Olivier Podesta
Genres :
Voix Adolescent garçon, Voix Jeune adulte homme
Tonalité :
Aiguë
Langues parlées :
Anglais avec accent non déterminé, Italien
Spécificités :
Chant
Doublage
Chansons - Winnie l'Ourson dans le vent (nouveau doublage 2011)
animation
1977
Adaptation
Drôle de planète (Absurd Planet - Chansons)
Documentaire
A vos marques, prêts, dansez ! (Ready Set Dance - Chansons)
Emission TV
Direction artistique
A vos marques, prêts, dansez ! (Ready Set Dance)
Emission TV
Direction du chant
Drôle de planète (Absurd Planet)
Documentaire
A vos marques, prêts, dansez ! (Ready Set Dance)
Emission TV
Mise en scène
2011 "French Class !" interprété et écrit par Frédéric Strouck - mise en scène d'Olivier Podesta & Sophie Tellier. Théâtre des Blancs Manteaux
Spectacles musicaux
"Là-Haut" D'Yves Mirande, Albert Willemetz, Gustave Quinson & Maurice Yvain - mise en scène de Pascal Neyron - direction musicale de Nicolas Chesneau. Athénée Théâtre Louis-Jouvet
"Pinocchio, le conte musical" mise en scène de Guillaume Bouchède (nomination au Molière du jeune public 2020). Théâtre de Paris, Théâtre de la Renaissance & tournée
"Peau d'âne - Féerie musicale" de Jacques Demy, Michel Legrand & Charles Perrault - mise en scène d'Emilio Sagi, direction musicale de Thierry Boulanger & Patrice Peyrieras. Théâtre Marigny
"Gosse de riche" de Maurice Yvain - mise en scène de Pascal Neyron. Théâtre Trévise
"Yes !" de Mauric Yvain. Café de la Danse
"La Belle et la Bête". Théâtre Mogador
"Carousel" mise en scène de Jo Davies. Théâtre du Châtelet
"Sweeney Todd" de Stephen Sondheim et mise en scène de Lee Blakeley. Théâtre du Châtelet
"My Fair Lady" ee Frederick Loewe & Alan Jay Lerner et mise en scène de Robert Carsen. Théâtre du Châtelet
"La Mélodie du bonheur" mise en scène d'Emilio Sagi
"Bataclan et Tromb'Alcazar" adaptatation et mise en scène de Daniel Thuann
Aux côtés de Jérôme Savary à l'Opéra-Comique et au Théâtre National de Chaillot :
"Zazou"
"Demain la belle"
"Carmen II"
"La Vie parisienne"
"La Veuve joyeuse"
"La Périchole"
"Le Barbier de Séville"
"Le Comte Ory"
"Les Contes d'Hoffmann"
Etc...
"Pinocchio, le conte musical" mise en scène de Guillaume Bouchède (nomination au Molière du jeune public 2020). Théâtre de Paris, Théâtre de la Renaissance & tournée
"Peau d'âne - Féerie musicale" de Jacques Demy, Michel Legrand & Charles Perrault - mise en scène d'Emilio Sagi, direction musicale de Thierry Boulanger & Patrice Peyrieras. Théâtre Marigny
"Gosse de riche" de Maurice Yvain - mise en scène de Pascal Neyron. Théâtre Trévise
"Yes !" de Mauric Yvain. Café de la Danse
"La Belle et la Bête". Théâtre Mogador
"Carousel" mise en scène de Jo Davies. Théâtre du Châtelet
"Sweeney Todd" de Stephen Sondheim et mise en scène de Lee Blakeley. Théâtre du Châtelet
"My Fair Lady" ee Frederick Loewe & Alan Jay Lerner et mise en scène de Robert Carsen. Théâtre du Châtelet
"La Mélodie du bonheur" mise en scène d'Emilio Sagi
"Bataclan et Tromb'Alcazar" adaptatation et mise en scène de Daniel Thuann
Aux côtés de Jérôme Savary à l'Opéra-Comique et au Théâtre National de Chaillot :
"Zazou"
"Demain la belle"
"Carmen II"
"La Vie parisienne"
"La Veuve joyeuse"
"La Périchole"
"Le Barbier de Séville"
"Le Comte Ory"
"Les Contes d'Hoffmann"
Etc...
Télévision
2000 "Les Contes d'Hoffmann"
2000 "La Périchole, la chanteuse et le dictateur"
1995 "Le Domino noir"
1995 "La Périchole"
1994 "J'aime le music-hall"
2000 "La Périchole, la chanteuse et le dictateur"
1995 "Le Domino noir"
1995 "La Périchole"
1994 "J'aime le music-hall"
Interview
R.S : Bonjour Olivier...
O.P : Bonjour Reynald.
R.S : Tu es chanteur et comédien. Comment tout cela a commencé ?
O.P : Certainement au berceau ! Mes parents étant grands amateurs de lyrique, j'ai eu la chance d'être bercé par la musique de Mozart, Rossini, Offenbach et consorts. Le chant s'est donc imposé comme un moyen d'expression aussi naturel que la parole. Par la suite, j'ai découvert la musique des alexandrins...
R.S : Ce sont deux disciplines qui ne sont pas si éloignées que ça quand on y pense ?
O.P : En effet, elles demandent toutes deux une parfaite maîtrise de la voix... et de l'oreille !
R.S : Comment le doublage est entré dans ta vie ?
O.P : Comme la plupart des gens de ma génération, j'ai grandi au rythme des Disney qui sortaient chaque année à Noël. Le reste du temps, j'écoutais en boucle les livres-disques du Petit Ménestrel (ah, Bambi raconté par Pierre Larquey !) et avais remarqué - sans plus d'étonnement - que certains personnages n'avaient pas la même voix qu'au cinéma. Puis, ça a été le choc du Muppet Show, dont je m'amusais à imiter les principaux protagonistes. Je m'étais même mis en tête de partir à Londres travailler avec Jim Henson... et je n'avais que dix ans ! Mes parents n'ont pas voulu (étonnant, non ?) mais je savais que j'avais trouvé ma voie/voix. Après mes études, mon activité de chanteur a rapidement pris le pas sur celle de comédien, les deux domaines étant assez cloisonnés en France. Et puis il y a quatre ans, au hasard d'une rencontre, le doublage a croisé ma route et, cette fois, je n'ai pas raté le rendez-vous.
R.S : Quel est ton meilleur souvenir en doublage ?
O.P : Après ce que je viens de raconter, tu imagines le jour où je me suis retrouvé à la barre aux côtés de Roger Carel, pour une série de dessins animés ! J'étais liquéfié. Mais cet homme n'est pas seulement un génie vocal : c'est un des plus gentils et des plus humbles que j'ai jamais rencontrés. Ces séances furent un pur bonheur... et une grande leçon.
R.S : Dans ce secteur beaucoup de barrières tombent, physique, âge... Ce doit être une aubaine incroyable pour un comédien ?
O.P : Particulièrement dans une société où l'image est reine. Mon prof de théâtre m'avait prédit une carrière tardive, n'ayant pas un "physique" de jeune premier. Mais ça ne m'a jamais dérangé car j'ai toujours eu un faible pour les acteurs de composition, comme Carette ou Raimu. De toute façon, on ne choisit pas son physique (quoique de nos jours...) et certainement pas sa voix, donc autant les assumer !
R.S : T'est-il déjà arrivé d'être surpris parce que le comédien que tu doublais était très éloigné de toi ?
O.P : Au début, ils me paraissaient systématiquement trop jeunes... ou trop mûrs ! Jusqu'au jour où une directrice de plateau m'a dit : "il aura la voix qu'on lui donnera". J'ai alors appris à ne plus me juger et je n'ai pas eu à m'en plaindre ! Grâce au flair et à la bienveillance de DA remarquables comme Perrette Pradier ou Patricia Angot, j'ai pu faire des "rencontres" aussi inattendues que fascinantes. C'est en effet toujours assez troublant lorsque le phrasé, les intonations et le jeu de l'acteur vous viennent de façon si instinctive qu'on en oublie presque la rythmo, comme avec Cris Colfer que je double depuis Glee (et qui est - à n'en pas douter - à l'aube d'une belle carrière, tant il multiplie les talents). D'où l'importance d'établir une vraie relation de confiance entre directeur artistique et comédien, même si ça prend du temps.
R.S : Lorsque tu prêtes ta voix à un personnage animé, as-tu la même démarche ?
O.P : Il faut être deux fois plus sincère... tout en laissant libre cours à la fantaisie la plus débridée. J'adore !
R.S : Tes talents de chanteurs ont-il déjà été mis à profit en doublage ?
O.P : Paradoxalement, ça aura pris du temps ! Jusqu'à ma rencontre avec Claude Lombard. C'est non seulement une référence dans le milieu du doublage (notamment de par toutes les chansons qu'elle a interprétées et dirigées) mais aussi une musicienne accomplie et une femme délicieuse. Avec elle, les séances d'enregistrement sont des moments de pur bonheur. Et puis c'est aussi elle qui m'a permis en quelque sorte de boucler la boucle en intégrant cet univers Disney qui avait baigné mon enfance.
R.S : Quelles sont tes passions pendant tes temps libres ?
O.P : L'avantage de ce métier, c'est que c'est déjà une passion. La notion de temps libre est donc assez subjective. Mais pour être plus précis, j'adore les comédies musicales (américaines, les vraies !), l'opéra-comique (français, le vrai !) et collectionne à peu près tout ce qui se fait dans ces domaines, avec une prédilection pour les vieux livres poussiéreux et les enregistrements qui "craquent". Dans le même esprit, je suis très attiré par la généalogie et la "petite histoire".
R.S : Merci beaucoup Olivier.
O.P : Merci à toi, Reynald.
Interview de janvier 2007
O.P : Bonjour Reynald.
R.S : Tu es chanteur et comédien. Comment tout cela a commencé ?
O.P : Certainement au berceau ! Mes parents étant grands amateurs de lyrique, j'ai eu la chance d'être bercé par la musique de Mozart, Rossini, Offenbach et consorts. Le chant s'est donc imposé comme un moyen d'expression aussi naturel que la parole. Par la suite, j'ai découvert la musique des alexandrins...
R.S : Ce sont deux disciplines qui ne sont pas si éloignées que ça quand on y pense ?
O.P : En effet, elles demandent toutes deux une parfaite maîtrise de la voix... et de l'oreille !
R.S : Comment le doublage est entré dans ta vie ?
O.P : Comme la plupart des gens de ma génération, j'ai grandi au rythme des Disney qui sortaient chaque année à Noël. Le reste du temps, j'écoutais en boucle les livres-disques du Petit Ménestrel (ah, Bambi raconté par Pierre Larquey !) et avais remarqué - sans plus d'étonnement - que certains personnages n'avaient pas la même voix qu'au cinéma. Puis, ça a été le choc du Muppet Show, dont je m'amusais à imiter les principaux protagonistes. Je m'étais même mis en tête de partir à Londres travailler avec Jim Henson... et je n'avais que dix ans ! Mes parents n'ont pas voulu (étonnant, non ?) mais je savais que j'avais trouvé ma voie/voix. Après mes études, mon activité de chanteur a rapidement pris le pas sur celle de comédien, les deux domaines étant assez cloisonnés en France. Et puis il y a quatre ans, au hasard d'une rencontre, le doublage a croisé ma route et, cette fois, je n'ai pas raté le rendez-vous.
R.S : Quel est ton meilleur souvenir en doublage ?
O.P : Après ce que je viens de raconter, tu imagines le jour où je me suis retrouvé à la barre aux côtés de Roger Carel, pour une série de dessins animés ! J'étais liquéfié. Mais cet homme n'est pas seulement un génie vocal : c'est un des plus gentils et des plus humbles que j'ai jamais rencontrés. Ces séances furent un pur bonheur... et une grande leçon.
R.S : Dans ce secteur beaucoup de barrières tombent, physique, âge... Ce doit être une aubaine incroyable pour un comédien ?
O.P : Particulièrement dans une société où l'image est reine. Mon prof de théâtre m'avait prédit une carrière tardive, n'ayant pas un "physique" de jeune premier. Mais ça ne m'a jamais dérangé car j'ai toujours eu un faible pour les acteurs de composition, comme Carette ou Raimu. De toute façon, on ne choisit pas son physique (quoique de nos jours...) et certainement pas sa voix, donc autant les assumer !
R.S : T'est-il déjà arrivé d'être surpris parce que le comédien que tu doublais était très éloigné de toi ?
O.P : Au début, ils me paraissaient systématiquement trop jeunes... ou trop mûrs ! Jusqu'au jour où une directrice de plateau m'a dit : "il aura la voix qu'on lui donnera". J'ai alors appris à ne plus me juger et je n'ai pas eu à m'en plaindre ! Grâce au flair et à la bienveillance de DA remarquables comme Perrette Pradier ou Patricia Angot, j'ai pu faire des "rencontres" aussi inattendues que fascinantes. C'est en effet toujours assez troublant lorsque le phrasé, les intonations et le jeu de l'acteur vous viennent de façon si instinctive qu'on en oublie presque la rythmo, comme avec Cris Colfer que je double depuis Glee (et qui est - à n'en pas douter - à l'aube d'une belle carrière, tant il multiplie les talents). D'où l'importance d'établir une vraie relation de confiance entre directeur artistique et comédien, même si ça prend du temps.
R.S : Lorsque tu prêtes ta voix à un personnage animé, as-tu la même démarche ?
O.P : Il faut être deux fois plus sincère... tout en laissant libre cours à la fantaisie la plus débridée. J'adore !
R.S : Tes talents de chanteurs ont-il déjà été mis à profit en doublage ?
O.P : Paradoxalement, ça aura pris du temps ! Jusqu'à ma rencontre avec Claude Lombard. C'est non seulement une référence dans le milieu du doublage (notamment de par toutes les chansons qu'elle a interprétées et dirigées) mais aussi une musicienne accomplie et une femme délicieuse. Avec elle, les séances d'enregistrement sont des moments de pur bonheur. Et puis c'est aussi elle qui m'a permis en quelque sorte de boucler la boucle en intégrant cet univers Disney qui avait baigné mon enfance.
R.S : Quelles sont tes passions pendant tes temps libres ?
O.P : L'avantage de ce métier, c'est que c'est déjà une passion. La notion de temps libre est donc assez subjective. Mais pour être plus précis, j'adore les comédies musicales (américaines, les vraies !), l'opéra-comique (français, le vrai !) et collectionne à peu près tout ce qui se fait dans ces domaines, avec une prédilection pour les vieux livres poussiéreux et les enregistrements qui "craquent". Dans le même esprit, je suis très attiré par la généalogie et la "petite histoire".
R.S : Merci beaucoup Olivier.
O.P : Merci à toi, Reynald.
Interview de janvier 2007