Marc Bretonnière
Doublage
télévision, VOD & DVD
2021
Voix
Publicité
AXE Hair - Style Super Structuré
Publicité
Care
Publicité
Charal (Vivons Fort)
Publicité
Eaton Corporation
Publicité
Protection civile PSC 1
Publicité
Sonos
Son & Lumière
La cité des pierres vivantes
Télé-réalité
Coming Out Colton (David Kopay, Scott Underwood)
Direction artistique
animation
animation
Café-théâtre
"Authentique mais vrai" d’Antoine Marche et mise en scène de Marc Bretonnière. Théâtre du Tintamare
Lectures
"Larmes soeur de Marie Cassat" écrit et mise en scène par Céline Duhamel
"A la table des mots" écrit et mise en scène par Céline Duhamel
"A la table des mots" écrit et mise en scène par Céline Duhamel
Télévision
1991 "L’alerte rouge" réalisé par Gilles Katz
1990 "Paparoff : Le fric des flics" réalisé par Denis de la Patelière
1988 "Le dernier grand prix" réalisé par Gilles Katz
1988 "A deux minutes près" réalisé par Eric le Hung
1988 "Maigret ou le voleur paresseux" réalisé par Jean-Marie Coldefy
1987 "Mort aux ténors" réalisé par Serge Moati
1987 "La classe" FR3
1990 "Paparoff : Le fric des flics" réalisé par Denis de la Patelière
1988 "Le dernier grand prix" réalisé par Gilles Katz
1988 "A deux minutes près" réalisé par Eric le Hung
1988 "Maigret ou le voleur paresseux" réalisé par Jean-Marie Coldefy
1987 "Mort aux ténors" réalisé par Serge Moati
1987 "La classe" FR3
Théâtre
"Dom Juan"
"Le Misanthrope"
"Le Bourgeois Gentilhomme"
"Les Fourberies de Scapin"
"Le malade imaginaire"
"Phèdre"...
mises en scène de Simon Brecker...
Compagnie du brigadier
"Le Misanthrope"
"Le Bourgeois Gentilhomme"
"Les Fourberies de Scapin"
"Le malade imaginaire"
"Phèdre"...
mises en scène de Simon Brecker...
Compagnie du brigadier
Interview
R.S : Bonjour Marc.
M.B : Bonjour Reynald
R.S : Comment avez-vous débuté votre carrière de comédien ?
M.B : Grace à mes parents, eux aussi comédiens. Enfant, je les suivais en tournée, ce qui m'a permis de rencontrer des comédiens et des comédiennes de grand talent. Chaque représentation était pour moi un véritable émerveillement. Alors, après des études de droit, j'ai entamé des cours de comédie et de chant.
R.S : Est-ce que l'envie de jouer devant et pour un public est immédiate ?
M.B : L'envie de jouer devant un public a été pour moi comme une évidence, comme un examen de passage de l'état d'apprenti comédien à celui de professionnel. Jouer sur scène est, à mon sens, l'essence même du métier de comédien. Sur scène, pas de filet, pas de "on refait la prise". C'est le grand saut !
R.S : Comment avez-vous commencé le doublage ?
M.B : Ma mère jouait "Folle Amanda" au Théâtre des Nouveautés avec, dans les rôles principaux, Line Renaud et Pierre Hatet. Pour payer mes cours, j'étais accessoiriste. C'est Pierre qui eu la gentillesse de me faire découvrir le monde du doublage. Nous sommes en 1982. Des jours et des jours à rester silencieux, à écouter, à apprendre. Et vint le moment de mon premier doublage. Certainement un man 1 ou serveur 2. Quelques mots à jouer… et j'étais mort de trouille !
M.B : Se glisser dans la peau d'un autre comédien c'est assez complexe. Comment faites-vous pour rester le plus proche possible de l'original ?
M.B : Par l'écoute, pour comprendre le jeu du comédien à l'écran, sa sensibilité, son intensité dramatique. Savoir écouter est l'une des clefs du doublage.
R.S : Que vous apporte le doublage, artistiquement parlant ?
M.B : Il m'apporte l'immense bonheur de me confronter à une large palette de sentiments et de styles de jeu. Un jour, un dessin animé. Un autre jour, un téléfilm. Un autre jour encore, une comédie. La base du doublage reste la même mais l'approche de l'œuvre à doubler est différente.
R.S : Doubler un personnage animé permet parfois certaines libertés, que ressentez-vous quand c'est le cas ?
M.B : Il est possible de prendre certaines libertés en doublant un dessin animé, mais il faut dans ce cas s'imposer des garde-fous. Nous sommes là pour doubler une œuvre, pas pour la dénaturer. Il est indispensable de rester respectueux du travail du réalisateur et des scénaristes. Ce qui n'empêche pas, bien au contraire, un zest de folie.
R.S : Vous êtes également directeur artistique. Est-ce que le fait d'être comédien vous aide à en diriger d'autres ?
M.B : Je pense que oui. Quand un comédien rencontre une difficulté sur une boucle, étant comédien moi-même il m'est plus facile de trouver les mots et la solution qui lui permettront de s'en sortir.
R.S : Si vous deviez résumer en quelques mots le doublage français, que diriez-vous ?
M.B : En quelques mots ? Nous pourrions parler du doublage français des heures et des heures. Mais en quelques mots je dirais que, depuis des dizaines d'années, le doublage français est reconnu comme étant un doublage d'un grand professionnalisme, aux qualités artistiques indéniables.
R.S : Quels sont vos hobbies ?
M.B : Eh bien, le cinéma, le théâtre, les livres, les musées, les voyages, la plongée sous-marine, une tapenade, Aix-en-Provence, un coucher de soleil sur la montagne Sainte-Victoire !
R.S : Merci beaucoup Marc.
M.B : Merci à vous Reynald. Pour votre gentillesse et votre travail si précieux.
Interview de juin 2010
M.B : Bonjour Reynald
R.S : Comment avez-vous débuté votre carrière de comédien ?
M.B : Grace à mes parents, eux aussi comédiens. Enfant, je les suivais en tournée, ce qui m'a permis de rencontrer des comédiens et des comédiennes de grand talent. Chaque représentation était pour moi un véritable émerveillement. Alors, après des études de droit, j'ai entamé des cours de comédie et de chant.
R.S : Est-ce que l'envie de jouer devant et pour un public est immédiate ?
M.B : L'envie de jouer devant un public a été pour moi comme une évidence, comme un examen de passage de l'état d'apprenti comédien à celui de professionnel. Jouer sur scène est, à mon sens, l'essence même du métier de comédien. Sur scène, pas de filet, pas de "on refait la prise". C'est le grand saut !
R.S : Comment avez-vous commencé le doublage ?
M.B : Ma mère jouait "Folle Amanda" au Théâtre des Nouveautés avec, dans les rôles principaux, Line Renaud et Pierre Hatet. Pour payer mes cours, j'étais accessoiriste. C'est Pierre qui eu la gentillesse de me faire découvrir le monde du doublage. Nous sommes en 1982. Des jours et des jours à rester silencieux, à écouter, à apprendre. Et vint le moment de mon premier doublage. Certainement un man 1 ou serveur 2. Quelques mots à jouer… et j'étais mort de trouille !
M.B : Se glisser dans la peau d'un autre comédien c'est assez complexe. Comment faites-vous pour rester le plus proche possible de l'original ?
M.B : Par l'écoute, pour comprendre le jeu du comédien à l'écran, sa sensibilité, son intensité dramatique. Savoir écouter est l'une des clefs du doublage.
R.S : Que vous apporte le doublage, artistiquement parlant ?
M.B : Il m'apporte l'immense bonheur de me confronter à une large palette de sentiments et de styles de jeu. Un jour, un dessin animé. Un autre jour, un téléfilm. Un autre jour encore, une comédie. La base du doublage reste la même mais l'approche de l'œuvre à doubler est différente.
R.S : Doubler un personnage animé permet parfois certaines libertés, que ressentez-vous quand c'est le cas ?
M.B : Il est possible de prendre certaines libertés en doublant un dessin animé, mais il faut dans ce cas s'imposer des garde-fous. Nous sommes là pour doubler une œuvre, pas pour la dénaturer. Il est indispensable de rester respectueux du travail du réalisateur et des scénaristes. Ce qui n'empêche pas, bien au contraire, un zest de folie.
R.S : Vous êtes également directeur artistique. Est-ce que le fait d'être comédien vous aide à en diriger d'autres ?
M.B : Je pense que oui. Quand un comédien rencontre une difficulté sur une boucle, étant comédien moi-même il m'est plus facile de trouver les mots et la solution qui lui permettront de s'en sortir.
R.S : Si vous deviez résumer en quelques mots le doublage français, que diriez-vous ?
M.B : En quelques mots ? Nous pourrions parler du doublage français des heures et des heures. Mais en quelques mots je dirais que, depuis des dizaines d'années, le doublage français est reconnu comme étant un doublage d'un grand professionnalisme, aux qualités artistiques indéniables.
R.S : Quels sont vos hobbies ?
M.B : Eh bien, le cinéma, le théâtre, les livres, les musées, les voyages, la plongée sous-marine, une tapenade, Aix-en-Provence, un coucher de soleil sur la montagne Sainte-Victoire !
R.S : Merci beaucoup Marc.
M.B : Merci à vous Reynald. Pour votre gentillesse et votre travail si précieux.
Interview de juin 2010