Erwan Tostain
Doublage
télévision, VOD & DVD
2016
Petits meurtres et chrysanthèmes : Mystère et chrysanthèmes (Norman Stacey)
télévision, VOD & DVD
2016
Petits meurtres et chrysanthèmes : Mystère et chrysanthèmes (Tony Vertucci)
Voix
Publicité
Twitch (Appli de bureau et portable)
Voice-over
Tallest Teens (Kevin Bradford)
Direction artistique
Bienvenue à Wrexham (Disney+)
Voice-over
Designing Miami (Netflix)
Voice-over
Ghost Hunters (Discovery)
Voice-over
Formation
Stage de théâtre animé par François Dragon
Cours Florent
Stage Caméra encadré par Marie Brand
Formation "L'acteur face à la caméra" sous la direction de Nathalie Donnini
Conservatoire de Noisiel (77), cours de Théâtre contemporain et classique, improvisation
MJC "Ferme du Couvent" de Torcy (77), cours de Théâtre contemporain, improvisation
Cours Florent
Stage Caméra encadré par Marie Brand
Formation "L'acteur face à la caméra" sous la direction de Nathalie Donnini
Conservatoire de Noisiel (77), cours de Théâtre contemporain et classique, improvisation
MJC "Ferme du Couvent" de Torcy (77), cours de Théâtre contemporain, improvisation
Cinéma
Silhouette pour "Baby Sitting" réalisé par Philippe Lacheau
Silhouette parlante "Les yeux jaunes des crocodiles" réalisé par Cécile Telerman
Silhouette parlante "Les yeux jaunes des crocodiles" réalisé par Cécile Telerman
Interne
Petit rôle, film corporate Intermarché
Petit rôle, film corporate EDF
Premier rôle film corporate AXA, réalisation Pauline Boccara
Petit rôle, film corporate EDF
Premier rôle film corporate AXA, réalisation Pauline Boccara
Internet
Agent immobilier dans deux épisodes de la web série de Philippe Eretzian pour la mairie de Paris
Langues
Anglais (parlé couramment), Espagnol (compris), Chinois (pratiqué 4 ans, prononciation avec ou sans accent), notions d'Allemand
Télévision
"Les ambitieuses" réalisé par Thierry Esteves Pinto, dans le rôle du Fan. France 2
Théâtre
"Les Physiciens de Dürrenmatt" dans les rôles de Blöher & Madame Rosier. Représentation en France et en Allemagne, jeu en français et en allemand phonétique
"La Métamorphose" de F. Kafka, dans le rôle du père. Adaptation théâtrale
"Le procès" de F. Kafka, dans les rôles de K et Le brigadier
"Ubu roi" de A. Jarry, dans le rôle du Roi Ubu
"Le fil à la patte" de G. Feydeau, dans le rôle de Bouzin
"Hamlet" de W. Shakespeare, dans le rôle du Fossoyeur
"La croix blanche, Grand peur et misère du 3ème Reich" de B.Brecht, dans le rôle de S.A
"Bérénice" de J. Racine, dans le rôle de Sganarelle
"Le fil à la patte" de G. Feydeau, dans le rôle de Générale
"La Métamorphose" de F. Kafka, dans le rôle du père. Adaptation théâtrale
"Le procès" de F. Kafka, dans les rôles de K et Le brigadier
"Ubu roi" de A. Jarry, dans le rôle du Roi Ubu
"Le fil à la patte" de G. Feydeau, dans le rôle de Bouzin
"Hamlet" de W. Shakespeare, dans le rôle du Fossoyeur
"La croix blanche, Grand peur et misère du 3ème Reich" de B.Brecht, dans le rôle de S.A
"Bérénice" de J. Racine, dans le rôle de Sganarelle
"Le fil à la patte" de G. Feydeau, dans le rôle de Générale
Interview
R.S : Bonjour Erwan.
E.T : Bonjour Reynald.
R.S : Quel a été ton parcours de comédien ?
E.T : J'ai commencé très tôt. Je crois que j'étais déjà comédien à l'école, où ma préoccupation première était de faire rire mes camarades. En famille, entre amis, j'ai toujours été le rigolo de service. Même seul, j'ai toujours joué la comédie. Quand tu vis à la campagne et que ta sœur est beaucoup plus grande que toi, quand tu joues au gendarme et au voleur, pas le choix, il faut faire les deux rôles... A 12/13ans j'ai rejoint une MJC et enfin je ne jouais plus seul. C'était super ! Ensuite le Conservatoire, histoire de monter le niveau. Une pause dans la comédie pour me concentrer sur les études "traditionnelles" (Bac S/licence de biologie) et là je me suis dis " C'est sympa mais soyons francs, je ne veux pas faire ça toute ma vie ", donc retour à la comédie. J'ai rejoint une célèbre école de formation d'acteur. Être formé dans l'école d'où sortent de grands comédiens, le rêve ! Et puis la galère, courir les cachets et les petits boulots pour le côté financier.
R.S : Avec le recul, estimes-tu que la formation que tu as suivie était un chemin indispensable ?
E.T : Franchement... Non. La grande école a été une grande déception. Trop d'élèves et la porte ouverte à tous, donc des classes très disparates en termes de niveau. Devoir se battre pour monter sur la scène d'une école, c'est pas top. La quantité au lieu de la qualité... Dommage. Je dois reconnaitre que je n'ai pas appris grand-chose là-bas. Une seule prof que j'ai eue quelques mois m'a vraiment fait progresser. Après il faut aussi reconnaître que c'est un atout sur le CV, même si dans certains cas ça ne l'est pas.
R.S : Tu as étudié quatre langues, est-ce que cela t'a servi dans ton métier ?
E.T : L'anglais est très utile en synchro. Pour le moment les autres langues ne m'ont pas servi, mais je suis sûr que ça viendra.
R.S : Comment as-tu pris le chemin du doublage ?
E.T : Le doublage m'a toujours intéressé, le travail de la voix en général. Mais je ne connaissais rien à ce milieu, où, quand, comment ? Ma copine me disait de tenter ma chance dans le doublage, je faisais plein de voix et d'accents à la maison. Elle devait penser qu'elle serait tranquille si j'en faisais mon métier... Raté. Et puis un problème de dos m'a immobilisé pendant plusieurs mois. Ça donne le temps de réfléchir. Physiquement les possibilités s'étant limitées je me suis complètement recentré sur le doublage. Alors j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai demandé des conseils à Philippe Valmont qui m'a expliqué les bases, donné la marche à suivre et quelques pistes. J'ai assisté, beaucoup, longtemps, mais c'était nécessaire et formateur. Ma première fois sur un plateau, j'en ai pris plein les yeux. Je voulais faire ça plus que tout. Bruno Dubernat m'a fait passer un essai et il m'a appelé pour la session suivante. Il a également parlé de moi à d'autres D.A. Je ne le remercierai jamais assez. Hop, j'étais lancé sur le chemin du doublage.
R.S : Quelle vision portais-tu sur le doublage avant d'en faire ? Ta vision a t'elle changé aujourd'hui ?
E.T : J'adore le doublage depuis toujours, c'est en grande partie les comédiens de doublage qui m'ont appris la comédie. Petit je regardais les films jusqu'à connaître les dialogues par cœur. J'ai regardé de la V.F. jusqu'à 20ans. Donc le doublage représentait tout de mon univers séries/films. C'est aussi comme ça que j'ai appris à faire certains accents (russe par exemple). D'ailleurs je regarde encore de la V.F., surtout en ce qui concerne les animés, où il faut avouer que la V.F. est meilleure dans beaucoup de cas. Après c'est mon opinion. Ce qui est génial en doublage, c'est qu'on est distribué à la voix et pas au physique. Exemple simple, j'ai déjà doublé un flic black, chose impossible ailleurs. Vivement les dessins animés ! Aujourd'hui rien n'a changé, c'est toujours magique. Aller en studio est un plaisir extrême.
R.S : Quels sont tes projets ?
E.T : C'est très simple, rencontrer de nouveaux D.A., de nouveaux collègues et travailler de plus en plus. J'aimerais vraiment assister un D.A., c'est du boulot mais ça doit permettre de belles rencontres.
R.S : Quels sont tes hobbies ?
E.T : La cuisine, la faire et la manger avec du bon vin ! Le cinéma, les séries et le théâtre.
R.S : Merci beaucoup Erwan.
E.T : Merci à toi Reynald et merci pour tout ce que tu fais pour la synchro.
Interview de février 2015
E.T : Bonjour Reynald.
R.S : Quel a été ton parcours de comédien ?
E.T : J'ai commencé très tôt. Je crois que j'étais déjà comédien à l'école, où ma préoccupation première était de faire rire mes camarades. En famille, entre amis, j'ai toujours été le rigolo de service. Même seul, j'ai toujours joué la comédie. Quand tu vis à la campagne et que ta sœur est beaucoup plus grande que toi, quand tu joues au gendarme et au voleur, pas le choix, il faut faire les deux rôles... A 12/13ans j'ai rejoint une MJC et enfin je ne jouais plus seul. C'était super ! Ensuite le Conservatoire, histoire de monter le niveau. Une pause dans la comédie pour me concentrer sur les études "traditionnelles" (Bac S/licence de biologie) et là je me suis dis " C'est sympa mais soyons francs, je ne veux pas faire ça toute ma vie ", donc retour à la comédie. J'ai rejoint une célèbre école de formation d'acteur. Être formé dans l'école d'où sortent de grands comédiens, le rêve ! Et puis la galère, courir les cachets et les petits boulots pour le côté financier.
R.S : Avec le recul, estimes-tu que la formation que tu as suivie était un chemin indispensable ?
E.T : Franchement... Non. La grande école a été une grande déception. Trop d'élèves et la porte ouverte à tous, donc des classes très disparates en termes de niveau. Devoir se battre pour monter sur la scène d'une école, c'est pas top. La quantité au lieu de la qualité... Dommage. Je dois reconnaitre que je n'ai pas appris grand-chose là-bas. Une seule prof que j'ai eue quelques mois m'a vraiment fait progresser. Après il faut aussi reconnaître que c'est un atout sur le CV, même si dans certains cas ça ne l'est pas.
R.S : Tu as étudié quatre langues, est-ce que cela t'a servi dans ton métier ?
E.T : L'anglais est très utile en synchro. Pour le moment les autres langues ne m'ont pas servi, mais je suis sûr que ça viendra.
R.S : Comment as-tu pris le chemin du doublage ?
E.T : Le doublage m'a toujours intéressé, le travail de la voix en général. Mais je ne connaissais rien à ce milieu, où, quand, comment ? Ma copine me disait de tenter ma chance dans le doublage, je faisais plein de voix et d'accents à la maison. Elle devait penser qu'elle serait tranquille si j'en faisais mon métier... Raté. Et puis un problème de dos m'a immobilisé pendant plusieurs mois. Ça donne le temps de réfléchir. Physiquement les possibilités s'étant limitées je me suis complètement recentré sur le doublage. Alors j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai demandé des conseils à Philippe Valmont qui m'a expliqué les bases, donné la marche à suivre et quelques pistes. J'ai assisté, beaucoup, longtemps, mais c'était nécessaire et formateur. Ma première fois sur un plateau, j'en ai pris plein les yeux. Je voulais faire ça plus que tout. Bruno Dubernat m'a fait passer un essai et il m'a appelé pour la session suivante. Il a également parlé de moi à d'autres D.A. Je ne le remercierai jamais assez. Hop, j'étais lancé sur le chemin du doublage.
R.S : Quelle vision portais-tu sur le doublage avant d'en faire ? Ta vision a t'elle changé aujourd'hui ?
E.T : J'adore le doublage depuis toujours, c'est en grande partie les comédiens de doublage qui m'ont appris la comédie. Petit je regardais les films jusqu'à connaître les dialogues par cœur. J'ai regardé de la V.F. jusqu'à 20ans. Donc le doublage représentait tout de mon univers séries/films. C'est aussi comme ça que j'ai appris à faire certains accents (russe par exemple). D'ailleurs je regarde encore de la V.F., surtout en ce qui concerne les animés, où il faut avouer que la V.F. est meilleure dans beaucoup de cas. Après c'est mon opinion. Ce qui est génial en doublage, c'est qu'on est distribué à la voix et pas au physique. Exemple simple, j'ai déjà doublé un flic black, chose impossible ailleurs. Vivement les dessins animés ! Aujourd'hui rien n'a changé, c'est toujours magique. Aller en studio est un plaisir extrême.
R.S : Quels sont tes projets ?
E.T : C'est très simple, rencontrer de nouveaux D.A., de nouveaux collègues et travailler de plus en plus. J'aimerais vraiment assister un D.A., c'est du boulot mais ça doit permettre de belles rencontres.
R.S : Quels sont tes hobbies ?
E.T : La cuisine, la faire et la manger avec du bon vin ! Le cinéma, les séries et le théâtre.
R.S : Merci beaucoup Erwan.
E.T : Merci à toi Reynald et merci pour tout ce que tu fais pour la synchro.
Interview de février 2015