Jonathan Gimbord-Millan
Genres :
Voix Adolescent garçon, Voix Jeune adulte homme, Voix Adulte homme
Tonalité :
Aiguë, Medium
Langues parlées :
Anglais avec accent non déterminé, Espagnol, Italien
Accents :
Allemand, Arabe, Canadien, Russe
Doublage
Voix
Emission TV
A vos marques, prêts, dansez ! (Chansons)
Emission TV
Ready Set Dance (Mamie, Docteur Melangetout)
Livre audio
Le cri du silence (d'Angel Arekin - Caern)
Livre audio
Love and hope - tome 4 (de Julie Dauge)
Publicités & Habillages
Chaine Eureka
Voice-over
Are You the One ? (Jonathan Monroe, Kai Wes)
Voice-over
Australiana (Isaac, Najar, Rory Earnshaw, CrystalLove, Curtina Brogan)
Voice-over
Beyond the Lights (Warren Easton)
Voice-over
Cauchemars et canulars (Gaten)
Voice-over
Ex on the Beach U.S (La Demi)
Voice-over
How Far Is Tattoo Far ? (Kenny, Yaya, Brad, Gage, Zack, Andrew, Juan)
Voice-over
Jasper and Errol's First Time (Jasper)
Voice-over
Moi, Georgina (Serpiente)
Voice-over
Mrs Fletchers (Troy)
Voice-over
My Tiny Terror
Voice-over
Outlanders (Brayden, Ethan, Dawson Wood)
Voice-over
Pig Royalty (Tyler Parrish)
Voice-over
Ready Set Dance
Voice-over
The Ultimate Surfer (Koa)
Voice-over
Unfiltered (Lex)
Voice-over
Vanderpump (Stephen)
Formation
2000/2001 Académie Stéphane Gildas
Théâtre - Méthode Stanislavski
Chant - Escrime
Théâtre - Méthode Stanislavski
Chant - Escrime
Accents
Allemand
Russe
Russe
Chant
Chanteur tassiture Tenor
Comédies musicales
2015/2016 "Un violon sur le Toit" d'Emmanuel Dell'Erba. Tournée Belgique et France
2013/2016 "Kid Manoir 2" de David Rozen. Palace, Avignon, Palais des glaces
2012 "Pop et Corn" d'Eugvenie Murav
2012 "Le Noël Magique" de William Korso
2011 "80 jours un pari est un pari" de Guillaume Seguin
2002/2003 "Le Magicien d'Oz" de Philémon, dans le rôle de l'Epouvantail
2013/2016 "Kid Manoir 2" de David Rozen. Palace, Avignon, Palais des glaces
2012 "Pop et Corn" d'Eugvenie Murav
2012 "Le Noël Magique" de William Korso
2011 "80 jours un pari est un pari" de Guillaume Seguin
2002/2003 "Le Magicien d'Oz" de Philémon, dans le rôle de l'Epouvantail
Courts métrages
"Les Langues Vertes" réalisé par Laurent Moriceau
"Entre les portes" réalisé par Adrien Vonnet
"L'appel" réalisé par Jean-Luc Muselli
"Meufisme" réalisé par Camille Ghanassia
"Shades" réalisé par C. Emmelin & C Jean-Luc Muselli
"Entre les portes" réalisé par Adrien Vonnet
"L'appel" réalisé par Jean-Luc Muselli
"Meufisme" réalisé par Camille Ghanassia
"Shades" réalisé par C. Emmelin & C Jean-Luc Muselli
Langues
Anglais
Espagnol
Italien
Espagnol
Italien
Théâtre
2015 "Mon coeur a des bretelles" Théâtre des blancs manteaux
2014 "Tephra Formation" de S. Tellier, P. Katerine & R. Stadler. Beaubourg
2014 "Mon coeur a des bretelles" de Séverine Bozkurt. Blancs Manteaux
2013 "1 rôle pour 2 actrices et demie" Théâtre Montmartre Galabru
2007 "Prier mes frères" de Sophie Rolland. Théâtre Jacques Prévert
2006 "On purge bébé" de Claude Mann
2006 "Road Movie" d'Emanuel Lenormand
2004/2005 "Staring Cruella Devil" d'Emanuel Lenormand
2014 "Tephra Formation" de S. Tellier, P. Katerine & R. Stadler. Beaubourg
2014 "Mon coeur a des bretelles" de Séverine Bozkurt. Blancs Manteaux
2013 "1 rôle pour 2 actrices et demie" Théâtre Montmartre Galabru
2007 "Prier mes frères" de Sophie Rolland. Théâtre Jacques Prévert
2006 "On purge bébé" de Claude Mann
2006 "Road Movie" d'Emanuel Lenormand
2004/2005 "Staring Cruella Devil" d'Emanuel Lenormand
Interview
R.S : Bonjour Jonathan.
J.G.M : Bonjour Reynald ;-)
R.S : Quel a été ton parcours de comédien ?
J.G.M : A 18 ans je suis monté sur Paris pour commencer ma formation à l'Académie Stephane Gildas. J'ai commencé à travailler très tôt. Au bout de 4 mois j'avais eu mon premier contrat dans le doublage. J'ai fait mes premières armes là-dedans. C'est bien plus tard que je suis monté sur les planches pour jouer. Mon parcours est assez atypique, car je suis aussi danseur et chanteur. Très souvent je suis dans un registre pour ensuite aller dans un autre et un autre. Je n'ai pas le temps de m'ennuyer ou de me lasser, car quand un contrat de comédien se termine j'ai un contrat de danseur. J’ai pu toucher un peu à tout : court métrage, pièces, doublages, cabaret en tant que maître de cérémonie, théâtre de rue. Autant de situations qui peuvent vous former en tant que comédien. Car, même si tout se relie, chaque domaine est totalement différent. Le jeu est différent, les intensions, l'interprétation. Depuis un an j'essaie de décrocher du domaine de la danse (je deviens vieux, ça y est) pour revenir à mon premier amour qui est le doublage et le théâtre.
R.S : Quels souvenirs gardes-tu de tes premier pas sur scène ?
J.G.M : Ma première scène, j'avais 4-5 ans. Ce n'était pas en tant que professionnel. Je faisais du twirling baton avec mes soeurs. C'était sans appréhension que je suis monté sur scène pour danser. Ce qui était complètement différent des concours que l'on pouvait faire. En ce qui concerne ma première pièce, "Les précieuses ridicules", j’étais mort de peur. J'avais peur d’oublier mon texte et de mettre mes partenaires dans une situation inconfortable. En plus il y avait mes parents dans la salle. Première fois qu'ils venaient me voir. Mais dès que le premier mot est sorti, c'est comme si j'oubliais qui j'étais, où j'étais. Pour moi je n’ai pas joué un personnage. J'étais LE personnage. Ca me semblait tellement différent de ce que je faisais en cours, ou en répétition. C'était ma vie que je montrais sur scène. C'est vraiment ce que je voulais faire. Vivre des vies en une seule. Une fois une directrice de casting m'avait demandé pourquoi je voulais être comédien. Et je lui ai répondu : je n’ai pas assez d’une vie pour vivre tout ce que j'aimerais vivre. Et je crois que c'est cela que m'apporte ce métier (hola, c’est pas très français cette phrase ! lol).
R.S : Tu chantes également, tu as d'ailleurs participé à des comédies musicales, peux-tu en parler ?
J.G.M : Je suis tombé dans la comédie musicale par hasard. Je vivais à Nantes, car je ne supportais plus Paris. J'ai passé une année sabbatique. Et je me suis dis que j'aimerais m'inscrire à la Fac. En allant vers le bureau des inscriptions je suis tombé sur une petite affiche : AUDITIONS. Instinctivement je suis allé pour m'inscrire à l'audition sans avoir ce que c'était. Et bim ! Le Magicien d'Oz revisité... J'ai passé tous les tours sans savoir pour quel rôle on m'auditionnait exactement. Et je fus retenu pour l'Epouvantail. J'y suis allé sans pression. Je n'avais jamais pris de cours de chant, mais apparemment je me suis bien débrouillé. Le jour de la première, ça a été une révélation ! Je me suis dit que c'était une autre facette que je pouvais exploiter. Depuis, dès que je vois des shows qui peuvent me transporter, j'auditionne. J'aime vraiment allier comédie danse et chant. Pour moi en tant que comédien il est important de savoir toucher un peu à tout. On ne demande pas d'exceller dans tout, mais on doit au moins avoir des notions. Quand on travaille dans l'art, ça englobe tout pour moi.
R.S : Comment as-tu pris le chemin du doublage ?
J.G.M : Un pur hasard. J'étais fan de Buffy contre les vampires. Il y avait un forum pour rencontrer les voix françaises. Avec deux amies de l'école, on y est allés. On a pu rencontrer Claire Guyot. Sans se dégonfler, on lui a demandé si on pouvait assister à une séance. Elle nous a donné son numéro pour la rappeler afin de voir avec la D.A (Catherine Le Lann). Une semaine après on a été conviés. On avait apporté une K7 vidéo (objet du siècle dernier) d'un épisode de Buffy où mon amie et moi avions pu enregistrer nos voix dessus en parodiant l'épisode. A la fin de la matinée je l'ai donné à Catherine pour savoir si elle pouvait écouter (sans grande conviction). En revenant après manger, Catherine est venue me voir pour me dire qu'il fallait que je vienne tous les jours sur ses plateaux pour apprendre le plus vite possible. La semaine d'après je posais ma voix sur la série Boston Public à Mediadub. Je ne faisais pas le fier d'être devant toutes ces grandes voix, mais ils m'ont fait un accueil triomphal après ma première boucle en faisant une ola générale dans le studio. Depuis ce jour, je ne remercierai jamais assez ma marraine Catherine Le Lann. Elle m'a tout appris. Elle m'a donné ma chance et j'ai pu travailler dans les plus grandes séries des années 2000.
R.S : Que ressens-tu lorsque tu entends ta voix sur un comédien étranger ?
J.G.M : Oh là là ! Je pense comme beaucoup au début. On déteste ! lol. Aujourd'hui enfin j'arrive à me détacher. Il était temps au bout de 17 ans. Je ne fais plus attention à ma voix. J’essaie juste de faire attention si mon jeu est correct. Si tout est en place. Si les intentions sont là.
R.S : Que t'apprend cette branche de la profession ?
J.G.M : Que rien n'est jamais acquis. Car on peut être top sur un personnage, on arrive à capter de suite son jeu, son style, son allure, et le lendemain on est complètement paumé sur un autre. Pour moi il ne faut jamais se reposer sur ce qu'on sait faire. Oui c'est gratifiant quand on voit qu'on bosse beaucoup sur des personnages qui nous vont comme un gant. Pour ma part j’ai une voix jeune. J'ai 35 ans avec la voix d'un ado. Et encore ! Même mon neveu de 8 ans a une voix plus grave que moi. Donc j'étais cantonné à faire que les ados. Et ça m'allait bien. Mais un jour quand on m'a donné un mec de 20-22 ans à faire, j'ai eu l'impression de ne plus savoir jouer. J'essayais de trafiquer ma voix pour avoir une voix de jeune homme. Mais au final rien ne marchait. On se dit que le D.A est à côté de la plaque, que ça se voit que ça ne rentre pas. On perd confiance. Et au final je dis merci aux D.A de nous diriger. De trouver les mots justes pour nous relever et de retrouver la confiance. La voix est importante oui, mais le jeu l'est encore plus. Car ce qui a marché en fin de compte était ma voix normale, mais avec le jeu qu’il fallait. Aujourd'hui je suis content de faire les hommes. lol
R.S : Tu parles plusieurs langues, est-ce que cela t'a déjà servi dans ton métier ?
J.G.M : Je parle anglais, espagnol et italien (je commence le néerlandais, là). Et heureusement que je parle plusieurs langues. J'ai pu décrocher un contrat en Espagne. Et même pour le doublage. J'ai du doubler un personnage dans une série où il parle français et espagnol. Pour l'anglais, franchement, à l'école j'étais moyen. Genre 11-12 de moyenne dans cette matière. Ce qui m'a permis de retrouver un niveau correct, c'est d'avoir bossé dans un parc d'attraction. Devoir parler tous les jours anglais aide considérablement. Après il y a les séries que je regarde en VOST pour me familiariser avec le vocabulaire. Et là encore je pourrais dire merci, car c'est grâce à cela que j'ai pu partir à Los Angeles pour passer une audition pour un film. Plaire à un réalisateur est une chose, mais si on ne peut pas avoir de discussion tout se bloque. Donc je dis merci à ma petite tête pour intégrer tout ça.
R.S : Quels sont tes hobbies ?
J.G.M : J'aime beaucoup chanter. Quand je suis à la maison, j'aime me mettre sur une application et chanter avec des gens dans le monde entier. Sinon, dès que je peux je vais en forêt avec ma chienne pour la faire courir. Sinon comme beaucoup j'aime flâner, aller au cinéma et, quand je peux, revenir en Normandie voir mes neveux et nièces.
R.S : Merci beaucoup Jonathan.
J.G.M : Merci à toi et désolé d’être une pipelette.
Interview d'avril 2017
J.G.M : Bonjour Reynald ;-)
R.S : Quel a été ton parcours de comédien ?
J.G.M : A 18 ans je suis monté sur Paris pour commencer ma formation à l'Académie Stephane Gildas. J'ai commencé à travailler très tôt. Au bout de 4 mois j'avais eu mon premier contrat dans le doublage. J'ai fait mes premières armes là-dedans. C'est bien plus tard que je suis monté sur les planches pour jouer. Mon parcours est assez atypique, car je suis aussi danseur et chanteur. Très souvent je suis dans un registre pour ensuite aller dans un autre et un autre. Je n'ai pas le temps de m'ennuyer ou de me lasser, car quand un contrat de comédien se termine j'ai un contrat de danseur. J’ai pu toucher un peu à tout : court métrage, pièces, doublages, cabaret en tant que maître de cérémonie, théâtre de rue. Autant de situations qui peuvent vous former en tant que comédien. Car, même si tout se relie, chaque domaine est totalement différent. Le jeu est différent, les intensions, l'interprétation. Depuis un an j'essaie de décrocher du domaine de la danse (je deviens vieux, ça y est) pour revenir à mon premier amour qui est le doublage et le théâtre.
R.S : Quels souvenirs gardes-tu de tes premier pas sur scène ?
J.G.M : Ma première scène, j'avais 4-5 ans. Ce n'était pas en tant que professionnel. Je faisais du twirling baton avec mes soeurs. C'était sans appréhension que je suis monté sur scène pour danser. Ce qui était complètement différent des concours que l'on pouvait faire. En ce qui concerne ma première pièce, "Les précieuses ridicules", j’étais mort de peur. J'avais peur d’oublier mon texte et de mettre mes partenaires dans une situation inconfortable. En plus il y avait mes parents dans la salle. Première fois qu'ils venaient me voir. Mais dès que le premier mot est sorti, c'est comme si j'oubliais qui j'étais, où j'étais. Pour moi je n’ai pas joué un personnage. J'étais LE personnage. Ca me semblait tellement différent de ce que je faisais en cours, ou en répétition. C'était ma vie que je montrais sur scène. C'est vraiment ce que je voulais faire. Vivre des vies en une seule. Une fois une directrice de casting m'avait demandé pourquoi je voulais être comédien. Et je lui ai répondu : je n’ai pas assez d’une vie pour vivre tout ce que j'aimerais vivre. Et je crois que c'est cela que m'apporte ce métier (hola, c’est pas très français cette phrase ! lol).
R.S : Tu chantes également, tu as d'ailleurs participé à des comédies musicales, peux-tu en parler ?
J.G.M : Je suis tombé dans la comédie musicale par hasard. Je vivais à Nantes, car je ne supportais plus Paris. J'ai passé une année sabbatique. Et je me suis dis que j'aimerais m'inscrire à la Fac. En allant vers le bureau des inscriptions je suis tombé sur une petite affiche : AUDITIONS. Instinctivement je suis allé pour m'inscrire à l'audition sans avoir ce que c'était. Et bim ! Le Magicien d'Oz revisité... J'ai passé tous les tours sans savoir pour quel rôle on m'auditionnait exactement. Et je fus retenu pour l'Epouvantail. J'y suis allé sans pression. Je n'avais jamais pris de cours de chant, mais apparemment je me suis bien débrouillé. Le jour de la première, ça a été une révélation ! Je me suis dit que c'était une autre facette que je pouvais exploiter. Depuis, dès que je vois des shows qui peuvent me transporter, j'auditionne. J'aime vraiment allier comédie danse et chant. Pour moi en tant que comédien il est important de savoir toucher un peu à tout. On ne demande pas d'exceller dans tout, mais on doit au moins avoir des notions. Quand on travaille dans l'art, ça englobe tout pour moi.
R.S : Comment as-tu pris le chemin du doublage ?
J.G.M : Un pur hasard. J'étais fan de Buffy contre les vampires. Il y avait un forum pour rencontrer les voix françaises. Avec deux amies de l'école, on y est allés. On a pu rencontrer Claire Guyot. Sans se dégonfler, on lui a demandé si on pouvait assister à une séance. Elle nous a donné son numéro pour la rappeler afin de voir avec la D.A (Catherine Le Lann). Une semaine après on a été conviés. On avait apporté une K7 vidéo (objet du siècle dernier) d'un épisode de Buffy où mon amie et moi avions pu enregistrer nos voix dessus en parodiant l'épisode. A la fin de la matinée je l'ai donné à Catherine pour savoir si elle pouvait écouter (sans grande conviction). En revenant après manger, Catherine est venue me voir pour me dire qu'il fallait que je vienne tous les jours sur ses plateaux pour apprendre le plus vite possible. La semaine d'après je posais ma voix sur la série Boston Public à Mediadub. Je ne faisais pas le fier d'être devant toutes ces grandes voix, mais ils m'ont fait un accueil triomphal après ma première boucle en faisant une ola générale dans le studio. Depuis ce jour, je ne remercierai jamais assez ma marraine Catherine Le Lann. Elle m'a tout appris. Elle m'a donné ma chance et j'ai pu travailler dans les plus grandes séries des années 2000.
R.S : Que ressens-tu lorsque tu entends ta voix sur un comédien étranger ?
J.G.M : Oh là là ! Je pense comme beaucoup au début. On déteste ! lol. Aujourd'hui enfin j'arrive à me détacher. Il était temps au bout de 17 ans. Je ne fais plus attention à ma voix. J’essaie juste de faire attention si mon jeu est correct. Si tout est en place. Si les intentions sont là.
R.S : Que t'apprend cette branche de la profession ?
J.G.M : Que rien n'est jamais acquis. Car on peut être top sur un personnage, on arrive à capter de suite son jeu, son style, son allure, et le lendemain on est complètement paumé sur un autre. Pour moi il ne faut jamais se reposer sur ce qu'on sait faire. Oui c'est gratifiant quand on voit qu'on bosse beaucoup sur des personnages qui nous vont comme un gant. Pour ma part j’ai une voix jeune. J'ai 35 ans avec la voix d'un ado. Et encore ! Même mon neveu de 8 ans a une voix plus grave que moi. Donc j'étais cantonné à faire que les ados. Et ça m'allait bien. Mais un jour quand on m'a donné un mec de 20-22 ans à faire, j'ai eu l'impression de ne plus savoir jouer. J'essayais de trafiquer ma voix pour avoir une voix de jeune homme. Mais au final rien ne marchait. On se dit que le D.A est à côté de la plaque, que ça se voit que ça ne rentre pas. On perd confiance. Et au final je dis merci aux D.A de nous diriger. De trouver les mots justes pour nous relever et de retrouver la confiance. La voix est importante oui, mais le jeu l'est encore plus. Car ce qui a marché en fin de compte était ma voix normale, mais avec le jeu qu’il fallait. Aujourd'hui je suis content de faire les hommes. lol
R.S : Tu parles plusieurs langues, est-ce que cela t'a déjà servi dans ton métier ?
J.G.M : Je parle anglais, espagnol et italien (je commence le néerlandais, là). Et heureusement que je parle plusieurs langues. J'ai pu décrocher un contrat en Espagne. Et même pour le doublage. J'ai du doubler un personnage dans une série où il parle français et espagnol. Pour l'anglais, franchement, à l'école j'étais moyen. Genre 11-12 de moyenne dans cette matière. Ce qui m'a permis de retrouver un niveau correct, c'est d'avoir bossé dans un parc d'attraction. Devoir parler tous les jours anglais aide considérablement. Après il y a les séries que je regarde en VOST pour me familiariser avec le vocabulaire. Et là encore je pourrais dire merci, car c'est grâce à cela que j'ai pu partir à Los Angeles pour passer une audition pour un film. Plaire à un réalisateur est une chose, mais si on ne peut pas avoir de discussion tout se bloque. Donc je dis merci à ma petite tête pour intégrer tout ça.
R.S : Quels sont tes hobbies ?
J.G.M : J'aime beaucoup chanter. Quand je suis à la maison, j'aime me mettre sur une application et chanter avec des gens dans le monde entier. Sinon, dès que je peux je vais en forêt avec ma chienne pour la faire courir. Sinon comme beaucoup j'aime flâner, aller au cinéma et, quand je peux, revenir en Normandie voir mes neveux et nièces.
R.S : Merci beaucoup Jonathan.
J.G.M : Merci à toi et désolé d’être une pipelette.
Interview d'avril 2017