Jean-Bernard Guillard
Doublage
Voix
Voice-over
Real Detective (Texas ranger Phil Ryan)
Formation
Cours René Simon - prix François Périer dans Zoo Story
Conservatoire National Supérieur de Paris - classe Antoine Vitez
Conservatoire National Supérieur de Paris - classe Antoine Vitez
Cinéma
"Mon Oncle d'Amérique" réalisé par Alain Resnay
"Les Trois couronnes du matelot" réalisé par Raoul Ruiz
"Bérénice" réalisé par Raoul Ruiz
"L'Eveillé du pont de l'Alma" réalisé par Raoul Ruiz
"Mémoire des apparences" réalisé par Raoul Ruiz
"La Chouette aveugle" réalisé par Raoul Ruiz
"Le radeau de la méduse" réalisé par Iradj Azimi
" Portraits chinois" réalisé par Martine Dugowson
"Les Trois couronnes du matelot" réalisé par Raoul Ruiz
"Bérénice" réalisé par Raoul Ruiz
"L'Eveillé du pont de l'Alma" réalisé par Raoul Ruiz
"Mémoire des apparences" réalisé par Raoul Ruiz
"La Chouette aveugle" réalisé par Raoul Ruiz
"Le radeau de la méduse" réalisé par Iradj Azimi
" Portraits chinois" réalisé par Martine Dugowson
Moyens métrages
"La pavane de Berthe Trepat" réalisé par Jean-François Lopez
"Le petit coeur en balustrade" réalisé par Alain Philippon
"Ulhoz" réalisé par Guy Jacques
"Vies mélées" réalisé par Martine Robert
"La vis" réalisé par Didier Flamand
"Le petit coeur en balustrade" réalisé par Alain Philippon
"Ulhoz" réalisé par Guy Jacques
"Vies mélées" réalisé par Martine Robert
"La vis" réalisé par Didier Flamand
Télévision
"Kali" réalisé par Richard Johnson
"L'école du pourvoir" réalisé par Raoul Peck
"Juste une image" réalisé par Raoul Ruiz
"Gaspard de la Meije" réalisé par Bernard Choquet
"La part de l'autre" réalisé par Jeanne Labrune
"La bête noire" réalisé par Michel Berny
"L'arbre de la discorde" réalisé par François Rossini
"Chien et chat" réalisé par Marc Simenon
"Un monde meilleur" réalisé par Laurent Dussaux
"Noël en Quercy" réalisé par Rolland Pinoteau
"Commissaire Moulin" réalisé par Jean-Luc Breitenstein
"Avocats & Associés" réalisé par Christophe Barraud
"Homicides" réalisé par Christophe Barraud
"Julie Lescaut" réalisé par Alain Bonnot
"L'assassin qui sommeille" réalisé par Emmanuel Fonlladoza
"La fille d'Eve" réalisé par Emmanuel Fonlladoza
"Le signal" réalisé par Emmanuel Fonlladoza
"L'école du pourvoir" réalisé par Raoul Peck
"Juste une image" réalisé par Raoul Ruiz
"Gaspard de la Meije" réalisé par Bernard Choquet
"La part de l'autre" réalisé par Jeanne Labrune
"La bête noire" réalisé par Michel Berny
"L'arbre de la discorde" réalisé par François Rossini
"Chien et chat" réalisé par Marc Simenon
"Un monde meilleur" réalisé par Laurent Dussaux
"Noël en Quercy" réalisé par Rolland Pinoteau
"Commissaire Moulin" réalisé par Jean-Luc Breitenstein
"Avocats & Associés" réalisé par Christophe Barraud
"Homicides" réalisé par Christophe Barraud
"Julie Lescaut" réalisé par Alain Bonnot
"L'assassin qui sommeille" réalisé par Emmanuel Fonlladoza
"La fille d'Eve" réalisé par Emmanuel Fonlladoza
"Le signal" réalisé par Emmanuel Fonlladoza
Théâtre
"Andromaque" mise en scène d'Antoine Vitez
"Lycée Thiers, Maternelle Jules Ferry" mise en scène d'Anne Delbée
"Les Sept contre Thèbes" mise en scène de Gil Malcor
"Le rideau de pluie" mise en scène d'Anne Delbée
"Lorenzaccio" mise en scène de François Timermann
"Rosencrantz et Guildenstern sont morts" mise en scène de Jean-François Prévand
"Voyage au centre de la Terre" mise en scène de Claude Risac
"Les Brigands" mise en scène d'Anne Delbée
"Scédase ou l'Hospitalité violée" mise en scène de Daniel Mesguish
"Eau brûlée" mise en scène de Claude Risac
"Hedda Gabler" mise en scène de Claude Risac
"La Discothèque" mise en scène de Christian Dente
"Les Têtes de cuir" mise en scène de Gaston Jung
"Enivrez-vous avec Baudelaire" mise en scène de Jacques Robin
"La Tragique Histoire du docteur Faust" mise en scène de Jean-Pierre Dusseaux
"La vie est un songe" mise en scène de Raoul Ruiz
"Comme tu me veux" mise en scène de Claudia Stawisky
"L'Aiglon" mise en scène de Marion Bierry
"Les Liaisons dangereuses" mise en scène d'Anne Lichtlé
"Le Festin de Babette" mise en scène d'Anne Lichtlé
"Lycée Thiers, Maternelle Jules Ferry" mise en scène d'Anne Delbée
"Les Sept contre Thèbes" mise en scène de Gil Malcor
"Le rideau de pluie" mise en scène d'Anne Delbée
"Lorenzaccio" mise en scène de François Timermann
"Rosencrantz et Guildenstern sont morts" mise en scène de Jean-François Prévand
"Voyage au centre de la Terre" mise en scène de Claude Risac
"Les Brigands" mise en scène d'Anne Delbée
"Scédase ou l'Hospitalité violée" mise en scène de Daniel Mesguish
"Eau brûlée" mise en scène de Claude Risac
"Hedda Gabler" mise en scène de Claude Risac
"La Discothèque" mise en scène de Christian Dente
"Les Têtes de cuir" mise en scène de Gaston Jung
"Enivrez-vous avec Baudelaire" mise en scène de Jacques Robin
"La Tragique Histoire du docteur Faust" mise en scène de Jean-Pierre Dusseaux
"La vie est un songe" mise en scène de Raoul Ruiz
"Comme tu me veux" mise en scène de Claudia Stawisky
"L'Aiglon" mise en scène de Marion Bierry
"Les Liaisons dangereuses" mise en scène d'Anne Lichtlé
"Le Festin de Babette" mise en scène d'Anne Lichtlé
Interview
R.S : Bonjour Reynald.
J.B.G : Bonjour Reynald.
R.S : Après le Cours Simon, où vous avez été récompensé par le prix François Périer (ce qui a dû être un moment intense ?), vous êtes entré au Conservatoire
National Supérieur de Paris. Quels souvenirs gardez-vous de votre passage dans cet établissement ? Qu’en avez-vous tiré ?
J.B.G : Je suis entré au Conservatoire à 19 ans. Formidable lieu de savoir, de rencontres, et d’émulsion. Pris en charge par des hommes remarquables, nous avions à notre disposition tout ce qui était nécessaire à notre épanouissement. C’est à ce moment que certains choix se sont imposés à nous ; choix artistiques, littéraires, etc. Ce sont ce brassage d’idées, cette émulsion entre les élèves qui ont fait de nous ce que nous sommes devenus.
R.S : Comment s’est faite par la suite votre insertion professionnelle ?
J.B.G : Mon insertion professionnelle a été marquée par les liens que nous avons tissé au sein du Conservatoire. C’est avec cette génération théâtrale que s’est ouverte ma voie. C’est mon professeur, Antoine Vitez, qui m’a engagé dans sa troupe.
R.S : Comment avez–vous pris le chemin du doublage ?
J.B.G : A cette époque, et durant les dix années qui ont suivi, je n’avais aucune connaissance en doublage. Je n’y avais jamais pensé. Ma rencontre avec le cinéaste Chilien Raoul Ruiz, avec lequel j’ai tourné plus de cinq long-métrages, a été déterminante. C’est lors des séances de post-synchronisation que j’ai découvert ce qu’était le doublage. J’ai tout de suite été attiré par les possibilités qu’il m’offrait sur le plan de la créativité ; le résultat doit être immédiat. C’est une autre approche, une technique différente, une fenêtre ? de notre métier.
R.S : Il me semble que c’était une discipline assez ignorée, voire méprisée, lorsque vous avez débuté votre parcours ?
J.B.G : Effectivement, il y a quelques décennies, il était mal vu de faire du doublage. Mais cela a bien changé, heureusement. Je pense que les gens qui considéraient le doublage comme une activité mineure voire méprisable pêchaient surtout par ignorance ou par envie.
R.S : Quel regard portez-vous aujourd’hui dessus ? Est-ce que cette discipline vous apporte les mêmes satisfactions de comédien que la scène ou la caméra ?
J.B.G : Concernant les satisfactions que le doublage m’apporte, elles sont multiples ; la diversité des rôles proposés, la qualité des gens qui nous entourent, comme les directeurs artistiques et les comédiens qui partagent le plateau, cette possibilité qui nous est donnée de faire notre travail au mieux, de s’engager réellement, comme si nous étions les vrais acteurs. Ce n’est finalement pas si éloigné de la scène ou du plateau de cinéma. Nous sommes les mêmes. La technique et l’approche changent, mais ce qu’il y a en nous reste pareil.
R.S : Regardez-vous les VF vous-même en tant que spectateur ?
J.B.G : Lorsque j’étais plus jeune, je préférais la VO, mais depuis que je fais du doublage, je suis plus attentif aux différentes versions, et je dois dire que la qualité du doublage en France est assez remarquable.
R.S : Quels sont vos loisirs ?
J.B.G : Lire et puis la mer et la montagne, tant que je peux...
R.S : Merci beaucoup Jean-Bernard.
J.B.G : Un grand merci Reynald
Interview d’octobre 2019
J.B.G : Bonjour Reynald.
R.S : Après le Cours Simon, où vous avez été récompensé par le prix François Périer (ce qui a dû être un moment intense ?), vous êtes entré au Conservatoire
National Supérieur de Paris. Quels souvenirs gardez-vous de votre passage dans cet établissement ? Qu’en avez-vous tiré ?
J.B.G : Je suis entré au Conservatoire à 19 ans. Formidable lieu de savoir, de rencontres, et d’émulsion. Pris en charge par des hommes remarquables, nous avions à notre disposition tout ce qui était nécessaire à notre épanouissement. C’est à ce moment que certains choix se sont imposés à nous ; choix artistiques, littéraires, etc. Ce sont ce brassage d’idées, cette émulsion entre les élèves qui ont fait de nous ce que nous sommes devenus.
R.S : Comment s’est faite par la suite votre insertion professionnelle ?
J.B.G : Mon insertion professionnelle a été marquée par les liens que nous avons tissé au sein du Conservatoire. C’est avec cette génération théâtrale que s’est ouverte ma voie. C’est mon professeur, Antoine Vitez, qui m’a engagé dans sa troupe.
R.S : Comment avez–vous pris le chemin du doublage ?
J.B.G : A cette époque, et durant les dix années qui ont suivi, je n’avais aucune connaissance en doublage. Je n’y avais jamais pensé. Ma rencontre avec le cinéaste Chilien Raoul Ruiz, avec lequel j’ai tourné plus de cinq long-métrages, a été déterminante. C’est lors des séances de post-synchronisation que j’ai découvert ce qu’était le doublage. J’ai tout de suite été attiré par les possibilités qu’il m’offrait sur le plan de la créativité ; le résultat doit être immédiat. C’est une autre approche, une technique différente, une fenêtre ? de notre métier.
R.S : Il me semble que c’était une discipline assez ignorée, voire méprisée, lorsque vous avez débuté votre parcours ?
J.B.G : Effectivement, il y a quelques décennies, il était mal vu de faire du doublage. Mais cela a bien changé, heureusement. Je pense que les gens qui considéraient le doublage comme une activité mineure voire méprisable pêchaient surtout par ignorance ou par envie.
R.S : Quel regard portez-vous aujourd’hui dessus ? Est-ce que cette discipline vous apporte les mêmes satisfactions de comédien que la scène ou la caméra ?
J.B.G : Concernant les satisfactions que le doublage m’apporte, elles sont multiples ; la diversité des rôles proposés, la qualité des gens qui nous entourent, comme les directeurs artistiques et les comédiens qui partagent le plateau, cette possibilité qui nous est donnée de faire notre travail au mieux, de s’engager réellement, comme si nous étions les vrais acteurs. Ce n’est finalement pas si éloigné de la scène ou du plateau de cinéma. Nous sommes les mêmes. La technique et l’approche changent, mais ce qu’il y a en nous reste pareil.
R.S : Regardez-vous les VF vous-même en tant que spectateur ?
J.B.G : Lorsque j’étais plus jeune, je préférais la VO, mais depuis que je fais du doublage, je suis plus attentif aux différentes versions, et je dois dire que la qualité du doublage en France est assez remarquable.
R.S : Quels sont vos loisirs ?
J.B.G : Lire et puis la mer et la montagne, tant que je peux...
R.S : Merci beaucoup Jean-Bernard.
J.B.G : Un grand merci Reynald
Interview d’octobre 2019