R.S : Bonjour Alexandra.

A.A : Bonjour Reynald.

R.S : Comment as-tu pris conscience que ta passion était la comédie ?

A.A : Lorsque j’étais à l’Ecole de Danse de l’Opéra. J’ai commencé à prendre quelques cours de théâtre avec Jean-Laurent Cochet. Cette expérience m’a donné envie quelques années plus tard d’en faire mon métier.

R.S : Quel a été ton parcours de comédienne ?

A.A : Après quelques années de formation, de cours et de stages, j’ai commencé à décrocher des rôles pour la télévision et au ciné, et en 2005, c’est Nicolas Briancon qui m’offre mon 1er rôle sur scène dans « Le Malade Imaginaire » de Molière (rôle d’Angélique). Depuis j’ai continué à jouer dans des séries, téléfilms, puis dans des longs métrages dont "99F" de Jan Kounen, "Comme les autres" de Vincent Garenq, et en 2008 dans "La différence que c’est pas pareil" de Pascal Laethier au côté entres autres de François Berléand et Clémentine Célarié. Au théâtre, j’ai eu la chance de jouer au côté de Claude Rich en 2008-2009, dans "Le Diable Rouge" d’Antoine Rault mis en scène par Christophe Lidon (rôle de Marie Mancini, la nièce de Mazarin). En 2011, j’interprétais la maîtresse de Francis Perrin dans "Le Nombril" d’Anouilh, mis en scène par Michel Fagadau à la Comédie des Champs Elysées, et plus récemment Mabel Normand et la danseuse des "Feux de la rampe" dans "Un certain Charles Spencer Chaplin" de Daniel Colas.

R.S : Sur un tournage, qu’est-ce qui te plaît le plus ?

A.A : Le fait de partager une aventure humaine dans un temps imparti, et de créer un personnage avec des contraintes techniques et de durée.

R.S : Sur les planches, le plaisir est différent, le contact avec le public est palpable, que ressens-tu pendant ces instant magiques ?

A.A : Je ressens de la peur avant de monter sur scène, et l’envie chaque soir de défendre une partition qui sera différente d’un jour à l’autre, en fonction du moment, de l’état, de l’intéraction avec mes camarades de jeu, et du public bien sûr !

R.S : Comment as-tu commencé le doublage ?

A.A : J’ai commencé en 2006 grâce à Hervé Bellon qui m’a repéré dans les couloirs de Dubbing. J’ai commencé à faire mes armes dans "Des jours et des vies" puis c’est Philippe Carbonnier, Hervé Icovic et d’autres directeurs artistiques qui m’ont ensuite distribuée dans des séries, téléfilms et longs métrages.

R.S : Que t’apporte cette branche de la profession au niveau artistique ?

A.A : Une plus grande liberté de jeu malgré les contraintes techniques, mais surtout la possibilité de défendre de beaux rôles auxquels je n’aurais pas forcément accès autrement que par le biais du doublage.

R.S : Comment réagis-tu lorsque tu regardes une version française à laquelle tu as participé ?

A.A : Je ne regarde, a posteriori, que très rarement ce que j’ai fait, mais pendant la séance de travail j’essaie en tout cas d’être le plus proche du jeu de la comédienne tout en apportant ma touche personnelle.

R.S : Quelles sont tes hobbies ?

A.A : Les voyages, j’adore m’évader... et la danse qui fera toujours partie de ma vie !

R.S : Merci beaucoup Alexandra.

A.A : Merci à toi Reynald.

Interview de décembre 2016