Annabelle Roux
Doublage
Documentaire
Britney Spears : la confession
Voix
Habillage, Narration & Voice-over
Voix de couverture de Piwi TV (Radar ; Etoile ; Ventouse)
Direction artistique
animation
Deadly Women
Documentaire
Marianne & Leonard : Words of Love
Documentaire
Backyard Builds
Télé-réalité
L'art du rangement avec Marie Kondo
Télé-réalité
Le mariage ou la maison ?
Télé-réalité
Trigger Warning with Killer Mike
Voice-over
Direction artistique
Directrice artistique de "La compagnie des saisons", pendant 12 ans : diverses adaptations et mises en scène
Interview
R.S : Bonjour Annabelle.
A.R : Bonjour Reynald.
R.S : Comment avez-vous commencé votre carrière de comédienne ?
A.R : Par hasard ! J'avais envie de faire ce métier depuis l'âge de 5 ans et j'ai eu des opportunités à l'adolescence, ce qui ne m'a pas empêchée de passer mon bac, de faire une fac et de prendre des cours de théâtre (en particulier chez Jean-Laurent Cochet), tout en travaillant.
R.S : Cela vous a-t-il influencée d'être issus d'une famille d'artiste ?
A.R : Psychologiquement, probablement. Je savais qu'on pouvait en vivre et que c'était accessible !
R.S : Le théâtre est très important pour vous, d'ailleurs vous étiez même directrice d'une compagnie. Pouvez-vous en parler ?
A.R : J'ai été co directrice de 2 compagnies. La première avec Fréderic Jeanneau (que j'ai rencontré sur un plateau de doublage) et la seconde avec Barbara Tissier et Christine Lietot. J'y étais directrice artistique et particulièrement metteur en scène. Festivals d'Avignon, tournée dans l'île de la Réunion, divers théâtre à Paris (La Mainate, l'Espace Château Landon, le Théâtre de Nesles, le Tourtour)... Ces aventures ont duré presque 15 ans ! Et ce fut formidable ! J'adore faire des mises en scène. J'ai aussi mis en scène le spectacle de Tristan Edern Vaquette "J'veux être grand et beau" à la comédie de Paris et à la miroiterie. Et j'ai fait divers coachings.
R.S : Comment avez-vous commencé le doublage ?
A.R : Toujours par hasard. Grâce à un ami de mon frère, avec qui il était en classe, dont le père avait une boîte de doublage et qui m'a mis le pied à l'étrier. Ensuite ce fut Jacques Ebner, qui m' a donné à remplacer Joëlle Guigui dans "Les poples". Et ensuite j'ai eu la chance de m'inclure dans une équipe (Laurent Hilling, Fréderic Gérard, Jean Pierre Mallardé) qui m'a fait confiance et qui m'a donné du travail régulièrement (dont "Bioman" et, surtout, "Signé Cat's Eyes" et "Georgie").
R.S : Vous avez la particularité de pouvoir doubler des enfants comme des adultes et votre voix n'est pas la même suivant la tranche d'âge. Est-ce le résultat d'une immersion totale dans le rôle ? Votre façon de travailler est-elle différente ?
A.R : Je ne sais pas ! Je pense que je suis, comme au théâtre d'ailleurs, assez intuitive. Je m'approprie les rôles et ça sort, comme ça. Et puis, surtout, je m'amuse ! Ne dit-on pas d'un comédien qu'il joue ? Ce sont des restes d'enfance, sans pour autant être infantile. Et peut être aussi que j'assume une certaine schizophrénie, qui fait partie de mon "équilibre" (lol )...
R.S : Dans la série "New York 911" vous prêtez votre voix à Tia Texada à qui vous apportez beaucoup, l'osmose était flagrante. Avez-vous eu autant de plaisir à la doubler que les téléspectateurs à vous entendre ?
A.R : Merci ! Oui, ça a été une grande rencontre, et une grande peur au départ. Elle était tellement impressionnante (son caractère, son physique, sa sensualité...) ! Je pense que, là encore, mon coté intuitif m'a beaucoup aidée. Si j'avais trop réfléchi et que la peur avait pris le dessus, le résultat n'aurait pas été au rendez vous.
R.S : Lorsque vous doublez un personnage animé, votre part d'enfant remonte-t-elle nécessairement ?
A.R : Pas forcément. C'est plus difficile qu'un personnage réel. Il faut tout apporter et tout inventer, pour un dessin animé. Donc il faut être plus vigilant, et peut être plus contrôlé. Mais ça n'empêche pas l'enfance d'être présente. Et le plaisir...
R.S : Vous êtes également directrice artistique, est-ce totalement différent de votre métier de comédienne ou y-a-t-il de nombreux points communs ?
A.R : En fait, c'est le poste que je préfère (c'est très proche de la mise en scène de théâtre). Je pense que la "maîtrise" que je peux avoir de la technique de comédienne m'aide. Mais surtout j'aime les acteurs et je suis fascinée par leurs capacités "caméléonesques" et leur aptitude à se mettre à la disposition émotionnelle de quelqu'un d'étranger. Mais les deux postes sont complémentaires, pour moi. Tia Texada et Amy Jo Johnson sont de vraies rencontres et m'ont beaucoup apporté.
R.S : En dehors de votre métier, quelles sont vos passions ?
A.R : Les voyages, les rencontres des gens et des cultures différentes, la plongée sous marine, la mer, le soleil (et on n'est pas gâté, en ce moment), mes amis... Tout ce qui est profondément humain et changeant.
R.S : Merci beaucoup Annabelle.
A.R : Merci à vous pour votre travail et votre gentillesse ! Si vous voyez d'autres points à éclaircir, je me ferai un plaisir d'allumer la lumière (si je trouve le bouton...). A très bientôt.
Interview de mai 2008
A.R : Bonjour Reynald.
R.S : Comment avez-vous commencé votre carrière de comédienne ?
A.R : Par hasard ! J'avais envie de faire ce métier depuis l'âge de 5 ans et j'ai eu des opportunités à l'adolescence, ce qui ne m'a pas empêchée de passer mon bac, de faire une fac et de prendre des cours de théâtre (en particulier chez Jean-Laurent Cochet), tout en travaillant.
R.S : Cela vous a-t-il influencée d'être issus d'une famille d'artiste ?
A.R : Psychologiquement, probablement. Je savais qu'on pouvait en vivre et que c'était accessible !
R.S : Le théâtre est très important pour vous, d'ailleurs vous étiez même directrice d'une compagnie. Pouvez-vous en parler ?
A.R : J'ai été co directrice de 2 compagnies. La première avec Fréderic Jeanneau (que j'ai rencontré sur un plateau de doublage) et la seconde avec Barbara Tissier et Christine Lietot. J'y étais directrice artistique et particulièrement metteur en scène. Festivals d'Avignon, tournée dans l'île de la Réunion, divers théâtre à Paris (La Mainate, l'Espace Château Landon, le Théâtre de Nesles, le Tourtour)... Ces aventures ont duré presque 15 ans ! Et ce fut formidable ! J'adore faire des mises en scène. J'ai aussi mis en scène le spectacle de Tristan Edern Vaquette "J'veux être grand et beau" à la comédie de Paris et à la miroiterie. Et j'ai fait divers coachings.
R.S : Comment avez-vous commencé le doublage ?
A.R : Toujours par hasard. Grâce à un ami de mon frère, avec qui il était en classe, dont le père avait une boîte de doublage et qui m'a mis le pied à l'étrier. Ensuite ce fut Jacques Ebner, qui m' a donné à remplacer Joëlle Guigui dans "Les poples". Et ensuite j'ai eu la chance de m'inclure dans une équipe (Laurent Hilling, Fréderic Gérard, Jean Pierre Mallardé) qui m'a fait confiance et qui m'a donné du travail régulièrement (dont "Bioman" et, surtout, "Signé Cat's Eyes" et "Georgie").
R.S : Vous avez la particularité de pouvoir doubler des enfants comme des adultes et votre voix n'est pas la même suivant la tranche d'âge. Est-ce le résultat d'une immersion totale dans le rôle ? Votre façon de travailler est-elle différente ?
A.R : Je ne sais pas ! Je pense que je suis, comme au théâtre d'ailleurs, assez intuitive. Je m'approprie les rôles et ça sort, comme ça. Et puis, surtout, je m'amuse ! Ne dit-on pas d'un comédien qu'il joue ? Ce sont des restes d'enfance, sans pour autant être infantile. Et peut être aussi que j'assume une certaine schizophrénie, qui fait partie de mon "équilibre" (lol )...
R.S : Dans la série "New York 911" vous prêtez votre voix à Tia Texada à qui vous apportez beaucoup, l'osmose était flagrante. Avez-vous eu autant de plaisir à la doubler que les téléspectateurs à vous entendre ?
A.R : Merci ! Oui, ça a été une grande rencontre, et une grande peur au départ. Elle était tellement impressionnante (son caractère, son physique, sa sensualité...) ! Je pense que, là encore, mon coté intuitif m'a beaucoup aidée. Si j'avais trop réfléchi et que la peur avait pris le dessus, le résultat n'aurait pas été au rendez vous.
R.S : Lorsque vous doublez un personnage animé, votre part d'enfant remonte-t-elle nécessairement ?
A.R : Pas forcément. C'est plus difficile qu'un personnage réel. Il faut tout apporter et tout inventer, pour un dessin animé. Donc il faut être plus vigilant, et peut être plus contrôlé. Mais ça n'empêche pas l'enfance d'être présente. Et le plaisir...
R.S : Vous êtes également directrice artistique, est-ce totalement différent de votre métier de comédienne ou y-a-t-il de nombreux points communs ?
A.R : En fait, c'est le poste que je préfère (c'est très proche de la mise en scène de théâtre). Je pense que la "maîtrise" que je peux avoir de la technique de comédienne m'aide. Mais surtout j'aime les acteurs et je suis fascinée par leurs capacités "caméléonesques" et leur aptitude à se mettre à la disposition émotionnelle de quelqu'un d'étranger. Mais les deux postes sont complémentaires, pour moi. Tia Texada et Amy Jo Johnson sont de vraies rencontres et m'ont beaucoup apporté.
R.S : En dehors de votre métier, quelles sont vos passions ?
A.R : Les voyages, les rencontres des gens et des cultures différentes, la plongée sous marine, la mer, le soleil (et on n'est pas gâté, en ce moment), mes amis... Tout ce qui est profondément humain et changeant.
R.S : Merci beaucoup Annabelle.
A.R : Merci à vous pour votre travail et votre gentillesse ! Si vous voyez d'autres points à éclaircir, je me ferai un plaisir d'allumer la lumière (si je trouve le bouton...). A très bientôt.
Interview de mai 2008