Baptiste Mège
Genres :
Voix Adolescent garçon, Voix Jeune adulte homme, Voix Adulte homme
Tonalité :
Medium
Langues parlées :
Allemand, Anglais avec accent américain, Anglais avec accent britannique, Espagnol
Accents :
Allemand, Anglais, Arabe, Asiatique, Canadien, Espagnol, Europe centrale (polonais, tchèque, hongrois, etc.), Italien, Russe
Doublage
télévision, VOD & DVD
2021
Voix
Documentaire
L'école du cirque (Arte)
Documentaire
Les chasseurs de rats - Sey Ha (Arte)
Publicité
Panini (Télé)
Formation
Ecole Claude Mathieu - Art et techniques de l'acteur
Cours de chant avec Thomas Bellorini
Cours d'art dramatique au conservatoire municipal de Levallois-Perret
Bac Littéraire
Cours de chant avec Thomas Bellorini
Cours d'art dramatique au conservatoire municipal de Levallois-Perret
Bac Littéraire
Ballet
"Anastasia" mise en scène de S Verdier, dans le rôle du Tsar Nicolas II
Cinéma
"Pour La France" réalisé par Rachid Hami
"Novembre" réalisé par Cédric Jimenez
"Bastille Day" réalisé par J. Watkins. "Merci" Production
"Novembre" réalisé par Cédric Jimenez
"Bastille Day" réalisé par J. Watkins. "Merci" Production
Clips musicaux
"Lolaken - Little Ones" réalisé par L. Guenoun
Courts métrages
"The Police" réalisé par Léo Faure
"Effondrements" réalisé par Julien Bittner
"Huàn Jué" réalisé par G. Brunet-Sanz
"Je suis un compromis" (classé 20ème sur 1091 au Nikon Film Festival) réalisé par S. Belier & M. Gaulin-Crespel
"Foudroyé" réalisé par B. Bergeron. Doko/Stink Production
"ZAP" (Pilotes) Programme court déstiné a la télévision réalisé par L. Sirenko & C Banasik. Blagbuster Production
"Effondrements" réalisé par Julien Bittner
"Huàn Jué" réalisé par G. Brunet-Sanz
"Je suis un compromis" (classé 20ème sur 1091 au Nikon Film Festival) réalisé par S. Belier & M. Gaulin-Crespel
"Foudroyé" réalisé par B. Bergeron. Doko/Stink Production
"ZAP" (Pilotes) Programme court déstiné a la télévision réalisé par L. Sirenko & C Banasik. Blagbuster Production
Danse
Formation de Tango par Diana Ringel
Langues
Français, Anglais, Allemand (correct), Espagnol (A2)
Publicités
"Paypal - Quizz 4" réalisé par S. Hadjazi
"McDonald's - Wings" réalisé par Twins Perrotte
"Billboard CIC" réalisé par R. Laurent
"Tricky Biz" réalisé par P. Rus. ESRA Rennes
"Bubble Globe" réalisé par J. Lecomte. The Creative Machine
"Universal Mobile : Une Vraie Vie de Chien" réalisé par R. Sattouf. Les Télécréateurs
"Mr. Bricolage : Merci Marc" réalisé par C. Vayssie. Same Production
"Court métrage INPES "Anti Tabac" réalisé par B. Dawkins. Stink Production
"McDonald's - Wings" réalisé par Twins Perrotte
"Billboard CIC" réalisé par R. Laurent
"Tricky Biz" réalisé par P. Rus. ESRA Rennes
"Bubble Globe" réalisé par J. Lecomte. The Creative Machine
"Universal Mobile : Une Vraie Vie de Chien" réalisé par R. Sattouf. Les Télécréateurs
"Mr. Bricolage : Merci Marc" réalisé par C. Vayssie. Same Production
"Court métrage INPES "Anti Tabac" réalisé par B. Dawkins. Stink Production
Sports
Pratique le tir sportif, le jujitsu, le fitness, la natation
Télévision
"Comissaire Magellan" réalisé par E. Dhaene. JLA Production - France 3
"L'épreuve d'amour" réalisé par A Selignac. Fontaram Production - France 2
"Agathe Koltès" réalisé par A. Darraux. GMT Production - France 3
"L'épreuve d'amour" réalisé par A Selignac. Fontaram Production - France 2
"Agathe Koltès" réalisé par A. Darraux. GMT Production - France 3
Théâtre
"Poil de carotte" mise en scène de F. Cerdal. Café de la Gare (octobre à décembre)
"Poil de carotte" Compagnie des 2 Lions - mise en scène de F. Cerdal. Théâtre de Ménilmontant (salle XXL)
"Les règles du savoir vivre dans la société moderne" de J.L. Lagarce - mise en scène de J. Bellorini
"Sur la grand-route" d'Anton Tchekhov mise en scène de X. Briere
"L'Ombre de la rue" mise en scène de T. Bellorini
"Les Acteurs de bonne foi" de Marivaux - mise en scène de S. Fontaine
"Sortie de Théâtre" de Jean Claude Grunberg - mise en scène de S. Fontaine
"Boris Vian (Medley de pièces)" mise en scène de S. Fontaine
"Peanuts" de Fausto Paravidino - mise en scène de D. Hourcade & T. Varlot
"Poil de carotte" Compagnie des 2 Lions - mise en scène de F. Cerdal. Théâtre de Ménilmontant (salle XXL)
"Les règles du savoir vivre dans la société moderne" de J.L. Lagarce - mise en scène de J. Bellorini
"Sur la grand-route" d'Anton Tchekhov mise en scène de X. Briere
"L'Ombre de la rue" mise en scène de T. Bellorini
"Les Acteurs de bonne foi" de Marivaux - mise en scène de S. Fontaine
"Sortie de Théâtre" de Jean Claude Grunberg - mise en scène de S. Fontaine
"Boris Vian (Medley de pièces)" mise en scène de S. Fontaine
"Peanuts" de Fausto Paravidino - mise en scène de D. Hourcade & T. Varlot
Web-séries
"Apocalypse Stupid World" réalisée par M de Leu
Interview
R.S : Bonjour Baptiste.
B.M : Bonjour Reynald !
R.S : Parle-moi un peu de ton parcours et de ta formation de comédien ?
B.M : Eh bien j'ai fait un Bac Littéraire, et une fois mon Bac en poche, j'ai travaillé pendant un an afin de mettre de l'argent de coté pour pouvoir me payer une école de théâtre. J'ai passé une audition pour rentrer a l'école Claude Mathieu et j'ai été pris. J'étais très heureux ce jour-là, car je savais que j'intégrais une très bonne école qui allais me former au métier que je voulais faire depuis très jeune.
R.S : Tu as donc choisi cette voie professionnelle très tôt ? Comment cela s'est-il passé dans ta tête ?
B.M : En effet, j'ai su que je voulais faire ce métier à l'âge de 6-7 ans. L'élément déclencheur a été un atelier théâtre que proposait une animatrice du centre aéré après l'école ; je me suis dit "Pourquoi pas ? ça a l'air rigolo". J'y suis allé et on a monté une version (très) allégée du "Médecin volant" de Molière. On a fait une représentation devant le centre à la fin de l'année, et tout le monde nous a applaudis en nous félicitant. J'ai trouvé ça génial ! Je me suis dit que ça serait super de faire ça tous les jours, alors j'en ai parlé à ma mère qui m'a expliqué que c'était un métier. Et aujourd'hui c'est le mien, et j'en suis très fier !
R.S : Comment un jeune comédien s'insère-t-il dans la vie professionnelle ?
B.M : Un peu comme il peut !!! (rires) Non, en fait, pour moi, il n'y a pas d'autre secret que le travail ! Il faut travailler sans cesse, que ce soit sur des textes, pour des castings, des auditions, mais aussi pour se créer un réseau et se faire connaitre des professionnels du milieu. Une fois qu'on est formé au métier, il faut faire savoir qu'on est là, car on ne vient pas te chercher, on ne sonnera pas à ta porte un jour pour te dire :"Vous êtes Baptiste Mège ? Je suis Woody Allen, je vous veux pour être la star de mon prochain film !". Ça ne marche pas comme ça ! (rires) Alors il faut aller au théâtre, rencontrer des metteurs en scène, aller aux avants premières de films, essayer de parler aux réalisateurs, envoyer des mails, inviter des professionnels lorsque tu joues, etc. Et tout ça sans être trop insistant, ni trop présent non plus ! Il faut trouver le bon équilibre. Et c'est aussi du travail, tous les jours !
R.S : Quelles sont les armes qu'il faut avoir, selon toi, quand on se lance dans cette voie ?
B.M : Je dirais qu'il faut être déterminé, passionné et s'y consacrer a fond. Si on ne se donne pas a 100% dans ce qu'on fait, quelqu'un d'autre, qui lui se donnera au max, nous passera devant ; et je crois que ça vaut pour tout dans la vie. Bien sûr il y a aussi une part de chance parfois, être au bon endroit au bon moment ça peut aider ; mais si on n'y croit pas dur comme fer au départ, selon moi, ça ne peut pas marcher.
R.S : Tu as travaillé dans un ballet, et tu as d'ailleurs une formation de tango... Mais quelle y était ta participation ?
B.M : Oui, c'est vrai ! A vrai dire c'est arrivé un peu par hasard. J'avais une amie qui faisait de la danse, et qui montait "Anastasia" en ballet. Un soir elle m'appelle en me disant qu'il leur manquait un garçon pour jouer le rôle du Tsar Nicolas II et elle me demande si j'étais partant pour le faire. N'étant pas un danseur professionnel, je lui réponds que je ne me vois pas tellement dans un ballet sans avoir l'air ridicule à coté des autres et que ça nuira surement au spectacle ; mais elle m'a rassuré en me disant que ce n'était pas un grand rôle, que les pas de danse étaient simples et que le chorégraphe était super. J'aime les défis et l'idée de participer à un ballet me plaisait assez, alors j'ai accepté ! Et, en effet, le rôle était surtout fait de présence scénique et quelques pas simples. J'étais présent au début et un court instant au milieu du spectacle mais j'étais content de pouvoir participer à cette aventure. Et, pour l'anecdote, à la fin d'une des représentation on m'a dit qu'Ewan McGregor était dans la salle ! Son neveu était dans le spectacle et il était venu le voir. J'ai eu l'occasion de le rencontrer après le spectacle et il m'a félicité. J'étais tout fier ! (rires) Je me suis dit que j'avais définitivement bien fait d'accepter ce rôle !
Pour ma formation de tango, je l'ai faite avec Diana Ringel à l'école Claude Mathieu où je me suis formé pendant 4 ans. C'est une danse très intense où les sentiments ne peuvent pas être "tièdes", elle mélange séduction, désir, passion, haine et amour. C'est une grande aide pour le jeu d'un comédien je trouve.
R.S : Comment as-tu pris le chemin du doublage ?
B.M : J'ai assisté pendant longtemps sur des plateaux, essuyé des refus, car on ne peut pas assister sur tous les plateaux (parfois le client est présent, ou il y a déja des gens qui assistent, etc.) mais je ne me suis jamais démotivé. J'ai persisté et après avoir assisté plusieurs fois et laissé mon CV aux directeurs de plateau, on m'a contacté pour faire mon premier cachet. C'était Pauline Brunel, je m'en rappellerai toujours ! C'est une directrice artistique très agréable, donc naturellement, tout s'est bien passé pour cette première fois, et elle m'a ensuite recontacté sur d'autres choses. D'autres directeurs artistiques m'ont contacté aussi après avoir assisté avec eux, laissé mon CV, et les choses ont commencé comme ca.
R.S : Etait-ce une discipline à laquelle tu pensais lorsque tu as choisi d'être comédien ?
B.M : Pour être honnête, non. Mais c'était dû à mon jeune âge. Je n'avais pas conscience, lorsque j'étais petit, que les voix que j'entendais dans les films ou les séries n'étaient pas celles des comédiens à l'écran. Pour moi ça collait tellement bien. Je voyais bien que les lèvres n'étaient pas exactement synchronisées mais j'occultais ça pour vivre le film à fond. Et, en grandissant, j'ai pris conscience que les doublages étaient faits par des comédiens, comme pour les dessins animés dont je suis un grand fan. J'ai d'ailleurs commencé à m'intéresser au doublage au travers des dessins animés comme "Aladdin", "Hercule" mais aussi "Madagascar", etc. En refaisant les voix qui étaient complètement dingues, ça donnait au personnage une dimension encore plus loufoque et ça m'amusait beaucoup. Je me suis dit que c'était un autre aspect du travail du comédien qu'il fallait que je découvre. Et je n'ai pas été déçu ; cela demande beaucoup de technique et d'implication, il faut bien observer ce que fait le comédien à l'écran, être dans le rôle tout en apportant un peu de soi, c'est absolument fascinant.
R.S : Quels sont tes hobbies ?
B.M : J'aime beaucoup voyager, aller au théâtre, au cinéma, apprendre et essayer de nouvelles choses constamment !
R.S : Merci beaucoup Baptiste.
B.M : Merci à toi Reynald de m'accueillir ici !
Interview de novembre 2017
B.M : Bonjour Reynald !
R.S : Parle-moi un peu de ton parcours et de ta formation de comédien ?
B.M : Eh bien j'ai fait un Bac Littéraire, et une fois mon Bac en poche, j'ai travaillé pendant un an afin de mettre de l'argent de coté pour pouvoir me payer une école de théâtre. J'ai passé une audition pour rentrer a l'école Claude Mathieu et j'ai été pris. J'étais très heureux ce jour-là, car je savais que j'intégrais une très bonne école qui allais me former au métier que je voulais faire depuis très jeune.
R.S : Tu as donc choisi cette voie professionnelle très tôt ? Comment cela s'est-il passé dans ta tête ?
B.M : En effet, j'ai su que je voulais faire ce métier à l'âge de 6-7 ans. L'élément déclencheur a été un atelier théâtre que proposait une animatrice du centre aéré après l'école ; je me suis dit "Pourquoi pas ? ça a l'air rigolo". J'y suis allé et on a monté une version (très) allégée du "Médecin volant" de Molière. On a fait une représentation devant le centre à la fin de l'année, et tout le monde nous a applaudis en nous félicitant. J'ai trouvé ça génial ! Je me suis dit que ça serait super de faire ça tous les jours, alors j'en ai parlé à ma mère qui m'a expliqué que c'était un métier. Et aujourd'hui c'est le mien, et j'en suis très fier !
R.S : Comment un jeune comédien s'insère-t-il dans la vie professionnelle ?
B.M : Un peu comme il peut !!! (rires) Non, en fait, pour moi, il n'y a pas d'autre secret que le travail ! Il faut travailler sans cesse, que ce soit sur des textes, pour des castings, des auditions, mais aussi pour se créer un réseau et se faire connaitre des professionnels du milieu. Une fois qu'on est formé au métier, il faut faire savoir qu'on est là, car on ne vient pas te chercher, on ne sonnera pas à ta porte un jour pour te dire :"Vous êtes Baptiste Mège ? Je suis Woody Allen, je vous veux pour être la star de mon prochain film !". Ça ne marche pas comme ça ! (rires) Alors il faut aller au théâtre, rencontrer des metteurs en scène, aller aux avants premières de films, essayer de parler aux réalisateurs, envoyer des mails, inviter des professionnels lorsque tu joues, etc. Et tout ça sans être trop insistant, ni trop présent non plus ! Il faut trouver le bon équilibre. Et c'est aussi du travail, tous les jours !
R.S : Quelles sont les armes qu'il faut avoir, selon toi, quand on se lance dans cette voie ?
B.M : Je dirais qu'il faut être déterminé, passionné et s'y consacrer a fond. Si on ne se donne pas a 100% dans ce qu'on fait, quelqu'un d'autre, qui lui se donnera au max, nous passera devant ; et je crois que ça vaut pour tout dans la vie. Bien sûr il y a aussi une part de chance parfois, être au bon endroit au bon moment ça peut aider ; mais si on n'y croit pas dur comme fer au départ, selon moi, ça ne peut pas marcher.
R.S : Tu as travaillé dans un ballet, et tu as d'ailleurs une formation de tango... Mais quelle y était ta participation ?
B.M : Oui, c'est vrai ! A vrai dire c'est arrivé un peu par hasard. J'avais une amie qui faisait de la danse, et qui montait "Anastasia" en ballet. Un soir elle m'appelle en me disant qu'il leur manquait un garçon pour jouer le rôle du Tsar Nicolas II et elle me demande si j'étais partant pour le faire. N'étant pas un danseur professionnel, je lui réponds que je ne me vois pas tellement dans un ballet sans avoir l'air ridicule à coté des autres et que ça nuira surement au spectacle ; mais elle m'a rassuré en me disant que ce n'était pas un grand rôle, que les pas de danse étaient simples et que le chorégraphe était super. J'aime les défis et l'idée de participer à un ballet me plaisait assez, alors j'ai accepté ! Et, en effet, le rôle était surtout fait de présence scénique et quelques pas simples. J'étais présent au début et un court instant au milieu du spectacle mais j'étais content de pouvoir participer à cette aventure. Et, pour l'anecdote, à la fin d'une des représentation on m'a dit qu'Ewan McGregor était dans la salle ! Son neveu était dans le spectacle et il était venu le voir. J'ai eu l'occasion de le rencontrer après le spectacle et il m'a félicité. J'étais tout fier ! (rires) Je me suis dit que j'avais définitivement bien fait d'accepter ce rôle !
Pour ma formation de tango, je l'ai faite avec Diana Ringel à l'école Claude Mathieu où je me suis formé pendant 4 ans. C'est une danse très intense où les sentiments ne peuvent pas être "tièdes", elle mélange séduction, désir, passion, haine et amour. C'est une grande aide pour le jeu d'un comédien je trouve.
R.S : Comment as-tu pris le chemin du doublage ?
B.M : J'ai assisté pendant longtemps sur des plateaux, essuyé des refus, car on ne peut pas assister sur tous les plateaux (parfois le client est présent, ou il y a déja des gens qui assistent, etc.) mais je ne me suis jamais démotivé. J'ai persisté et après avoir assisté plusieurs fois et laissé mon CV aux directeurs de plateau, on m'a contacté pour faire mon premier cachet. C'était Pauline Brunel, je m'en rappellerai toujours ! C'est une directrice artistique très agréable, donc naturellement, tout s'est bien passé pour cette première fois, et elle m'a ensuite recontacté sur d'autres choses. D'autres directeurs artistiques m'ont contacté aussi après avoir assisté avec eux, laissé mon CV, et les choses ont commencé comme ca.
R.S : Etait-ce une discipline à laquelle tu pensais lorsque tu as choisi d'être comédien ?
B.M : Pour être honnête, non. Mais c'était dû à mon jeune âge. Je n'avais pas conscience, lorsque j'étais petit, que les voix que j'entendais dans les films ou les séries n'étaient pas celles des comédiens à l'écran. Pour moi ça collait tellement bien. Je voyais bien que les lèvres n'étaient pas exactement synchronisées mais j'occultais ça pour vivre le film à fond. Et, en grandissant, j'ai pris conscience que les doublages étaient faits par des comédiens, comme pour les dessins animés dont je suis un grand fan. J'ai d'ailleurs commencé à m'intéresser au doublage au travers des dessins animés comme "Aladdin", "Hercule" mais aussi "Madagascar", etc. En refaisant les voix qui étaient complètement dingues, ça donnait au personnage une dimension encore plus loufoque et ça m'amusait beaucoup. Je me suis dit que c'était un autre aspect du travail du comédien qu'il fallait que je découvre. Et je n'ai pas été déçu ; cela demande beaucoup de technique et d'implication, il faut bien observer ce que fait le comédien à l'écran, être dans le rôle tout en apportant un peu de soi, c'est absolument fascinant.
R.S : Quels sont tes hobbies ?
B.M : J'aime beaucoup voyager, aller au théâtre, au cinéma, apprendre et essayer de nouvelles choses constamment !
R.S : Merci beaucoup Baptiste.
B.M : Merci à toi Reynald de m'accueillir ici !
Interview de novembre 2017