Charlotte Juniere
Doublage
Voix
Documentaire
La guerre des AS (Narration principale - Arte)
Voice-over
Busby Girls (Danielle Busby - Discovery Channel)
Voice-over
Insiders (Najwa Nim)
Voice-over
Natural Born Rebels (BBC Worldwide France)
Web-doc
Dig it ! (Arte creative)
Formation
Doublage - Le Magasin - Cie Le Vagabond (nov.2016) - Divers D.A. Régis Reuilhac, Jean Barney, Vincent Violette
Voix off/voice over - les coachs associés - Divers D.A. : J. Berrebi, F. Blot, C. Bobet, A. Thual...
Training Mensuel - Méthode Meisner/Stella Adler - Pico Berkowitch / Training hebdomadaire Jeu devant la caméra - Sebastien Bonnabel
Jouer avec Tennessee Williams / Jouer avec Carole Fréchette et autres auteurs Canadiens - Sandrine Delsaux /L’entrée des artistes
100% Comédie (Théâtre) - Eric Laugérias, Vincent Varinier, Viviane Marcenaro
L’entrée des artistes (Formation initiale)
Voix off/voice over - les coachs associés - Divers D.A. : J. Berrebi, F. Blot, C. Bobet, A. Thual...
Training Mensuel - Méthode Meisner/Stella Adler - Pico Berkowitch / Training hebdomadaire Jeu devant la caméra - Sebastien Bonnabel
Jouer avec Tennessee Williams / Jouer avec Carole Fréchette et autres auteurs Canadiens - Sandrine Delsaux /L’entrée des artistes
100% Comédie (Théâtre) - Eric Laugérias, Vincent Varinier, Viviane Marcenaro
L’entrée des artistes (Formation initiale)
Auteure
2021 "L'heure des loups" de et réalisé par Charlotte Juniere
Chant
Mezzo - alto - Bon niveau
Cinéma
"Barbara" réalisé par Matthieu Amalric, dans le rôle du sosie de Barbara
Ecriture / réalisation
"Sur la peau d'Ely" (sélectionné au festival d'Aubagne) Court métrage en production - Respiro Productions
"La mue" Court métrage en écriture
"De l'autre coté" Court métrage en recherche de production
"Un rêves de..." Capsules courtes en recherche de production
"Les mères terribles" Docu en écriture
"La mue" Court métrage en écriture
"De l'autre coté" Court métrage en recherche de production
"Un rêves de..." Capsules courtes en recherche de production
"Les mères terribles" Docu en écriture
Réalisations
2021 "L'heure des loups" de et réalisé par Charlotte Juniere
Sports
Kalaripayatt (Art-martial proche du Kung Fu) - Bon niveau
Natation - plongée - bon niveau
Escalade - int. (5b en tête)
Natation - plongée - bon niveau
Escalade - int. (5b en tête)
Théâtre
"The little prince" (immersive theater) - mise en scène de Simon Hakukai, dans le rôle de la soeur. Cabaret sauvage
"Clostropolis" (créa collective) - mise en scène de Wenceslas Balima, dans le rôle de la mort. Espace 89
"Notre futur" de G. Feydeau - mise en scène d'Isabelle de Gauleja Clara. Théâtre Essaïon
"Petit-déjeuner compris" mise en scène d'Isabelle de Gaulejac, dans le rôle de Valentine. Théâtre Essaïon
"L'aigle à deux tête" de J. Cocteau - mise en scène de Sheila Cohen dans le rôle de la reine. Centre Wallonie
"Clostropolis" (créa collective) - mise en scène de Wenceslas Balima, dans le rôle de la mort. Espace 89
"Notre futur" de G. Feydeau - mise en scène d'Isabelle de Gauleja Clara. Théâtre Essaïon
"Petit-déjeuner compris" mise en scène d'Isabelle de Gaulejac, dans le rôle de Valentine. Théâtre Essaïon
"L'aigle à deux tête" de J. Cocteau - mise en scène de Sheila Cohen dans le rôle de la reine. Centre Wallonie
Interview
R.S : Bonjour Charlotte.
C.J : Bonjour Reynald.
R.S : Quel a été ton parcours de comédienne ?
C.J : En fait j’ai un parcours artistique différent de la plupart des comédiens que je connais. C’est dû au fait que j’ai toujours voulu être comédienne et réalisatrice. J’ai donc d’abord fait une maîtrise de cinéma puis j’ai monté avec deux amis une boîte de production de films : j’avais pour objectif de pouvoir y produire mes propres films. En parallèle de la société de production, j’ai suivi ma formation initiale de comédienne : "l’Entrée des artistes". Ensuite c’est en pratiquant et en jouant que j’ai vraiment appris le métier de comédienne. Je fais aussi régulièrement de nouvelles formations afin de travailler et d’améliorer au maximum mes techniques de jeu. Je pense entre autres au collectif du Libre Acteur (côté image) - ancien Groupstudio - ou encore aux ateliers donnés par la Compagnie des Sables d’Or (côté théâtre), à la méthode Meisner, à Stella Adler aussi. J’ai depuis plusieurs années totalement arrêté la production pour ne me consacrer qu’au jeu et à la réalisation (j’ai actuellement un court métrage en production). Je commence aussi à avoir de plus en plus envie de mettre en scène.
R.S : Tu as suivi une d'initiation à la cascade. Ce n'est pas commun ! Quel était ta motivation ?
C.J : Oui, et j’ai adoré! L’idée était de ne pas avoir besoin d’avoir une doublure pour de petites cascades si un rôle le demandait. J’ai pratiqué pendant assez longtemps un art martial indien, le Kalarypayatt, connu pour être à l’origine du Kung-Fu, et je me suis dit que cette base m’aiderait à apprendre rapidement les chorégraphies de combat scénique. J’ai donc quelques notions mais je ne suis pas cascadeuse professionnelle du tout.
R.S : Tu es à la fois très drôle et très juste dans la fausse interview "Satan m'habite" réalisée par Eric Bu. Ton texte était-il écrit complètement ou bien l'as-tu improvisé sur une trame donnée ?
C.J : Haha, merci ça me fait très plaisir ! La majeure partie du texte était écrite mais le réalisateur laisse à ses comédiennes et comédiens une vraie liberté d’interprétation et n’est pas "à la virgule près", pour cette série en tout cas. Nous étions finalement assez libre "d'enrober" un peu le texte si nous étions inspirés. Je dirai donc que je l’ai respecté à environ 90%.
R.S : Comment as-tu pris le chemin du doublage ?
C.J : J’ai toujours eu très envie de faire du doublage. Seulement pendant des années tout le monde me disait que c’était complètement bouché et qu’il était très difficile d’y travailler. Bon, je n’en suis évidemment qu’aux prémices, cependant le milieu du doublage est bien moins imperméable que ce qu’on peut en dire. Il y a certes beaucoup de comédiens et comédiennes qui démarchent en permanence mais la volonté, le travail et la patience sont trois qualités qui, je l’observe autour de moi en tout cas, paient. Plus je pratique et plus je trouve ça passionnant. Je trouve même que mon jeu en général s’en trouve enrichi. A la barre, on doit être immédiatement "dans le vrai", présent, se concentrer et s’adapter tout de suite à la situation.
R.S : Que t'ont apporté les stages que tu as suivis ?
C.J : Au tout début, en allant assister aux plateaux de doublage, j’ai beaucoup appris mais finalement peu eu l’occasion de m’éprouver réellement à la barre. Et le peu de fois ou ça arrivait, pour un essai par exemple, entre le stress et l’inexpérience, ça pouvait être compliqué... Suivre une formation m’a vraiment permis de m’entraîner sans pression, d’acquérir un minimum de bases et de me sentir plus confiante lors des essais. Ça n’enlève par contre en rien la nécessité de continuer à assister car chaque directeurs artistiques, tout comme chaque réalisateur ou metteur en scène, à sa propre façon de diriger : on y apprend donc toujours beaucoup.
R.S : Peut-être le sais-tu, pendant longtemps le doublage a été très mal considéré voire méprisé par une grande partie des gens de votre métier. Quel regard porte-t-on aujourd'hui sur cette activité quand on décide de devenir comédien ?
C.J : Oui, je suis au courant, mais il me semble que c’est un "truc" typiquement français, donc je n’y ai jamais prêté attention. C’est terrible car, quand on est comédienne, c’est comme si on n'avait pas le droit d’être polyvalent, comme s’il fallait choisir son cercle : le cinéma, la télé, le théâtre privé ou public, la comédie musicale, le doublage, la narration... Or toutes ces disciplines sont passionnantes et le jeu est au coeur de chaque. C’est ensuite une question d’adaptation.
Je ne sais pas si le regard a aujourd’hui changé sur le doublage, je sais en tout cas que je croise constamment en plateau de nombreux artistes très talentueux.
R.S : Quels sont tes loisirs ?
C.J : Bon, c’est pas très original mais ma plus grande passion c’est le cinéma (je vois minimum 5 films par semaine depuis que j’ai 12 ans). Le théâtre également. Je suis aussi de plus en plus passionnée par l’écriture. Voulant être réalisatrice (mais sans jouer dans mes films), j’ai été obligée dans un premier temps de me former à l’écriture scénaristique. Autant les débuts furent laborieux, autant, aujourd’hui, j’y trouve un vrai plaisir. Je viens de finir mon 3ème scénario de court métrage (ils font tous entre 20 et 30 minutes, j’adorerais arriver à écrire un de moins de 10 min) et entame mon premier long. J’ai sinon toujours adoré voyager. J’ai visité de nombreux pays et toujours en "voyage improvisé". Un aller-retour, un sac à dos, et hop c’est parti au feeling. J’adore ça ! Ce sont des voyages exaltants, qui permettent de rencontrer un maximum de gens, d’être au coeur du pays et qui laissent des souvenirs impérissables et parfois très drôles.
R.S : Merci beaucoup Charlotte.
C.J : Merci à toi Reynald.
Interview de mai 2018
C.J : Bonjour Reynald.
R.S : Quel a été ton parcours de comédienne ?
C.J : En fait j’ai un parcours artistique différent de la plupart des comédiens que je connais. C’est dû au fait que j’ai toujours voulu être comédienne et réalisatrice. J’ai donc d’abord fait une maîtrise de cinéma puis j’ai monté avec deux amis une boîte de production de films : j’avais pour objectif de pouvoir y produire mes propres films. En parallèle de la société de production, j’ai suivi ma formation initiale de comédienne : "l’Entrée des artistes". Ensuite c’est en pratiquant et en jouant que j’ai vraiment appris le métier de comédienne. Je fais aussi régulièrement de nouvelles formations afin de travailler et d’améliorer au maximum mes techniques de jeu. Je pense entre autres au collectif du Libre Acteur (côté image) - ancien Groupstudio - ou encore aux ateliers donnés par la Compagnie des Sables d’Or (côté théâtre), à la méthode Meisner, à Stella Adler aussi. J’ai depuis plusieurs années totalement arrêté la production pour ne me consacrer qu’au jeu et à la réalisation (j’ai actuellement un court métrage en production). Je commence aussi à avoir de plus en plus envie de mettre en scène.
R.S : Tu as suivi une d'initiation à la cascade. Ce n'est pas commun ! Quel était ta motivation ?
C.J : Oui, et j’ai adoré! L’idée était de ne pas avoir besoin d’avoir une doublure pour de petites cascades si un rôle le demandait. J’ai pratiqué pendant assez longtemps un art martial indien, le Kalarypayatt, connu pour être à l’origine du Kung-Fu, et je me suis dit que cette base m’aiderait à apprendre rapidement les chorégraphies de combat scénique. J’ai donc quelques notions mais je ne suis pas cascadeuse professionnelle du tout.
R.S : Tu es à la fois très drôle et très juste dans la fausse interview "Satan m'habite" réalisée par Eric Bu. Ton texte était-il écrit complètement ou bien l'as-tu improvisé sur une trame donnée ?
C.J : Haha, merci ça me fait très plaisir ! La majeure partie du texte était écrite mais le réalisateur laisse à ses comédiennes et comédiens une vraie liberté d’interprétation et n’est pas "à la virgule près", pour cette série en tout cas. Nous étions finalement assez libre "d'enrober" un peu le texte si nous étions inspirés. Je dirai donc que je l’ai respecté à environ 90%.
R.S : Comment as-tu pris le chemin du doublage ?
C.J : J’ai toujours eu très envie de faire du doublage. Seulement pendant des années tout le monde me disait que c’était complètement bouché et qu’il était très difficile d’y travailler. Bon, je n’en suis évidemment qu’aux prémices, cependant le milieu du doublage est bien moins imperméable que ce qu’on peut en dire. Il y a certes beaucoup de comédiens et comédiennes qui démarchent en permanence mais la volonté, le travail et la patience sont trois qualités qui, je l’observe autour de moi en tout cas, paient. Plus je pratique et plus je trouve ça passionnant. Je trouve même que mon jeu en général s’en trouve enrichi. A la barre, on doit être immédiatement "dans le vrai", présent, se concentrer et s’adapter tout de suite à la situation.
R.S : Que t'ont apporté les stages que tu as suivis ?
C.J : Au tout début, en allant assister aux plateaux de doublage, j’ai beaucoup appris mais finalement peu eu l’occasion de m’éprouver réellement à la barre. Et le peu de fois ou ça arrivait, pour un essai par exemple, entre le stress et l’inexpérience, ça pouvait être compliqué... Suivre une formation m’a vraiment permis de m’entraîner sans pression, d’acquérir un minimum de bases et de me sentir plus confiante lors des essais. Ça n’enlève par contre en rien la nécessité de continuer à assister car chaque directeurs artistiques, tout comme chaque réalisateur ou metteur en scène, à sa propre façon de diriger : on y apprend donc toujours beaucoup.
R.S : Peut-être le sais-tu, pendant longtemps le doublage a été très mal considéré voire méprisé par une grande partie des gens de votre métier. Quel regard porte-t-on aujourd'hui sur cette activité quand on décide de devenir comédien ?
C.J : Oui, je suis au courant, mais il me semble que c’est un "truc" typiquement français, donc je n’y ai jamais prêté attention. C’est terrible car, quand on est comédienne, c’est comme si on n'avait pas le droit d’être polyvalent, comme s’il fallait choisir son cercle : le cinéma, la télé, le théâtre privé ou public, la comédie musicale, le doublage, la narration... Or toutes ces disciplines sont passionnantes et le jeu est au coeur de chaque. C’est ensuite une question d’adaptation.
Je ne sais pas si le regard a aujourd’hui changé sur le doublage, je sais en tout cas que je croise constamment en plateau de nombreux artistes très talentueux.
R.S : Quels sont tes loisirs ?
C.J : Bon, c’est pas très original mais ma plus grande passion c’est le cinéma (je vois minimum 5 films par semaine depuis que j’ai 12 ans). Le théâtre également. Je suis aussi de plus en plus passionnée par l’écriture. Voulant être réalisatrice (mais sans jouer dans mes films), j’ai été obligée dans un premier temps de me former à l’écriture scénaristique. Autant les débuts furent laborieux, autant, aujourd’hui, j’y trouve un vrai plaisir. Je viens de finir mon 3ème scénario de court métrage (ils font tous entre 20 et 30 minutes, j’adorerais arriver à écrire un de moins de 10 min) et entame mon premier long. J’ai sinon toujours adoré voyager. J’ai visité de nombreux pays et toujours en "voyage improvisé". Un aller-retour, un sac à dos, et hop c’est parti au feeling. J’adore ça ! Ce sont des voyages exaltants, qui permettent de rencontrer un maximum de gens, d’être au coeur du pays et qui laissent des souvenirs impérissables et parfois très drôles.
R.S : Merci beaucoup Charlotte.
C.J : Merci à toi Reynald.
Interview de mai 2018