Sara Viot
Genres :
Voix Enfant garçon, Voix Enfant fille, Voix Adolescent fille, Voix Jeune adulte femme, Voix Adulte femme
Tonalité :
Aiguë
Langues parlées :
Allemand, Anglais avec accent britannique, Italien
Accents :
Allemand, Anglais, Canadien
Doublage
Formation
Conservatoire de Brest – G. Centanini (Médaille d'or à l'unanimité)
Cours Florent – C. Crozet – I. Nanty - J.-P. Garnier – E. Ruf
Stages : Philippe Hottier – Jack Waltzer - Philippe Awat – Brigitte Jaques
Studio Pygmalion (P.-E. Luneau) Laurent Firode, Etienne Pommeret, François Rancillac
Cours Florent – C. Crozet – I. Nanty - J.-P. Garnier – E. Ruf
Stages : Philippe Hottier – Jack Waltzer - Philippe Awat – Brigitte Jaques
Studio Pygmalion (P.-E. Luneau) Laurent Firode, Etienne Pommeret, François Rancillac
Cinéma et Télévision
"Les rues de Pantin" réalisé par Nicolas Leclere, dans le rôle de Sara
"Section de recherche" réalisé par Gérard Marx, dans le rôle de Myriam
"Alice Nevers" réalisé par Julien Zidi, dans le rôle de Julia Leguennec
"Ma fleur maladive" réalisé par Astrid Adverbe, dans le rôle de elle-même
"RIS" réalisé par Jean-Marc Thérin, dans le rôle de Anne Olivon
"Addition d'une addiction" réalisé par Mathieu Savelli, dans le rôle de 1er rôle
"La cour des grands" réalisé par Dominique Ladoge, dans le rôle de Gina
"Les aventures de Nono Caneton" réalisé par Henri-Paul Korchia, dans le rôle de Laura
"La carte" réalisé par Stefan Lelay, dans le rôle de elle
"Julie Lescaut" réalisé par Jean-Michel Fages, dans le rôle de Sophie Duval
"Le baiser" réalisé par Stefan Lelay, dans le rôle de 1er rôle
"Femmes de loi" réalisé par Hervé Renoh, dans le rôle de Elsa Mantois
"Quai n°1" réalisé par Patrick Jamain, dans le rôle de Lila
"De l'amour" réalisé par Aure Atika, dans le rôle de Vic. Prix du public - interprétation féminine. Festival de Moulins 2007
"Section de recherche" réalisé par Gérard Marx, dans le rôle de Myriam
"Alice Nevers" réalisé par Julien Zidi, dans le rôle de Julia Leguennec
"Ma fleur maladive" réalisé par Astrid Adverbe, dans le rôle de elle-même
"RIS" réalisé par Jean-Marc Thérin, dans le rôle de Anne Olivon
"Addition d'une addiction" réalisé par Mathieu Savelli, dans le rôle de 1er rôle
"La cour des grands" réalisé par Dominique Ladoge, dans le rôle de Gina
"Les aventures de Nono Caneton" réalisé par Henri-Paul Korchia, dans le rôle de Laura
"La carte" réalisé par Stefan Lelay, dans le rôle de elle
"Julie Lescaut" réalisé par Jean-Michel Fages, dans le rôle de Sophie Duval
"Le baiser" réalisé par Stefan Lelay, dans le rôle de 1er rôle
"Femmes de loi" réalisé par Hervé Renoh, dans le rôle de Elsa Mantois
"Quai n°1" réalisé par Patrick Jamain, dans le rôle de Lila
"De l'amour" réalisé par Aure Atika, dans le rôle de Vic. Prix du public - interprétation féminine. Festival de Moulins 2007
Danse
Modern jazz Tango
Langues
Anglais courant
Allemand - Italien notions
Allemand - Italien notions
Musique
Piano
Sports
Equitation
Théâtre
"Le quai des brumes" de Jacques Prévert - mise en scène de Philippe Nicaud. Théâtre Essaïon
"Le cercle de craie caucasien" de Bertolt Brecht - mise en scène de Cécile Tournesol & Gil Bourasseau. Espace Culturel André Malraux, Le vent se lève, Château de Lunéville
"Independence" de Lee Blessing - mise en scène de J. Déchenaud, dans le rôle de Jo. Nommée pour le prix Beaumarchais révélation 2015
"Cinna" de Corneille - mise en scène de Jean-Luc Jeener, dans le rôle d'Emilie
"Le médecin malgré lui" de Molière - mise en scène de C. Glockner, dans le rôle de Martine
"Oliver's prison" d'Edward Bond - mise en scène de Maxime Larouy, dans le rôle de Vera
"Les hamsters" de Maxime Lonnet - mise en scène de l'auteur, dans le rôle de Nina
"Ivanov" de Tchekhov - mise en scène d'Yvan Garouel, dans le rôle d'Anna Petrovna
"Café" de Joséphine Déchenaud - mise en scène de l'auteur, dans le rôle de Laure
"La reine morte" de Montherlant - mise en scène de Jean-Luc Jeener, dans le rôle d'Inès de Castro
"Concessions" de T. Samitier - mise en scène de Marie-Sohna Condé, dans le rôle Carole
"Le mariage de Figaro" de Beaumarchais - mise en de J-L. Jeener, dans le rôle de La comtesse Almaviva
"L'affaire Edouard" de Feydeau - mise en scène de Philippe Naud, dans le rôle de Gabrielle
"Droits de succession" d'E. Delcourt & V. Azé - mise en scène de T. Nicolas, dans le rôle de Léna di Fortuna
"La ronde" de Schnitzler - mise en scène de Saturnin Barré, dans le rôle de la prostituée
"L'ours" de Tchekhov - mise en scène de Nathalie Dherbey, dans le rôle de Madame Popova
"Le cercle de craie caucasien" de Bertolt Brecht - mise en scène de Cécile Tournesol & Gil Bourasseau. Espace Culturel André Malraux, Le vent se lève, Château de Lunéville
"Independence" de Lee Blessing - mise en scène de J. Déchenaud, dans le rôle de Jo. Nommée pour le prix Beaumarchais révélation 2015
"Cinna" de Corneille - mise en scène de Jean-Luc Jeener, dans le rôle d'Emilie
"Le médecin malgré lui" de Molière - mise en scène de C. Glockner, dans le rôle de Martine
"Oliver's prison" d'Edward Bond - mise en scène de Maxime Larouy, dans le rôle de Vera
"Les hamsters" de Maxime Lonnet - mise en scène de l'auteur, dans le rôle de Nina
"Ivanov" de Tchekhov - mise en scène d'Yvan Garouel, dans le rôle d'Anna Petrovna
"Café" de Joséphine Déchenaud - mise en scène de l'auteur, dans le rôle de Laure
"La reine morte" de Montherlant - mise en scène de Jean-Luc Jeener, dans le rôle d'Inès de Castro
"Concessions" de T. Samitier - mise en scène de Marie-Sohna Condé, dans le rôle Carole
"Le mariage de Figaro" de Beaumarchais - mise en de J-L. Jeener, dans le rôle de La comtesse Almaviva
"L'affaire Edouard" de Feydeau - mise en scène de Philippe Naud, dans le rôle de Gabrielle
"Droits de succession" d'E. Delcourt & V. Azé - mise en scène de T. Nicolas, dans le rôle de Léna di Fortuna
"La ronde" de Schnitzler - mise en scène de Saturnin Barré, dans le rôle de la prostituée
"L'ours" de Tchekhov - mise en scène de Nathalie Dherbey, dans le rôle de Madame Popova
Interview
R.S : Bonjour Sara.
S.V : Bonjour Reynald.
R.S : Quel a été ton parcours de comédienne ?
S.V : Classique, dans le sens où je suis passée par des écoles, régionale, privée, des stages, la pratique de la scène, du répertoire classique au contemporain ou plus expérimental, du théâtre d'abord et avant tout (la base du métier), puis du cinéma (courts, moyens métrages), de la télévision. Et le doublage depuis quelques années.
R.S : La réalité du métier de comédien correspond-elle à ce que tu en imaginais avant d'y être vraiment confrontée ?
S.V : Sûrement non. Parce que entre réalité et imagination il y a souvent un décalage. Et puis je ne m'attendais pas à quelque chose de précis, d'arrêté. Le point commun entre mes attentes et ce que je vis, c'est l'enthousiasme, que j'avais quand j'ai commencé et que j'ai encore aujourd'hui ; il n'est pas le même parce que l'expérience l'a modelé. C'est comme en amour, on peut rencontrer quelqu'un jeune, évoluer et grandir avec lui, et continuer à l'aimer, pour des "raisons" différentes de celles des débuts.
R.S : Comment as-tu débuté dans le doublage ?
S.V : Par hasard et parce qu'on m'a proposé un jour d'aller sur un plateau. Je n'y connaissais rien, à tel point que lorsqu'un comédien qui travaillait ce jour-là m'a dit à la fin de la session : "Elle a de belles boucles [le personnage de] Stella" et qu'il y avait une image arrêtée de la comédienne, très frisée, sur l'écran, j'ai répondu oui, un peu surprise qu'il me parle de la coiffure de la comédienne.
R.S : Comment voyais-tu cette activité avant de la pratiquer toi-même ?
S.V : Je n'y pensais absolument pas ! Et je n'avais donc pas mesuré que c'est aussi pleinement un travail de comédien qui demande donc précision, patience, exigence, qui dépend aussi du chef de plateau qui dirige, comme avec un metteur en scène.
R.S : A ton sens une VF peut-elle être une valeur ajoutée ou bien au contraire est-ce forcément une trahison ?
S.V : Hum, j'ai tendance à penser qu'un comédien, c'est dans son intégralité qu'il faut le découvrir, donc sa voix est indissociable de lui. C'est ce qui fait aussi le sel de ce métier : essayer d'atteindre cet idéal d'être au plus proche de ce qu'a délivré le comédien. Cela dit j'ai découvert des films en VF et l'exemple de Patrick Poivey doublant Bruce Willis dans les "24 heures" est un des (rares) exemples où, oui, il y a, pour moi, une valeur ajoutée. Même si, depuis, j'ai vu "Die hard" en VO, je garde une forte préférence pour cette VF, grâce à lui.
R.S : Quels sont tes hobbies?
S.V : La musique. En écouter, en jouer. Les jardins. En découvrir, y travailler.
R.S : Merci beaucoup Sara.
S.V : Merci Reynald !
Interview de mai 2016
S.V : Bonjour Reynald.
R.S : Quel a été ton parcours de comédienne ?
S.V : Classique, dans le sens où je suis passée par des écoles, régionale, privée, des stages, la pratique de la scène, du répertoire classique au contemporain ou plus expérimental, du théâtre d'abord et avant tout (la base du métier), puis du cinéma (courts, moyens métrages), de la télévision. Et le doublage depuis quelques années.
R.S : La réalité du métier de comédien correspond-elle à ce que tu en imaginais avant d'y être vraiment confrontée ?
S.V : Sûrement non. Parce que entre réalité et imagination il y a souvent un décalage. Et puis je ne m'attendais pas à quelque chose de précis, d'arrêté. Le point commun entre mes attentes et ce que je vis, c'est l'enthousiasme, que j'avais quand j'ai commencé et que j'ai encore aujourd'hui ; il n'est pas le même parce que l'expérience l'a modelé. C'est comme en amour, on peut rencontrer quelqu'un jeune, évoluer et grandir avec lui, et continuer à l'aimer, pour des "raisons" différentes de celles des débuts.
R.S : Comment as-tu débuté dans le doublage ?
S.V : Par hasard et parce qu'on m'a proposé un jour d'aller sur un plateau. Je n'y connaissais rien, à tel point que lorsqu'un comédien qui travaillait ce jour-là m'a dit à la fin de la session : "Elle a de belles boucles [le personnage de] Stella" et qu'il y avait une image arrêtée de la comédienne, très frisée, sur l'écran, j'ai répondu oui, un peu surprise qu'il me parle de la coiffure de la comédienne.
R.S : Comment voyais-tu cette activité avant de la pratiquer toi-même ?
S.V : Je n'y pensais absolument pas ! Et je n'avais donc pas mesuré que c'est aussi pleinement un travail de comédien qui demande donc précision, patience, exigence, qui dépend aussi du chef de plateau qui dirige, comme avec un metteur en scène.
R.S : A ton sens une VF peut-elle être une valeur ajoutée ou bien au contraire est-ce forcément une trahison ?
S.V : Hum, j'ai tendance à penser qu'un comédien, c'est dans son intégralité qu'il faut le découvrir, donc sa voix est indissociable de lui. C'est ce qui fait aussi le sel de ce métier : essayer d'atteindre cet idéal d'être au plus proche de ce qu'a délivré le comédien. Cela dit j'ai découvert des films en VF et l'exemple de Patrick Poivey doublant Bruce Willis dans les "24 heures" est un des (rares) exemples où, oui, il y a, pour moi, une valeur ajoutée. Même si, depuis, j'ai vu "Die hard" en VO, je garde une forte préférence pour cette VF, grâce à lui.
R.S : Quels sont tes hobbies?
S.V : La musique. En écouter, en jouer. Les jardins. En découvrir, y travailler.
R.S : Merci beaucoup Sara.
S.V : Merci Reynald !
Interview de mai 2016