Laurence Mongeaud
Genres :
Voix Jeune adulte femme, Voix Adulte femme, Voix Senior femme
Tonalité :
Medium, Grave
Accents :
Russe
Doublage
Voix
Commentaire, Narration & Voice-over
(pour Cinékita)
Documentaire
Medal of Honor
Livre audio
Viens mourir avec moi de Karen Sander
Voice-over
(pour Nice Fellow)
Voice-over
(pour Imagine)
Voice-over
(pour Synchro France)
Voice-over & Audiodescription
(pour MFP)
Formation
1984/1989 Julien Bertheau, Ecole Charles Dullin et Pascal Luneau
Télévision, institutionnel...
2010 "Les gestes qui sauvent : Risques routiers" réalisé par Pascal Lacoste, Prod. : ESV Productions, DVD. Rôle : la présentatrice
1991 "Eurocity 99" réalisé par Philippe Ory, Prod : Riviera Production. Rôle : Julie Breton
1990/1993, divers spots Tv ou institutionnels pour M6, INC, Peugeot...
1991 "Eurocity 99" réalisé par Philippe Ory, Prod : Riviera Production. Rôle : Julie Breton
1990/1993, divers spots Tv ou institutionnels pour M6, INC, Peugeot...
Théâtre
2016/2019 "L'autre fille" d'Annie Ernaux - mise en scène de Nadia Rémita. Théâtre le Ranelagh, Artéphile Avignon 2017
Avec L’Empreinte et Cie, dans les mises en scènes de Marc-Ange Sanz :
2005/2007"La jeune fille suppliciée sur une étagère" de A. Yoshimura. Rôle : La jeune fille. Création à Metz en 2005 + tournée en 2007
2004 "Stabat mater" de A. Tarantino - assistante mise en scène. Création à Nancy + tournée
2001/1999 "Terres mortes" de F.X. Kroetz. Rôle : La fille - Création à Metz en 1999 et reprise à Paris en 2001 (Etoile du nord)
1997/2000 "Enfers et damnation" de P. Turrini. Rôle : Evelyne. Création à la S.N. de Forbach en 1997 et reprise à Mantes la Jolie en 2000 (Espace A. Malraux)
1993/1998 "Un pur moment de rock’n roll" de V. Ravalec. Rôles : Le garçon manqué, la pute. Création en 1993 au Studio Théâtre de Stains, reprise à Paris en 1996 (Etoile du nord) + tournée de 1994 à 1998
1997 "Eléments moins performants" de P. Turrini. Rôle : Anna. Création à la S.N. de Forbach
1997 "Scènes de la misère ordinaire" de J.L. Bourdon. Rôle : La fille. Création à Paris (Etoile du nord) + tournée
1995 "Hôtel du grand large" de A. Gautré. Rôle : Emma. Création en Belgique (Arlon) + tournée
1992 "L’augmentation" de G. Perec. Rôle : L’hypothèse positive. Création à la Mairie de Montreuil
1991 "Trou de boxe" de P. Martone. Rôle : La femme. Création à Paris (Cirque d’hiver)
1993 "Le malade imaginaire" de Molière - mise en scène de M. Abecassis (Fond. Deutsche d.l. Meurthe). Rôle : Louison. Paris
Avec L’Empreinte et Cie, dans les mises en scènes de Marc-Ange Sanz :
2005/2007"La jeune fille suppliciée sur une étagère" de A. Yoshimura. Rôle : La jeune fille. Création à Metz en 2005 + tournée en 2007
2004 "Stabat mater" de A. Tarantino - assistante mise en scène. Création à Nancy + tournée
2001/1999 "Terres mortes" de F.X. Kroetz. Rôle : La fille - Création à Metz en 1999 et reprise à Paris en 2001 (Etoile du nord)
1997/2000 "Enfers et damnation" de P. Turrini. Rôle : Evelyne. Création à la S.N. de Forbach en 1997 et reprise à Mantes la Jolie en 2000 (Espace A. Malraux)
1993/1998 "Un pur moment de rock’n roll" de V. Ravalec. Rôles : Le garçon manqué, la pute. Création en 1993 au Studio Théâtre de Stains, reprise à Paris en 1996 (Etoile du nord) + tournée de 1994 à 1998
1997 "Eléments moins performants" de P. Turrini. Rôle : Anna. Création à la S.N. de Forbach
1997 "Scènes de la misère ordinaire" de J.L. Bourdon. Rôle : La fille. Création à Paris (Etoile du nord) + tournée
1995 "Hôtel du grand large" de A. Gautré. Rôle : Emma. Création en Belgique (Arlon) + tournée
1992 "L’augmentation" de G. Perec. Rôle : L’hypothèse positive. Création à la Mairie de Montreuil
1991 "Trou de boxe" de P. Martone. Rôle : La femme. Création à Paris (Cirque d’hiver)
1993 "Le malade imaginaire" de Molière - mise en scène de M. Abecassis (Fond. Deutsche d.l. Meurthe). Rôle : Louison. Paris
Interview
R.S : Bonjour Laurence.
L.M : Bonjour Reynald.
R.S : Ton goût pour la comédie s'est-il révélé tôt ?
L.M : Oui, vers l'âge de 8 ou 10 ans. Je crois que je ne m'aimais pas trop, alors j'ai eu envie d'être quelqu'un d'autre, de faire comme ce que je voyais dans la TV...
R.S : La scène est un moment important, n'est-ce pas ?
L.M : La scène est le Moment avec un grand M... Pour moi, ce fut un instant magique. J'avais 9, 10 ans et c'était mon 1er gala de danse, je suis passée de l'ombre des coulisses à la lumière de la scène et cet instant magique m'a fait me rendre compte que c'est là que je voulais être, que j'étais chez moi sur un plateau !
R.S : Comment as-tu pris le chemin du doublage ?
L.M : Jusqu'en 2001 je ne faisais que du théâtre et j'arrivais à en vivre et puis ça a commencé à devenir plus difficile et je me suis dit qu'il fallait que je fasse autre chose à côté ! J'avais 2 amis qui faisaient déjà du doublage, alors je suis allée assister à une séance d'enregistrement, et moi qui étais pleine d'a priori, je suis sortie de cette séance complètement bluffée et admirative du boulot que ça représentait et de l'humilité qui en découlait... Alors j'ai mis les bouchées doubles pour piger la technique et pouvoir me lancer dans cette aventure à mon tour !
R.S : La technique est assez particulière, arrive-t-on à l'oublier facilement ?
L.M : C'est comme une gymnastique, ce n'est pas facile, mais au bout d'un moment, à force d'en "bouffer", on ne pense plus qu'au jeu et surtout au ressenti de l'autre, le comédien qu'on doit emplir. Après... ça reste toujours une gageure quand ça coince au niveau synchronisme de rester dans le jeu !
R.S : Lorsque tu doubles une comédienne étrangère, comment fais-tu pour rester proche de l'œuvre originale ?
L.M : Je fais confiance à ce que je perçois de la comédienne, parfois il y a des évidences et parfois il faut complètement s'oublier pour enfiler les vêtements de l'autre et puis les directeurs artistiques sont là pour nous aider à y arriver, ils sont là pour nous aider à "accoucher"...
R.S : Que t'apporte le doublage, artistiquement parlant ?
L.M : Apprendre à travailler vite, apprendre à s'utiliser techniquement d'une façon à la fois plus complète qu'au théâtre et plus minimale et, bien sûr, l'humilité !
R.S : Qu'évoque pour toi le mot théâtre ?
L.M : Mes plus beaux voyages je les ai faits au théâtre ! Etre dans la peau de quelqu'un d'autre pendant quelques heures, c'est apprendre à embrasser la terre entière et c'est toujours aussi magique pour moi. J'ai appris à m'aimer en étant d'autres, et même si mon voyage le plus fort restera la venue au monde de ma fille, le théâtre c'est... l'instant qui peut tout faire basculer. J'aime cette fragilité de l'instant théâtral qui, une fois passé, reste en bribes dans nos mémoires !
R.S : Quelles sont tes passions en dehors de ton métier ?
L.M : Les autres, la danse, la musique, la fête, refaire le monde... Je n'aurai pas assez d'une vie pour goûter à tout ce qui me fait chavirer...
R.S : Merci beaucoup Laurence.
L.M : Merci à toi, merci !
Interview de mars 2012
L.M : Bonjour Reynald.
R.S : Ton goût pour la comédie s'est-il révélé tôt ?
L.M : Oui, vers l'âge de 8 ou 10 ans. Je crois que je ne m'aimais pas trop, alors j'ai eu envie d'être quelqu'un d'autre, de faire comme ce que je voyais dans la TV...
R.S : La scène est un moment important, n'est-ce pas ?
L.M : La scène est le Moment avec un grand M... Pour moi, ce fut un instant magique. J'avais 9, 10 ans et c'était mon 1er gala de danse, je suis passée de l'ombre des coulisses à la lumière de la scène et cet instant magique m'a fait me rendre compte que c'est là que je voulais être, que j'étais chez moi sur un plateau !
R.S : Comment as-tu pris le chemin du doublage ?
L.M : Jusqu'en 2001 je ne faisais que du théâtre et j'arrivais à en vivre et puis ça a commencé à devenir plus difficile et je me suis dit qu'il fallait que je fasse autre chose à côté ! J'avais 2 amis qui faisaient déjà du doublage, alors je suis allée assister à une séance d'enregistrement, et moi qui étais pleine d'a priori, je suis sortie de cette séance complètement bluffée et admirative du boulot que ça représentait et de l'humilité qui en découlait... Alors j'ai mis les bouchées doubles pour piger la technique et pouvoir me lancer dans cette aventure à mon tour !
R.S : La technique est assez particulière, arrive-t-on à l'oublier facilement ?
L.M : C'est comme une gymnastique, ce n'est pas facile, mais au bout d'un moment, à force d'en "bouffer", on ne pense plus qu'au jeu et surtout au ressenti de l'autre, le comédien qu'on doit emplir. Après... ça reste toujours une gageure quand ça coince au niveau synchronisme de rester dans le jeu !
R.S : Lorsque tu doubles une comédienne étrangère, comment fais-tu pour rester proche de l'œuvre originale ?
L.M : Je fais confiance à ce que je perçois de la comédienne, parfois il y a des évidences et parfois il faut complètement s'oublier pour enfiler les vêtements de l'autre et puis les directeurs artistiques sont là pour nous aider à y arriver, ils sont là pour nous aider à "accoucher"...
R.S : Que t'apporte le doublage, artistiquement parlant ?
L.M : Apprendre à travailler vite, apprendre à s'utiliser techniquement d'une façon à la fois plus complète qu'au théâtre et plus minimale et, bien sûr, l'humilité !
R.S : Qu'évoque pour toi le mot théâtre ?
L.M : Mes plus beaux voyages je les ai faits au théâtre ! Etre dans la peau de quelqu'un d'autre pendant quelques heures, c'est apprendre à embrasser la terre entière et c'est toujours aussi magique pour moi. J'ai appris à m'aimer en étant d'autres, et même si mon voyage le plus fort restera la venue au monde de ma fille, le théâtre c'est... l'instant qui peut tout faire basculer. J'aime cette fragilité de l'instant théâtral qui, une fois passé, reste en bribes dans nos mémoires !
R.S : Quelles sont tes passions en dehors de ton métier ?
L.M : Les autres, la danse, la musique, la fête, refaire le monde... Je n'aurai pas assez d'une vie pour goûter à tout ce qui me fait chavirer...
R.S : Merci beaucoup Laurence.
L.M : Merci à toi, merci !
Interview de mars 2012