Caroline Beaune
Doublage
Voix
Livre audio
Les vieilles (Pascale Gautier)
Livre audio
L'ombre de ton sourire (Mary Higgins Clark)
Cinéma
"Le fantôme de l'opéra" réalisé par Tony Richardson
"Tchin- Tchin" réalisé par Gene Saachs
"I won't dance" réalisé par Edouard Molinaro
"Oise" réalisé par Pierre Willemin
"Le diable au coeur" réalisé par Laurent Louchet
"La folie a des yeux" réalisé par Dominique Goult
"Les conquérants de l'inutile" réalisé par Jean-Luc Ruby
"A nous les petites anglaises" réalisé par Michel Lang
"Tchin- Tchin" réalisé par Gene Saachs
"I won't dance" réalisé par Edouard Molinaro
"Oise" réalisé par Pierre Willemin
"Le diable au coeur" réalisé par Laurent Louchet
"La folie a des yeux" réalisé par Dominique Goult
"Les conquérants de l'inutile" réalisé par Jean-Luc Ruby
"A nous les petites anglaises" réalisé par Michel Lang
Courts-métrages
"Sophia" réalisé par David Perrault
"Soir Bleu" réalisé par Arnaud Benoliel
"Soir Bleu" réalisé par Arnaud Benoliel
Télévision
"Une femme d'honneur" réalisé par David Delrieu
"L'Instit" réalisé par Antoine Lorenzi
"Maria Vaurieul" réalisé par Philippe Pilar
"Maux croisés" réalisé par Claude Chabrol
"La veuve rouge" réalisé par Edouard Molinaro
"La bague au doigt" réalisé par Agnés Delarive
"Enquêtes" réalisé par Janos Metzaros
"Les grandes familles" réalisé par Edouard Molinaro
"La criminelle" réalisé par Pierre Goutas
"La tête en l'air" réalisé par Marlène Bertin
"Un drame" réalisé par Stéphane Bertin
"La duchesse de Langeais" réalisé par Jean-Paul Roux
"Voir Clair" réalisé par Dominique Masson
"Les Ouchas" réalisé par C. Spiero, C. Andrei, D. Tabuteau
"Joffrin" réalisé par Gérard Espinasse
"Les troubles fêtes" réalisé par Didier Albert
"L'Instit" réalisé par Antoine Lorenzi
"Maria Vaurieul" réalisé par Philippe Pilar
"Maux croisés" réalisé par Claude Chabrol
"La veuve rouge" réalisé par Edouard Molinaro
"La bague au doigt" réalisé par Agnés Delarive
"Enquêtes" réalisé par Janos Metzaros
"Les grandes familles" réalisé par Edouard Molinaro
"La criminelle" réalisé par Pierre Goutas
"La tête en l'air" réalisé par Marlène Bertin
"Un drame" réalisé par Stéphane Bertin
"La duchesse de Langeais" réalisé par Jean-Paul Roux
"Voir Clair" réalisé par Dominique Masson
"Les Ouchas" réalisé par C. Spiero, C. Andrei, D. Tabuteau
"Joffrin" réalisé par Gérard Espinasse
"Les troubles fêtes" réalisé par Didier Albert
Théâtre
"Les tortues viennent toutes seules" de Denise Bonal - mise en scène Jean-Louis Martin-Barbaz. Studio-Théâtre d’Asnières-sur-Seine
"Les Acteurs de bonne foi" de Marivaux et mise en scène de Jean Louis Martin-Barbaz. Chateau d'Asnières, Festival de Théâtre de Cormatin en Bourgogne
"Lorenzaccio" d'Alfred de Musset et mise en scène de Jean Louis Martin-Barbaz. Studio Théâtre d'Asnières
"Occupe-toi d'Amélie" de G. Feydeau. Carré Sylvia Montfort
"Nous ne disons adieu à rien" de M. Darwich. Aubervilliers "La Commune"
"Crispin, rival de son maître" de Lesage. Festival de Bourgogne
"Le triomphe de l'Amour" de Marivaux. Festival de Bourgogne/Versailles
"Le temps est notre demeure" de Lars Nören. Thétre de l'épée de bois
"Au bord du lit" de Maupassant. Audit st Germain des prés
"Fêtes galantes" de H. Van der Meulen. Théâtre d'Asnières
"Les deux gentilhommes de Vérone" de Shakespeare. Festival de Valréas
"Danton et Robespierre" de R. Hossein. Palais des Congrés
"Il m'a dit fous le camp..." de A. Lavedan. Blancs Manteaux
"Avis de rencontre" de H. Bontemps. Cité universitaire
"Le malade imaginaire" de Molière. Porte St Martin
"Les précieuses ridicules" de Molière. Porte St Martin
"L'école des maris" de Molière. Théâtre Montensier
"J. Harlow contre Billy the kid" de R. Cordier. Rex club
"Le tailleur de la place royale" de J. de Prémarêt. Festival du Marais
"L'avare" de Molière. Théâtre des Mathurins
"L'impromptu de Cormatin" de Ph. Rondest. Festival de Cormatin
"Le canard à l'orange" de M. Roux. Théâtre Daunou
"Le bourgeois gentilhomme" de Molière. Les Tréteaux de France
"Les Acteurs de bonne foi" de Marivaux et mise en scène de Jean Louis Martin-Barbaz. Chateau d'Asnières, Festival de Théâtre de Cormatin en Bourgogne
"Lorenzaccio" d'Alfred de Musset et mise en scène de Jean Louis Martin-Barbaz. Studio Théâtre d'Asnières
"Occupe-toi d'Amélie" de G. Feydeau. Carré Sylvia Montfort
"Nous ne disons adieu à rien" de M. Darwich. Aubervilliers "La Commune"
"Crispin, rival de son maître" de Lesage. Festival de Bourgogne
"Le triomphe de l'Amour" de Marivaux. Festival de Bourgogne/Versailles
"Le temps est notre demeure" de Lars Nören. Thétre de l'épée de bois
"Au bord du lit" de Maupassant. Audit st Germain des prés
"Fêtes galantes" de H. Van der Meulen. Théâtre d'Asnières
"Les deux gentilhommes de Vérone" de Shakespeare. Festival de Valréas
"Danton et Robespierre" de R. Hossein. Palais des Congrés
"Il m'a dit fous le camp..." de A. Lavedan. Blancs Manteaux
"Avis de rencontre" de H. Bontemps. Cité universitaire
"Le malade imaginaire" de Molière. Porte St Martin
"Les précieuses ridicules" de Molière. Porte St Martin
"L'école des maris" de Molière. Théâtre Montensier
"J. Harlow contre Billy the kid" de R. Cordier. Rex club
"Le tailleur de la place royale" de J. de Prémarêt. Festival du Marais
"L'avare" de Molière. Théâtre des Mathurins
"L'impromptu de Cormatin" de Ph. Rondest. Festival de Cormatin
"Le canard à l'orange" de M. Roux. Théâtre Daunou
"Le bourgeois gentilhomme" de Molière. Les Tréteaux de France
Interview
R.S : Bonjour Caroline.
C.B : Bonjour Reynald.
R.S : Comment vous est venue votre passion pour la comédie ?
C.B : D'abord de ma grand-mère maternelle qui m'a élevée jusqu'à l'âge de sept ans et qui me déclamait souvent des poèmes. Jusqu'à sa mort d'ailleurs, elle avait pris l'habitude, en petit comité ou en société, de dire des poèmes. Puis de mes parents, évidemment, eux-mêmes comédiens, mais qui cependant ne m'ont pas vraiment encouragée, du moins à mes débuts, inquiets qu'ils étaient d'un avenir incertain.
R.S : Les émotions doivent être intenses lorsqu'on peut enfin se dire après quelques années "je concrétise enfin mon rêve" ?
C.B : Au début, j'étais tout à fait inconsciente, le travail arrivait au gré des rencontres, des envies, des coups de cœur... Souvent par hasard, en somme. Encore maintenant rien n'a changé. Pour ce qui est du rêve, je ne sais pas. Ce n'est pas le mot que j'associerais au métier de comédienne. Il y a quand même la nécessité de gagner sa vie. Quand un travail s'achève il faut en chercher un autre. Il y a beaucoup d'angoisse, de doute, de regret, de bonheur aussi mais l'expression "concrétiser mon rêve" je ne vois pas bien dans mon cas le sens de cette expression.
R.S : Le parcours d'une comédienne est loin d'être simple, comment vivez-vous cela ?
C.B : C'est vrai que ce métier, tout particulièrement pour les femmes, je pense ne pas être la seule à penser cela, n'est pas évident. Il y a, quoiqu'on dise, beaucoup moins de rôles pour les femmes. Et puis, l'âge venant, on ne nous fait pas de cadeau ! Mais je m'accroche !
R.S : Puis un jour le doublage a fait son apparition dans votre vie. Pouvez-vous raconter ces premiers instants ?
C.B : Je suis arrivée au doublage par le biais du dessin animé, "Les Muppets Babies" entre autres. On s'y est beaucoup amusé, on formait une belle équipe. Et puis il y a eu des téléfilms et des longs métrages et surtout de belles rencontres avec des comédiennes étrangères que j'admirais. Et puis toujours les camarades de travail que je retrouvais avec beaucoup de plaisir.
R.S : La manière de travailler est différente mais finalement pas très éloignée de celle des autres branches de la profession, n'est-ce pas ?
C.B : Je ne dirais pas qu'il s'agit du même travail. Il y a bien sûr du jeu, de la rigueur, de l'interprétation, énormément d'engagement de ma part, mais… les enjeux sont quand même différents. Je me sens peut-être malgré tout moins exposée.
R.S : Vous avez doublé Gillian Anderson dans la série culte "X-Files : Aux frontières du réel". Je suppose que le souvenir de ces années est resté très présent ? De plus les fans avaient un attachement particulier pour la version française et vous étiez même sollicitée sur certaines manifestations !
C.B : Oui "X-Files" a surtout été l'occasion de cette magnifique rencontre avec Gillian Anderson (même si nous ne nous sommes jamais rencontrées physiquement). Son jeu m'est devenu très familier, comme une deuxième nature. Mais sans identification, heureusement !
R.S : Aujourd'hui, vous avez la chance d'être à nouveau sur une série culte, "Desperate Housewives", où vous prêtez votre voix à Felicity Huffman. Ce doit être formidable d'être distribuée sur un rôle aussi intéressant ?
C.B : Pour Felicity Huffman c'est aussi une belle rencontre. J'ai une grande estime pour son jeu, si peu conventionnel, passionnant et enrichissant. Participer à cette série est un véritable cadeau !
R.S : Votre carrière est très diversifiée. Vous passez aisément du théâtre, au doublage, à la télévision, etc. Est-ce indispensable pour l'épanouissement d'une comédienne ?
C.B : Je trouve que ma carrière n'est pas suffisamment diversifiée même si j'ai fait pas mal de théâtre ces dernières années et un peu de télévision. J'aimerais vraiment, comme au temps de mon père, Michel Beaune, passer d'une expression à une autre plus fréquemment. Maintenant il est difficile aux acteurs d'être présents sur tous les fronts (terme un peu militaire, donc peut-être pas approprié pour ce métier). On a vite tendance à vous étiqueter… Et c'est valable au sein même du doublage. Je voudrais bien tourner un peu plus évidemment. Avis aux… professionnels ! A défaut, je suis très assidue dans les salles de cinéma.
R.S : Lorsque vous trouvez le temps de souffler un peu, quels sont vos passe-temps ?
C.B : Il y a ma famille, bien sûr, qui prend beaucoup de temps, c'est important. Mais aussi le chant. Je fais partie d'une chorale. Nous venons d'ailleurs de donner un concert en Picardie dans une magnifique abbatiale. Il y a aussi le piano. J'essaie de jouer quotidiennement et je progresse. C'est laborieux mais je sens que ça avance. Et puis j'aime voyager, aller à la rencontre d'autres cultures, même si je ne le fais pas assez souvent à mon goût. On voyage déjà tellement grâce à notre métier, c'est une chance !
R.S : Merci beaucoup Caroline.
C.B : Merci à toi, Reynald, de me donner cet espace de parole.
Interview de juillet 2007
C.B : Bonjour Reynald.
R.S : Comment vous est venue votre passion pour la comédie ?
C.B : D'abord de ma grand-mère maternelle qui m'a élevée jusqu'à l'âge de sept ans et qui me déclamait souvent des poèmes. Jusqu'à sa mort d'ailleurs, elle avait pris l'habitude, en petit comité ou en société, de dire des poèmes. Puis de mes parents, évidemment, eux-mêmes comédiens, mais qui cependant ne m'ont pas vraiment encouragée, du moins à mes débuts, inquiets qu'ils étaient d'un avenir incertain.
R.S : Les émotions doivent être intenses lorsqu'on peut enfin se dire après quelques années "je concrétise enfin mon rêve" ?
C.B : Au début, j'étais tout à fait inconsciente, le travail arrivait au gré des rencontres, des envies, des coups de cœur... Souvent par hasard, en somme. Encore maintenant rien n'a changé. Pour ce qui est du rêve, je ne sais pas. Ce n'est pas le mot que j'associerais au métier de comédienne. Il y a quand même la nécessité de gagner sa vie. Quand un travail s'achève il faut en chercher un autre. Il y a beaucoup d'angoisse, de doute, de regret, de bonheur aussi mais l'expression "concrétiser mon rêve" je ne vois pas bien dans mon cas le sens de cette expression.
R.S : Le parcours d'une comédienne est loin d'être simple, comment vivez-vous cela ?
C.B : C'est vrai que ce métier, tout particulièrement pour les femmes, je pense ne pas être la seule à penser cela, n'est pas évident. Il y a, quoiqu'on dise, beaucoup moins de rôles pour les femmes. Et puis, l'âge venant, on ne nous fait pas de cadeau ! Mais je m'accroche !
R.S : Puis un jour le doublage a fait son apparition dans votre vie. Pouvez-vous raconter ces premiers instants ?
C.B : Je suis arrivée au doublage par le biais du dessin animé, "Les Muppets Babies" entre autres. On s'y est beaucoup amusé, on formait une belle équipe. Et puis il y a eu des téléfilms et des longs métrages et surtout de belles rencontres avec des comédiennes étrangères que j'admirais. Et puis toujours les camarades de travail que je retrouvais avec beaucoup de plaisir.
R.S : La manière de travailler est différente mais finalement pas très éloignée de celle des autres branches de la profession, n'est-ce pas ?
C.B : Je ne dirais pas qu'il s'agit du même travail. Il y a bien sûr du jeu, de la rigueur, de l'interprétation, énormément d'engagement de ma part, mais… les enjeux sont quand même différents. Je me sens peut-être malgré tout moins exposée.
R.S : Vous avez doublé Gillian Anderson dans la série culte "X-Files : Aux frontières du réel". Je suppose que le souvenir de ces années est resté très présent ? De plus les fans avaient un attachement particulier pour la version française et vous étiez même sollicitée sur certaines manifestations !
C.B : Oui "X-Files" a surtout été l'occasion de cette magnifique rencontre avec Gillian Anderson (même si nous ne nous sommes jamais rencontrées physiquement). Son jeu m'est devenu très familier, comme une deuxième nature. Mais sans identification, heureusement !
R.S : Aujourd'hui, vous avez la chance d'être à nouveau sur une série culte, "Desperate Housewives", où vous prêtez votre voix à Felicity Huffman. Ce doit être formidable d'être distribuée sur un rôle aussi intéressant ?
C.B : Pour Felicity Huffman c'est aussi une belle rencontre. J'ai une grande estime pour son jeu, si peu conventionnel, passionnant et enrichissant. Participer à cette série est un véritable cadeau !
R.S : Votre carrière est très diversifiée. Vous passez aisément du théâtre, au doublage, à la télévision, etc. Est-ce indispensable pour l'épanouissement d'une comédienne ?
C.B : Je trouve que ma carrière n'est pas suffisamment diversifiée même si j'ai fait pas mal de théâtre ces dernières années et un peu de télévision. J'aimerais vraiment, comme au temps de mon père, Michel Beaune, passer d'une expression à une autre plus fréquemment. Maintenant il est difficile aux acteurs d'être présents sur tous les fronts (terme un peu militaire, donc peut-être pas approprié pour ce métier). On a vite tendance à vous étiqueter… Et c'est valable au sein même du doublage. Je voudrais bien tourner un peu plus évidemment. Avis aux… professionnels ! A défaut, je suis très assidue dans les salles de cinéma.
R.S : Lorsque vous trouvez le temps de souffler un peu, quels sont vos passe-temps ?
C.B : Il y a ma famille, bien sûr, qui prend beaucoup de temps, c'est important. Mais aussi le chant. Je fais partie d'une chorale. Nous venons d'ailleurs de donner un concert en Picardie dans une magnifique abbatiale. Il y a aussi le piano. J'essaie de jouer quotidiennement et je progresse. C'est laborieux mais je sens que ça avance. Et puis j'aime voyager, aller à la rencontre d'autres cultures, même si je ne le fais pas assez souvent à mon goût. On voyage déjà tellement grâce à notre métier, c'est une chance !
R.S : Merci beaucoup Caroline.
C.B : Merci à toi, Reynald, de me donner cet espace de parole.
Interview de juillet 2007