Lydia Cherton
Doublage
télévision, VOD & DVD
2022
Cinéma
"Alive" réalisé par Frédéric Berthe
Courts métrages
"A peine un jour" réalisé par Tim Yates
"Fate" réalisé par Pascal Adant
"L'ange et la marionnette" réalisé par Eric Figon
"Fate" réalisé par Pascal Adant
"L'ange et la marionnette" réalisé par Eric Figon
Télévision
"Béthune sur Nil" réalisé par Jérôme Foulon
Théâtre
"La force du coquelicot" de Lydia Cherton - mise en scène de Bruno Banon. Espace Roseau Teinturiers. Pièce lauréate du Grand Prix du Théâtre 2021
"Chinchilla" d'Emmanuel Robert-Espalieu - mise en scène de Bruno Banon. Feux de la Rampe
"Boulversé(e)s"... L’Article 205 de Valérie Tong Cuong – mise en scène de Bruno Banon et Anouche Setbon (Atelier Libre Jeu)
"Feu la mère de madame" de Georges Feydeau – mise en scène de Jean-Benoit Souilh, reprise : mise en scène de Carle Empereur
"Les terroristes en pyjama" écrit et mis en scène par Patrick Hadjadj
"Push up" de Roland Schimmelpfennig – mise en scène de Marine Haulot
"Cyrano de Bergerac" de Edmond Rostand – mise en scène de Yves Larec
"Ghelderode et ses sortilèges" adaptation et mise en scène d'Elvire Brison
"L'adulateur" de Carlo Goldoni - mise en scène de Philippe Vauchel
"Un volcan sur le balcon" d’après Michel Tremblay – mise en scène de Carole Binet
"L'Avare" de Molière – mise en scène de Jean Hayet
"Rhinocéros" d'Eugène Ionesco – mise en scène de Jean-Claude Idée
"L’équilibre" de Botho Strauss – mise en scène de Jules-Henri Marchant
"Iphigénie ou le péché des dieux" de Michel Azama – mise en scène de Janine Godinas
"Chinchilla" d'Emmanuel Robert-Espalieu - mise en scène de Bruno Banon. Feux de la Rampe
"Boulversé(e)s"... L’Article 205 de Valérie Tong Cuong – mise en scène de Bruno Banon et Anouche Setbon (Atelier Libre Jeu)
"Feu la mère de madame" de Georges Feydeau – mise en scène de Jean-Benoit Souilh, reprise : mise en scène de Carle Empereur
"Les terroristes en pyjama" écrit et mis en scène par Patrick Hadjadj
"Push up" de Roland Schimmelpfennig – mise en scène de Marine Haulot
"Cyrano de Bergerac" de Edmond Rostand – mise en scène de Yves Larec
"Ghelderode et ses sortilèges" adaptation et mise en scène d'Elvire Brison
"L'adulateur" de Carlo Goldoni - mise en scène de Philippe Vauchel
"Un volcan sur le balcon" d’après Michel Tremblay – mise en scène de Carole Binet
"L'Avare" de Molière – mise en scène de Jean Hayet
"Rhinocéros" d'Eugène Ionesco – mise en scène de Jean-Claude Idée
"L’équilibre" de Botho Strauss – mise en scène de Jules-Henri Marchant
"Iphigénie ou le péché des dieux" de Michel Azama – mise en scène de Janine Godinas
Interview
R.S : Bonjour Lydia.
L.C : Bonjour Reynald
R.S : Peux-tu parler de tes débuts de comédienne ?
L.C : J'étais au lycée. Ma meilleure amie m'a demandé de m'inscrire à des cours de théâtre avec elle. Et là... l'aventure a commencé : plaisir, découverte... évidence, jubilation ! Je n'ai plus voulu que ça s'arrête. :o))
R.S : Quels souvenirs gardes-tu de tes premiers pas sur scène ?
L.C : J'avais 17 ans et je jouais Dona Rose, la jeune première dans "Torquemada" de Victor Hugo. Spectacle en plein air dans les ruines d'une abbaye... Magnifique ! On commençait, il faisait jour, on finissait sous les étoiles. :o)) Moi, j'avais des étoiles plein les yeux... je réalisais mon rêve ! Dominique Haumont, le metteur en scène, m'a fait confiance pour mes premiers pas... des premiers pas "cadeau" avec une équipe incroyable. J'en garde un goût d'émerveillement qui ne me quittera jamais. Ça ne s'explique pas... Il y a des confiances qui vous foutent la pression, il y en a d'autres qui vous donnent des ailes... Cet été-là, j'ai volé !
R.S : En doublage, comment fais-tu pour rester au plus proche de la version originale ?
L.C : Je crois que la première chose que je capte d'un personnage, c'est son "énergie"... Je tente de m'en rapprocher le plus possible parce qu'une énergie induit beaucoup de choses. Le regard aussi... "être dans l'œil du personnage" m'aide à trouver la justesse. Mais forcément, j'amène une couleur personnelle, c'est inévitable. La version française sera toujours à la croisée des chemins... entre la "matière" du comédien original et la "matière" que je suis.
R.S : Entendre parler une autre personne avec sa voix, ce doit être déroutant au début non ?
L.C : OOOOhhhhhh ouiiiiiii !!!!! Il faut apprendre à ne pas s'écouter quand on joue, ne pas vouloir avoir une jolie voix mais être dans le jeu. Et ce qui est marrant c'est qu'on découvre alors que notre voix peut nous surprendre, être différente de ce que l'on croit...
R.S : Selon toi, qu'est-ce qui est le plus important derrière la barre ?
L.C : Ne pas jouer seul ! C'est un travail particulier d'être face au personnage que l'on double plutôt que face à son partenaire. On est parfois tellement focalisé sur notre personnage qu'on oublie à qui il parle ou à quoi il répond... Surtout que parfois on enregistre seul, on n'a pas la réplique de l'autre en direct ! J'essaie toujours d'écouter et de parler à mon partenaire... même quand il n'est pas là. :o))))
R.S : Qu'évoque pour toi le mot scène ?
L.C : Un terreau où l'on peut semer la vie...
R.S : Quelles sont tes autres passions ?
L.C : La vie. ;o)))
R.S : Merci beaucoup Lydia.
L.C : Merci à toi Reynald. ;o))
Interview de mai 2012
L.C : Bonjour Reynald
R.S : Peux-tu parler de tes débuts de comédienne ?
L.C : J'étais au lycée. Ma meilleure amie m'a demandé de m'inscrire à des cours de théâtre avec elle. Et là... l'aventure a commencé : plaisir, découverte... évidence, jubilation ! Je n'ai plus voulu que ça s'arrête. :o))
R.S : Quels souvenirs gardes-tu de tes premiers pas sur scène ?
L.C : J'avais 17 ans et je jouais Dona Rose, la jeune première dans "Torquemada" de Victor Hugo. Spectacle en plein air dans les ruines d'une abbaye... Magnifique ! On commençait, il faisait jour, on finissait sous les étoiles. :o)) Moi, j'avais des étoiles plein les yeux... je réalisais mon rêve ! Dominique Haumont, le metteur en scène, m'a fait confiance pour mes premiers pas... des premiers pas "cadeau" avec une équipe incroyable. J'en garde un goût d'émerveillement qui ne me quittera jamais. Ça ne s'explique pas... Il y a des confiances qui vous foutent la pression, il y en a d'autres qui vous donnent des ailes... Cet été-là, j'ai volé !
R.S : En doublage, comment fais-tu pour rester au plus proche de la version originale ?
L.C : Je crois que la première chose que je capte d'un personnage, c'est son "énergie"... Je tente de m'en rapprocher le plus possible parce qu'une énergie induit beaucoup de choses. Le regard aussi... "être dans l'œil du personnage" m'aide à trouver la justesse. Mais forcément, j'amène une couleur personnelle, c'est inévitable. La version française sera toujours à la croisée des chemins... entre la "matière" du comédien original et la "matière" que je suis.
R.S : Entendre parler une autre personne avec sa voix, ce doit être déroutant au début non ?
L.C : OOOOhhhhhh ouiiiiiii !!!!! Il faut apprendre à ne pas s'écouter quand on joue, ne pas vouloir avoir une jolie voix mais être dans le jeu. Et ce qui est marrant c'est qu'on découvre alors que notre voix peut nous surprendre, être différente de ce que l'on croit...
R.S : Selon toi, qu'est-ce qui est le plus important derrière la barre ?
L.C : Ne pas jouer seul ! C'est un travail particulier d'être face au personnage que l'on double plutôt que face à son partenaire. On est parfois tellement focalisé sur notre personnage qu'on oublie à qui il parle ou à quoi il répond... Surtout que parfois on enregistre seul, on n'a pas la réplique de l'autre en direct ! J'essaie toujours d'écouter et de parler à mon partenaire... même quand il n'est pas là. :o))))
R.S : Qu'évoque pour toi le mot scène ?
L.C : Un terreau où l'on peut semer la vie...
R.S : Quelles sont tes autres passions ?
L.C : La vie. ;o)))
R.S : Merci beaucoup Lydia.
L.C : Merci à toi Reynald. ;o))
Interview de mai 2012