Ludivine Maffren
Doublage
Voix
Télé-réalité
Agents du mystère (Eun-ji)
Formation
Ecole Claude Mathieu (Paris 18ème)
Stage de doublage avec Véronique Picciotto et Marc Saez
Stage sur Feydeau avec Cécile Cholet et Antoine Caubet
Cours de Francine Walter-Laudenbach au théâtre Labruyère
Stage de doublage avec Véronique Picciotto et Marc Saez
Stage sur Feydeau avec Cécile Cholet et Antoine Caubet
Cours de Francine Walter-Laudenbach au théâtre Labruyère
Cinéma
"La Squale" réalisé par Fabrice Genestal
Courts-métrages
"Au septième jour" réalisé par Samuel Doux
Télévision
"C'est Comme ça" saison 1, 2 & 3
"Aix Mélodie" réalisé par Thibault Guerrier
"Les Parigots" réalisé par Chris Lima
"Aix Mélodie" réalisé par Thibault Guerrier
"Les Parigots" réalisé par Chris Lima
Théâtre
"Dona rosita de Lorca" mise en scène de Chloé Rossignol, dans le rôle de Rosita
"Entre las tres" théâtre et flamenco, chorégraphie et mise en scène de Raquel Gomez
"Quand Cocon et Carcan craquent" de Ludivine Maffren et mise en scène de l'auteur
"Le Médecin malgré lui" de Molière et mise en scène de Eud Drivet
"Richard III" de Shakespeare et mise en scène de Hans Peter Cloos
"Entre las tres" théâtre et flamenco, chorégraphie et mise en scène de Raquel Gomez
"Quand Cocon et Carcan craquent" de Ludivine Maffren et mise en scène de l'auteur
"Le Médecin malgré lui" de Molière et mise en scène de Eud Drivet
"Richard III" de Shakespeare et mise en scène de Hans Peter Cloos
Interview
R.S : Bonjour Ludivine...
L.M : Bonjour Reynald.
R.S : La passion pour la comédie a-t-elle toujours été en toi ?
L.M : J'ai commencé le théâtre à l'âge de 10 ans, dans une association de quartier : "Tamerantong". A l'époque je ne me posais pas la question de savoir si c'était une passion, je savais juste que j'adorais ces moments, autant en cours que sur scène. Et puis j'ai continué, au lycée, dans des cours plus "classiques", et finalement je ne me suis jamais arrêtée de jouer !
R.S : Dirais-tu que la formation est indispensable pour faire de cette passion un métier ?
L.M : Je pense qu'il y a des gens qui naissent avec un talent, mais que sans travail ce talent ne peut pas éclore complètement, que le comédien sera limité. Apprendre à placer sa voix, à bouger sur un plateau, à travailler le répertoire classique, à construire un personnage, ne sont pas des choses innées. Et même après une formation, l'apprentissage doit continuer afin de garder le comédien en éveil, avec des stages, des trainings, ou même tout seul à la maison.
R.S : Qu'as-tu ressenti la première fois que tu t'es retrouvée face à un public ?
L.M : L'impression d'être dans une bulle, d'être dans un lieu très vague, en dehors de la réalité, dans un rêve... Le temps qui file à toute vitesse. Mais surtout beaucoup de bonheur d'être avec tous mes copains et copines sur scène !
R.S : L'écriture fait également partie de ta vie, je pense notamment à "Quand Cocon et Carcan craquent" que tu as aussi mis en scène. Peux-tu en parler ?
L.M : C'était à un moment de ma vie où j'avais travaillé pas mal pour la télévision et j'avais vraiment envie de remonter sur scène. J'ai donc décidé d'écrire pour être sûre de jouer ! C'était parfois douloureux car il y a des jours où l'inspiration dort, et parfois merveilleux car l'écriture est, je pense, un des plus beaux espaces de liberté : on peut raconter ce qu'on veut ! Et c'est une sensation magique de se laisser embarquer par l'écriture, d'être même dépassée par elle. Et puis par l'écriture on apprend à se connaître en se demandant : "Tiens, pourquoi j'ai écrit cette histoire ? Pourquoi je l'ai racontée comme ça ?"
R.S : Comment as-tu commencé le doublage ?
L.M : J'avais du temps, je voulais en profiter pour faire un stage, je suis allée à l'Afdas, j'ai vu qu'ils proposaient du doublage et ça m'a intriguée. J'ai fait le stage, j'ai adoré. J'ai fini le stage le vendredi soir, le lundi matin j'étais sur les plateaux à Dubbing !
R.S : Quels sentiments as-tu éprouvé la première fois que tu as entendu une comédienne étrangère parler avec ta voix ?
L.M : Au début c'était très étrange car d'une part je découvrais ma voix et d'autre par je la posais sur une autre comédienne.
R.S : L'observation est très importante pour retranscrire toutes les intensions de la version originale, n'est-ce pas ?
L.M : En effet, il faut être une éponge, afin que le comédien à l'écran puisse laisser son empreinte au maximum, pour retranscrire toutes les nuances de jeu, et bien sûr être fidèle à son interprétation.
R.S : Quelles sont tes autres passions ?
L.M : Je fais du flamenco depuis 6 ans. J'ai découvert cette danse lors d'un stage comme le doublage et depuis je suis addict ! C'est une danse qui est source de plein d'émotions, qui nécessite de savoir communiquer, de l'écoute. C'est très complet. L'année dernière j'ai joué dans "Entre las tres", un spectacle qui mêlait le flamenco et le théâtre. Et puis ma troisième passion est la cuisine. Je peux passer des journées entières dans ma cuisine, ou bien des soirées à en parler.
R.S : Merci beaucoup Ludivine.
L.M : Merci à toi.
Interview de février 2010
L.M : Bonjour Reynald.
R.S : La passion pour la comédie a-t-elle toujours été en toi ?
L.M : J'ai commencé le théâtre à l'âge de 10 ans, dans une association de quartier : "Tamerantong". A l'époque je ne me posais pas la question de savoir si c'était une passion, je savais juste que j'adorais ces moments, autant en cours que sur scène. Et puis j'ai continué, au lycée, dans des cours plus "classiques", et finalement je ne me suis jamais arrêtée de jouer !
R.S : Dirais-tu que la formation est indispensable pour faire de cette passion un métier ?
L.M : Je pense qu'il y a des gens qui naissent avec un talent, mais que sans travail ce talent ne peut pas éclore complètement, que le comédien sera limité. Apprendre à placer sa voix, à bouger sur un plateau, à travailler le répertoire classique, à construire un personnage, ne sont pas des choses innées. Et même après une formation, l'apprentissage doit continuer afin de garder le comédien en éveil, avec des stages, des trainings, ou même tout seul à la maison.
R.S : Qu'as-tu ressenti la première fois que tu t'es retrouvée face à un public ?
L.M : L'impression d'être dans une bulle, d'être dans un lieu très vague, en dehors de la réalité, dans un rêve... Le temps qui file à toute vitesse. Mais surtout beaucoup de bonheur d'être avec tous mes copains et copines sur scène !
R.S : L'écriture fait également partie de ta vie, je pense notamment à "Quand Cocon et Carcan craquent" que tu as aussi mis en scène. Peux-tu en parler ?
L.M : C'était à un moment de ma vie où j'avais travaillé pas mal pour la télévision et j'avais vraiment envie de remonter sur scène. J'ai donc décidé d'écrire pour être sûre de jouer ! C'était parfois douloureux car il y a des jours où l'inspiration dort, et parfois merveilleux car l'écriture est, je pense, un des plus beaux espaces de liberté : on peut raconter ce qu'on veut ! Et c'est une sensation magique de se laisser embarquer par l'écriture, d'être même dépassée par elle. Et puis par l'écriture on apprend à se connaître en se demandant : "Tiens, pourquoi j'ai écrit cette histoire ? Pourquoi je l'ai racontée comme ça ?"
R.S : Comment as-tu commencé le doublage ?
L.M : J'avais du temps, je voulais en profiter pour faire un stage, je suis allée à l'Afdas, j'ai vu qu'ils proposaient du doublage et ça m'a intriguée. J'ai fait le stage, j'ai adoré. J'ai fini le stage le vendredi soir, le lundi matin j'étais sur les plateaux à Dubbing !
R.S : Quels sentiments as-tu éprouvé la première fois que tu as entendu une comédienne étrangère parler avec ta voix ?
L.M : Au début c'était très étrange car d'une part je découvrais ma voix et d'autre par je la posais sur une autre comédienne.
R.S : L'observation est très importante pour retranscrire toutes les intensions de la version originale, n'est-ce pas ?
L.M : En effet, il faut être une éponge, afin que le comédien à l'écran puisse laisser son empreinte au maximum, pour retranscrire toutes les nuances de jeu, et bien sûr être fidèle à son interprétation.
R.S : Quelles sont tes autres passions ?
L.M : Je fais du flamenco depuis 6 ans. J'ai découvert cette danse lors d'un stage comme le doublage et depuis je suis addict ! C'est une danse qui est source de plein d'émotions, qui nécessite de savoir communiquer, de l'écoute. C'est très complet. L'année dernière j'ai joué dans "Entre las tres", un spectacle qui mêlait le flamenco et le théâtre. Et puis ma troisième passion est la cuisine. Je peux passer des journées entières dans ma cuisine, ou bien des soirées à en parler.
R.S : Merci beaucoup Ludivine.
L.M : Merci à toi.
Interview de février 2010