Eric Peter
Doublage
Direction artistique
animation
animation
La Vie secrète du zoo
Documentaire
Tresor Decoded
Documentaire
Bouygues
Film institutionnel
Dog the Bounty Hunter (18 ép.)
Télé-réalité
Cinéma
"Nos amis les terriens" réalisé par Bernard Werber, dans le rôle du magasinier
"Le genre humain, Les Parisiens" réalisé par Claude Lelouch, dans le rôle du chef de la securité
"Milena" réalisé par Véra belmont, dans le rôle de chemise noire
"L'état de grâce" réalisé par Jacques Rouffio, dans le rôle de l'ingénieur du son
"Le genre humain, Les Parisiens" réalisé par Claude Lelouch, dans le rôle du chef de la securité
"Milena" réalisé par Véra belmont, dans le rôle de chemise noire
"L'état de grâce" réalisé par Jacques Rouffio, dans le rôle de l'ingénieur du son
Courts-métrages
"Cherche histoire, très bon état" réalisé par Olivier Prieur, dans le rôle de l'informaticien
"The killer has red polished nails" réalisé par J. Naskova, dans le rôle de l'informaticien
"Un homme étrange" réalisé par C. Nicolle, dans le rôle de l'inspecteur de police
"Un train pour deux" réalisé par D. Venteuil, dans le rôle de l'homme à la valise
"Mon frère" réalisé par V. Gauthier, dans le rôle du frère
"The killer has red polished nails" réalisé par J. Naskova, dans le rôle de l'informaticien
"Un homme étrange" réalisé par C. Nicolle, dans le rôle de l'inspecteur de police
"Un train pour deux" réalisé par D. Venteuil, dans le rôle de l'homme à la valise
"Mon frère" réalisé par V. Gauthier, dans le rôle du frère
Télévision
"Chaudemanche père et fils" réalisé par Joël Seria, dans le rôle de Jojo
"L'île aux pins" dans le rôle du banquier
"Adorable petite bombe" réalisé par Philippe Muyl, dans le rôle de l'inspecteur de police
"L'île aux pins" dans le rôle du banquier
"Adorable petite bombe" réalisé par Philippe Muyl, dans le rôle de l'inspecteur de police
Théâtre
"Puissance Publique" mise en scène de Benoit Marbot, dans le rôle du capitaine
"Le procès du Général Ausseresse" mise en scène de J. Valverde, dans le rôle de l'avocat
"Ciel ma mère" mise en scène d'Eric Peter, dans le rôle de l'associé
"Le canard à l'orange" mise en scène d'Alain Lionel, dans le rôle de John Brownlow
"Monsieur Masure" mise en scène de Michel Jeffrault, dans le rôle de Claude Masure. Tournée
"Le médecin malgré lui" mise en scène de Christian Deudon, dans le rôle de Valère
"L'enfant le poète et l'oiseau" d'après Jacques Prévert, one man show. Tournée, Prague et Nantes
"La dernière nuit de Didier Decoin" mise en scène de Yaromir Knitl, dans le rôle du bourreau
"L'affaire de la rue Lourcine" mise en scène d'André Boucry, dans le rôle du mari
"De Gaulle-Malraux" mise en scène d'André Boucry, dans le rôle de Malraux. Théâtre de la Chapelle sur Erdre
"La royauté est abolie en France" mise en scène de Danielle Netter, dans le rôle d'André Chenier
"Autour de Guitry" (Création) mise en scène d'Eric Peter. Plusieurs pieces
"Le procès du Général Ausseresse" mise en scène de J. Valverde, dans le rôle de l'avocat
"Ciel ma mère" mise en scène d'Eric Peter, dans le rôle de l'associé
"Le canard à l'orange" mise en scène d'Alain Lionel, dans le rôle de John Brownlow
"Monsieur Masure" mise en scène de Michel Jeffrault, dans le rôle de Claude Masure. Tournée
"Le médecin malgré lui" mise en scène de Christian Deudon, dans le rôle de Valère
"L'enfant le poète et l'oiseau" d'après Jacques Prévert, one man show. Tournée, Prague et Nantes
"La dernière nuit de Didier Decoin" mise en scène de Yaromir Knitl, dans le rôle du bourreau
"L'affaire de la rue Lourcine" mise en scène d'André Boucry, dans le rôle du mari
"De Gaulle-Malraux" mise en scène d'André Boucry, dans le rôle de Malraux. Théâtre de la Chapelle sur Erdre
"La royauté est abolie en France" mise en scène de Danielle Netter, dans le rôle d'André Chenier
"Autour de Guitry" (Création) mise en scène d'Eric Peter. Plusieurs pieces
Web-séries
2016 "Infréquentable" réalisé par Alexis Frances
Interview
R.S : Bonjour Eric...
E.P : Bonjour Reynald.
R.S : Quels ont été tes débuts de comédiens ?
E.P : Je dirais, des débuts classiques. "Passe ton bac d'abord" de la part de mon père puis cours de théâtre (entre autres classe libre chez Florent) et enfin petits rôles à droite à gauche. En somme, un parcours vraiment classique !
R.S : Il faut avoir une grande force de caractère lorsqu'on débute. As-tu vécu des moments de découragement ?
E.P : Des moments de découragements, non ! J'ai toujours eu beaucoup de chance et les choses se sont plus ou moins toujours bien enchaînées. L'idée est de rester un artisan de ce métier, ce qui nécessite d'accepter de toucher à tout. Je m'explique : théâtre, cinéma, téléfilm, doublage, un peu de direction artistique, des documentaires, voix pub, etc., j'aime tout dans ce métier et je pense qu'il n'y a pas de sous catégories. Quand je travaille moins en doublage, souvent j'ai la chance d'être au théâtre ou d'avoir deux trois jours de tournage. Tout cela mis bout à bout, je n'ai jamais vraiment eu à me plaindre.
R.S : Comment as-tu pris le chemin du doublage ?
E.P : J'ai eu une chance inouïe à 18 ans de me trouver au bon moment au bon endroit. J'étais sur les quais île Saint Louis (au cours Florent) quand une femme m'a abordé et m'a demandé si j'étais comédien. Un peu crânement, j'ai répondu que oui (j'avais dû jouer 3 scènes en cours d'art dramatique en tout et pour tout !) et elle m'a demandé si je voulais faire un essai en doublage pour un film. Je n'y connaissais rien en doublage, je ne savais même pas ce qu'était une bande rythmo, mais j'ai répondu "pourquoi pas ?". La chance du débutant a fait que j'ai été pris. Pour la petite histoire, la femme qui m'a abordée s'appelait Danielle Orth, et le studio Avia films. A partir de ce moment-là, les choses se sont enchaînées.
R.S : Artistiquement parlant, est-ce une activité enrichissante pour un comédien ?
E.P : Le doublage est partie intégrante du travail de l'acteur. L'intérêt de ce métier est de pouvoir tout faire. Un beau rôle en doublage est certainement plus intéressant qu'un navet au théâtre. La preuve, même les "stars" y viennent ! Enfin, en clin d'œil au mot "enrichissante" de ta question, oui, je dirais que l'on paie sans problème son loyer !
R.S : Sur un 35mm, il n'est pas rare d'assister à une projection de la version originale. Est-ce un bon moyen pour réfléchir à ta façon d'aborder le rôle où te laisses-tu emporter par le film ?
E.P : Je suis un peu tiraillé pour te répondre car chaque rôle se doit d'être abordé individuellement. Il n'y a pas de technique miracle pour rentrer dans un personnage. Certains rôles demandent une vraie réflexion intellectuelle, certains autres de l'instinct pur, et ne surtout pas chercher à comprendre. En tant que directeur artistique, il m'est arrivé de volontairement cacher un fait à l'acteur que je dirigeais pour le laisser dans le flou. Le personnage devant mentir, il était plus simple de jouer la sincérité que de jouer le menteur qui cherche à être sincère.
R.S : En tant que directeur artistique, cela doit aider d'être soi-même comédien pour comprendre ceux qu'on dirige ?
E.P : C'est effectivement plus facile car on se met dans la peau du comédien. La seule vraie difficulté, c'est d'oublier sa propre musique qu'on aimerait voir reproduite. J'ai souvent été bluffé par des acteurs qui proposaient totalement autre chose et c'était formidable ! La vraie leçon de tout cela, c'est de rester au maximum à l'écoute des gens.
R.S : Les contraintes au niveau du temps sont une évidence. Mais est-ce plus facile à gérer en tant que comédien ou en tant que directeur de plateau ?
E.P : Pour moi, le comédien arrive sur un plateau totalement détendu. Sans contrainte de temps. Il laisse son univers à la porte du studio et il est complètement ouvert pour son personnage. Le directeur de plateau arrive avec tout un travail en amont. C'est plus compliqué à gérer pour lui car il n'est pas seul. L'acteur est une sorte de loup dans une meute, le directeur de plateau gère cette meute.
R.S : Si tu devais définir ce métier d'artiste, que dirais-tu ?
E.P : Le plus beau métier du monde !
R.S : Quelles sont tes hobbies ?
E.P : L'amitié !
R.S : Merci beaucoup Eric.
E.P : Un grand merci à toi Reynald !
Interview de septembre 2007
E.P : Bonjour Reynald.
R.S : Quels ont été tes débuts de comédiens ?
E.P : Je dirais, des débuts classiques. "Passe ton bac d'abord" de la part de mon père puis cours de théâtre (entre autres classe libre chez Florent) et enfin petits rôles à droite à gauche. En somme, un parcours vraiment classique !
R.S : Il faut avoir une grande force de caractère lorsqu'on débute. As-tu vécu des moments de découragement ?
E.P : Des moments de découragements, non ! J'ai toujours eu beaucoup de chance et les choses se sont plus ou moins toujours bien enchaînées. L'idée est de rester un artisan de ce métier, ce qui nécessite d'accepter de toucher à tout. Je m'explique : théâtre, cinéma, téléfilm, doublage, un peu de direction artistique, des documentaires, voix pub, etc., j'aime tout dans ce métier et je pense qu'il n'y a pas de sous catégories. Quand je travaille moins en doublage, souvent j'ai la chance d'être au théâtre ou d'avoir deux trois jours de tournage. Tout cela mis bout à bout, je n'ai jamais vraiment eu à me plaindre.
R.S : Comment as-tu pris le chemin du doublage ?
E.P : J'ai eu une chance inouïe à 18 ans de me trouver au bon moment au bon endroit. J'étais sur les quais île Saint Louis (au cours Florent) quand une femme m'a abordé et m'a demandé si j'étais comédien. Un peu crânement, j'ai répondu que oui (j'avais dû jouer 3 scènes en cours d'art dramatique en tout et pour tout !) et elle m'a demandé si je voulais faire un essai en doublage pour un film. Je n'y connaissais rien en doublage, je ne savais même pas ce qu'était une bande rythmo, mais j'ai répondu "pourquoi pas ?". La chance du débutant a fait que j'ai été pris. Pour la petite histoire, la femme qui m'a abordée s'appelait Danielle Orth, et le studio Avia films. A partir de ce moment-là, les choses se sont enchaînées.
R.S : Artistiquement parlant, est-ce une activité enrichissante pour un comédien ?
E.P : Le doublage est partie intégrante du travail de l'acteur. L'intérêt de ce métier est de pouvoir tout faire. Un beau rôle en doublage est certainement plus intéressant qu'un navet au théâtre. La preuve, même les "stars" y viennent ! Enfin, en clin d'œil au mot "enrichissante" de ta question, oui, je dirais que l'on paie sans problème son loyer !
R.S : Sur un 35mm, il n'est pas rare d'assister à une projection de la version originale. Est-ce un bon moyen pour réfléchir à ta façon d'aborder le rôle où te laisses-tu emporter par le film ?
E.P : Je suis un peu tiraillé pour te répondre car chaque rôle se doit d'être abordé individuellement. Il n'y a pas de technique miracle pour rentrer dans un personnage. Certains rôles demandent une vraie réflexion intellectuelle, certains autres de l'instinct pur, et ne surtout pas chercher à comprendre. En tant que directeur artistique, il m'est arrivé de volontairement cacher un fait à l'acteur que je dirigeais pour le laisser dans le flou. Le personnage devant mentir, il était plus simple de jouer la sincérité que de jouer le menteur qui cherche à être sincère.
R.S : En tant que directeur artistique, cela doit aider d'être soi-même comédien pour comprendre ceux qu'on dirige ?
E.P : C'est effectivement plus facile car on se met dans la peau du comédien. La seule vraie difficulté, c'est d'oublier sa propre musique qu'on aimerait voir reproduite. J'ai souvent été bluffé par des acteurs qui proposaient totalement autre chose et c'était formidable ! La vraie leçon de tout cela, c'est de rester au maximum à l'écoute des gens.
R.S : Les contraintes au niveau du temps sont une évidence. Mais est-ce plus facile à gérer en tant que comédien ou en tant que directeur de plateau ?
E.P : Pour moi, le comédien arrive sur un plateau totalement détendu. Sans contrainte de temps. Il laisse son univers à la porte du studio et il est complètement ouvert pour son personnage. Le directeur de plateau arrive avec tout un travail en amont. C'est plus compliqué à gérer pour lui car il n'est pas seul. L'acteur est une sorte de loup dans une meute, le directeur de plateau gère cette meute.
R.S : Si tu devais définir ce métier d'artiste, que dirais-tu ?
E.P : Le plus beau métier du monde !
R.S : Quelles sont tes hobbies ?
E.P : L'amitié !
R.S : Merci beaucoup Eric.
E.P : Un grand merci à toi Reynald !
Interview de septembre 2007