Stéphane Ronchewski
Doublage
série
2006
Ancient Rome : The Rise and Fall of an Empire (Empereur 'Nero' Claudius Cesar Augustus Germanicus)
Voix
Documentaire
X-Ray Mega Airport (Pascal Lalague, Tobias Leins, Thomas Muller, Rod Clergy, Tobias Schnapp...)
Livre audio
Danseur (Colum McCann)
Voice-over
Cauchemars et canulars (Gabriel)
Formation
Studio 34
Auteur
"Une correspondance imaginaire entre Haendel et Matthesson" (librement inspiré de la biographie que Romain Rolland consacre au compositeur)
Courts métrages
2017 "Désir Pastel" réalisé par Mathieu Rivolier
Romans
2013 "Pour Invalides changer à opéra" aux Editions de La Martinière
Théâtre
2020/2022 "Ciel ma belle-mère !" de Georges Feydeau, adaptation d'Emmanuelle Hamet - mise en scène de Luq Hamett. Tournée
2015/2016 "Anna karénine" mise en scène de Cerise Guy, dans le rôle de Stiva. Théâtre 14
2014 "Le Misanthrope" mise en scène de Michèle André, dans le rôle d'Oronte. Théâtre de La Cigale à Paris, festival d'Avignon (Théâtre Actuel)
2015/2016 "Anna karénine" mise en scène de Cerise Guy, dans le rôle de Stiva. Théâtre 14
2014 "Le Misanthrope" mise en scène de Michèle André, dans le rôle d'Oronte. Théâtre de La Cigale à Paris, festival d'Avignon (Théâtre Actuel)
Interview
R.S : Bonjour Stéphane.
S.R : Bonjour Reynald, ça fait des années que mes amis me poussent à m'inscrire sur ton site, je ne comprends toujours pas pourquoi j'ai tant attendu... En tout cas bravo ! Tu es incontournable !
R.S : Quel a été ton parcours de comédien ?
S.R : J'ai commencé en faisant du théâtre amateur dans ma bonne ville de Strasbourg. Après de belles rencontres, j'ai dû me dire qu'il n'y avait pas mieux à faire dans la vie... A dix huit ans j'ai quitté ma province, pour faire une école et apprendre sérieusement le métier. Mon premier contrat, je le dois à Jean Marais qui mettait en scène "La Machine Infernale", de Cocteau. Ma performance se limitait à déposer une véritable peau d'ours polaire aux pieds de Françoise Fabian. J'étais drôlement fier ! Ensuite, pendant dix ans j'ai fait du théâtre avec des petites compagnies.
R.S : Est-ce que la formation t'a beaucoup apporté ?
S.R : Je ne sais pas. J'ai passé trois ans au Studio 34, avec de grands professeurs comme Philippe Brigaud et Claude Mathieu (qui a aujourd'hui son école). J'étais très impressionné par Thérèse Barbey, Béatrice Lord, André Habert, Estelle Garnier. C'était des gens enthousiasmants, mais je ne sais pas si j'ai bien profité de leur enseignement. J'étais très immature et je ne travaillais pas beaucoup. Cela dit je passais mon temps à la cinémathèque, c'était pas mal non plus !
R.S : Peux tu parler de tes débuts dans le doublage ?
S.R : Je dois tout à Catherine Le Lan, Nadine Delanoé et Jenny Gérard. J'ai débarqué en avril 1997, je n'avais fait que du théâtre et un peu de radio. J'ai assisté pendant des mois sans réussir à me faire entendre. Je me sentais prêt. Je brûlais littéralement d'envie de passer un essai, j'en devenais pénible, Catherine Le Lan peut en témoigner. Je me souviens d'un de mes premiers doublages. Elle avait demandé à Xavier Fagnon (qui débutait lui aussi) de prêter sa voix à une carotte et moi à un lapin Italien... Nous étions timides et nous essayions de rester concentrés, mais nous pleurions de rire. Je me suis vite senti libre dans les studios, j'ai tout de suite adoré.
R.S : Tu doubles des comédiens sur la durée, par exemple Goran Visnjic. Cette fidélité à une grande importance pour le public. Et toi, comment vis tu les choses ?
S.R : Je comprends le public. Moi même, je n'aurais pas aimé que John Wayne change de voix à chaque film ! Si on perd un acteur, on se sent bien sûr un peu triste. On a beau savoir pertinemment que l'on n'est propriétaire de rien, ce n'est pas amusant. Cela dit, c'est un sujet compliqué. Les acteurs évoluent parfois à des rythmes différents du nôtre, ils peuvent être difficiles à suivre. Et puis, il faut faire confiance aux D.A. pour les distributions. Mais quand même, il y a des rencontres que personne, j'espère, ne songerait à défaire.
R.S : Tu es également auteur, le comédien qui est en toi intervient-il quand tu écris ?
S.R : J'ai en effet publié mon premier roman "Pour Invalides, changer à Opéra", paru l'année dernière aux Editions de La Martinière. C'est évidemment très important pour moi. Je crois que mon goût pour un certain type de cinéma se ressent dans ce livre. Et se ressentira dans les suivants sans doute... On ne peut écrire qu'avec ce qu'on est, et je suis comédien. Tout ça est bien compliqué.
R.S : La diversité dans ce métier est vaste. Une branche a- t- elle ta préférence ?
S.R : Il y a tellement de choses que je ne connais pas. Le théâtre c'est merveilleux ! Cela faisait un moment que je n'étais pas remonté sur scène. Cela ne me manquait pas. Et puis j'ai joué "Le Misanthrope", dans une belle mise en scène de Michèle André, avec Arnaud Denis, Elisabeth Ventura, Elodie Navarre, Laetitia Laburthe-Tolra, Hervé Rey. Enfin, des gens formidables... Et l'envie est revenue. Du coup j'ai à nouveau plein de projets.
R.S : Quels sont tes hobbies ?
S.R : J'adore marcher dans Paris.
R.S : Merci beaucoup Stéphane.
S.R : Merci Reynald et félicitations ! Tu as créé un bel outil pour notre métier.
Interview de février 2015
S.R : Bonjour Reynald, ça fait des années que mes amis me poussent à m'inscrire sur ton site, je ne comprends toujours pas pourquoi j'ai tant attendu... En tout cas bravo ! Tu es incontournable !
R.S : Quel a été ton parcours de comédien ?
S.R : J'ai commencé en faisant du théâtre amateur dans ma bonne ville de Strasbourg. Après de belles rencontres, j'ai dû me dire qu'il n'y avait pas mieux à faire dans la vie... A dix huit ans j'ai quitté ma province, pour faire une école et apprendre sérieusement le métier. Mon premier contrat, je le dois à Jean Marais qui mettait en scène "La Machine Infernale", de Cocteau. Ma performance se limitait à déposer une véritable peau d'ours polaire aux pieds de Françoise Fabian. J'étais drôlement fier ! Ensuite, pendant dix ans j'ai fait du théâtre avec des petites compagnies.
R.S : Est-ce que la formation t'a beaucoup apporté ?
S.R : Je ne sais pas. J'ai passé trois ans au Studio 34, avec de grands professeurs comme Philippe Brigaud et Claude Mathieu (qui a aujourd'hui son école). J'étais très impressionné par Thérèse Barbey, Béatrice Lord, André Habert, Estelle Garnier. C'était des gens enthousiasmants, mais je ne sais pas si j'ai bien profité de leur enseignement. J'étais très immature et je ne travaillais pas beaucoup. Cela dit je passais mon temps à la cinémathèque, c'était pas mal non plus !
R.S : Peux tu parler de tes débuts dans le doublage ?
S.R : Je dois tout à Catherine Le Lan, Nadine Delanoé et Jenny Gérard. J'ai débarqué en avril 1997, je n'avais fait que du théâtre et un peu de radio. J'ai assisté pendant des mois sans réussir à me faire entendre. Je me sentais prêt. Je brûlais littéralement d'envie de passer un essai, j'en devenais pénible, Catherine Le Lan peut en témoigner. Je me souviens d'un de mes premiers doublages. Elle avait demandé à Xavier Fagnon (qui débutait lui aussi) de prêter sa voix à une carotte et moi à un lapin Italien... Nous étions timides et nous essayions de rester concentrés, mais nous pleurions de rire. Je me suis vite senti libre dans les studios, j'ai tout de suite adoré.
R.S : Tu doubles des comédiens sur la durée, par exemple Goran Visnjic. Cette fidélité à une grande importance pour le public. Et toi, comment vis tu les choses ?
S.R : Je comprends le public. Moi même, je n'aurais pas aimé que John Wayne change de voix à chaque film ! Si on perd un acteur, on se sent bien sûr un peu triste. On a beau savoir pertinemment que l'on n'est propriétaire de rien, ce n'est pas amusant. Cela dit, c'est un sujet compliqué. Les acteurs évoluent parfois à des rythmes différents du nôtre, ils peuvent être difficiles à suivre. Et puis, il faut faire confiance aux D.A. pour les distributions. Mais quand même, il y a des rencontres que personne, j'espère, ne songerait à défaire.
R.S : Tu es également auteur, le comédien qui est en toi intervient-il quand tu écris ?
S.R : J'ai en effet publié mon premier roman "Pour Invalides, changer à Opéra", paru l'année dernière aux Editions de La Martinière. C'est évidemment très important pour moi. Je crois que mon goût pour un certain type de cinéma se ressent dans ce livre. Et se ressentira dans les suivants sans doute... On ne peut écrire qu'avec ce qu'on est, et je suis comédien. Tout ça est bien compliqué.
R.S : La diversité dans ce métier est vaste. Une branche a- t- elle ta préférence ?
S.R : Il y a tellement de choses que je ne connais pas. Le théâtre c'est merveilleux ! Cela faisait un moment que je n'étais pas remonté sur scène. Cela ne me manquait pas. Et puis j'ai joué "Le Misanthrope", dans une belle mise en scène de Michèle André, avec Arnaud Denis, Elisabeth Ventura, Elodie Navarre, Laetitia Laburthe-Tolra, Hervé Rey. Enfin, des gens formidables... Et l'envie est revenue. Du coup j'ai à nouveau plein de projets.
R.S : Quels sont tes hobbies ?
S.R : J'adore marcher dans Paris.
R.S : Merci beaucoup Stéphane.
S.R : Merci Reynald et félicitations ! Tu as créé un bel outil pour notre métier.
Interview de février 2015