Benoît Allemane
Doublage
Documentaire
Testament : L'histoire de Moïse (Narrateur)
Documentaire
Through the Wormhole (narrateur)
Documentaire
Voyage dans l'Espace Temps (narrateur)
Série documentaire
Great Escapes with Morgan Freeman
Série documentaire
The Story of God with Morgan Freeman
Série documentaire
Le Droit d'être américain : Histoire d'un combat
Voix
Livre audio
Après... quand l'au-delà nous fait signe (de Stephane Allix - Lizzie éditeur)
Livre audio
Champ de tir (de Lindwood Barclay)
Livre audio
J'ai envoyé dix mille personnes dans l'au-delà (de Jean-Jacques Charbonier)
Livre audio
La science de la résurrection (de Stephane Charpier)
Livre audio
Le chemin qui mène à la liberté (de Jorge Bucay)
Livre audio
Le Test (de Stéphane Allix)
Livre audio
Le test (de Stéphane Allix)
Livre audio
Les Lettres de Prisons (de Nelson Mandela - Audible)
Livre audio
Les vieux qui se faisaient la malle (de Anne Lise Besnier)
Livre audio
Nos âmes oubliées (de Stéphane Allix)
Livre audio
Stratégie, les 33 lois de la guerre (de Robert Greene)
Livre audio
Suis le chemin qui te mène à la liberté (de Jorge Bucay)
Livre audio
Terror (de Dan Simmon - Audible)
Livre audio
Vous prendrez un dessert ? (de Sophie Henrionnet)
Roman transmédia
Le retour d'Ethelior (InCarnatis)
Son & Lumière
La Nuit aux Invalides
Spectacle
La Conquête de l'Air (l'Air)
Courts métrages
"La Grange des Damnés" réalisé par Charles Meyrault, avec Marie Beruti, Antoine Tomé, Benoit Allemane
"Adieu Lulu" réalisé par Lionel Auguste , avec Aurélie Garault et Benoit Allemane
"Adieu Lulu" réalisé par Lionel Auguste , avec Aurélie Garault et Benoit Allemane
Interview
R.S : Bonjour Benoît.
B.A : Bonjour Reynald.
R.S : Comment avez-vous découvert votre passion pour la comédie ?
B.A : Par le biais d'une compagnie théâtrale Amateur de Nancy. J'avais 16 ans.
R.S : Au théâtre, il y a un contact direct avec le public, cela a-t-il une influence sur le jeu ?
B.A : Influence heureuse naturellement ; contact charnel et affectif aussi. C'est pour le public que nous sommes là. Il nous rend généreux. Ne pas décevoir. Le conduire là où l'auteur veut le mener. Un jeu noble. Mais c'est aussi pour nous que nous jouons, nous réaliser, nous découvrir nous-mêmes. Nous sommes lui et nous partenaires.
R.S : Vous êtes également metteur en scène, le plaisir est-il différent ?
B.A : Pour moi il est identique. Mais ayant fait très peu de mise en scène, je n'ai pas assez d'expérience en la matière pour en parler.
R.S : Comment avez-vous pris le chemin du doublage ?
B.A : Admiratif des ténors du doublage, mais effrayé par une "technique" que je ne maîtrisais pas, après quelques essais lamentables en 1965, c'est grâce à Jacques Barclay, Jenny Gérard, et bien d'autres par la suite, que j'ai commencé "pour de bon" dans les années 80.
R.S : Derrière la barre, il y a de nombreux paramètres dont il faut tenir compte. Ça ne doit pas être aisé ?
B.A : Saisir rapidement la situation, la psychologie du personnage, le sens des scènes (enregistrées souvent dans le désordre) ; s'inspirer totalement du comédien que l'on double - nous sommes avant tout à son service et non l'inverse ; savoir être caméléon, savoir écouter, être disponible. Etre sérieux sans se prendre au sérieux. S'amuser quoi !
R.S : Qu'aimez-vous particulièrement dans le doublage ?
B.A : Le plaisir de donner sa voix à d'autres comédiens, qu'ils soient stars ou illustres inconnus, et d'interpréter une multitude de personnages. Jouer à jouer. Et, quelque part, la belle ironie de vieillir en même temps que l'acteur que l'on double depuis des années.
R.S : Vous doublez certains comédiens sur la durée, c'est très important pour le public. Ressentez-vous cet attachement ?
B.A : Tout à fait. Les mails reçus de la part de cinéphiles ou simples téléspectateurs sont un témoignage de cet attachement. Et entre nous, quel plaisir, non ? Surtout lorsqu'il s'agit de Morgan Freeman.
R.S : Le dessin animé c'est un peu différent, n'est-ce pas?
B. A : Il demande à la fois une grande rigueur technique et une belle folie de jeu. On se lâche...
R.S : Qu'évoque pour vous le mot artiste ?
B.A : Artisan.
R.S : Quels sont vos hobbies ?
B.A : L'Histoire, avec des préférences pour le Moyen-âge. Les religions.
R.S : Merci beaucoup Benoît.
B.A : C'est moi qui vous remercie.
Interview de juillet 2011
B.A : Bonjour Reynald.
R.S : Comment avez-vous découvert votre passion pour la comédie ?
B.A : Par le biais d'une compagnie théâtrale Amateur de Nancy. J'avais 16 ans.
R.S : Au théâtre, il y a un contact direct avec le public, cela a-t-il une influence sur le jeu ?
B.A : Influence heureuse naturellement ; contact charnel et affectif aussi. C'est pour le public que nous sommes là. Il nous rend généreux. Ne pas décevoir. Le conduire là où l'auteur veut le mener. Un jeu noble. Mais c'est aussi pour nous que nous jouons, nous réaliser, nous découvrir nous-mêmes. Nous sommes lui et nous partenaires.
R.S : Vous êtes également metteur en scène, le plaisir est-il différent ?
B.A : Pour moi il est identique. Mais ayant fait très peu de mise en scène, je n'ai pas assez d'expérience en la matière pour en parler.
R.S : Comment avez-vous pris le chemin du doublage ?
B.A : Admiratif des ténors du doublage, mais effrayé par une "technique" que je ne maîtrisais pas, après quelques essais lamentables en 1965, c'est grâce à Jacques Barclay, Jenny Gérard, et bien d'autres par la suite, que j'ai commencé "pour de bon" dans les années 80.
R.S : Derrière la barre, il y a de nombreux paramètres dont il faut tenir compte. Ça ne doit pas être aisé ?
B.A : Saisir rapidement la situation, la psychologie du personnage, le sens des scènes (enregistrées souvent dans le désordre) ; s'inspirer totalement du comédien que l'on double - nous sommes avant tout à son service et non l'inverse ; savoir être caméléon, savoir écouter, être disponible. Etre sérieux sans se prendre au sérieux. S'amuser quoi !
R.S : Qu'aimez-vous particulièrement dans le doublage ?
B.A : Le plaisir de donner sa voix à d'autres comédiens, qu'ils soient stars ou illustres inconnus, et d'interpréter une multitude de personnages. Jouer à jouer. Et, quelque part, la belle ironie de vieillir en même temps que l'acteur que l'on double depuis des années.
R.S : Vous doublez certains comédiens sur la durée, c'est très important pour le public. Ressentez-vous cet attachement ?
B.A : Tout à fait. Les mails reçus de la part de cinéphiles ou simples téléspectateurs sont un témoignage de cet attachement. Et entre nous, quel plaisir, non ? Surtout lorsqu'il s'agit de Morgan Freeman.
R.S : Le dessin animé c'est un peu différent, n'est-ce pas?
B. A : Il demande à la fois une grande rigueur technique et une belle folie de jeu. On se lâche...
R.S : Qu'évoque pour vous le mot artiste ?
B.A : Artisan.
R.S : Quels sont vos hobbies ?
B.A : L'Histoire, avec des préférences pour le Moyen-âge. Les religions.
R.S : Merci beaucoup Benoît.
B.A : C'est moi qui vous remercie.
Interview de juillet 2011