Richard Leblond
Doublage
télévision, VOD & DVD
2002
Les Grandes Affaires De Sherlock Holmes - Le vampire de Whitechapel (Dr. John H. Watson)
télévision, VOD & DVD
2001
Les Grandes Affaires De Sherlock Holmes - Crime en bohême (Dr. John H. Watson)
télévision, VOD & DVD
2001
Les Grandes Affaires De Sherlock Holmes - Le Signe des 4 (Dr. John H. Watson)
télévision, VOD & DVD
2000
Les Grandes Affaires De Sherlock Holmes - Le chien des Baskerville (Dr. John H. Watson)
Cinéma
1963 "Les Carabiniers" réalsié par Jean-Luc Godard
1962 "C'est pas moi c'est l'autre" réalisé par Jean Boyer
1962 "C'est pas moi c'est l'autre" réalisé par Jean Boyer
Télévision
1966 "Le train bleu s'arrête 13 fois : Saint-Raphaël - une balle de trop" réalisé par Serge Friedman
1980 "Il me faut un million" réalisé par Gérard Chouchan
1980 "Il me faut un million" réalisé par Gérard Chouchan
Théâtre
1962 "La Coquine" d'André Roussin. Palais Royal
1961 "L'hurluberlu" Jean Anouilh. Tournées Barret
1971 "Georges Dandin" Molière. Tournée Comédie Française
1961 "L'hurluberlu" Jean Anouilh. Tournées Barret
1971 "Georges Dandin" Molière. Tournée Comédie Française
Interview
R.S : Bonjour Richard...
R.L : Bonjour Reynald.
R.S : Comment se sont passés vos premier pas de comédien ?
R.L : Par une grande tournée en France avec une pièce de Jean Anouilh "L'Hurluberlu". Un trac paralysant m'a empêché durant plusieurs semaines d'apprécier ce moment merveilleux pour un comédien d'être sur scène. Je n'ai été détendu que vers la fin de la tournée.
R.S : Quels souvenirs gardez-vous de vos premiers tournages ?
R.L : Le souvenir très agréable d'un tournage avec André Michel au studio de Billancourt, surtout le souvenir de ce maquillage qui vous fait une peau colorée, je ne me suis pas démaquillé de la journée le tournage terminé. Je devais avoir 15 ans et demi.
R.S : Comment êtes-vous entré dans le monde du doublage ?
R.L : Je suis tombé dedans tout petit. Mes parents comédiens faisaient du doublage avant la guerre, je crois que l'on peut les entendre dans certains Tarzan de 1949. A 5 ans j'étais sur des plateaux avec ordre de faire silence. J'ai prêté ma voix pour la première fois dans le film de M. Monichilli "Le Pigeon" en 1959. Et oui, je fête mes 50 ans de synchro.
R.S : Comment fait-on pour ne pas trahir l'œuvre originale ?
R.L : Pour ma part, j'écoute très très attentivement le phrasé et les intonations du comédien à l'écran et j'essaye de reproduire, en fait presque d'imiter ce qu'il fait. Pour moi c'est cela ne pas trahir une œuvre originale. Si vous faites passer vos émotions, vos intonations, cela peut se remarquer par un léger décalage avec l'image. Je pense que le plus beau compliment à notre égard c'est d'entendre des amis vous dire : "On ne t'a pas reconnu".
R.S : Que ressentez-vous lorsque vous entendez un acteur étranger parler avec votre voix ?
R.L : Curieusement rien ! Il est arrivé souvent que le soir devant un téléfilm mon fils me dise après trois ou quatre scènes : "c'est toi Papa", je ne m'étais pas reconnu.
R.S : Lorsque l'on suit un comédien sur la durée, cela aide-t-il ?
R.L : Oui énormément. Vous connaissez son phrasé, sa manière de jouer, sa façon de rire, etc... etc... Il n'y a plus qu'à enregistrer.
R.S : Pour doubler un personnage animé, la démarche est-elle la même au niveau du jeu ?
R.L : Ah oui totalement ! Je ne double pas un hérisson, un perroquet ou un cartable comme je double un Brian Dennehy ou un Ernest Borgnine.
R.S : Quelles sont vos autres passions ?
R.L : Je passerais des heures à revoir ces vieilles photos d'un grand photographe parisien et à écouter tous les crooners américain des années cinquante, en particulier Mr Frankie Laine.
R.S : Merci beaucoup Richard.
R.L : Merci à toi et longue vie à ton site, puisse-t-il s'agrandir.
Interview de novembre 2009
R.L : Bonjour Reynald.
R.S : Comment se sont passés vos premier pas de comédien ?
R.L : Par une grande tournée en France avec une pièce de Jean Anouilh "L'Hurluberlu". Un trac paralysant m'a empêché durant plusieurs semaines d'apprécier ce moment merveilleux pour un comédien d'être sur scène. Je n'ai été détendu que vers la fin de la tournée.
R.S : Quels souvenirs gardez-vous de vos premiers tournages ?
R.L : Le souvenir très agréable d'un tournage avec André Michel au studio de Billancourt, surtout le souvenir de ce maquillage qui vous fait une peau colorée, je ne me suis pas démaquillé de la journée le tournage terminé. Je devais avoir 15 ans et demi.
R.S : Comment êtes-vous entré dans le monde du doublage ?
R.L : Je suis tombé dedans tout petit. Mes parents comédiens faisaient du doublage avant la guerre, je crois que l'on peut les entendre dans certains Tarzan de 1949. A 5 ans j'étais sur des plateaux avec ordre de faire silence. J'ai prêté ma voix pour la première fois dans le film de M. Monichilli "Le Pigeon" en 1959. Et oui, je fête mes 50 ans de synchro.
R.S : Comment fait-on pour ne pas trahir l'œuvre originale ?
R.L : Pour ma part, j'écoute très très attentivement le phrasé et les intonations du comédien à l'écran et j'essaye de reproduire, en fait presque d'imiter ce qu'il fait. Pour moi c'est cela ne pas trahir une œuvre originale. Si vous faites passer vos émotions, vos intonations, cela peut se remarquer par un léger décalage avec l'image. Je pense que le plus beau compliment à notre égard c'est d'entendre des amis vous dire : "On ne t'a pas reconnu".
R.S : Que ressentez-vous lorsque vous entendez un acteur étranger parler avec votre voix ?
R.L : Curieusement rien ! Il est arrivé souvent que le soir devant un téléfilm mon fils me dise après trois ou quatre scènes : "c'est toi Papa", je ne m'étais pas reconnu.
R.S : Lorsque l'on suit un comédien sur la durée, cela aide-t-il ?
R.L : Oui énormément. Vous connaissez son phrasé, sa manière de jouer, sa façon de rire, etc... etc... Il n'y a plus qu'à enregistrer.
R.S : Pour doubler un personnage animé, la démarche est-elle la même au niveau du jeu ?
R.L : Ah oui totalement ! Je ne double pas un hérisson, un perroquet ou un cartable comme je double un Brian Dennehy ou un Ernest Borgnine.
R.S : Quelles sont vos autres passions ?
R.L : Je passerais des heures à revoir ces vieilles photos d'un grand photographe parisien et à écouter tous les crooners américain des années cinquante, en particulier Mr Frankie Laine.
R.S : Merci beaucoup Richard.
R.L : Merci à toi et longue vie à ton site, puisse-t-il s'agrandir.
Interview de novembre 2009