Julie Turin
Doublage
série
2011/....
American Horror Story (Coco St. Pierre Vanderbilt / Margaret Booth / Ursula Khan / ...)
Formation
Baccalauréat A2 (Lettres et langues Anglais, Italien, Espagnol)
First Certificate in English (Institut Britanique - Paris)
Théâtre - Ecole du Passage (Niels Arestrup)
Ecole Nationale des arts du cirque (Rosny-sous-bois)
Trapèze :
1994 Festival de cirque de Wuhan, Chine
1993 Festival mondial du cirque de demain à Paris
1988/1992 deux fois lauréate des bourses Louis Merlin
1992 Grand prix Circa
First Certificate in English (Institut Britanique - Paris)
Théâtre - Ecole du Passage (Niels Arestrup)
Ecole Nationale des arts du cirque (Rosny-sous-bois)
Trapèze :
1994 Festival de cirque de Wuhan, Chine
1993 Festival mondial du cirque de demain à Paris
1988/1992 deux fois lauréate des bourses Louis Merlin
1992 Grand prix Circa
Cinéma
1995 "Forza Roma" réalisé par B. Garbuglia et I. Orano, Co-production Franco/Italienne
1987 "Il y a maldonne" réalisé par John Berry, dans le rôle de Lorena
1984 "Louise l'insoumise" réalisé par Charlotte Silvera (prix Georges Sadoul)
1979 "Charles et Lucie" réalisé par Nelly Kaplan, dans le rôle de la petite fille aux oiseaux
1987 "Il y a maldonne" réalisé par John Berry, dans le rôle de Lorena
1984 "Louise l'insoumise" réalisé par Charlotte Silvera (prix Georges Sadoul)
1979 "Charles et Lucie" réalisé par Nelly Kaplan, dans le rôle de la petite fille aux oiseaux
Courts métrages
1986 "L'ombre de la tour" réalisé par Franck Verrechia
Télévision
1992/1993 "Beaumanoir"
1992 "Le portrait authentique" réalisé par J.L. Piacentino
1992 "Le portrait authentique" réalisé par J.L. Piacentino
Théâtre
2008/2009 "Les combustibles" d'Amélie Nothomb - mise en scène de Stéphane Cottin. Théâtre Daniel Sorano à Vincennes, festival d'Avignon
2007 "Histoires d’hommes" de Xavier Durringer - mise en scène de Christophe Lidon. Festival des petites formes de Champigny
2005/2006 "Mises aux Placards" Monologue de Philippe Sabres - mise en scène de Christophe Lidon (Coproduction : Groupe des 20)
2002 "Le petit violon" de J.C. Grumberg - mise en scène de Christophe Lidon. Théâtre national de la criée- Marseille, festival d'Avignon
2002 "La trilogie de la Villégiature". Tournée Atelier théâtre actuel
2000 "La trilogie de la villégiature" de Carlo Goldoni - mise en scène de Christophe Lindon. Festivals : Angers (création), Sarlat, Ramatuelle, Carpentras, La Baule
1995/1996 "La fin des monstres" de Jean-Paul Wenzel - mise en scène de l'auteur. Festival "IN" Avignon, Théâtre de l'Aquarium - Paris
1993/1994 "La fin des monstres". Les Fédérés (Montluçon)
1992 "Voltige" de Patricia Giros et Jean-Pierre Moreux. TJS (Montreuil)
1989/1991 "Barbe Bleue" de Patricia Giros et Jean-Pierre Moreux. TJS (Montreuil)
2007 "Histoires d’hommes" de Xavier Durringer - mise en scène de Christophe Lidon. Festival des petites formes de Champigny
2005/2006 "Mises aux Placards" Monologue de Philippe Sabres - mise en scène de Christophe Lidon (Coproduction : Groupe des 20)
2002 "Le petit violon" de J.C. Grumberg - mise en scène de Christophe Lidon. Théâtre national de la criée- Marseille, festival d'Avignon
2002 "La trilogie de la Villégiature". Tournée Atelier théâtre actuel
2000 "La trilogie de la villégiature" de Carlo Goldoni - mise en scène de Christophe Lindon. Festivals : Angers (création), Sarlat, Ramatuelle, Carpentras, La Baule
1995/1996 "La fin des monstres" de Jean-Paul Wenzel - mise en scène de l'auteur. Festival "IN" Avignon, Théâtre de l'Aquarium - Paris
1993/1994 "La fin des monstres". Les Fédérés (Montluçon)
1992 "Voltige" de Patricia Giros et Jean-Pierre Moreux. TJS (Montreuil)
1989/1991 "Barbe Bleue" de Patricia Giros et Jean-Pierre Moreux. TJS (Montreuil)
Interview
R.S : Bonjour Julie.
J.T : Bonjour.
R.S : As-tu des parents dans le milieu de la comédie ?
J.T : Non, mais c'est pour moi une vocation depuis toujours. Les hasards de la vie ont fait que j'ai débuté au théâtre dès l'âge de 6 ans. Mais déjà si jeune, au fond de moi, il n'y avait aucun doute.
R.S : Et tes parents étaient de suite d'accord ?
J.T : En réalité, ils sont restés neutres. Après ma première expérience j'ai fait deux trois petites choses, mais je n'étais pas une enfant qui court les castings à la recherche du prochain rôle. Et lorsque je jouais au théâtre ou que je tournais, c'était toujours pendant l'été, en période de vacances scolaires.
R.S : Comme pour le théâtre, je suppose que ta carrière dans le doublage a démarré très tôt ?
J.T : Ce fut effectivement le cas : vers 15 ans. Alors que je jouais au théâtre, une des comédiennes du spectacle m'a demandé si cela m'amuserait de faire du doublage. C'est de cette manière que j'ai fait mes premiers pas. Mais comme pour mes autres activités, je le faisais le mercredi pour ne pas empiéter sur ma vie scolaire et, de fait, c'était toujours sur des 35 ou des téléfilms.
R.S : Commencer si jeune t'a certainement évité de passer par les traditionnelles ambiances ?
J.T : Tout à fait. Dans les années 80 les voix d'enfants étaient très recherchées. Le plus souvent, c'était des adultes qui les doublaient. Il faut avouer que j'étais impressionnée mais le privilège du jeune âge fait qu'on est plus indulgent avec toi.
R.S : J'imagine que le doublage des séries, qui demande un travail sur une plus longue période, doit t'aider à progresser ?
J.T : C'est effectivement là que tu te rends compte de toutes les possibilités d'évolution de tes capacités. Techniquement, j'ai conscience d'avoir progressé en doublant ma première série. Ça a duré un an ; le temps nécessaire pour se roder aux exigences de rapidité et d'efficacité que cela requiert. Doubler dans une série est une très bonne école. Ca aide à prendre un peu plus d'assurance. Chaque rôle t'oblige à te dépasser toujours un peu plus.
R.S : En regardant ton parcours, on remarque que tu suis, au cinéma, des comédiennes que tu as doublées dans des séries. Cela doit être très gratifiant, non ?
J.T : En général, c'est un gain de temps pour les sociétés de rester fidèle à une voix française. Dans un tel cas, tu connais très bien la comédienne pour l'avoir déjà doublée, et forcément le feeling passe immédiatement ! Tu connais ses expressions, sa façon de jouer, son énergie, etc. Et puis les gens qui apprécient les versions françaises apprécient paraît-il aussi beaucoup d'identifier un acteur ou une actrice à l'image, avec une voix bien particulière.
R.S : Et faire des essais sur une comédienne que tu doubles régulièrement, est-ce vraiment logique ?
J.T : Ce qui m'ennuierait, ce serait de ne pas avoir la possibilité de passer un essai alors même que j'aurais déjà doublé une comédienne.
R.S : Tu fais pas mal de dessins animés également !
J.T : Oui, comme je peux alléger ma voix, ça aide, pour des rôles comme "Charlotte aux fraises" par exemple.
R.S : A l'évidence toutes tes activités sont complémentaires ?
J.T : Bien sûr ! Le doublage est une des nombreuses activités qu'offre le métier de comédienne. J'adore toujours, et tout autant, être sur scène ou sur un plateau de tournage. Tous ces différents corps de métier font partie de moi. Ils sont complémentaires, mais aussi nécessaires à mon équilibre professionnel et de vie.
R.S : Et pour le plaisir, peux-tu nous parler de tes hobbies ?
J.T : J'aime beaucoup aller au théâtre pour y découvrir de nouvelles pièces, de nouvelles personnalités. Je garde toujours un pied dans les arts du cirque pour y pratiquer, depuis de nombreuses années, le trapèze. Et j'avoue avoir un grand faible pour les voyages, et plus particulièrement dans les pays d'Asie. Et, bien sûr, j'aime passer du temps avec ceux que j'aime.
R.S : Merci beaucoup Julie.
J.T : Je t'en prie, c'est moi qui te remercie...
Interview de mars 2008
J.T : Bonjour.
R.S : As-tu des parents dans le milieu de la comédie ?
J.T : Non, mais c'est pour moi une vocation depuis toujours. Les hasards de la vie ont fait que j'ai débuté au théâtre dès l'âge de 6 ans. Mais déjà si jeune, au fond de moi, il n'y avait aucun doute.
R.S : Et tes parents étaient de suite d'accord ?
J.T : En réalité, ils sont restés neutres. Après ma première expérience j'ai fait deux trois petites choses, mais je n'étais pas une enfant qui court les castings à la recherche du prochain rôle. Et lorsque je jouais au théâtre ou que je tournais, c'était toujours pendant l'été, en période de vacances scolaires.
R.S : Comme pour le théâtre, je suppose que ta carrière dans le doublage a démarré très tôt ?
J.T : Ce fut effectivement le cas : vers 15 ans. Alors que je jouais au théâtre, une des comédiennes du spectacle m'a demandé si cela m'amuserait de faire du doublage. C'est de cette manière que j'ai fait mes premiers pas. Mais comme pour mes autres activités, je le faisais le mercredi pour ne pas empiéter sur ma vie scolaire et, de fait, c'était toujours sur des 35 ou des téléfilms.
R.S : Commencer si jeune t'a certainement évité de passer par les traditionnelles ambiances ?
J.T : Tout à fait. Dans les années 80 les voix d'enfants étaient très recherchées. Le plus souvent, c'était des adultes qui les doublaient. Il faut avouer que j'étais impressionnée mais le privilège du jeune âge fait qu'on est plus indulgent avec toi.
R.S : J'imagine que le doublage des séries, qui demande un travail sur une plus longue période, doit t'aider à progresser ?
J.T : C'est effectivement là que tu te rends compte de toutes les possibilités d'évolution de tes capacités. Techniquement, j'ai conscience d'avoir progressé en doublant ma première série. Ça a duré un an ; le temps nécessaire pour se roder aux exigences de rapidité et d'efficacité que cela requiert. Doubler dans une série est une très bonne école. Ca aide à prendre un peu plus d'assurance. Chaque rôle t'oblige à te dépasser toujours un peu plus.
R.S : En regardant ton parcours, on remarque que tu suis, au cinéma, des comédiennes que tu as doublées dans des séries. Cela doit être très gratifiant, non ?
J.T : En général, c'est un gain de temps pour les sociétés de rester fidèle à une voix française. Dans un tel cas, tu connais très bien la comédienne pour l'avoir déjà doublée, et forcément le feeling passe immédiatement ! Tu connais ses expressions, sa façon de jouer, son énergie, etc. Et puis les gens qui apprécient les versions françaises apprécient paraît-il aussi beaucoup d'identifier un acteur ou une actrice à l'image, avec une voix bien particulière.
R.S : Et faire des essais sur une comédienne que tu doubles régulièrement, est-ce vraiment logique ?
J.T : Ce qui m'ennuierait, ce serait de ne pas avoir la possibilité de passer un essai alors même que j'aurais déjà doublé une comédienne.
R.S : Tu fais pas mal de dessins animés également !
J.T : Oui, comme je peux alléger ma voix, ça aide, pour des rôles comme "Charlotte aux fraises" par exemple.
R.S : A l'évidence toutes tes activités sont complémentaires ?
J.T : Bien sûr ! Le doublage est une des nombreuses activités qu'offre le métier de comédienne. J'adore toujours, et tout autant, être sur scène ou sur un plateau de tournage. Tous ces différents corps de métier font partie de moi. Ils sont complémentaires, mais aussi nécessaires à mon équilibre professionnel et de vie.
R.S : Et pour le plaisir, peux-tu nous parler de tes hobbies ?
J.T : J'aime beaucoup aller au théâtre pour y découvrir de nouvelles pièces, de nouvelles personnalités. Je garde toujours un pied dans les arts du cirque pour y pratiquer, depuis de nombreuses années, le trapèze. Et j'avoue avoir un grand faible pour les voyages, et plus particulièrement dans les pays d'Asie. Et, bien sûr, j'aime passer du temps avec ceux que j'aime.
R.S : Merci beaucoup Julie.
J.T : Je t'en prie, c'est moi qui te remercie...
Interview de mars 2008