Philippe Vincent
Doublage
Documentaire
Untamed Americas (Narrateur)
télévision, VOD & DVD
2023
Tuée pour son bébé : L'histoire vraie d'Heidi Broussard (Ranger Carl Williams)
Cinéma
"Un peu, beaucoup, aveuglément" réalisé par Clovis Cornillac
"Osa" réalisé par Oleg Egorof
"La Mère Christain" réalisé par Myriam Boyer
"La vie devant soi" réalisé par Myriam Boyer
"Osa" réalisé par Oleg Egorof
"La Mère Christain" réalisé par Myriam Boyer
"La vie devant soi" réalisé par Myriam Boyer
Télévision
2016 "Chefs" réalisé par Clovis Cornillac
2010 "La vie devant soi" réalisé par Myriam Boyer
2010 "La vie devant soi" réalisé par Myriam Boyer
Théâtre
"Juste un souvenir" de Charles Trenet, Jean Cocteau, Boris Vian, Marcel Mouloudji, Raymond Queneau, Louis Aragon - mise en scène de Gérard Vantaggioli. Théâtre de Poche-Montparnasse
"L'Ours" de Tchekov et mise en scène de Jacqueline Duc
"Le Misanthrope" de Molière et mise en scène de Jacqueline Duc
"Le Pantalon" de Gérald Aubert et mise en scène de Michel Gast
"L'avare" de Molière et mise en scène de Daniel Benoin
"La vie devant soi" de Romain Gary et mise en scène de Didier Long
"L'Ours" de Tchekov et mise en scène de Jacqueline Duc
"Le Misanthrope" de Molière et mise en scène de Jacqueline Duc
"Le Pantalon" de Gérald Aubert et mise en scène de Michel Gast
"L'avare" de Molière et mise en scène de Daniel Benoin
"La vie devant soi" de Romain Gary et mise en scène de Didier Long
Interview
R.S : Bonjour Philippe.
P.V : Bonjour Reynald.
R.S : Devenir comédien a-t-il toujours été une évidence pour vous ?
P.V : Une évidence non, une nécessité plutôt. La nécessité de faire ce métier et "d'échapper" au reste, à la vie dite normale, c'est la vie de saltimbanque qui me séduisait.
R.S : Pouvez-vous parler de vos débuts ?
P.V : Cours de théâtre chez Jacqueline Duc puis tournages télé, des petits rôles, des pubs, du théâtre dans la compagnie de Jacqueline, du théâtre avec d'autres et des moments fantastiques. La bohême, pas de lendemain, une vie formidable de jeune acteur.
R.S : Les premières fois où l'on joue pour un public engendrent certainement d'intenses émotions ?
P.V : L'envie de vomir. Le bonheur d'y aller enfin, un curieux mélange de j'y vais, j'y vais pas, puis au salut l'envie d'y retourner toujours.
R.S : Comment avez-vous commencé le doublage ?
P.V : Un copain m'en a parlé, il m'a présenté quelques directeurs de plateau. J'ai assisté à des séances. Puis des essais jusqu'aux petits rôles et ainsi de suite. Puis on m'a fait confiance sur des rôles plus importants. Le parcours classique qui n'existe nulle part ailleurs, sans intermédiaires, simplement avec acharnement, seul avec son petit talent en poche.
R.S : Vous avez la chance de suivre plusieurs comédiens au fil de leur carrière. Avec les années avez-vous l'impression de comprendre leur jeu plus facilement ?
P.V : On finit par les connaître, mais leur travail est souvent impressionnant. Je ne crois pas qu'il faut se dire que l'on double tel ou tel comédien, c'est le rôle que l'on double.
R.S : Jouer c'est être un autre. Le doublage va encore plus loin car, en plus d'interpréter un rôle, on le fait par l'intermédiaire d'un autre corps. C'est un peu de la science fiction, non ? ;-)
P.V : Non pas vraiment, il faut tout intégrer. C'est la force de leur interprétation, c'est leurs intentions qu'il faut, avec sincérité et vérité, tenter d'approcher au plus près.
R.S : Que représente pour vous "être comédien" ?
P.V : Dans la vie, une certaine liberté. Mais il n'y a rien de pire que de se comporter en comédien du matin au soir partout où l'on se trouve avec tout le monde. On est comédien dans son métier quand on travaille.
R.S : Quels sont vos hobbies ?
P.V : Ne rien faire (c'est un vrai hobby). Musique tout le temps ou presque, et puis la vie tout simplement.
R.S : Merci beaucoup Philippe.
P.V : De rien, c'est un plaisir, à bientôt...
Interview d'août 2010
P.V : Bonjour Reynald.
R.S : Devenir comédien a-t-il toujours été une évidence pour vous ?
P.V : Une évidence non, une nécessité plutôt. La nécessité de faire ce métier et "d'échapper" au reste, à la vie dite normale, c'est la vie de saltimbanque qui me séduisait.
R.S : Pouvez-vous parler de vos débuts ?
P.V : Cours de théâtre chez Jacqueline Duc puis tournages télé, des petits rôles, des pubs, du théâtre dans la compagnie de Jacqueline, du théâtre avec d'autres et des moments fantastiques. La bohême, pas de lendemain, une vie formidable de jeune acteur.
R.S : Les premières fois où l'on joue pour un public engendrent certainement d'intenses émotions ?
P.V : L'envie de vomir. Le bonheur d'y aller enfin, un curieux mélange de j'y vais, j'y vais pas, puis au salut l'envie d'y retourner toujours.
R.S : Comment avez-vous commencé le doublage ?
P.V : Un copain m'en a parlé, il m'a présenté quelques directeurs de plateau. J'ai assisté à des séances. Puis des essais jusqu'aux petits rôles et ainsi de suite. Puis on m'a fait confiance sur des rôles plus importants. Le parcours classique qui n'existe nulle part ailleurs, sans intermédiaires, simplement avec acharnement, seul avec son petit talent en poche.
R.S : Vous avez la chance de suivre plusieurs comédiens au fil de leur carrière. Avec les années avez-vous l'impression de comprendre leur jeu plus facilement ?
P.V : On finit par les connaître, mais leur travail est souvent impressionnant. Je ne crois pas qu'il faut se dire que l'on double tel ou tel comédien, c'est le rôle que l'on double.
R.S : Jouer c'est être un autre. Le doublage va encore plus loin car, en plus d'interpréter un rôle, on le fait par l'intermédiaire d'un autre corps. C'est un peu de la science fiction, non ? ;-)
P.V : Non pas vraiment, il faut tout intégrer. C'est la force de leur interprétation, c'est leurs intentions qu'il faut, avec sincérité et vérité, tenter d'approcher au plus près.
R.S : Que représente pour vous "être comédien" ?
P.V : Dans la vie, une certaine liberté. Mais il n'y a rien de pire que de se comporter en comédien du matin au soir partout où l'on se trouve avec tout le monde. On est comédien dans son métier quand on travaille.
R.S : Quels sont vos hobbies ?
P.V : Ne rien faire (c'est un vrai hobby). Musique tout le temps ou presque, et puis la vie tout simplement.
R.S : Merci beaucoup Philippe.
P.V : De rien, c'est un plaisir, à bientôt...
Interview d'août 2010