Marie-Christine Robert
Doublage
Formation
Conservatoire de Vienne - Cours Denise BRIDET (Lyon)
Cours Jean Laurent Cochet
Langue : Anglais
Chant (Tessiture soprano)
Conservatoire des Lilas avec Monique Bergmans et Dominique Hery
Danse contemporaine (Marie-Laure Speri)
Cours Jean Laurent Cochet
Langue : Anglais
Chant (Tessiture soprano)
Conservatoire des Lilas avec Monique Bergmans et Dominique Hery
Danse contemporaine (Marie-Laure Speri)
Chant
Chante avec le groupes "Nocesferastu" et "les chanteurs du" répertoire lyrique et de chansons dirigés par Brigitte Mazères
Cinéma
"Extension du domaine de la lutte" réalisé par Philippe Harel
"Le bal des casses pieds" réalisé par Yves Robert
"Toujours seuls" réalisé par Gérard Mordillat
"Les deux crocodiles" réalisé par Joël Seria
"Le miraculé" réalisé par Jean-Pierre Mocky
"Twist again a Moscou" réalisé par Jean-Marie Poiré
"Conseil de famille" réalisé par Costa Gavras
"Billy the kick" réalisé par Gérard Mordillat
"Cheech and chong corsican brothers" réalisé par Tomy Chong
"Vive la sociale" réalisé par Gérard Mordillat
"Le bal des casses pieds" réalisé par Yves Robert
"Toujours seuls" réalisé par Gérard Mordillat
"Les deux crocodiles" réalisé par Joël Seria
"Le miraculé" réalisé par Jean-Pierre Mocky
"Twist again a Moscou" réalisé par Jean-Marie Poiré
"Conseil de famille" réalisé par Costa Gavras
"Billy the kick" réalisé par Gérard Mordillat
"Cheech and chong corsican brothers" réalisé par Tomy Chong
"Vive la sociale" réalisé par Gérard Mordillat
Courts-métrages
"Ménage à trois" réalisé par Arnaud Bringer
"La découverte" réalisé par Arthur Joffe
"La découverte" réalisé par Arthur Joffe
Moyens-métrages
"The Magic Box" réalisé par Olivier Cohen (prix à Atlantic City USA)
Radio
France Culture : dramatiques réalisées par Arlette Dave, Claude-Roland Manuel, Jean-Pierre Colas, Jean-Jacques Viernes, Etienne Valles, Michel Sidorof, Marguerite Gateau, Christine Bernard-Sugi
France Inter : Daniel Mermet (émission : Le Titanic et la coulée douce)
France Inter : Daniel Mermet (émission : Le Titanic et la coulée douce)
Télévision
2007 "SoeurThérèse.com" réalisé par Vincenzo Marano
2006 "Section de recherches" réalisé par Klaus Biedermann
2005 "Louis Page : Un rebelle dans la famille" réalisé par Jean-Louis Bertucceli
2005 "Léa Parker : L'Hippodrome" réalisé par Dennis Berry
2004 "Diane Femme Flic : Engrenage" réalisé par Yves Angelo
2003 "Le Negociateur : l'inconnue du Belvèdère" réalisé par Yves Angelo
2003 "Ne meurs pas" réalisé par José Pinheiro
2000 "Avocats et Associés" réalisé par Philippe Triboit
2000 "Affaires familiales : Un lourd héritage" réalisé par Alain Sachs
1999 "L' été de Mathieu" réalisé par Sylvie Durepaire
"Jamais deux sans... toi" réalisé par Dominique Masson
"Navarro" réalisé par Jacques Ertaud
"Ne m'appelez pas ma petite" réalisé par Jean Becker
"Beaumanoir" (Josette Paquin, Sylvie Durepaire, Catherine Roche, Emmanuel Fonlladosa) rôle permanent, 100 épisodes
"Drive In" réalisé par Michel Kaptur. Nouveau Mexique USA
"Les fossoyeurs de la nuit" réalisé par Eric le Hung
"Commissaire Moulin : Les buveurs d'eau" réalisé par Yves Reynier
"The Phantom of the opera" réalisé par T. Richardson
"Le Mari de l' Ambassadeur" réalisé par F. Velle
"Les Nuits Révolutionnaires" réalisé par C. Brabant
"Tourbillon" réalisé par Josée Dayan
"Maguy : Le denier du kilt" réalisé par Yvon Guérault
"La Secte qui tue" réalisé par Hervé Basle
"Augustine de Vilebranche" réalisé par A. Schwarztstein
"Drôles d'occupations" réalisé par Alain Boudet
"Madame le Maire" réalisé par Jean François Claire
2006 "Section de recherches" réalisé par Klaus Biedermann
2005 "Louis Page : Un rebelle dans la famille" réalisé par Jean-Louis Bertucceli
2005 "Léa Parker : L'Hippodrome" réalisé par Dennis Berry
2004 "Diane Femme Flic : Engrenage" réalisé par Yves Angelo
2003 "Le Negociateur : l'inconnue du Belvèdère" réalisé par Yves Angelo
2003 "Ne meurs pas" réalisé par José Pinheiro
2000 "Avocats et Associés" réalisé par Philippe Triboit
2000 "Affaires familiales : Un lourd héritage" réalisé par Alain Sachs
1999 "L' été de Mathieu" réalisé par Sylvie Durepaire
"Jamais deux sans... toi" réalisé par Dominique Masson
"Navarro" réalisé par Jacques Ertaud
"Ne m'appelez pas ma petite" réalisé par Jean Becker
"Beaumanoir" (Josette Paquin, Sylvie Durepaire, Catherine Roche, Emmanuel Fonlladosa) rôle permanent, 100 épisodes
"Drive In" réalisé par Michel Kaptur. Nouveau Mexique USA
"Les fossoyeurs de la nuit" réalisé par Eric le Hung
"Commissaire Moulin : Les buveurs d'eau" réalisé par Yves Reynier
"The Phantom of the opera" réalisé par T. Richardson
"Le Mari de l' Ambassadeur" réalisé par F. Velle
"Les Nuits Révolutionnaires" réalisé par C. Brabant
"Tourbillon" réalisé par Josée Dayan
"Maguy : Le denier du kilt" réalisé par Yvon Guérault
"La Secte qui tue" réalisé par Hervé Basle
"Augustine de Vilebranche" réalisé par A. Schwarztstein
"Drôles d'occupations" réalisé par Alain Boudet
"Madame le Maire" réalisé par Jean François Claire
Théâtre
"Miracle en Alabama" de William Gibson, adaptation Pierre Val - mise en scène Pierre Val. Théâtre La Bruyère
"J'habite le placard" de Xavier Bielawski et mise en scène d'Oscar Sisto. Théâtre Galli Sanary sur Mer, Théâtre Croisette du Palais de Stéphanie
"Mirabeau ou le délassement comique" de Jean-Paul Bernard et mise en scène de Michel de Meaulne. Théâtre Fontaine et tournée en France / Etranger : Italie , Grèce , Turquie
"Le jeu de l'amour et du hasard" de Marivaux et mise en scène de Michel de Meaulne, dans le rôle de Lisette. CDN de Nancy et Tournée en France - Etranger : festival de Vienne
"Giovanni" de Marc Olivier Cayre et mise en scène de l'auteur. Palais des Glaces
"Jim et le cirque Patafiolle" mise en scène de Christian Remer. Palais des Glaces
"La chaleureuse orpheline" de Hervé Royer et mise en scène de Jean Benguigui. Théâtre Ruteboeuf (Clichy)
"Au delà de la huitième lune" de Christine Mantelli et mise en scène de Marc Chauvin. Tournée Ile de France
"Tell me" de Guy Cointet et mise en scène d'Yves Lefèvre. Théâtre Marie Stuart
"Fol's" de Jacques Henri Mira et mise en scène de l'auteur. Comédie de Paris
"Les exploits d'Arlequin" mise en scène de Marc Olivier Cayre. Festival du Marais - Comédie Caumartin
"Si Guitry m'était conté" mise en scène de José Paul. Tournée Ile de France
"J'habite le placard" de Xavier Bielawski et mise en scène d'Oscar Sisto. Théâtre Galli Sanary sur Mer, Théâtre Croisette du Palais de Stéphanie
"Mirabeau ou le délassement comique" de Jean-Paul Bernard et mise en scène de Michel de Meaulne. Théâtre Fontaine et tournée en France / Etranger : Italie , Grèce , Turquie
"Le jeu de l'amour et du hasard" de Marivaux et mise en scène de Michel de Meaulne, dans le rôle de Lisette. CDN de Nancy et Tournée en France - Etranger : festival de Vienne
"Giovanni" de Marc Olivier Cayre et mise en scène de l'auteur. Palais des Glaces
"Jim et le cirque Patafiolle" mise en scène de Christian Remer. Palais des Glaces
"La chaleureuse orpheline" de Hervé Royer et mise en scène de Jean Benguigui. Théâtre Ruteboeuf (Clichy)
"Au delà de la huitième lune" de Christine Mantelli et mise en scène de Marc Chauvin. Tournée Ile de France
"Tell me" de Guy Cointet et mise en scène d'Yves Lefèvre. Théâtre Marie Stuart
"Fol's" de Jacques Henri Mira et mise en scène de l'auteur. Comédie de Paris
"Les exploits d'Arlequin" mise en scène de Marc Olivier Cayre. Festival du Marais - Comédie Caumartin
"Si Guitry m'était conté" mise en scène de José Paul. Tournée Ile de France
Interview
R.S : Bonjour Marie-Christine...
M.C.R : Bonjour Reynald.
R.S : Pouvez-vous parler de vos débuts de comédienne ?
M.C.R : Ma passion pour ce métier remonte à ma petite enfance. A l'école j'étais douée pour les récitations et à chaque récréation je me retrouvais sur l'estrade de la cour à improviser. A 12 ans je fais mon entrée au Conservatoire de Vienne, jouant les soubrettes de Molière puis direction Lyon à la découverte de Racine et Corneille. Au lycée, je me plaisais à mettre en scène des comédies de boulevard, jouant notamment les rôles de Jacqueline Maillan. Mon professeur de théâtre, une femme passionnée, croit en mon moi, et me persuade de monter à Paris. Ainsi, bac en poche, me voilà chez Jean-Laurent Cochet et, chez lui, je rencontre José Paul qui me propose un rôle pour sa première pièce, un Guitry... Vient ensuite une grande audition organisée par l'ANPE : de 500, nous ne restons plus que 50 au Théâtre de la Porte Saint Martin, devant une salle entière de professionnels, et c'est là que mes futurs metteurs en scène me repèrent ainsi que la grande Margot Capelier, la première directrice de casting française. A partir de là j'ai alterné théâtre, tournages, pub et radio. Le doublage arrivera un peu plus tard.
R.S : Etre devant un public peut apporter différentes émotions, même contradictoire parfois, n'est-ce pas ?
M.C.R : Peut être, mais j'ai surtout en mémoire les émotions positives et fortes que renvoie le public et cette joie d'être sur scène. Il est vrai que certains soirs il peut arriver qu'on soit fragilisé par la pression des critiques, une salle froide... et l'angoisse peut faire son apparition. Mais maintenant j'ai mes petites pilules homéopathiques et mes huiles essentielles !
R.S : On sait que pour la télévision on tourne plus rapidement que pour le cinéma. Est-ce la seule différence ?
M.C.R : Je trouve que c'est la différence la plus importante. Etant donné qu'il y a moins d'argent à la télévision, on a moins de temps et l'acteur doit donc être tout de suite efficace. Il doit alors prendre moins de risques dans son jeu. Les techniciens ont également moins de liberté de création. Au cinéma, le réalisateur se trouve en général plus investi puisqu'il est souvent à l'origine du projet et qu'il porte son film depuis longtemps. Il se trouve alors plus attentif au jeu de l'acteur, à la lumière, bien sûr, et au cadrage.
R.S : Comment avez-vous pris le chemin du doublage ?
M.C.R : J'avais entendu dire qu'il y avait de nouvelles opportunités dans ce secteur avec l'arrivée de la Cinq. Je me revois faire des essais avec Jacqueline Porel. Puis j'ai fait un stage avec Jean-Pierre Dorat et, par chance, les doublages se sont enchaînés.
R.S : Comment fait-on pour adapter son jeu, sa voix, afin de rester au plus proche de la version originale ?
M.C.R : Il faut être très disponible, avoir une grande écoute, être en totale empathie avec la comédienne et ensuite faire appel à sa mémoire émotionnelle.
R.S : La notion de création est-elle plus présente pour les dessins animés ?
M.C.R : En général oui et j'adore ça. C'est très jouissif. Mais tout dépend de quel dessin animé il s'agit. Quand j'ai doublé, par exemple, la servante Mig dans "La Légende de Despereaux", on m'a demandé d'être très fidèle au jeu de Tracey Ullman qui donnait sa voix à Mig en américain. Cela dit j'y ai pris beaucoup de plaisir aussi.
R.S : Vous êtes également chanteuse. Avez-vous déjà eu l'occasion de mettre ce talent à profit pour un doublage ?
M.C.R : Je fais effectivement partie d'une chorale et j'ai chanté pour certains rôles au théâtre. En doublage l'occasion ne s'est présentée qu'une seule fois et j'en garde un très bon souvenir. On a enregistré tout un épisode chanté pour la série "Daria" et mon personnage chantait assez faux. On a beaucoup ri !
R.S : Quelle sont vos autres passions ?
M.C.R : J'aime l'être humain, ses interrogations, ses doutes, ses contradictions, sa psychologie. Je fais de la sculpture. J'aime les voyages, découvrir d'autres façons de vivre, de manger, entendre les voix étrangères... Me ressourcer dans la nature, au bord de la mer. Nager, mais en piscine. Faire aussi la touriste à Paris et apprécier la beauté de cette ville. Partager des sorties cinéma, théâtre. Ah, j'oubliais ! J'adore danser. Et aussi ne rien faire, juste être avec ceux que j'aime... Et rire.
R.S : Merci beaucoup Marie-Christine.
M.C.R : Un grand merci à toi Reynald, et bravo pour ton travail.
Interview de mars 2010
M.C.R : Bonjour Reynald.
R.S : Pouvez-vous parler de vos débuts de comédienne ?
M.C.R : Ma passion pour ce métier remonte à ma petite enfance. A l'école j'étais douée pour les récitations et à chaque récréation je me retrouvais sur l'estrade de la cour à improviser. A 12 ans je fais mon entrée au Conservatoire de Vienne, jouant les soubrettes de Molière puis direction Lyon à la découverte de Racine et Corneille. Au lycée, je me plaisais à mettre en scène des comédies de boulevard, jouant notamment les rôles de Jacqueline Maillan. Mon professeur de théâtre, une femme passionnée, croit en mon moi, et me persuade de monter à Paris. Ainsi, bac en poche, me voilà chez Jean-Laurent Cochet et, chez lui, je rencontre José Paul qui me propose un rôle pour sa première pièce, un Guitry... Vient ensuite une grande audition organisée par l'ANPE : de 500, nous ne restons plus que 50 au Théâtre de la Porte Saint Martin, devant une salle entière de professionnels, et c'est là que mes futurs metteurs en scène me repèrent ainsi que la grande Margot Capelier, la première directrice de casting française. A partir de là j'ai alterné théâtre, tournages, pub et radio. Le doublage arrivera un peu plus tard.
R.S : Etre devant un public peut apporter différentes émotions, même contradictoire parfois, n'est-ce pas ?
M.C.R : Peut être, mais j'ai surtout en mémoire les émotions positives et fortes que renvoie le public et cette joie d'être sur scène. Il est vrai que certains soirs il peut arriver qu'on soit fragilisé par la pression des critiques, une salle froide... et l'angoisse peut faire son apparition. Mais maintenant j'ai mes petites pilules homéopathiques et mes huiles essentielles !
R.S : On sait que pour la télévision on tourne plus rapidement que pour le cinéma. Est-ce la seule différence ?
M.C.R : Je trouve que c'est la différence la plus importante. Etant donné qu'il y a moins d'argent à la télévision, on a moins de temps et l'acteur doit donc être tout de suite efficace. Il doit alors prendre moins de risques dans son jeu. Les techniciens ont également moins de liberté de création. Au cinéma, le réalisateur se trouve en général plus investi puisqu'il est souvent à l'origine du projet et qu'il porte son film depuis longtemps. Il se trouve alors plus attentif au jeu de l'acteur, à la lumière, bien sûr, et au cadrage.
R.S : Comment avez-vous pris le chemin du doublage ?
M.C.R : J'avais entendu dire qu'il y avait de nouvelles opportunités dans ce secteur avec l'arrivée de la Cinq. Je me revois faire des essais avec Jacqueline Porel. Puis j'ai fait un stage avec Jean-Pierre Dorat et, par chance, les doublages se sont enchaînés.
R.S : Comment fait-on pour adapter son jeu, sa voix, afin de rester au plus proche de la version originale ?
M.C.R : Il faut être très disponible, avoir une grande écoute, être en totale empathie avec la comédienne et ensuite faire appel à sa mémoire émotionnelle.
R.S : La notion de création est-elle plus présente pour les dessins animés ?
M.C.R : En général oui et j'adore ça. C'est très jouissif. Mais tout dépend de quel dessin animé il s'agit. Quand j'ai doublé, par exemple, la servante Mig dans "La Légende de Despereaux", on m'a demandé d'être très fidèle au jeu de Tracey Ullman qui donnait sa voix à Mig en américain. Cela dit j'y ai pris beaucoup de plaisir aussi.
R.S : Vous êtes également chanteuse. Avez-vous déjà eu l'occasion de mettre ce talent à profit pour un doublage ?
M.C.R : Je fais effectivement partie d'une chorale et j'ai chanté pour certains rôles au théâtre. En doublage l'occasion ne s'est présentée qu'une seule fois et j'en garde un très bon souvenir. On a enregistré tout un épisode chanté pour la série "Daria" et mon personnage chantait assez faux. On a beaucoup ri !
R.S : Quelle sont vos autres passions ?
M.C.R : J'aime l'être humain, ses interrogations, ses doutes, ses contradictions, sa psychologie. Je fais de la sculpture. J'aime les voyages, découvrir d'autres façons de vivre, de manger, entendre les voix étrangères... Me ressourcer dans la nature, au bord de la mer. Nager, mais en piscine. Faire aussi la touriste à Paris et apprécier la beauté de cette ville. Partager des sorties cinéma, théâtre. Ah, j'oubliais ! J'adore danser. Et aussi ne rien faire, juste être avec ceux que j'aime... Et rire.
R.S : Merci beaucoup Marie-Christine.
M.C.R : Un grand merci à toi Reynald, et bravo pour ton travail.
Interview de mars 2010