Clara Soares
Genres :
Voix Bambin garçon, Voix Bambin fille, Voix Enfant garçon, Voix Enfant fille, Voix Adolescent garçon, Voix Adolescent fille, Voix Jeune adulte femme, Voix Adulte femme
Tonalité :
Aiguë, Medium
Langues parlées :
Anglais avec accent américain, Portugais
Accents :
Créole, Espagnol, Portugais
Spécificités :
Chant
Doublage
Citronnelle - Voix parlée
animation
2021/....
Voix
Voice-over
Dodo Heroes
Interview
R.S : Bonjour Clara.
C.S : Bonjour Reynald.
R.S : "J'ai commencé par faire un master de marketing et gestion à la Sorbonne avant de me lancer dans ma passion, le doublage", dis-tu dans ton portrait d'élève au Cours Florent. Pourquoi es-tu tellement attirée par cette discipline ?
C.S : Depuis toute petite j’ai fais beaucoup de musique (famille de musiciens) et aussi de théâtre. Passionnée par les dessins animés de mon enfance, j’ai, à l’âge de 16 ans, créé ma premiere chaîne youtube où je reprenais les chansons des princesses Disney et il y a eu un véritable engouement qui m’a encouragée à aller dans cette voie.
R.S : "Mon premier professeur au Cours Florent, Franck Victor, faisait lui-même du doublage, j’étais sa première élève à lui dire que je souhaitais en faire ma carrière." dis-tu également. Les autres élèves parlent-ils de cette activité ? Envisagent-ils d'y tenter leur chance sinon, comme toi, d'y faire leur carrière ?
C.S : Non aucun élève n’en parlait à mon époque, ils voulaient tous faire des carrières cinématographiques ou théâtrales.
R.S : "On m’avait dit que c’était un milieu très fermé", dis-tu encore. Est-ce qu'au contraire ça ne serait pas un secteur extrêmement ouvert, puisqu'on peut assister aux enregistrements, y rencontrer assez aisément les directeurs artistiques et demander à faire des essais, contrairement aux autres secteurs d'activité où le parcours, me semble-t-il, est plus ardu. Qu'en dirais-tu à présent ? Et comment as-tu débuté, pour ta part ?
C.S : A l’époque c’est vrai qu’on pouvait plus facilement assister qu’aujourd’hui, après j’ai rencontré beaucoup de gens qui assistaient depuis plus d’un an et qui n’avaient encore jamais eu l’opportunité de passer des essais. Pour ma part j’ai commencé par assister et à force de perséverer j’ai pu récolter les fruits de cet investissement.
R.S : Y a-t-il un aspect de cette technique très particulière qui t'a semblé difficile à acquérir ?
C.S : Je dirai que le fait de lire et de suivre les yeux du comédien, ses émotions, ses appuis, tout ça en même temps c’est en effet un sacré challenge ;)
R.S : En mettant ta voix à la place de la leur, n'as-tu pas le sentiment de voler quelque chose aux comédiennes que tu doubles ?
C.S : Voler ? Que pourrais-je leur voler ? Un comédien de doublage n’a pas pour objectif de voler quelque chose mais au contraire de sublimer et de défendre le jeu du comédien auquel il s’adapte pour retranscrire au plus près l’émotion qu’il a donnée à la caméra.
R.S : Tu dis que tu es également passionnée par la comédie musicale et le cinéma et qu'après le doublage, ce sont les deux disciplines dans lesquelles tu t'épanouis le plus. Et tu ne parles pas de la scène sans danse ni musique, c’est-à-dire le théâtre simplement, pourquoi ? La caméra t'attire davantage quand il s'agit de jouer ?
C.S : Depuis cette fameuse interview les choses ont pas mal évoluées ;) J’ai joué dans des comédies musicales mais aussi au théâtre. J’ai notamment joué une pièce d’Oscar Wilde en français et en anglais au Théâtre du Ranelagh ainsi qu’une pièce comique intitulée "Quand on aime, on ne compte pas" au Théâtre l’Archipel cet été.
R.S : A propos de jouer, n'as-tu pas le sentiment d'être limitée, justement, lorsque tu fais du doublage puisque cette discipline, en somme, ne te demande pas d'inventer toi-même mais de suivre au plus près le chemin qu'un autre a balisé ?
C.S : Non du tout. Au contraire, entre un dessin animé, une série comique ou un film historique les scènes sont différentes et c’est un bonheur de s’adapter.
R.S : Quels sont tes hobbies ?
C.S : Le chant, le yoga et la natation.
R.S : Merci beaucoup Clara.
C.S : Avec plaisir Reynald, merci à toi.
Interview de février 2018
C.S : Bonjour Reynald.
R.S : "J'ai commencé par faire un master de marketing et gestion à la Sorbonne avant de me lancer dans ma passion, le doublage", dis-tu dans ton portrait d'élève au Cours Florent. Pourquoi es-tu tellement attirée par cette discipline ?
C.S : Depuis toute petite j’ai fais beaucoup de musique (famille de musiciens) et aussi de théâtre. Passionnée par les dessins animés de mon enfance, j’ai, à l’âge de 16 ans, créé ma premiere chaîne youtube où je reprenais les chansons des princesses Disney et il y a eu un véritable engouement qui m’a encouragée à aller dans cette voie.
R.S : "Mon premier professeur au Cours Florent, Franck Victor, faisait lui-même du doublage, j’étais sa première élève à lui dire que je souhaitais en faire ma carrière." dis-tu également. Les autres élèves parlent-ils de cette activité ? Envisagent-ils d'y tenter leur chance sinon, comme toi, d'y faire leur carrière ?
C.S : Non aucun élève n’en parlait à mon époque, ils voulaient tous faire des carrières cinématographiques ou théâtrales.
R.S : "On m’avait dit que c’était un milieu très fermé", dis-tu encore. Est-ce qu'au contraire ça ne serait pas un secteur extrêmement ouvert, puisqu'on peut assister aux enregistrements, y rencontrer assez aisément les directeurs artistiques et demander à faire des essais, contrairement aux autres secteurs d'activité où le parcours, me semble-t-il, est plus ardu. Qu'en dirais-tu à présent ? Et comment as-tu débuté, pour ta part ?
C.S : A l’époque c’est vrai qu’on pouvait plus facilement assister qu’aujourd’hui, après j’ai rencontré beaucoup de gens qui assistaient depuis plus d’un an et qui n’avaient encore jamais eu l’opportunité de passer des essais. Pour ma part j’ai commencé par assister et à force de perséverer j’ai pu récolter les fruits de cet investissement.
R.S : Y a-t-il un aspect de cette technique très particulière qui t'a semblé difficile à acquérir ?
C.S : Je dirai que le fait de lire et de suivre les yeux du comédien, ses émotions, ses appuis, tout ça en même temps c’est en effet un sacré challenge ;)
R.S : En mettant ta voix à la place de la leur, n'as-tu pas le sentiment de voler quelque chose aux comédiennes que tu doubles ?
C.S : Voler ? Que pourrais-je leur voler ? Un comédien de doublage n’a pas pour objectif de voler quelque chose mais au contraire de sublimer et de défendre le jeu du comédien auquel il s’adapte pour retranscrire au plus près l’émotion qu’il a donnée à la caméra.
R.S : Tu dis que tu es également passionnée par la comédie musicale et le cinéma et qu'après le doublage, ce sont les deux disciplines dans lesquelles tu t'épanouis le plus. Et tu ne parles pas de la scène sans danse ni musique, c’est-à-dire le théâtre simplement, pourquoi ? La caméra t'attire davantage quand il s'agit de jouer ?
C.S : Depuis cette fameuse interview les choses ont pas mal évoluées ;) J’ai joué dans des comédies musicales mais aussi au théâtre. J’ai notamment joué une pièce d’Oscar Wilde en français et en anglais au Théâtre du Ranelagh ainsi qu’une pièce comique intitulée "Quand on aime, on ne compte pas" au Théâtre l’Archipel cet été.
R.S : A propos de jouer, n'as-tu pas le sentiment d'être limitée, justement, lorsque tu fais du doublage puisque cette discipline, en somme, ne te demande pas d'inventer toi-même mais de suivre au plus près le chemin qu'un autre a balisé ?
C.S : Non du tout. Au contraire, entre un dessin animé, une série comique ou un film historique les scènes sont différentes et c’est un bonheur de s’adapter.
R.S : Quels sont tes hobbies ?
C.S : Le chant, le yoga et la natation.
R.S : Merci beaucoup Clara.
C.S : Avec plaisir Reynald, merci à toi.
Interview de février 2018