Thierry Mercier
Doublage
Voix
Habillage, Narration & Voice-over
Bandes-annonces séries pour TF1
Narration & Voice-over
Archéo Vidéo (éditions Atlas)
Narration & Voice-over
National Geographic
Narration & Voice-over
Planète
Publicité
Les Lapins Crétins (jeux vidéo)
Publicité
Quick Omar et Fred Burger
Publicité
Rammstein
Publicité
Renault
Publicité
Toys'n Russ
Interview
R.S : Bonjour Thierry...
T.M : Bonjour Reynald !
R.S : Comment as-tu découvert ta passion pour la comédie ?
T.M : Petit, j'adorais déjà raconter des histoires aux copains, à la famille, en leur mimant des situations que j'avais vues ou imaginées, et j'adorais voir leurs yeux briller et leurs visages riants.
R.S : Les débuts ne sont jamais très faciles dans ce métier, j'imagine que ça a également été le cas pour toi ?
T.M : Au début, j'ai passé beaucoup de temps dans un coin de studio à observer et écouter les autres. C'est une très bonne école. Elle apprend la technique indispensable. Ensuite, il faut apporter personnellement tout ce que l'on a pour "coller" au personnage, pour enfin pouvoir vivre sa passion et s'amuser.
R.S : Beaucoup disent que c'est toutes ces embûches qui font avancer énormément et forgent les comédiens ! Qu'en penses-tu ?
T.M : Tu as raison, les embûches développent le caractère ainsi que notre instrument principal qui est la connaissance de l'humain, sa sensibilité, ses émotions, ses qualités et ses défauts. Ensuite, quel plaisir d'aller rechercher tout cela au plus profond de nous ! Dans les embûches comme dans les moments de réussite, l'important est de rester humble.
R.S : Comment le doublage est-il entré dans ta vie ?
T.M : La voix véhicule la plupart de nos émotions. Alors, avant de faire du doublage, je me disais que cet exercice devait être très amusant. J'adorais certaines voix françaises de personnages de dessins animés, d'acteurs américains, anglais, et quelques séries comme "Amicalement vôtre" dont j'étais fan.
R.S : Avais-tu déjà pensé à en faire, avant ta première expérience ?
T.M : Oui, je trouvais ce métier mystérieux (on en parlait beaucoup moins qu'aujourd'hui à l'époque) et passionnant.
R.S : Est-ce facile de rentrer dans la peau d'une personne, d'un personnage en si peu de temps ?
T.M : Quelquefois il y a une rencontre avec le comédien que tu doubles. Tu peux lui ressembler (pas spécialement physiquement) mais tu pourrais avoir les mêmes réactions ou inspirations. Parfois tu te retrouves au contraire à contre-emploi, cela te permet d'aller chercher d'autres émotions et c'est aussi très intéressant. Le principal, c'est d'être dans ses yeux et dans sa respiration. Bien sûr, quand tu as du temps, c'est mieux. Quand tu doubles un personnage de série, il devient souvent comme un copain, tu es en osmose avec lui pendant des années.
R.S : Sur les plateaux, le directeur artistique est là pour conseiller, diriger... J'imagine que c'est très important ?
T.M : L'idéal sur un plateau, c'est de former une équipe. Le directeur artistique est un partenaire. En plus de diriger, conseiller, il doit avoir beaucoup de psychologie pour que chacun sorte le meilleur de lui-même.
R.S : Tu fais également de la pub. La façon de travailler est radicalement différente. Peux-tu en parler ?
T.M : Tu as raison. Du fait qu'elle est brêve, la pub demande qu'on soit très précis. Chaque mot est pesé, tout en gardant l'atmosphère que le client désire.
R.S : Quelles sont tes hobbies ?
T.M : J'écoute beaucoup de musique, j'aime aller au concert. Bien sûr j'aime le cinéma et j'adore passer de bons moments avec mes amis.
R.S : Merci beaucoup Thierry.
T.M : C'est moi qui te remercie, Reynald.
Interview de janvier 2006
T.M : Bonjour Reynald !
R.S : Comment as-tu découvert ta passion pour la comédie ?
T.M : Petit, j'adorais déjà raconter des histoires aux copains, à la famille, en leur mimant des situations que j'avais vues ou imaginées, et j'adorais voir leurs yeux briller et leurs visages riants.
R.S : Les débuts ne sont jamais très faciles dans ce métier, j'imagine que ça a également été le cas pour toi ?
T.M : Au début, j'ai passé beaucoup de temps dans un coin de studio à observer et écouter les autres. C'est une très bonne école. Elle apprend la technique indispensable. Ensuite, il faut apporter personnellement tout ce que l'on a pour "coller" au personnage, pour enfin pouvoir vivre sa passion et s'amuser.
R.S : Beaucoup disent que c'est toutes ces embûches qui font avancer énormément et forgent les comédiens ! Qu'en penses-tu ?
T.M : Tu as raison, les embûches développent le caractère ainsi que notre instrument principal qui est la connaissance de l'humain, sa sensibilité, ses émotions, ses qualités et ses défauts. Ensuite, quel plaisir d'aller rechercher tout cela au plus profond de nous ! Dans les embûches comme dans les moments de réussite, l'important est de rester humble.
R.S : Comment le doublage est-il entré dans ta vie ?
T.M : La voix véhicule la plupart de nos émotions. Alors, avant de faire du doublage, je me disais que cet exercice devait être très amusant. J'adorais certaines voix françaises de personnages de dessins animés, d'acteurs américains, anglais, et quelques séries comme "Amicalement vôtre" dont j'étais fan.
R.S : Avais-tu déjà pensé à en faire, avant ta première expérience ?
T.M : Oui, je trouvais ce métier mystérieux (on en parlait beaucoup moins qu'aujourd'hui à l'époque) et passionnant.
R.S : Est-ce facile de rentrer dans la peau d'une personne, d'un personnage en si peu de temps ?
T.M : Quelquefois il y a une rencontre avec le comédien que tu doubles. Tu peux lui ressembler (pas spécialement physiquement) mais tu pourrais avoir les mêmes réactions ou inspirations. Parfois tu te retrouves au contraire à contre-emploi, cela te permet d'aller chercher d'autres émotions et c'est aussi très intéressant. Le principal, c'est d'être dans ses yeux et dans sa respiration. Bien sûr, quand tu as du temps, c'est mieux. Quand tu doubles un personnage de série, il devient souvent comme un copain, tu es en osmose avec lui pendant des années.
R.S : Sur les plateaux, le directeur artistique est là pour conseiller, diriger... J'imagine que c'est très important ?
T.M : L'idéal sur un plateau, c'est de former une équipe. Le directeur artistique est un partenaire. En plus de diriger, conseiller, il doit avoir beaucoup de psychologie pour que chacun sorte le meilleur de lui-même.
R.S : Tu fais également de la pub. La façon de travailler est radicalement différente. Peux-tu en parler ?
T.M : Tu as raison. Du fait qu'elle est brêve, la pub demande qu'on soit très précis. Chaque mot est pesé, tout en gardant l'atmosphère que le client désire.
R.S : Quelles sont tes hobbies ?
T.M : J'écoute beaucoup de musique, j'aime aller au concert. Bien sûr j'aime le cinéma et j'adore passer de bons moments avec mes amis.
R.S : Merci beaucoup Thierry.
T.M : C'est moi qui te remercie, Reynald.
Interview de janvier 2006