Maurice Sarfati
Doublage
Direction artistique
Formation
Certificat d'histoire : Histoire contemporaine et XIX ème siècle
Certificat de littérature : Le romanesque anglais et français aux XVIII ème et XIX ème siècles. Certificat obtenu en tant qu'U.V pour le diplôme de l'institut d'études théâtrales. Paris III. Censier
Diplôme obtenu avec projet de maîtrise "De l'Opéra au boulevard du Crime ou le théâtre de la place de l'Opéra à la place de la République"
Projet de maîtrise
Certificat de littérature : Le romanesque anglais et français aux XVIII ème et XIX ème siècles. Certificat obtenu en tant qu'U.V pour le diplôme de l'institut d'études théâtrales. Paris III. Censier
Diplôme obtenu avec projet de maîtrise "De l'Opéra au boulevard du Crime ou le théâtre de la place de l'Opéra à la place de la République"
Projet de maîtrise
Cinéma
"La Malédiction de Belphégor" réalisé Georges Combret & Jean Maley
"Codine" réalisé par Henri Colpi. Festival de Cannes
"Les Portes claquent" réalisé par Michel Fermaud & Jacques Poitrenaud
"Péché de jeunesse" réalisé par Louis Duchesne & René Thévenet
"La P... sentimentale" réalisé par Jean Gourguet
"L'Eau vive" réalisé par François Villiers. Festival de Cannes
"Maigret tend un piège" réalisé par Jean Delannoy
"Une nuit au Moulin-Rouge" réalisé par Jean-Claude Roy
"Notre Dame de Paris" réalisé par Jean Delannoy
"Les Premiers outrages" réalisé par Jean Gourguet
"Codine" réalisé par Henri Colpi. Festival de Cannes
"Les Portes claquent" réalisé par Michel Fermaud & Jacques Poitrenaud
"Péché de jeunesse" réalisé par Louis Duchesne & René Thévenet
"La P... sentimentale" réalisé par Jean Gourguet
"L'Eau vive" réalisé par François Villiers. Festival de Cannes
"Maigret tend un piège" réalisé par Jean Delannoy
"Une nuit au Moulin-Rouge" réalisé par Jean-Claude Roy
"Notre Dame de Paris" réalisé par Jean Delannoy
"Les Premiers outrages" réalisé par Jean Gourguet
Mise en scène
Théâtrales et télévisuelles (vidéo)
Radio
Auteur producteur à France-Culture
Nombreuses émissions dramatiques de fiction (adaptations et textes originaux)
"Les larmes de Margots" mélodrame
"Terreurs, mystères et frissons d'autrefois" roman gothique et fantastique européen. "Le juif errant" d'Eugène Sue (adaptation). Ces deux séries ont généré une série télévisuelle de douze heures autour des mêmes sources d'inspiration, réalisée par Paul Planchon et Joseph Drimal et produite par France3 entre 1987 et 1992. L'un de ces textes a donné lieu à une adaptation théâtrale "La panthère repentie", mise en scène de Maurice Rish
"Aventures dans la marge"... Ravachol, Fieschi, Lacenaire, la bande à Bonnot
"Le roman d'Albertus" consacrée à Théophile Gautier et "Les comédiens dans la Révolution" deux longues séries écrient sur commande. Participation, à titre officiel, comme auteur dramatique et comédien pendant le bicentenaire de la Révolution
"Auguste le noir, Bianchi le rouge" production pour France Culture autour d'Auguste Bianchi et dirigée par Michel Sidoroff
Nombreuses émissions dramatiques de fiction (adaptations et textes originaux)
"Les larmes de Margots" mélodrame
"Terreurs, mystères et frissons d'autrefois" roman gothique et fantastique européen. "Le juif errant" d'Eugène Sue (adaptation). Ces deux séries ont généré une série télévisuelle de douze heures autour des mêmes sources d'inspiration, réalisée par Paul Planchon et Joseph Drimal et produite par France3 entre 1987 et 1992. L'un de ces textes a donné lieu à une adaptation théâtrale "La panthère repentie", mise en scène de Maurice Rish
"Aventures dans la marge"... Ravachol, Fieschi, Lacenaire, la bande à Bonnot
"Le roman d'Albertus" consacrée à Théophile Gautier et "Les comédiens dans la Révolution" deux longues séries écrient sur commande. Participation, à titre officiel, comme auteur dramatique et comédien pendant le bicentenaire de la Révolution
"Auguste le noir, Bianchi le rouge" production pour France Culture autour d'Auguste Bianchi et dirigée par Michel Sidoroff
Télévision
"Les écumeurs de Lille" réalisé par Fernand Vincent
"Nans le berger" réalisé par Bernard-Roland
"Les Dossiers de Me Robineau: Les cagnards" réalisé par Jean-Marie Coldefy
"Maurin des maures" réalisé par Jean Canolle & Claude Dagues
"Nans le berger" réalisé par Bernard-Roland
"Les Dossiers de Me Robineau: Les cagnards" réalisé par Jean-Marie Coldefy
"Maurin des maures" réalisé par Jean Canolle & Claude Dagues
Théâtre
"Boulevard Durand"
"L'Opéra noir"
"Le chariot de terre cuite"
"L'Opéra noir"
"Le chariot de terre cuite"
Autres activités
Directeur artistique du théâtre Montansier de Versailles pendant trois saisons dans les années 80
Interview
R.S : Bonjour Maurice.
M.S : Bonjour Reynald.
R.S : Vous avez fait des études d'histoire. A quel moment le comédien qui sommeillait en vous s'est-il réveillé ?
M.S : Dès le début, j'ai voulu faire ça quand j'ai découvert que je pouvais faire marrer les copains et puis grâce à un prof de lettres qui nous faisait monter des pièces. La première pièce professionnelle que j'ai vue jouer, c'était un Shakespeare au Grenier de Toulouse et le goût pour l'histoire m'a pris aussi grâce à cette pièce (c'était Richard III) et comme j'étais à Castres, je ne pouvais qu'aimer le rugby.
R.S : Sur un tournage, l'ambiance est-elle différente par rapport au théâtre ?
M.S : Je crois qu'il n'y a aucune comparaison possible. Ce sont des activités totalement différentes.
R.S : Vous êtes également auteur, adaptateur, directeur artistique... Il n'y a qu'un passionné qui puisse autant se diversifier, n'est-ce pas ?
M.S : C'est venu comme ça, un truc en entraînant un autre. Mais j'ai dû forcer la chance et me bagarrer sans arrêt.
R.S : Comment avez-vous commencé le doublage ?
M.S : Je ne sais plus.
R.S : Vous-êtes entre autres la voix habituelle de Tony Danza. Le doublage français de "Madame est servie" a été marquant pour beaucoup, en avez-vous conscience ? Quel souvenir en gardez-vous ?
M.S : Oui, comme toujours, une chose en entraînant une autre, c'est comme cela que je suis devenu l'un des directeurs artistiques réguliers de la SOFI pour une bonne vingtaine d'années. J'en garde un souvenir délicieux et j'ai eu avec Monique Thierry une partenaire de grande classe.
R.S : Jouer les méchants, notamment dans les dessins animés, est-ce jubilatoire ?
M.S : Follement excitant et rigolo. Je regrette que ça se soit arrêté.
R.S : Comment définiriez-vous le doublage ?
M.S : S'il n'y a pas de traducteurs, on ne pourrait lire aucun livre d'aucun pays, quelle tragédie ! Mais il y a de mauvais livres et de mauvais traducteurs et le doublage des films obéit aux mêmes critères. Sans oublier que, pour doubler, les acteurs doivent être encore meilleurs peut-être qu'ailleurs.
R.S : Pour vous, un artiste doit-il nécessairement se remettre en question régulièrement pour pouvoir avancer ?
M.S : C'est évident. Mais les échecs, les ratages et le chômage se chargent très bien de la chose. Un acteur doit être curieux et imaginatif. Dès qu'il oublie ça, il est en danger de ringardisement (néologisme breveté !).
R.S : Quand votre vie professionnelle vous en laisse le temps, quels sont vos hobbies ?
M.S : La lecture, le sport en spectateur ne pouvant plus bien sûr pratiquer. Les musées, le cinéma et la télé. Oui, j'adore ce media.
R.S : Merci beaucoup Maurice.
M.S : Bien à vous, Reynald.
Interview de juillet 2008
M.S : Bonjour Reynald.
R.S : Vous avez fait des études d'histoire. A quel moment le comédien qui sommeillait en vous s'est-il réveillé ?
M.S : Dès le début, j'ai voulu faire ça quand j'ai découvert que je pouvais faire marrer les copains et puis grâce à un prof de lettres qui nous faisait monter des pièces. La première pièce professionnelle que j'ai vue jouer, c'était un Shakespeare au Grenier de Toulouse et le goût pour l'histoire m'a pris aussi grâce à cette pièce (c'était Richard III) et comme j'étais à Castres, je ne pouvais qu'aimer le rugby.
R.S : Sur un tournage, l'ambiance est-elle différente par rapport au théâtre ?
M.S : Je crois qu'il n'y a aucune comparaison possible. Ce sont des activités totalement différentes.
R.S : Vous êtes également auteur, adaptateur, directeur artistique... Il n'y a qu'un passionné qui puisse autant se diversifier, n'est-ce pas ?
M.S : C'est venu comme ça, un truc en entraînant un autre. Mais j'ai dû forcer la chance et me bagarrer sans arrêt.
R.S : Comment avez-vous commencé le doublage ?
M.S : Je ne sais plus.
R.S : Vous-êtes entre autres la voix habituelle de Tony Danza. Le doublage français de "Madame est servie" a été marquant pour beaucoup, en avez-vous conscience ? Quel souvenir en gardez-vous ?
M.S : Oui, comme toujours, une chose en entraînant une autre, c'est comme cela que je suis devenu l'un des directeurs artistiques réguliers de la SOFI pour une bonne vingtaine d'années. J'en garde un souvenir délicieux et j'ai eu avec Monique Thierry une partenaire de grande classe.
R.S : Jouer les méchants, notamment dans les dessins animés, est-ce jubilatoire ?
M.S : Follement excitant et rigolo. Je regrette que ça se soit arrêté.
R.S : Comment définiriez-vous le doublage ?
M.S : S'il n'y a pas de traducteurs, on ne pourrait lire aucun livre d'aucun pays, quelle tragédie ! Mais il y a de mauvais livres et de mauvais traducteurs et le doublage des films obéit aux mêmes critères. Sans oublier que, pour doubler, les acteurs doivent être encore meilleurs peut-être qu'ailleurs.
R.S : Pour vous, un artiste doit-il nécessairement se remettre en question régulièrement pour pouvoir avancer ?
M.S : C'est évident. Mais les échecs, les ratages et le chômage se chargent très bien de la chose. Un acteur doit être curieux et imaginatif. Dès qu'il oublie ça, il est en danger de ringardisement (néologisme breveté !).
R.S : Quand votre vie professionnelle vous en laisse le temps, quels sont vos hobbies ?
M.S : La lecture, le sport en spectateur ne pouvant plus bien sûr pratiquer. Les musées, le cinéma et la télé. Oui, j'adore ce media.
R.S : Merci beaucoup Maurice.
M.S : Bien à vous, Reynald.
Interview de juillet 2008