Cindy Tempez
Doublage
Formation
Cours Florent : Classe de Véronique Vella, Sociétaire de la Comédie Française
Compagnie Jean Davy : Enseignement de Odile Mallet et Geneviève Brunet
Cours Simon : Classes de David Sztulman et Christine Guia
Conservatoire (94) : Enseignement de Colette Briche
Compagnie Jean Davy : Enseignement de Odile Mallet et Geneviève Brunet
Cours Simon : Classes de David Sztulman et Christine Guia
Conservatoire (94) : Enseignement de Colette Briche
Cinéma
2011 "Comme des Frères" réalisé par Hugo Gelin. Zazi Films
2010 "Comme les Cinq Doigts de la Main" réalisé par Alexandre Arcady. Alexandre Films
2008 "Tu Peux Garder Un Secret ?" réalisé par Alexandre Arcady. Alexandre Films
2008 "Sagan" réalisé par Diane Kurys. Alexandre Films
2010 "Comme les Cinq Doigts de la Main" réalisé par Alexandre Arcady. Alexandre Films
2008 "Tu Peux Garder Un Secret ?" réalisé par Alexandre Arcady. Alexandre Films
2008 "Sagan" réalisé par Diane Kurys. Alexandre Films
Courts métrages
2011 "La Plante" réalisé par Matthieu Salmon. Avec Dominique Reymond et Xavier Maly. Stromboli Films
2008 "Pilote TV Poème que j’aime" réalisé par Ewa Zadrzynska. Présentation de "La Pomme Rouge" de Jean Follain
2005 "Toutes les Margaux" réalisé par Odile Abergel. Avec Michel Galabru. Sensito Films. Histoires Courtes France 2
2008 "Pilote TV Poème que j’aime" réalisé par Ewa Zadrzynska. Présentation de "La Pomme Rouge" de Jean Follain
2005 "Toutes les Margaux" réalisé par Odile Abergel. Avec Michel Galabru. Sensito Films. Histoires Courtes France 2
Télévision
2012 "Plus Belle La Vie" série Telfrance. France 3. Rôle de Cécile Martely
2012 "Ce monde est fou" téléfilm réalisé par Badreddine Mokrani. Link's productions. France 2
2012 "Ce monde est fou" téléfilm réalisé par Badreddine Mokrani. Link's productions. France 2
Théâtre
2006 "Les Caprices de Marianne" de Musset - mise en scène de Catherine Brieux. Théâtre des 5 Diamants à Paris + festivals. Rôle de Marianne
2005 "On Achève Bien Les Chevaux" - mise en scène de Robert Hossein. Palais des Congrès de Paris
(3 mois de formation de danse auprès du chorégraphe Rick Odums au CIDJ/danses des années 30 type valse et charleston)
2004 : Electre de Sophocle - mise en scène d'Odile Mallet. Genève (Festival AGAPE). Rôle du Chœur
(Avec Sylvia Berge de la Comédie Française dans le rôle d’Electre)
2003 "Bonaparte" texte d’Alain Decaux - mise en scène de Robert Hossein. Palais des Sports de Paris
2005 "On Achève Bien Les Chevaux" - mise en scène de Robert Hossein. Palais des Congrès de Paris
(3 mois de formation de danse auprès du chorégraphe Rick Odums au CIDJ/danses des années 30 type valse et charleston)
2004 : Electre de Sophocle - mise en scène d'Odile Mallet. Genève (Festival AGAPE). Rôle du Chœur
(Avec Sylvia Berge de la Comédie Française dans le rôle d’Electre)
2003 "Bonaparte" texte d’Alain Decaux - mise en scène de Robert Hossein. Palais des Sports de Paris
Divers
Danse, Chant, Judo
Langues : Français, Anglais
Formations d’écriture de scénarios : Olivier Mergault (INA), et Michel Loulergue (Paris III)
Permis
Langues : Français, Anglais
Formations d’écriture de scénarios : Olivier Mergault (INA), et Michel Loulergue (Paris III)
Permis
Interview
R.S : Bonjour Cindy.
C.T : Bonjour Reynald !
R.S : Comment avez-vous découvert que vous possédiez une âme d'artiste ?
C.T : Ta première question en appelle une seconde, on dirait... C'est quoi "une âme d'artiste"...? Vouloir "changer la vie" dirait Rimbaud... C'est-à-dire éprouver le besoin viscéral de la réinventer, de la sublimer sans cesse, d'en accentuer les reliefs et les contrastes. Très jeune je me suis rendu compte que la réalité toute crue m'ennuyait. Pour trouver le monde supportable, j'ai vite compris que j'aurais besoin d'agréments : le rêve, l'imagination, la poésie...
R.S : Quand avez-vous décidé qu'être comédienne serait votre métier ?
C.T : A l'âge de 9 ans, j'ai dit à ma mère que je voulais faire du théâtre. Elle m'a conduite au conservatoire. J'y ai découvert l'amour des mots et de la scène, l'aventure collective extraordinaire que représente la vie d'une troupe, en même temps que l'exigence et le labeur que cet art nécessite. Ce fut la naissance d'une passion, puis d'une vocation...
R.S : En quoi la formation vous a-t-elle aidée ?
C.T : Tout art réclame à la base une discipline, et un apprentissage. C'est à travers lui que l'artiste acquiert la technique qui lui permettra ensuite de s'exprimer. J'aime aussi la notion d'héritage : l'art dramatique s'inscrit dans une histoire et une tradition que j'ai aimé découvrir. Et puis le temps de la formation est aussi celui des questions... Je crois que c'est important pour un comédien de définir très tôt ce qu'il veut dire, et ses réelles motivations. Plus tard, ça lui évite de se perdre en chemin...
R.S : Comment avez-vous commencé le doublage ?
C.T : Je venais de travailler 6 mois sur un spectacle magnifique, au sein d'une troupe d'une centaine de comédiens. Quand ça s'est fini, on m'a dit : "Pars en vacances tout de suite derrière ou tu vas déprimer"... Je n'avais pas assez de sous pour partir immédiatement, mais je n'ai effectivement pas supporté de me retrouver seule chez moi sans projet immédiat, après une telle euphorie de groupe. Un ami m'a conseillé de fréquenter les audis de doublage. Je m'y suis donc rendue tous les matins, à 9h, sans savoir à chaque fois si je parviendrais à assister ou non sur les plateaux. Au bout d'un mois on m'a proposé de rejoindre des groupes d'ambiance. Une nouvelle aventure avait démarré...
R.S : Comment avez-vous vécu cette période d'apprentissage ?
C.T : C'est le meilleur moyen de démarrer et d'apprendre ! On est porté par le groupe. Ça libère et ça décomplexe !
R.S : Avez-vous gardé en mémoire la première fois que l'on vous a confié un rôle plus important ?
C.T : On n'oublie jamais ceux qui un jour nous ont tendu une main et fait confiance... En doublage, c'est Perrette Pradier qui m'a confié ma première boucle. Plus tard, Virginie Méry et Julien Kramer m'ont offert mon premier rôle important sur un film de la Columbia. Je crois qu'à chaque fois que je me retrouve devant une barre de doublage, j'ai une pensée pour eux...
R.S : Lorsque vous doublez une comédienne étrangère, votre jeu est-il vraiment calqué sur l'original ou pas totalement ?
C.T : On doit se mettre au service de l'acteur qu'on double, c'est la règle du jeu...
R.S : Quelles sont vos passions en dehors de votre métier ?
C.T : L'Amour, l'amitié, et les voyages...
R.S : Merci beaucoup Cindy.
C.T : Merci à toi Reynald pour cette belle initiative...
Interview de septembre 2010
C.T : Bonjour Reynald !
R.S : Comment avez-vous découvert que vous possédiez une âme d'artiste ?
C.T : Ta première question en appelle une seconde, on dirait... C'est quoi "une âme d'artiste"...? Vouloir "changer la vie" dirait Rimbaud... C'est-à-dire éprouver le besoin viscéral de la réinventer, de la sublimer sans cesse, d'en accentuer les reliefs et les contrastes. Très jeune je me suis rendu compte que la réalité toute crue m'ennuyait. Pour trouver le monde supportable, j'ai vite compris que j'aurais besoin d'agréments : le rêve, l'imagination, la poésie...
R.S : Quand avez-vous décidé qu'être comédienne serait votre métier ?
C.T : A l'âge de 9 ans, j'ai dit à ma mère que je voulais faire du théâtre. Elle m'a conduite au conservatoire. J'y ai découvert l'amour des mots et de la scène, l'aventure collective extraordinaire que représente la vie d'une troupe, en même temps que l'exigence et le labeur que cet art nécessite. Ce fut la naissance d'une passion, puis d'une vocation...
R.S : En quoi la formation vous a-t-elle aidée ?
C.T : Tout art réclame à la base une discipline, et un apprentissage. C'est à travers lui que l'artiste acquiert la technique qui lui permettra ensuite de s'exprimer. J'aime aussi la notion d'héritage : l'art dramatique s'inscrit dans une histoire et une tradition que j'ai aimé découvrir. Et puis le temps de la formation est aussi celui des questions... Je crois que c'est important pour un comédien de définir très tôt ce qu'il veut dire, et ses réelles motivations. Plus tard, ça lui évite de se perdre en chemin...
R.S : Comment avez-vous commencé le doublage ?
C.T : Je venais de travailler 6 mois sur un spectacle magnifique, au sein d'une troupe d'une centaine de comédiens. Quand ça s'est fini, on m'a dit : "Pars en vacances tout de suite derrière ou tu vas déprimer"... Je n'avais pas assez de sous pour partir immédiatement, mais je n'ai effectivement pas supporté de me retrouver seule chez moi sans projet immédiat, après une telle euphorie de groupe. Un ami m'a conseillé de fréquenter les audis de doublage. Je m'y suis donc rendue tous les matins, à 9h, sans savoir à chaque fois si je parviendrais à assister ou non sur les plateaux. Au bout d'un mois on m'a proposé de rejoindre des groupes d'ambiance. Une nouvelle aventure avait démarré...
R.S : Comment avez-vous vécu cette période d'apprentissage ?
C.T : C'est le meilleur moyen de démarrer et d'apprendre ! On est porté par le groupe. Ça libère et ça décomplexe !
R.S : Avez-vous gardé en mémoire la première fois que l'on vous a confié un rôle plus important ?
C.T : On n'oublie jamais ceux qui un jour nous ont tendu une main et fait confiance... En doublage, c'est Perrette Pradier qui m'a confié ma première boucle. Plus tard, Virginie Méry et Julien Kramer m'ont offert mon premier rôle important sur un film de la Columbia. Je crois qu'à chaque fois que je me retrouve devant une barre de doublage, j'ai une pensée pour eux...
R.S : Lorsque vous doublez une comédienne étrangère, votre jeu est-il vraiment calqué sur l'original ou pas totalement ?
C.T : On doit se mettre au service de l'acteur qu'on double, c'est la règle du jeu...
R.S : Quelles sont vos passions en dehors de votre métier ?
C.T : L'Amour, l'amitié, et les voyages...
R.S : Merci beaucoup Cindy.
C.T : Merci à toi Reynald pour cette belle initiative...
Interview de septembre 2010