Jérémy Prévost
Genres :
Voix Jeune adulte homme, Voix Adulte homme
Tonalité :
Medium
Langues parlées :
Anglais avec accent non déterminé
Accents :
Allemand, Anglais, Arabe, Asiatique, Canadien, Créole, Espagnol, Europe centrale (polonais, tchèque, hongrois, etc.), Italien, Russe
Doublage
télévision, VOD & DVD
2004
Les Anges de Charlie : La véritable histoire des Drôles de Dames (Jay Bernstein)
Interview
R.S : Bonjour Jérémy...
J.P : Salut Reynald.
R.S : Parlons un peu du commencement, de la grande révélation…
J.P : Celui qui m'a donné envie de devenir comédien est sans aucun doute Louis de Funès. Il était le maître absolu dans sa catégorie, et moi j'étais fasciné de le voir se donner à fond dans tous ses films. A l'âge de 8, 9 ans, j'ai commencé à faire des imitations, je faisais rire les copains. J'adorais ça. A l'époque je rêvais de monter sur scène et de devenir imitateur. Ce que je n'ai jamais fait, parce que j'étais gamin et que par la suite je suis passé à autre chose. Il m'arrive encore de prendre la voix d'untel ou untel, mais comme ça, pour rire... Ensuite, le théâtre au lycée, le festival d'Avignon, mon arrivée à Paris (je suis de Châteauroux), les rencontres et... le doublage !
R.S : La sécurité n'est pas vraiment présente dans ce métier, mais du jour au lendemain tout est toujours possible. Ça doit te donner des sensations particulières ?
J.P : Même si quelquefois on a des doutes et qu'on se pose plein de questions quant à l'avenir, c'est un métier formidable ! C'est très excitant d'avoir des projets, de croiser des gens avec lesquels on avance et de faire des choses très différentes d'un jour à l'autre. Mais être comédien, c'est un travail au quotidien. Il ne faut jamais s'endormir sur ses lauriers.
R.S : Comment as-tu découvert le doublage et comment as-tu commencé ?
J.P : J'ai 30 ans, je suis un "enfant de la télé", alors les séries TV et les dessins animés, j'en ai regardé ! Les mercredis, je passais ma journée à justement me gaver de dessins animés et à écouter les Roger Carel et autres Gérard Hernandez. C'était le bonheur. Je me disais qu'un jour, moi aussi, je prêterais ma voix à des personnages. J'ai mis longtemps à sauter le pas et à venir à Paris, mais quand j'ai pris mes marques, je suis allé faire un tour dans les sociétés de doublage. Mon premier cachet, je l'ai fait avec François Dunoyer sur les ambiances d'une série. Evidemment, ça m'a plu. Il y a eu ensuite l'effet boule de neige : on rencontre plein de gens avec qui on commence à travailler sur des petites choses et puis sur des choses plus importantes. D'ailleurs, je continue à travailler avec François (Dunoyer) qui m'a confié un rôle sur "Les Experts". Et j'ai réalisé un autre rêve, puisque j'ai travaillé avec Roger Carel ! Très joli souvenir.
R.S : Savoir que c'est toi qui parle alors qu'à l'écran c'est une autre personne, ce doit être magique, la première fois ?
J.P : C'est surtout très étrange, parce qu'on a l'impression que ce n'est pas vraiment sa voix, et puis finalement, on s'y fait. Mais effectivement, il y a quelque chose de magique la dedans... La voix est un instrument magnifique.
R.S : Peut-on mettre le même enthousiasme sur un doublage comme on pourrait le faire en tournage ?
J.P : Le théâtre, le cinéma et le doublage sont trois branches différentes du même métier. En doublage, on doit essayer de reproduire ce qu'a fait l'acteur dans la version originale. Alors qu'au théâtre et au cinéma, on peut créer son personnage, ajouter des touches personnelles, donner une couleur particulière. Mais je crois que dans les trois cas, on doit garder "l'énergie".
R.S : Quel est ton plus beau souvenir de comédien ?
J.P : Il n'y a pas si longtemps, je jouais "Exercices de style" de Raymond Queneau au Café de la Gare avec deux camarades (Stéphanie Hédin et Julien Sibre). Le jour de la dernière, juste après les saluts, quand le rideau s'est refermé, j'ai versé ma petite larme (c'était la première fois). Ces moments-là nous rappellent que c'est un métier génial !
R.S : J'imagine qu'en dehors de ton métier tu as d'autres passions ?
J.P : Bouquiner, faire du sport, partager des moments avec la famille et les amis et bien d'autres choses encore...
R.S : Merci beaucoup Jérémy.
J.P : Merci à toi Reynald, et bravo pour ton site !
Interview de septembre 2005
J.P : Salut Reynald.
R.S : Parlons un peu du commencement, de la grande révélation…
J.P : Celui qui m'a donné envie de devenir comédien est sans aucun doute Louis de Funès. Il était le maître absolu dans sa catégorie, et moi j'étais fasciné de le voir se donner à fond dans tous ses films. A l'âge de 8, 9 ans, j'ai commencé à faire des imitations, je faisais rire les copains. J'adorais ça. A l'époque je rêvais de monter sur scène et de devenir imitateur. Ce que je n'ai jamais fait, parce que j'étais gamin et que par la suite je suis passé à autre chose. Il m'arrive encore de prendre la voix d'untel ou untel, mais comme ça, pour rire... Ensuite, le théâtre au lycée, le festival d'Avignon, mon arrivée à Paris (je suis de Châteauroux), les rencontres et... le doublage !
R.S : La sécurité n'est pas vraiment présente dans ce métier, mais du jour au lendemain tout est toujours possible. Ça doit te donner des sensations particulières ?
J.P : Même si quelquefois on a des doutes et qu'on se pose plein de questions quant à l'avenir, c'est un métier formidable ! C'est très excitant d'avoir des projets, de croiser des gens avec lesquels on avance et de faire des choses très différentes d'un jour à l'autre. Mais être comédien, c'est un travail au quotidien. Il ne faut jamais s'endormir sur ses lauriers.
R.S : Comment as-tu découvert le doublage et comment as-tu commencé ?
J.P : J'ai 30 ans, je suis un "enfant de la télé", alors les séries TV et les dessins animés, j'en ai regardé ! Les mercredis, je passais ma journée à justement me gaver de dessins animés et à écouter les Roger Carel et autres Gérard Hernandez. C'était le bonheur. Je me disais qu'un jour, moi aussi, je prêterais ma voix à des personnages. J'ai mis longtemps à sauter le pas et à venir à Paris, mais quand j'ai pris mes marques, je suis allé faire un tour dans les sociétés de doublage. Mon premier cachet, je l'ai fait avec François Dunoyer sur les ambiances d'une série. Evidemment, ça m'a plu. Il y a eu ensuite l'effet boule de neige : on rencontre plein de gens avec qui on commence à travailler sur des petites choses et puis sur des choses plus importantes. D'ailleurs, je continue à travailler avec François (Dunoyer) qui m'a confié un rôle sur "Les Experts". Et j'ai réalisé un autre rêve, puisque j'ai travaillé avec Roger Carel ! Très joli souvenir.
R.S : Savoir que c'est toi qui parle alors qu'à l'écran c'est une autre personne, ce doit être magique, la première fois ?
J.P : C'est surtout très étrange, parce qu'on a l'impression que ce n'est pas vraiment sa voix, et puis finalement, on s'y fait. Mais effectivement, il y a quelque chose de magique la dedans... La voix est un instrument magnifique.
R.S : Peut-on mettre le même enthousiasme sur un doublage comme on pourrait le faire en tournage ?
J.P : Le théâtre, le cinéma et le doublage sont trois branches différentes du même métier. En doublage, on doit essayer de reproduire ce qu'a fait l'acteur dans la version originale. Alors qu'au théâtre et au cinéma, on peut créer son personnage, ajouter des touches personnelles, donner une couleur particulière. Mais je crois que dans les trois cas, on doit garder "l'énergie".
R.S : Quel est ton plus beau souvenir de comédien ?
J.P : Il n'y a pas si longtemps, je jouais "Exercices de style" de Raymond Queneau au Café de la Gare avec deux camarades (Stéphanie Hédin et Julien Sibre). Le jour de la dernière, juste après les saluts, quand le rideau s'est refermé, j'ai versé ma petite larme (c'était la première fois). Ces moments-là nous rappellent que c'est un métier génial !
R.S : J'imagine qu'en dehors de ton métier tu as d'autres passions ?
J.P : Bouquiner, faire du sport, partager des moments avec la famille et les amis et bien d'autres choses encore...
R.S : Merci beaucoup Jérémy.
J.P : Merci à toi Reynald, et bravo pour ton site !
Interview de septembre 2005