Pierre Carbonnier
Genres :
Voix Adolescent garçon, Voix Jeune adulte homme, Voix Adulte homme, Voix Senior homme
Tonalité :
Medium
Langues parlées :
Anglais avec accent américain, Anglais avec accent non déterminé
Doublage
Voix
Documentaire
Contre-allée (de Manuel Vidal, Festivals Jules Vernes, Grand voyageur)
Publicité
Candia (Radio)
Formation
John Strasberg Master-Class, Paris et New York ; Niels Arestrup Atelier ; Les Enfants Terribles ; F.A.C.T. (Franco, American, Cinéma, Theater)
Escrime : Maître Forestier, Maître Camboni & Rostain, Maîtres Claude et Michel Carliez
Danse Contemporaine : F. Ruckert, M. Hervé-Gil, B. Mirata, C. Flammin
Stage INA -Doublage - L. Koffler
Escrime : Maître Forestier, Maître Camboni & Rostain, Maîtres Claude et Michel Carliez
Danse Contemporaine : F. Ruckert, M. Hervé-Gil, B. Mirata, C. Flammin
Stage INA -Doublage - L. Koffler
Arts
Chant ténor, Danse contemporaine, Batterie
Cinéma
"Une affaire d'honneur" réalisé par Vincent Perez
"Tanathor" réalisé par Tawfik Abu-Wael
"Le Bossu" réalisé par Philippe De Brocca, dans le rôle de l'Escrimeur
"Tanathor" réalisé par Tawfik Abu-Wael
"Le Bossu" réalisé par Philippe De Brocca, dans le rôle de l'Escrimeur
Courts métrages
2017 "Mr Leclerc Huvanité" réalisé par Vidya-Kélie
"Cliché brûlé" réalisé par Max Voiseux
"Les emplumés" réalisé par Tom Gutt
"Le détour" réalisé par Christina Cuiffi
"A ma vue tu te débordes" réalisé par Cédric Defert
"A deux mains" réalisé par Philippe Bororwski
"L'escalier bleu" réalisé par Pierre Delaunay-Désagrégé & Vincent Trividic
"Pierre est à venir" réalisé par Benjamin Busnuel
"Cliché brûlé" réalisé par Max Voiseux
"Les emplumés" réalisé par Tom Gutt
"Le détour" réalisé par Christina Cuiffi
"A ma vue tu te débordes" réalisé par Cédric Defert
"A deux mains" réalisé par Philippe Bororwski
"L'escalier bleu" réalisé par Pierre Delaunay-Désagrégé & Vincent Trividic
"Pierre est à venir" réalisé par Benjamin Busnuel
Langues
Français, Anglais, Notions de Russe et Allemand
Publicités
Leclerc, Auchan, Bouygues Construction, Tout faire Matériaux, Système U, Leroy Merlin, Ikéa, Lutte Contre l'alcoolisme, Tir et But, M6, Danone, Sfr, GMF, Eurogroup...
Radio
Fictions, Radio France - directions : S.A. Picon, C. Aussir, J-M Zahnd, B. Abitan, P. Deux, B. Guiton...
Sports
Escrime haut niveau, Aïkido, Rollers, Natation, Ski alpin, Equitation, Tir à l'arc, Voile
Télévision
2019/2020 "Un Opéra pour un Empire" réalisé par Patrick Cabouat. Arte
2017/2018 "Profilage" réalisé par Nadège Loiseau. TF1
"Treize années à la cour de Russie" réalisé par Patrick Cabouat. Arte
"Une fille trop attentionnée" réalisé par Olivier Abbou. TF1
"Le mystérieux mari de Lola" réalisé par Pierre Leix Côte. TF1
"Toussaint-Louverture" de Philippe Niang. France 2
"Saint George" Docu-Fiction de Claude Ribbe. France 3
2017/2018 "Profilage" réalisé par Nadège Loiseau. TF1
"Treize années à la cour de Russie" réalisé par Patrick Cabouat. Arte
"Une fille trop attentionnée" réalisé par Olivier Abbou. TF1
"Le mystérieux mari de Lola" réalisé par Pierre Leix Côte. TF1
"Toussaint-Louverture" de Philippe Niang. France 2
"Saint George" Docu-Fiction de Claude Ribbe. France 3
Théâtre
"Wanted Scapin" de François Normag - mise en scène de l'auteur. Le Corum Montpellier, Espace Alya Avignon,Tournée
"Matthieu(x), de Caroline Sahuquet - mise en scène de l'auteur. Théâtre de Belleville, Vingtieme Théâtre, Ciné XIII, Tournée / P'tit Molières Meilleur spectacle 2016
"Boucherie rythmique" de Valentin de Carbonnieres - mise en scène de l'auteur. Théâtre 13
"Femme non-rééducable" de Stefano Massini - mise en scène de Sandra Chartraire. Studio Théâtre Asnière
"L'Avare" de Molière - mise en scène de Fabrice Eberhard, dans le rôle de Valère. Cours du Palais Royal de Collioure
"Les trois mousquetaires font du cinéma" de Greco Casadesus - mise en scène de B. Tatem. Théâtre du Ranelagh
"Le Médecin malgré lui" de Molière - mise en scène de Charles Petit et Aurélien Rondeau, dans le rôle de Valère. Théâtre du Marais
"Chez les Titch" de Louis Calaferte - mise en scène de T. Jozé. Théâtre Berthelot, Montreuil - tournée
"Les Sept jours de Simon Labrosse" de C. Fréchette - mise en scène de T. Jozé. Théâtre de l'Épouvantail - Théâtre
Berthelot, Montreuil
"Pas de fleurs pour Maman" de Nathalie Saugeon - mise en scène de Christian Garcia. Akteon Théâtre Festival d'Avignon
"Boomerang-Baby" de Benjamin Rataud et Fanny Herréro - mise en scène de Benjamin Rataud. Espace Comédia
"Fragments désirs" montage de textes de B-M Koltès - mise en scène de Shulla Siegfried. Théâtre Hermitage et Théâtre
des Songes
"Laughing Wild" de Christopher Durang - mise en scène de Sara Eigerman. T.I.L.F (en anglais)
"Matthieu(x), de Caroline Sahuquet - mise en scène de l'auteur. Théâtre de Belleville, Vingtieme Théâtre, Ciné XIII, Tournée / P'tit Molières Meilleur spectacle 2016
"Boucherie rythmique" de Valentin de Carbonnieres - mise en scène de l'auteur. Théâtre 13
"Femme non-rééducable" de Stefano Massini - mise en scène de Sandra Chartraire. Studio Théâtre Asnière
"L'Avare" de Molière - mise en scène de Fabrice Eberhard, dans le rôle de Valère. Cours du Palais Royal de Collioure
"Les trois mousquetaires font du cinéma" de Greco Casadesus - mise en scène de B. Tatem. Théâtre du Ranelagh
"Le Médecin malgré lui" de Molière - mise en scène de Charles Petit et Aurélien Rondeau, dans le rôle de Valère. Théâtre du Marais
"Chez les Titch" de Louis Calaferte - mise en scène de T. Jozé. Théâtre Berthelot, Montreuil - tournée
"Les Sept jours de Simon Labrosse" de C. Fréchette - mise en scène de T. Jozé. Théâtre de l'Épouvantail - Théâtre
Berthelot, Montreuil
"Pas de fleurs pour Maman" de Nathalie Saugeon - mise en scène de Christian Garcia. Akteon Théâtre Festival d'Avignon
"Boomerang-Baby" de Benjamin Rataud et Fanny Herréro - mise en scène de Benjamin Rataud. Espace Comédia
"Fragments désirs" montage de textes de B-M Koltès - mise en scène de Shulla Siegfried. Théâtre Hermitage et Théâtre
des Songes
"Laughing Wild" de Christopher Durang - mise en scène de Sara Eigerman. T.I.L.F (en anglais)
Interview
R.S : Bonjour Pierre.
P.C : Bonjour Reynald et merci de m’accueillir sur RS Doublage.
R.S : Vous avez suivi une formation à New York, si je comprends bien. Pourquoi ce choix ?
P.C : C’est très certainement l’envie de croquer la grosse Pomme et de toucher du doigt le rêve américain. Plus sérieusement, au tout début de ma formation de comédien, j’ai eu le privilège de croiser la route de John Strasberg, le fils de Lee Strasberg qui dirigea l’Actor Studio. Mais ce n’est que plus tard que j’ai vraiment eu l’opportunité de suivre ses "workshops" à Paris. Et, à l’époque, je lui avais demandé si je pouvais continuer le travail de recherche avec lui, à New-York. Et quand il m’a dit OK pour suivre le programme à temps plein, je me suis envolé là-bas et ça a été une expérience fantastique !
R.S : Comment avez-vous débuté professionnellement ?
P.C : J’ai débuté professionnellement en conjuguant deux passions, la comédie et l’escrime. J’ai été convoqué un 1er Avril pour passer un casting pour faire de l’escrime sur Le Bossu de Philippe de Broca. Et j’ai réalisé que ce n’était pas une blague quand, à la fin du casting, le maître d’armes Michel Carliez m’a demandé mes disponibilités pour répéter sur les prochains mois qui arrivaient.
R.S : Comment avez-vous débuté dans le doublage ?
P.C : J’ai suivi une formation par le biais de l’INA avec Laura Koffler. Et puis après, les démarches, les rencontres avec des directeurs artistiques, assister aux séances de travail où l’on apprend énormément. La première directrice artistique qui m’a fait débuter c’est Juliette Degenne, la bienveillance même.
Ce qui me marque le plus c’est qu’on dise que c’est un milieu fermé mais, en fait, c’est l’un des rares endroits, dans notre métier de comédien, où l’on peut frapper à la porte d’un plateau, donner un CV et où l’on peut travailler presque immédiatement.
R.S : Etait-ce une discipline à laquelle vous pensiez lorsque vous avez commencé votre parcours ?
P.C : Je n’avais jamais pensé au doublage en commençant ma formation de comédien, c’était l’image et le théâtre qui me hantaient. J’ai vraiment découvert le doublage sur le tard parce que, un jour, j’ai accompagné ma compagne, également comédienne, qui allait travailler sur un plateau. Quand j’ai vu les comédiens qui travaillaient à la barre, je me suis dit que je ne pourrais jamais faire ça. C’était impossible, les comédiens étaient virtuoses, ils enchaînaient les boucles avec une grande facilité et donnaient vie à l’image. La directrice artistique m’a rassuré en me disant que les comédiens que je voyais travailler, "faisaient ça depuis plus de 40 ans, reviens demain, tu verras !". Je suis revenu et c’est là que je me suis dit que je pouvais, peut-être moi aussi, me confronter à la barre.
R.S : Y a-t-il des voix qui vous ont marqué particulièrement ?
P.C : J’ai vécu sans télévision chez mes parents. J’ai dû acheter ma propre télé vers 25ans et le seul endroit où je pouvais la regarder à l’époque, c’était chez ma grand-mère. Je me souviens d’avoir été bercé par les voix françaises comme celle de Kojak, Magnum, Mac Gyver ou encore Il était une fois... l’Homme avec Roger Carel et Patrick Préjean entre autres.
R.S : Vous faites de l'escrime à un haut niveau. Pourquoi le choix de ce sport en particulier et l'avez-vous commencé très jeune ?
P.C : J’ai commencé l’escrime très jeune, à 5ans. C’est ma mère qui m’a inscrit au club de Saint-Gratien. J’ai tout de suite été mordu, et ce club est une véritable pépinière de champions. C’est vrai que, lorsqu’on a la chance de voir et de tirer avec des champions olympiques, champions du monde ou d’Europe, la motivation est immense. Mais, au moment du Bac, les emplois du temps de la vie scolaire et des compétitions internationales n’étaient plus compatibles et j’ai retrouvé, plus tard, l’escrime à travers le cinéma et le spectacle. Mais je ne peux pas me passer de cet art, je continue les entrainements, je donne des cours et règle également des combats scéniques.
R.S : Quels sont vos loisirs ?
P.C : J’ai décidé de me mettre vraiment au skate-board, car j’adore les sports de glisse d’une manière générale. Mais rien ne remplace un bon diner entre amis !
R.S : Merci beaucoup Pierre.
P.C : Merci à vous, Reynald !
Interview de décembre 2021
P.C : Bonjour Reynald et merci de m’accueillir sur RS Doublage.
R.S : Vous avez suivi une formation à New York, si je comprends bien. Pourquoi ce choix ?
P.C : C’est très certainement l’envie de croquer la grosse Pomme et de toucher du doigt le rêve américain. Plus sérieusement, au tout début de ma formation de comédien, j’ai eu le privilège de croiser la route de John Strasberg, le fils de Lee Strasberg qui dirigea l’Actor Studio. Mais ce n’est que plus tard que j’ai vraiment eu l’opportunité de suivre ses "workshops" à Paris. Et, à l’époque, je lui avais demandé si je pouvais continuer le travail de recherche avec lui, à New-York. Et quand il m’a dit OK pour suivre le programme à temps plein, je me suis envolé là-bas et ça a été une expérience fantastique !
R.S : Comment avez-vous débuté professionnellement ?
P.C : J’ai débuté professionnellement en conjuguant deux passions, la comédie et l’escrime. J’ai été convoqué un 1er Avril pour passer un casting pour faire de l’escrime sur Le Bossu de Philippe de Broca. Et j’ai réalisé que ce n’était pas une blague quand, à la fin du casting, le maître d’armes Michel Carliez m’a demandé mes disponibilités pour répéter sur les prochains mois qui arrivaient.
R.S : Comment avez-vous débuté dans le doublage ?
P.C : J’ai suivi une formation par le biais de l’INA avec Laura Koffler. Et puis après, les démarches, les rencontres avec des directeurs artistiques, assister aux séances de travail où l’on apprend énormément. La première directrice artistique qui m’a fait débuter c’est Juliette Degenne, la bienveillance même.
Ce qui me marque le plus c’est qu’on dise que c’est un milieu fermé mais, en fait, c’est l’un des rares endroits, dans notre métier de comédien, où l’on peut frapper à la porte d’un plateau, donner un CV et où l’on peut travailler presque immédiatement.
R.S : Etait-ce une discipline à laquelle vous pensiez lorsque vous avez commencé votre parcours ?
P.C : Je n’avais jamais pensé au doublage en commençant ma formation de comédien, c’était l’image et le théâtre qui me hantaient. J’ai vraiment découvert le doublage sur le tard parce que, un jour, j’ai accompagné ma compagne, également comédienne, qui allait travailler sur un plateau. Quand j’ai vu les comédiens qui travaillaient à la barre, je me suis dit que je ne pourrais jamais faire ça. C’était impossible, les comédiens étaient virtuoses, ils enchaînaient les boucles avec une grande facilité et donnaient vie à l’image. La directrice artistique m’a rassuré en me disant que les comédiens que je voyais travailler, "faisaient ça depuis plus de 40 ans, reviens demain, tu verras !". Je suis revenu et c’est là que je me suis dit que je pouvais, peut-être moi aussi, me confronter à la barre.
R.S : Y a-t-il des voix qui vous ont marqué particulièrement ?
P.C : J’ai vécu sans télévision chez mes parents. J’ai dû acheter ma propre télé vers 25ans et le seul endroit où je pouvais la regarder à l’époque, c’était chez ma grand-mère. Je me souviens d’avoir été bercé par les voix françaises comme celle de Kojak, Magnum, Mac Gyver ou encore Il était une fois... l’Homme avec Roger Carel et Patrick Préjean entre autres.
R.S : Vous faites de l'escrime à un haut niveau. Pourquoi le choix de ce sport en particulier et l'avez-vous commencé très jeune ?
P.C : J’ai commencé l’escrime très jeune, à 5ans. C’est ma mère qui m’a inscrit au club de Saint-Gratien. J’ai tout de suite été mordu, et ce club est une véritable pépinière de champions. C’est vrai que, lorsqu’on a la chance de voir et de tirer avec des champions olympiques, champions du monde ou d’Europe, la motivation est immense. Mais, au moment du Bac, les emplois du temps de la vie scolaire et des compétitions internationales n’étaient plus compatibles et j’ai retrouvé, plus tard, l’escrime à travers le cinéma et le spectacle. Mais je ne peux pas me passer de cet art, je continue les entrainements, je donne des cours et règle également des combats scéniques.
R.S : Quels sont vos loisirs ?
P.C : J’ai décidé de me mettre vraiment au skate-board, car j’adore les sports de glisse d’une manière générale. Mais rien ne remplace un bon diner entre amis !
R.S : Merci beaucoup Pierre.
P.C : Merci à vous, Reynald !
Interview de décembre 2021