Myrtille Bakouche
Genres :
Voix Jeune adulte femme, Voix Adulte femme
Tonalité :
Medium, Grave
Langues parlées :
Anglais avec accent américain, Anglais avec accent britannique, Anglais avec accent non déterminé, Espagnol, Italien
Accents :
Anglais, Espagnol, Italien
Doublage
Direction artistique
Interview
R.S : Bonjour Myrtille.
M.B : Hello Reynald.
R.S : As-tu suivi une formation en art dramatique ?
M.B : Oui, j’ai habité longtemps en Italie et j’ai suivi des cours d’art dramatique à Rome. Quand je suis rentrée en France je me suis inscrite aux cours Florent.
R.S : Comment as-tu débuté professionnellement ?
M.B : J’ai fait beaucoup de théâtre, mais tout en gardant un "vrai" travail (CDI, mutuelle, tickets restos et tout le bordel). Je ne viens pas d’une famille qui s’enthousiasmait à l’idée d’une carrière "artistique". Jusqu’à il n’y a pas si longtemps ma mère me demandait encore si c’était un CDI quand je décrochais un essai. Et puis début 2000 j’ai eu une grosse opération qui m’a fait passer 4 mois à l’hôpital, j’ai eu le temps de penser aux priorités, à ce que je voulais vraiment faire, au temps qui passe, à la vie quoi. Et j’ai décidé de me lancer vraiment. Au pire quoi ? Rien en fait.
R.S : Comment as-tu pris le chemin du doublage ?
M.B : A l’ancienne. J’ai assisté, assisté et assisté. En me demandant souvent ce que je faisais là quand on me refoulait à 9h du mat aux portes de Dubbing. J’ai failli plusieurs fois lâcher l’affaire, mais j’ai insisté jusqu’à ce que plusieurs DA (que je ne remercierai jamais assez et qui se reconnaitront peut-être) me donnent ma chance sur des petits rôles et ambiances et ainsi de suite. A l’ancienne, vraiment. Je ne connaissais absolument personne dans ce milieu.
R.S : Etait-ce une discipline à laquelle tu pensais lorsque tu as commencé ?
M.B : Pour être honnête, non. Je n’avais jamais pensé à ne travailler "qu’avec" ma voix (même si en fait c’est bien plus que ça). Je jouais une pièce au théâtre de Vanves, un mec est venu me voir à la fin pour me dire qu’il avait beaucoup aimé ma prestation et ma voix. Il faisait passer des essais pour la voix off d’un magazine de cinéma sur OCS la semaine d’après et m’a proposé d’y participer. J’ai dit OK, sans grand conviction, mais à ma grande surprise c’est moi qui ai décroché le job. C’était ma vraie première expérience au micro (quand je réécoute, c’était tellement timide). Dans la foulée j’ai décroché l’habillage de la chaîne et je suis toujours la voix de OCS Géants aujourd’hui. Ça m’a donné envie de faire une formation en doublage (où il y a quand même plus de jeu qu’en voix off) et ensuite d’aller assister.
R.S : Comment est venue la direction ?
M.B : Je travaillais régulièrement pour un studio en comédienne, j’y faisais beaucoup d’audiodescriptions. Un jour, un client a confié un documentaire au boss qui n’avait aucune idée de comment ça se gérait. Il m’a demandé si j’avais déjà dirigé et si je me sentais de prendre la direction de ce programme. J’ai menti nonchalamment en disant que oui, oui, bien sûr, j’avais déjà dirigé, aucun problème, compte sur moi. S’en est suivi un méga stress mais le résultat a tellement plu au client (je ne m’envoie pas des fleurs, j’ai vraiment bossé comme une cinglée) qu’il lui en a confié une multitude dans la foulée. Et puis un jour, j’étais en studio sur le plateau d’un DA qui m’a présenté à la prod (B, merci encore), on a eu un bon feeling et ils m’ont donné mon premier film live à diriger (le rôle principal était muet, ça m’a pas mal arrangé). C’est comme ça que j’ai commencé à diriger des séries, films, animés etc. J’ai relativement délaissé le documentaire même si j’adore ça. Mais c’est vrai qu’il y a quand même plus de direction d’acteurs en synchro, et c’est vraiment ce qui me fait kiffer.
R.S : As-tu des modèles qui t’ont fait aimer ce métier ?
M.B : La vérité ? C’était tellement un milieu inconnu pour moi que je ne connaissais pas du tout les personnalités derrière les voix. Mais encore aujourd’hui, ça m’arrive d’être à la barre à côté d’une comédienne ou d’un comédien et tout à coup de me dire "Oh... mais c’est Brenda, MacGyver, Carrie, Marty, Ariel, le génie de la lampe, Jack, Beetlejuice, Winnie..." et de me retrouver comme une gamine, toute petite (et du haut de mon mètre 80 je te promets que ça arrive rarement dans la vie...)
R.S : Quels sont tes loisirs ?
M.B : Je ne vais pas être très originale en disant le cinéma et le théâtre. Je fais du tir à l’arc aussi, j’adore ça. Je lis beaucoup, je danse beaucoup, je chante beaucoup. Et puis j’aime les gens. J’aime vraiment les gens.
R.S : Merci beaucoup Myrtille.
M.B : Merci à toi Reynald !
Interview de novembre 2022
M.B : Hello Reynald.
R.S : As-tu suivi une formation en art dramatique ?
M.B : Oui, j’ai habité longtemps en Italie et j’ai suivi des cours d’art dramatique à Rome. Quand je suis rentrée en France je me suis inscrite aux cours Florent.
R.S : Comment as-tu débuté professionnellement ?
M.B : J’ai fait beaucoup de théâtre, mais tout en gardant un "vrai" travail (CDI, mutuelle, tickets restos et tout le bordel). Je ne viens pas d’une famille qui s’enthousiasmait à l’idée d’une carrière "artistique". Jusqu’à il n’y a pas si longtemps ma mère me demandait encore si c’était un CDI quand je décrochais un essai. Et puis début 2000 j’ai eu une grosse opération qui m’a fait passer 4 mois à l’hôpital, j’ai eu le temps de penser aux priorités, à ce que je voulais vraiment faire, au temps qui passe, à la vie quoi. Et j’ai décidé de me lancer vraiment. Au pire quoi ? Rien en fait.
R.S : Comment as-tu pris le chemin du doublage ?
M.B : A l’ancienne. J’ai assisté, assisté et assisté. En me demandant souvent ce que je faisais là quand on me refoulait à 9h du mat aux portes de Dubbing. J’ai failli plusieurs fois lâcher l’affaire, mais j’ai insisté jusqu’à ce que plusieurs DA (que je ne remercierai jamais assez et qui se reconnaitront peut-être) me donnent ma chance sur des petits rôles et ambiances et ainsi de suite. A l’ancienne, vraiment. Je ne connaissais absolument personne dans ce milieu.
R.S : Etait-ce une discipline à laquelle tu pensais lorsque tu as commencé ?
M.B : Pour être honnête, non. Je n’avais jamais pensé à ne travailler "qu’avec" ma voix (même si en fait c’est bien plus que ça). Je jouais une pièce au théâtre de Vanves, un mec est venu me voir à la fin pour me dire qu’il avait beaucoup aimé ma prestation et ma voix. Il faisait passer des essais pour la voix off d’un magazine de cinéma sur OCS la semaine d’après et m’a proposé d’y participer. J’ai dit OK, sans grand conviction, mais à ma grande surprise c’est moi qui ai décroché le job. C’était ma vraie première expérience au micro (quand je réécoute, c’était tellement timide). Dans la foulée j’ai décroché l’habillage de la chaîne et je suis toujours la voix de OCS Géants aujourd’hui. Ça m’a donné envie de faire une formation en doublage (où il y a quand même plus de jeu qu’en voix off) et ensuite d’aller assister.
R.S : Comment est venue la direction ?
M.B : Je travaillais régulièrement pour un studio en comédienne, j’y faisais beaucoup d’audiodescriptions. Un jour, un client a confié un documentaire au boss qui n’avait aucune idée de comment ça se gérait. Il m’a demandé si j’avais déjà dirigé et si je me sentais de prendre la direction de ce programme. J’ai menti nonchalamment en disant que oui, oui, bien sûr, j’avais déjà dirigé, aucun problème, compte sur moi. S’en est suivi un méga stress mais le résultat a tellement plu au client (je ne m’envoie pas des fleurs, j’ai vraiment bossé comme une cinglée) qu’il lui en a confié une multitude dans la foulée. Et puis un jour, j’étais en studio sur le plateau d’un DA qui m’a présenté à la prod (B, merci encore), on a eu un bon feeling et ils m’ont donné mon premier film live à diriger (le rôle principal était muet, ça m’a pas mal arrangé). C’est comme ça que j’ai commencé à diriger des séries, films, animés etc. J’ai relativement délaissé le documentaire même si j’adore ça. Mais c’est vrai qu’il y a quand même plus de direction d’acteurs en synchro, et c’est vraiment ce qui me fait kiffer.
R.S : As-tu des modèles qui t’ont fait aimer ce métier ?
M.B : La vérité ? C’était tellement un milieu inconnu pour moi que je ne connaissais pas du tout les personnalités derrière les voix. Mais encore aujourd’hui, ça m’arrive d’être à la barre à côté d’une comédienne ou d’un comédien et tout à coup de me dire "Oh... mais c’est Brenda, MacGyver, Carrie, Marty, Ariel, le génie de la lampe, Jack, Beetlejuice, Winnie..." et de me retrouver comme une gamine, toute petite (et du haut de mon mètre 80 je te promets que ça arrive rarement dans la vie...)
R.S : Quels sont tes loisirs ?
M.B : Je ne vais pas être très originale en disant le cinéma et le théâtre. Je fais du tir à l’arc aussi, j’adore ça. Je lis beaucoup, je danse beaucoup, je chante beaucoup. Et puis j’aime les gens. J’aime vraiment les gens.
R.S : Merci beaucoup Myrtille.
M.B : Merci à toi Reynald !
Interview de novembre 2022