Elisabeth Ventura
Genres :
Voix Jeune adulte femme
Tonalité :
Medium, Grave
Langues parlées :
Allemand
Accents :
Allemand, Italien
Doublage
Formation
2001/2003 Cours Jean-Laurent Cochet
Cours Raphaël Sikorsky. Formation en chant lyrique et comédie musicale
Ecole Atla avec Cécile Recchia. Formation en jazz vocal
Cours Raphaël Sikorsky. Formation en chant lyrique et comédie musicale
Ecole Atla avec Cécile Recchia. Formation en jazz vocal
Chant
Lyrique (bon), Variétés (bon), Comédie musicale (bon)
Cinéma
2021 "La dégustation" réalisé par Ivan Calbérac
2017 "La consolation" réalisé par Cyril Mennegun
2017 "La consolation" réalisé par Cyril Mennegun
Courts métrages
2017 "L'étui rouge" réalisé par Loran Perrin
2016 "L'attente du retour" réalisé par Emilie Rault
2016 "Un parfum inconnu" réalisé par Mathieu Sauerwein
2016 "Tout s'arrête où tout commence" réalisé par Emilie Caillet
2006 "Un regard de trop" réalisé par Samantha Franz
2006 "Troisième sous-sol" réalisé par Jérôme Lann
2016 "L'attente du retour" réalisé par Emilie Rault
2016 "Un parfum inconnu" réalisé par Mathieu Sauerwein
2016 "Tout s'arrête où tout commence" réalisé par Emilie Caillet
2006 "Un regard de trop" réalisé par Samantha Franz
2006 "Troisième sous-sol" réalisé par Jérôme Lann
Danse
Classique (bon)
Langues
Français (maternelle)
Anglais (maîtrisé)
Allemand (maîtrisé)
Anglais (maîtrisé)
Allemand (maîtrisé)
Musique
Piano (bon)
Sports
Niveau bon : Equitation
Tessitures
Mezzo soprano
Télévision
2016 "Contact" réalisé par Elsa Bennett & Hippolyte Dard
2008 "Duval et Morreti" réalisé par Dominique Guillo
2008 "Duval et Morreti" réalisé par Dominique Guillo
Théâtre
2022 "L'Invention de nos vies" de Karine Tuil - adaptation Johanna Boyé & Leslie Menahem - mise en scène Johanna Boyé. Théâtre Rive Gauche, tournée
2019/2022 "Les filles aux mains jaunes" Johanna Boyé. Théâtre Actuel Avignon, tournée, Théâtre Rive Gauche Paris
2018/2019 "Intra Muros" Alexis Michalik. La Pépinière Théâtre
2017 "Les Vibrants" Quentin Defalt. Studio des Champs Elysées
2010/2017 "A mon âge je me cache encore pour fumer" Fabian Chappuis. Cartoucherie de VIncennes, tournées
2016 "Andorra" Fabian Chappuis. Théâtre 13
2015 "Le Misanthrope" Michèle André. Théâtre Actuel Avignon
2014/2015 "Le Cercle de Craie" Fabian Chappuis. Théâtre 13, tournée
2009/2010 "Les femmes savantes" Arnaud Denis. Théatre 14, Théâtre de Paris
2008 "La Reine morte" Jean-Laurent Cochet. Théatre 14
2007 "Les revenants" Arnaud Denis. Théatre 13
2006 "Les Fourberies de Scapin" Arnaud Denis. Théatre du Lucernaire, Petit Montparnasse
2006 "Les fausses confidences" Jean-Laurent Cochet. Tournée
2006 "La dispute" Nicolas Gros. Théatre du Nord-Ouest
2005 "La faute" Théo théatre, Théatre les cinq Diamants
2004 "Monsieur Vernet" Jean-Laurent Cochet. Théatre 14
2003 "Harold et Maude" Anaud Denis. Salle Hadiard Paris
2003 "Hommage à Colette" Jean-Laurent Cochet. Théatre d'Auxerre
2003 "Les Fourberies de Scapin" Arnaud Denis. Théâtre de Ranelagh
2003 "Port Royal" Jean-Laurent Cochet
2019/2022 "Les filles aux mains jaunes" Johanna Boyé. Théâtre Actuel Avignon, tournée, Théâtre Rive Gauche Paris
2018/2019 "Intra Muros" Alexis Michalik. La Pépinière Théâtre
2017 "Les Vibrants" Quentin Defalt. Studio des Champs Elysées
2010/2017 "A mon âge je me cache encore pour fumer" Fabian Chappuis. Cartoucherie de VIncennes, tournées
2016 "Andorra" Fabian Chappuis. Théâtre 13
2015 "Le Misanthrope" Michèle André. Théâtre Actuel Avignon
2014/2015 "Le Cercle de Craie" Fabian Chappuis. Théâtre 13, tournée
2009/2010 "Les femmes savantes" Arnaud Denis. Théatre 14, Théâtre de Paris
2008 "La Reine morte" Jean-Laurent Cochet. Théatre 14
2007 "Les revenants" Arnaud Denis. Théatre 13
2006 "Les Fourberies de Scapin" Arnaud Denis. Théatre du Lucernaire, Petit Montparnasse
2006 "Les fausses confidences" Jean-Laurent Cochet. Tournée
2006 "La dispute" Nicolas Gros. Théatre du Nord-Ouest
2005 "La faute" Théo théatre, Théatre les cinq Diamants
2004 "Monsieur Vernet" Jean-Laurent Cochet. Théatre 14
2003 "Harold et Maude" Anaud Denis. Salle Hadiard Paris
2003 "Hommage à Colette" Jean-Laurent Cochet. Théatre d'Auxerre
2003 "Les Fourberies de Scapin" Arnaud Denis. Théâtre de Ranelagh
2003 "Port Royal" Jean-Laurent Cochet
Interview
R.S : Bonjour Elisabeth.
E.V : Bonjour Reynald.
R.S : Que retenez-vous de votre passage au cours Jean-Laurent Cochet ?
E.V : Oh là là... Jean-Laurent Cochet a été mon maître de théâtre, il m’a enseigné la responsabilité que nous avons, nous les comédiens, de porter les mots d’un autre. Je pense à lui tous les soirs avant d’entrer en scène. A lui et maintenant à mon père, Claudio Ventura, qui m’a mise derrière un micro alors que je ne savais pas encore lire ! C’est lui qui m’a transmis la passion de ce métier et qui m’a fait comprendre le pouvoir de l’émotion. Quand je doublais une scène triste, je me retournais pour le regarder : s’il enlevait ses lunettes et essuyait ses larmes, alors je savais que la scène était réussie: "Prima ! Si moi je pleure, il pleureront devant leur télévision !". Je lui dois tant.
R.S : Comment avez-vous débuté dans le doublage ?
E.V : Je pense qu’avoir commencé si jeune est une force. Une fois réglé mon petit souci de légitimité (que tous les comédiens ont d’une manière ou d’une autre), je me suis sentie très solide dans ma technique. Et ce n’est que quand la technique est solide qu’on peut songer à s’envoler.
R.S : Comment avez-vous débuté professionnellement ?
E.V : J’ai donc débuté avec mon père qui était directeur artistique. J’étais une toute petite fille, j’avais à peine six ans. J’étais très timide mais quand j’étais à la barre j’oubliais tout, j’avais des décharges d’adrénaline très fortes qui me portaient. Je travaillais les mercredis après-midi et les samedis, j’ai appris mon métier avec lui en m’amusant avec sérieux. Sur ses plateaux, il y avait des gens de la Comédie-Française, des chanteurs, des enfants comme moi, c’était très joyeux. Mon père avait une grande admiration pour les comédiens de doublage, "des acrobates de génie" disait-il, alors j’ai eu la chance d’apprendre aux côtés d’artistes magnifiques. Plus tard, quand j’ai commencé le théâtre professionnellement vers 20 ans, j’ai arrêté le doublage. J’avais besoin de me prouver que je pouvais gagner ma place par moi-même, que je valais quelque chose seule. J’ai travaillé sans relâche, je voulais mériter ma vocation. Et puis c’est le doublage qui est revenu à moi... depuis c’est avec bonheur que je partage ma vie de comédienne entre plateaux d’enregistrement et plateaux de théâtre.
R.S : Vous avez l'expérience de la scène, du micro et de la caméra,. Y a-t-il un "lieu" de comédie où vous vous sentez le plus chez vous ?
E.V : Je me sens chez moi partout. J’aime passer d’un support à un autre. Mon cœur bat toujours aussi fort quand je rentre dans un nouveau théâtre ou quand la lumière se tamise sur un plateau de doublage et que je vais prêter ma voix pour la première fois à une actrice que ne connais pas.
R.S : Que diriez-vous à un jeune qui vous dirait avoir envie de faire son métier de cette discipline ?
E.V : Mon conseil ? Apprenez votre métier ! Allez voir des pièces, allez au cinéma, faites de la musique. Que la culture soit votre terrain de jeu. Prenez des cours de théâtre, et si vous le pouvez des cours de chant. La voix sera votre instrument, apprenez à en jouer.
R.S : Quels sont vos loisirs ?
E.V : Ha ha, question piège ! Mon métier et ma famille. Pas besoin d’autre chose.
R.S : Merci beaucoup Elisabeth.
E.V : Merci à vous, Reynald, c’était un plaisir.
Interview d’octobre 2021
E.V : Bonjour Reynald.
R.S : Que retenez-vous de votre passage au cours Jean-Laurent Cochet ?
E.V : Oh là là... Jean-Laurent Cochet a été mon maître de théâtre, il m’a enseigné la responsabilité que nous avons, nous les comédiens, de porter les mots d’un autre. Je pense à lui tous les soirs avant d’entrer en scène. A lui et maintenant à mon père, Claudio Ventura, qui m’a mise derrière un micro alors que je ne savais pas encore lire ! C’est lui qui m’a transmis la passion de ce métier et qui m’a fait comprendre le pouvoir de l’émotion. Quand je doublais une scène triste, je me retournais pour le regarder : s’il enlevait ses lunettes et essuyait ses larmes, alors je savais que la scène était réussie: "Prima ! Si moi je pleure, il pleureront devant leur télévision !". Je lui dois tant.
R.S : Comment avez-vous débuté dans le doublage ?
E.V : Je pense qu’avoir commencé si jeune est une force. Une fois réglé mon petit souci de légitimité (que tous les comédiens ont d’une manière ou d’une autre), je me suis sentie très solide dans ma technique. Et ce n’est que quand la technique est solide qu’on peut songer à s’envoler.
R.S : Comment avez-vous débuté professionnellement ?
E.V : J’ai donc débuté avec mon père qui était directeur artistique. J’étais une toute petite fille, j’avais à peine six ans. J’étais très timide mais quand j’étais à la barre j’oubliais tout, j’avais des décharges d’adrénaline très fortes qui me portaient. Je travaillais les mercredis après-midi et les samedis, j’ai appris mon métier avec lui en m’amusant avec sérieux. Sur ses plateaux, il y avait des gens de la Comédie-Française, des chanteurs, des enfants comme moi, c’était très joyeux. Mon père avait une grande admiration pour les comédiens de doublage, "des acrobates de génie" disait-il, alors j’ai eu la chance d’apprendre aux côtés d’artistes magnifiques. Plus tard, quand j’ai commencé le théâtre professionnellement vers 20 ans, j’ai arrêté le doublage. J’avais besoin de me prouver que je pouvais gagner ma place par moi-même, que je valais quelque chose seule. J’ai travaillé sans relâche, je voulais mériter ma vocation. Et puis c’est le doublage qui est revenu à moi... depuis c’est avec bonheur que je partage ma vie de comédienne entre plateaux d’enregistrement et plateaux de théâtre.
R.S : Vous avez l'expérience de la scène, du micro et de la caméra,. Y a-t-il un "lieu" de comédie où vous vous sentez le plus chez vous ?
E.V : Je me sens chez moi partout. J’aime passer d’un support à un autre. Mon cœur bat toujours aussi fort quand je rentre dans un nouveau théâtre ou quand la lumière se tamise sur un plateau de doublage et que je vais prêter ma voix pour la première fois à une actrice que ne connais pas.
R.S : Que diriez-vous à un jeune qui vous dirait avoir envie de faire son métier de cette discipline ?
E.V : Mon conseil ? Apprenez votre métier ! Allez voir des pièces, allez au cinéma, faites de la musique. Que la culture soit votre terrain de jeu. Prenez des cours de théâtre, et si vous le pouvez des cours de chant. La voix sera votre instrument, apprenez à en jouer.
R.S : Quels sont vos loisirs ?
E.V : Ha ha, question piège ! Mon métier et ma famille. Pas besoin d’autre chose.
R.S : Merci beaucoup Elisabeth.
E.V : Merci à vous, Reynald, c’était un plaisir.
Interview d’octobre 2021