Aurore Bonjour
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Commentaire, Narration & Voice-over
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Noël s'invite à la maison (Patrice - Netflix)
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Direction artistique
Formation
2001/2004 ENSATT, Lyon (promotion63)
1996/1998 Cours de Jean Davy et Odile Mallet
1996/1998 Cours de Jean Davy et Odile Mallet
Cinéma
"Lautrec" réalisé par Roger Planchon, dans le rôle d'une prostituée
Courts-métrages
"Caramel" réalisé par E. Demichelis
"J'arrête pas d'arrêter" réalisé par Pierre Junieres, dans le rôle de Suzanne
"J'arrête pas d'arrêter" réalisé par Pierre Junieres, dans le rôle de Suzanne
Langues
Anglais / Allemand
Mise en scène
"Tue-le !" (voix), de Ludovic Janvier, mise en scène et comédienne. Théâtre des Clochards Célestes, Lyon
"Sogno" d'après "Je rêve, mais peut-être pas" de L. Pirandello, création à l'Ensatt
"Sogno" d'après "Je rêve, mais peut-être pas" de L. Pirandello, création à l'Ensatt
Radio
Depuis 2005, de nombreuses fictions radiophoniques et feuilletons pour France Culture et France Inter sous la direction de Jean Matthieu Zanhd, Myron Meerson, Christine Bernard Sugy, Michel Sidoroff, Marguerite Gâteau et Jean Couturier
Télévision
"Marc Eliot" réalisé par Josée Dayan, dans le rôle d'Hélène
"Préjudices : Maternité" réalisé par F. Berthe
"Préjudices : Maternité" réalisé par F. Berthe
Théâtre
"Macbeth" de W.Shakespeare - mise en scène de Marc François. Création au Quartz de Brest
"Dramuscules" de T. Bernhard - mise en scène de Marie Steen, assistante à la mise en scène Aurore Bonjour
"Atteintes à sa vie" de M. Crimp - mise en scène de Michel Raskine
"Teatr" de M. Boulgakov - mise en scène de Richard Brunel
"Victor ou les enfants au pouvoir" de R. Vitrac - mise en scène de Christian Schiaretti
"Véra ou les nihilistes" d'après O. Wilde & W.Gombrowicz - mise en scène de Catherine Hargreaves
"Les langagières" (C.Schiaretti, J-P Siméon)
"Forteresse" de V.Ravella - mis en scène de A. Décarsin
"Théâtre pour grandir" mise en scène de A. Décarsin
"Dramuscules" de T. Bernhard - mise en scène de Marie Steen, assistante à la mise en scène Aurore Bonjour
"Atteintes à sa vie" de M. Crimp - mise en scène de Michel Raskine
"Teatr" de M. Boulgakov - mise en scène de Richard Brunel
"Victor ou les enfants au pouvoir" de R. Vitrac - mise en scène de Christian Schiaretti
"Véra ou les nihilistes" d'après O. Wilde & W.Gombrowicz - mise en scène de Catherine Hargreaves
"Les langagières" (C.Schiaretti, J-P Siméon)
"Forteresse" de V.Ravella - mis en scène de A. Décarsin
"Théâtre pour grandir" mise en scène de A. Décarsin
Autres activités
Piano, Solfège, Chant, Escrime, Danse de salon, Biomécanique, Yoga
Interview
R.S : Bonjour Aurore...
A.B : Bonjour Reynald !
R.S : Quels ont été les premiers signes qui t'ont fait penser qu'un jour tu serais comédienne ?
A.B : Tout s'est fait assez simplement. Je me suis découvert une passion et je l'ai suivie. A sept ans j'ai commencé le théâtre dans ma petite troupe bretonne où j'ai rapidement passé le plus de temps possible. J'étais partout, à tous les postes, dans tous les cours... J'avais le sentiment d'être absolument dans mon élément et j'avais une irrésistible envie de travailler tout le temps, le plus possible, sur tous les projets. Adolescente, pendant des vacances à Paris, j'ai vu mes premières pièces de théâtre "professionnelles". J'avais des invitations pour à peu près tous les spectacles du moment grâce à une émission de radio qu'animait mon père à l'époque et j'allais au théâtre tous les soirs. C'est à cette période que l'envie s'est transformée en vocation... Deux ans plus tard je suis "montée à Paris" passer une audition, suis redescendue supplier ma mère de me laisser partir (puisque j'avais le rôle), j'ai quitté le lycée - mes cours par correspondance sous le bras - et je suis partie jouer dans ce spectacle qui a tourné pendant huit mois. Je ne me suis plus arrêtée après...
R.S : Etre sur scène devant un public procure souvent des sensations intense, n'est-ce pas ?
A.B : Oh que oui ! Tellement, de toutes sortes... Je pense que la plupart d'entre nous font ce métier pour ça : être sur scène devant un public et retrouver ces sensations-là.
R.S : Tu fais également de la mise en scène, peux-tu en parler ?
A.B : Oui. J'ai eu la chance de monter mon premier spectacle (Sogno) à l'Ensatt avec absolument tout à disposition. J'avais l'impression qu'on me donnait un très gros jouet et j'en ai vraiment profité. J'ai mis en scène mon deuxième spectacle (Tue-le) à la sortie de l'école. C'était forcément moins aisé mais je suis assez fière du résultat. En ce moment la mise en scène n'est pas ma priorité même si j'ai toujours des projets qui me trottent dans la tête. Alors... à suivre !
R.S : Comment as-tu pris le chemin du doublage ?
A.B : Par curiosité ! Disons que ça me titillait depuis pas mal d'années... Mais je n'avais jamais exploré cette facette du métier. Alors avant même d'essayer d'assister à des enregistrements ou de rencontrer des directeurs artistiques, j'ai décidé de faire un stage de doublage. J'ai trouvé ça passionnant et très amusant. Tout de suite après ce stage j'ai frappé aux portes des studios et j'ai eu la chance de commencer à travailler très rapidement.
R.S : Lorsque tu es derrière la barre, comment fais-tu pour te concentrer et comprendre le rôle ?
A.B : Je regarde l'image et ce que joue le personnage avant même d'essayer de lire le texte. J'essaie de voir ce qui passe sur son visage, ce qui se joue dans la scène... C'est la première chose qu'on m'ait apprise pour le doublage : il faut doubler les yeux plus que la bouche, et si tu es "dans les yeux" très souvent c'est synchrone et juste. Alors c'est ce que j'essaie de faire.
R.S : L'interprétation qui a déjà été faite dans l'œuvre originale est importante mais peut-on tout de même apporter une petite touche personnelle ?
A.B : Dans la mesure où l'on joue avec sa propre voix et ses propres émotions donc son propre vécu, son propre ressenti, alors oui. Même si l'on reste le plus proche possible de l'interprétation originale on apporte forcément une petite touche personnelle.
R.S : La voix peut faire passer des tonnes d'émotions. Est-ce facile de maitriser cela ?
A.B : Non, je ne pense pas que ce soit "facile". Avant tout, pour pouvoir les faire passer dans sa voix, il faut savoir faire appel à toutes les émotions dont tu parles ! Il s'agit bien d'abord d'un travail de comédien. Et même si l'on a des aptitudes, un certain talent ou même une "belle voix", je crois qu'avant de maitriser parfaitement son instrument il faut du travail et de l'expérience.
R.S : Si tu devais définir le doublage en quelques mots, que dirais-tu ?
A.B : Ecoute, immédiateté, justesse, jeu, plaisir...
R.S : Quels sont tes hobbies ?
A.B : M'entourer des gens que j'aime, se faire un bon petit restau, boire un bon vin, en parler, cuisiner, voir un bon film, bavarder, surfer sur mon île, perdre du temps, papoter, voir une bonne pièce de théâtre, en discuter, paresser, écouter de la musique, faire des rencontres, jouer, prendre le temps de vivre...
R.S : Merci beaucoup Aurore.
A.B : Merci beaucoup à toi Reynald
Interview de mars 2010
A.B : Bonjour Reynald !
R.S : Quels ont été les premiers signes qui t'ont fait penser qu'un jour tu serais comédienne ?
A.B : Tout s'est fait assez simplement. Je me suis découvert une passion et je l'ai suivie. A sept ans j'ai commencé le théâtre dans ma petite troupe bretonne où j'ai rapidement passé le plus de temps possible. J'étais partout, à tous les postes, dans tous les cours... J'avais le sentiment d'être absolument dans mon élément et j'avais une irrésistible envie de travailler tout le temps, le plus possible, sur tous les projets. Adolescente, pendant des vacances à Paris, j'ai vu mes premières pièces de théâtre "professionnelles". J'avais des invitations pour à peu près tous les spectacles du moment grâce à une émission de radio qu'animait mon père à l'époque et j'allais au théâtre tous les soirs. C'est à cette période que l'envie s'est transformée en vocation... Deux ans plus tard je suis "montée à Paris" passer une audition, suis redescendue supplier ma mère de me laisser partir (puisque j'avais le rôle), j'ai quitté le lycée - mes cours par correspondance sous le bras - et je suis partie jouer dans ce spectacle qui a tourné pendant huit mois. Je ne me suis plus arrêtée après...
R.S : Etre sur scène devant un public procure souvent des sensations intense, n'est-ce pas ?
A.B : Oh que oui ! Tellement, de toutes sortes... Je pense que la plupart d'entre nous font ce métier pour ça : être sur scène devant un public et retrouver ces sensations-là.
R.S : Tu fais également de la mise en scène, peux-tu en parler ?
A.B : Oui. J'ai eu la chance de monter mon premier spectacle (Sogno) à l'Ensatt avec absolument tout à disposition. J'avais l'impression qu'on me donnait un très gros jouet et j'en ai vraiment profité. J'ai mis en scène mon deuxième spectacle (Tue-le) à la sortie de l'école. C'était forcément moins aisé mais je suis assez fière du résultat. En ce moment la mise en scène n'est pas ma priorité même si j'ai toujours des projets qui me trottent dans la tête. Alors... à suivre !
R.S : Comment as-tu pris le chemin du doublage ?
A.B : Par curiosité ! Disons que ça me titillait depuis pas mal d'années... Mais je n'avais jamais exploré cette facette du métier. Alors avant même d'essayer d'assister à des enregistrements ou de rencontrer des directeurs artistiques, j'ai décidé de faire un stage de doublage. J'ai trouvé ça passionnant et très amusant. Tout de suite après ce stage j'ai frappé aux portes des studios et j'ai eu la chance de commencer à travailler très rapidement.
R.S : Lorsque tu es derrière la barre, comment fais-tu pour te concentrer et comprendre le rôle ?
A.B : Je regarde l'image et ce que joue le personnage avant même d'essayer de lire le texte. J'essaie de voir ce qui passe sur son visage, ce qui se joue dans la scène... C'est la première chose qu'on m'ait apprise pour le doublage : il faut doubler les yeux plus que la bouche, et si tu es "dans les yeux" très souvent c'est synchrone et juste. Alors c'est ce que j'essaie de faire.
R.S : L'interprétation qui a déjà été faite dans l'œuvre originale est importante mais peut-on tout de même apporter une petite touche personnelle ?
A.B : Dans la mesure où l'on joue avec sa propre voix et ses propres émotions donc son propre vécu, son propre ressenti, alors oui. Même si l'on reste le plus proche possible de l'interprétation originale on apporte forcément une petite touche personnelle.
R.S : La voix peut faire passer des tonnes d'émotions. Est-ce facile de maitriser cela ?
A.B : Non, je ne pense pas que ce soit "facile". Avant tout, pour pouvoir les faire passer dans sa voix, il faut savoir faire appel à toutes les émotions dont tu parles ! Il s'agit bien d'abord d'un travail de comédien. Et même si l'on a des aptitudes, un certain talent ou même une "belle voix", je crois qu'avant de maitriser parfaitement son instrument il faut du travail et de l'expérience.
R.S : Si tu devais définir le doublage en quelques mots, que dirais-tu ?
A.B : Ecoute, immédiateté, justesse, jeu, plaisir...
R.S : Quels sont tes hobbies ?
A.B : M'entourer des gens que j'aime, se faire un bon petit restau, boire un bon vin, en parler, cuisiner, voir un bon film, bavarder, surfer sur mon île, perdre du temps, papoter, voir une bonne pièce de théâtre, en discuter, paresser, écouter de la musique, faire des rencontres, jouer, prendre le temps de vivre...
R.S : Merci beaucoup Aurore.
A.B : Merci beaucoup à toi Reynald
Interview de mars 2010