert "Le Garage" avec François Cervantès
2010 Atelier "clowns" avec Gisèle Martinez
2009 Stage "Du masque neutre au clown" avec Mario Gonzalez
Musique
2024/2012 Ukulele
2009/2007 Cours de solfège et chorale à l'Académie inter musicale
2007/2006 Cours de chant avec Elysée Daniel
2004/2003 Chanteuse du groupe La P'tite Bête, chanson française
2009/2007 Cours de solfège et chorale à l'Académie inter musicale
2007/2006 Cours de chant avec Elysée Daniel
2004/2003 Chanteuse du groupe La P'tite Bête, chanson française
Stages
2011 Atelier d'acteurs à la Criée avec Gilbert Rouvière. Travail sur "Chroniques de l'oiseau à ressort" H. Murakami
2010 Atelier "mouvement/voix" Georges Appaix Cie La Liseuse. Stage "A la recherche du personnage" Footsbarn Théâtre / Initiation au Topeng- Masque Balinais
2008 Stage "Shakespeare et la commedia dell'arte" Rafael Bianciotto Cie Zefiro Théâtre
2010 Atelier "mouvement/voix" Georges Appaix Cie La Liseuse. Stage "A la recherche du personnage" Footsbarn Théâtre / Initiation au Topeng- Masque Balinais
2008 Stage "Shakespeare et la commedia dell'arte" Rafael Bianciotto Cie Zefiro Théâtre
Théâtre
2024 Création d'un duo clownesque Rojéo & Muliette, Compagnie le LED
2019/2013 Atelier objectif scène (comédienne) mise en scène de Magali Serra. "Daral Shaga" L. Gaudé, "Roberto Zucco" B.M. Koltès, "Le pont de pierres et la peau d'images" D. Danis, "Sortir de sa mère" P. Notte, "Salinger" B.M. Koltès, "Kiwi" D. Danis
2010/2009 Candide d'après Voltaire mise en scène de Rafael Bianciotto/ Cie Zefiro Théâtre. Assistante à la mise en scène
2009/2008 "Le roi Gordogane" de Radovan Ivsic - mise en scène de Magali Serra, rôles de l'Oiseau et de Tibelitsa
2006 "Oxtiern" du Marquis de Sade - mise en scène de Laura Librizzi, rôle d'Amélie
2019/2013 Atelier objectif scène (comédienne) mise en scène de Magali Serra. "Daral Shaga" L. Gaudé, "Roberto Zucco" B.M. Koltès, "Le pont de pierres et la peau d'images" D. Danis, "Sortir de sa mère" P. Notte, "Salinger" B.M. Koltès, "Kiwi" D. Danis
2010/2009 Candide d'après Voltaire mise en scène de Rafael Bianciotto/ Cie Zefiro Théâtre. Assistante à la mise en scène
2009/2008 "Le roi Gordogane" de Radovan Ivsic - mise en scène de Magali Serra, rôles de l'Oiseau et de Tibelitsa
2006 "Oxtiern" du Marquis de Sade - mise en scène de Laura Librizzi, rôle d'Amélie
Interview
R.S : Bonjour Caroline.
C.M : Bonjour Reynald !
R.S : Après le Conservatoire de Toulon, comment avez-vous envisagé les choses pour entamer un parcours professionnel et comment avez-vous débuté celui-ci ?
C.M : J’avais en tête de devenir comédienne depuis mes 11 ans, donc j’ai attendu patiemment que l’école se termine pour pouvoir me lancer concrètement. Après avoir tenté, comme beaucoup, les écoles supérieures, j’ai décidé de quitter ma province et conquérir Paris. Ah non, ça a déjà été dit ça je crois ! Bref. J’ai alors cherché à recréer un réseau, débarquant dans la capitale sans connaître qui que ce soit. Parcours classique donc : figurations, petits tournages, trainings de théâtre, stages, jusqu’à rencontrer les rêveurs avec qui je travaille maintenant au sein de la compagnie que nous avons montée : la compagnie le LED.
R.S : Le clown semble avoir vraiment une grande importance pour vous, au moins autant que la comédie, non ? Pourquoi cet attrait ?
C.M : Oui, ça a été une vraie rencontre. J’avais déjà eu un choc en découvrant les masques de commedia, choc qui s’est poursuivi lorsque j’ai fait la connaissance de comédiens clowns qui travaillaient à l’hôpital. C’est peut-être stupide mais j’étais alors comédienne depuis 8 ans et je ne savais pas que clown était un métier possible. Pourtant, enfant j’allais au cirque, et le moment que j’attendais le plus au monde était l’apparition du duo de clowns que j’observais avec délectation. Les choses ont fait tilt dans ma tête et je me suis dit que c’était fait pour moi. J’aime le clown parce qu’il ne ment pas. Et c’est aussi un art extrêmement délicat pour le comédien qui s’y frotte : c’est un chemin semé d’embûches mais tellement jouissif. Aujourd’hui j’ai la chance d’intervenir au sein du Rire Médecin, association qui propose des spectacles de clowns improvisés auprès des enfants hospitalisés : c’est une très belle aventure, autant humaine qu’artistique.
R.S : Vous avez été chanteuse dans un groupe musical. C’est une aventure que vous n’avez pas poursuivie ?
C.M : Il m’arrive de chanter dans le cadre des enregistrements, notamment sur certains dessins animés ; mais je poursuis surtout le chant sur le terrain de l’hôpital. C’est amusant parce que je n’ai jamais autant chanté que depuis que je suis clown ! Je me sens peut être à l’abri derrière mon nez rouge, mais c’est vraiment à cet endroit que je réalise des prouesses vocales... que je serais sans doute un peu moins capable de faire dans la vie, à nez "nu" !
R.S : Comment avez-vous débuté dans le doublage ?
C.M : Je me suis présentée dans les studios et j’ai énormément assisté aux enregistrements afin d’apprendre la technique. A l’époque il n’y avait pas toutes les formations qui existent actuellement, donc l’apprentissage se faisait uniquement "sur le tas". Ça a été une période très enrichissante et très formatrice pour moi. On apprend la persévérance... :-)
R.S : Etait-ce une discipline à laquelle vous pensiez lorsque vous avez débuté votre parcours ?
C.M : J’y ai pensé tout simplement à mon arrivée à Paris, comme une bonne provinciale qui se dirait "Mais tiens, il doit bien y avoir des gens qui doublent nos séries et nos films ? Et si j’allais voir comment ça se passe ?". Heureusement que j’ai écouté cette petite voix !
R.S : Y a-t-il pour vous une différence entre le fait de jouer la comédie sur une scène et celui de la jouer devant une bande rythmo ?
C.M : Pour moi la différence réside dans le fait qu’on joue dans la peau de quelqu’un qui s’est déjà glissé dans la peau de quelqu’un. Un peu comme les poupées russes. Cela demande encore plus de subtilité et d’écoute, car il faut à la fois servir le propos et respecter l’organicité du comédien doublé. Mais quoi qu’il arrive, nous sommes toujours plus petits que l’œuvre, et nous nous mettons entièrement, corps et âme, à son service, qu’elle soit télévisuelle ou théâtrale : les deux univers ont pour moi cette règle commune, un peu sacrée même, car elle met à la porte tous les egos et se concentre sur l’essentiel.
R.S : Quels sont vos loisirs ?
C.M : Je joue du ukulélé ! J’aime aussi lire des Stephen King le soir. Et puis cuisiner... et manger tout ce que je viens de cuisiner.
R.S : Merci beaucoup Caroline.
C.M : Merci à vous Reynald pour votre travail !
Interview de février 2020
C.M : Bonjour Reynald !
R.S : Après le Conservatoire de Toulon, comment avez-vous envisagé les choses pour entamer un parcours professionnel et comment avez-vous débuté celui-ci ?
C.M : J’avais en tête de devenir comédienne depuis mes 11 ans, donc j’ai attendu patiemment que l’école se termine pour pouvoir me lancer concrètement. Après avoir tenté, comme beaucoup, les écoles supérieures, j’ai décidé de quitter ma province et conquérir Paris. Ah non, ça a déjà été dit ça je crois ! Bref. J’ai alors cherché à recréer un réseau, débarquant dans la capitale sans connaître qui que ce soit. Parcours classique donc : figurations, petits tournages, trainings de théâtre, stages, jusqu’à rencontrer les rêveurs avec qui je travaille maintenant au sein de la compagnie que nous avons montée : la compagnie le LED.
R.S : Le clown semble avoir vraiment une grande importance pour vous, au moins autant que la comédie, non ? Pourquoi cet attrait ?
C.M : Oui, ça a été une vraie rencontre. J’avais déjà eu un choc en découvrant les masques de commedia, choc qui s’est poursuivi lorsque j’ai fait la connaissance de comédiens clowns qui travaillaient à l’hôpital. C’est peut-être stupide mais j’étais alors comédienne depuis 8 ans et je ne savais pas que clown était un métier possible. Pourtant, enfant j’allais au cirque, et le moment que j’attendais le plus au monde était l’apparition du duo de clowns que j’observais avec délectation. Les choses ont fait tilt dans ma tête et je me suis dit que c’était fait pour moi. J’aime le clown parce qu’il ne ment pas. Et c’est aussi un art extrêmement délicat pour le comédien qui s’y frotte : c’est un chemin semé d’embûches mais tellement jouissif. Aujourd’hui j’ai la chance d’intervenir au sein du Rire Médecin, association qui propose des spectacles de clowns improvisés auprès des enfants hospitalisés : c’est une très belle aventure, autant humaine qu’artistique.
R.S : Vous avez été chanteuse dans un groupe musical. C’est une aventure que vous n’avez pas poursuivie ?
C.M : Il m’arrive de chanter dans le cadre des enregistrements, notamment sur certains dessins animés ; mais je poursuis surtout le chant sur le terrain de l’hôpital. C’est amusant parce que je n’ai jamais autant chanté que depuis que je suis clown ! Je me sens peut être à l’abri derrière mon nez rouge, mais c’est vraiment à cet endroit que je réalise des prouesses vocales... que je serais sans doute un peu moins capable de faire dans la vie, à nez "nu" !
R.S : Comment avez-vous débuté dans le doublage ?
C.M : Je me suis présentée dans les studios et j’ai énormément assisté aux enregistrements afin d’apprendre la technique. A l’époque il n’y avait pas toutes les formations qui existent actuellement, donc l’apprentissage se faisait uniquement "sur le tas". Ça a été une période très enrichissante et très formatrice pour moi. On apprend la persévérance... :-)
R.S : Etait-ce une discipline à laquelle vous pensiez lorsque vous avez débuté votre parcours ?
C.M : J’y ai pensé tout simplement à mon arrivée à Paris, comme une bonne provinciale qui se dirait "Mais tiens, il doit bien y avoir des gens qui doublent nos séries et nos films ? Et si j’allais voir comment ça se passe ?". Heureusement que j’ai écouté cette petite voix !
R.S : Y a-t-il pour vous une différence entre le fait de jouer la comédie sur une scène et celui de la jouer devant une bande rythmo ?
C.M : Pour moi la différence réside dans le fait qu’on joue dans la peau de quelqu’un qui s’est déjà glissé dans la peau de quelqu’un. Un peu comme les poupées russes. Cela demande encore plus de subtilité et d’écoute, car il faut à la fois servir le propos et respecter l’organicité du comédien doublé. Mais quoi qu’il arrive, nous sommes toujours plus petits que l’œuvre, et nous nous mettons entièrement, corps et âme, à son service, qu’elle soit télévisuelle ou théâtrale : les deux univers ont pour moi cette règle commune, un peu sacrée même, car elle met à la porte tous les egos et se concentre sur l’essentiel.
R.S : Quels sont vos loisirs ?
C.M : Je joue du ukulélé ! J’aime aussi lire des Stephen King le soir. Et puis cuisiner... et manger tout ce que je viens de cuisiner.
R.S : Merci beaucoup Caroline.
C.M : Merci à vous Reynald pour votre travail !
Interview de février 2020