Gaël Zaks
Doublage
Formation
Cours Florent, Paris
Lee Strasberg Theatre Institute, New York
Laboratoire d'acteur d'Hélène Cheruy
Lee Strasberg Theatre Institute, New York
Laboratoire d'acteur d'Hélène Cheruy
Cinéma
"Mme Mills, une voisine si parfaite" réalisé par Sophie Marceau, dans le rôle de Stephen Boyd
"Journal IV" réalisé par Mathieu Gérault
"Fixion" réalisé par Fouad Benhammou
"Celebrity" réalisé par Woody Allen
"Sins of fate" réalisé par Sal Anthony
"Journal IV" réalisé par Mathieu Gérault
"Fixion" réalisé par Fouad Benhammou
"Celebrity" réalisé par Woody Allen
"Sins of fate" réalisé par Sal Anthony
Courts métrages
"Racines" réalisé par Karim Bensalah
"Un temps d'absence" réalisé par Pierre de Cabissole et Olivier Sandoval
"Vincent" réalisé par Nolwen Lemesle
"Il était une fois..." réalisé par Natalie Aussant
"Sang-Timent" réalisé par Natalie Aussant
"Le pouvoir inconnu" réalisé par Vania Perrani
"Un temps d'absence" réalisé par Pierre de Cabissole et Olivier Sandoval
"Vincent" réalisé par Nolwen Lemesle
"Il était une fois..." réalisé par Natalie Aussant
"Sang-Timent" réalisé par Natalie Aussant
"Le pouvoir inconnu" réalisé par Vania Perrani
Lectures
2007 "L'Etranger" d'Albert Camus - Dirigée par Anny Romand et Ariel Kenig. Théâtre Mouffetard
Lecture de scénarii pour le Festival du film d'Angers
Lecture de scénarii pour le Festival du film d'Angers
Réalisation
Courts métrages cinéma :
"Une douce jeunesse" 2ème prix du jury Festival KIno in Fluss, Allemagne 2005
"Une douce jeunesse" 2ème prix du jury Festival KIno in Fluss, Allemagne 2005
Télévision
"Quand la mer se retire" réalisé par Laurent Heynemann. France 2
"Police district" réalisé par Manuel Boursignac. M6
"Largo Winch" réalisé par Jean-Pierre Prévost. M6
"Le plus bel âge" réalisé par Jean-Marc Seban. TF1
"20 : 13" réalisé par John Bradshaw. M6
"Allies" réalisé par Rod Holcomb. CBS
"A tout coeur" réalisé par Alain Choquard. TF1
"Profilage" (Episode 17) réalisé par Eric Summer. TF1
"Police district" réalisé par Manuel Boursignac. M6
"Largo Winch" réalisé par Jean-Pierre Prévost. M6
"Le plus bel âge" réalisé par Jean-Marc Seban. TF1
"20 : 13" réalisé par John Bradshaw. M6
"Allies" réalisé par Rod Holcomb. CBS
"A tout coeur" réalisé par Alain Choquard. TF1
"Profilage" (Episode 17) réalisé par Eric Summer. TF1
Théâtre
2007 "Shakespeare Circus" Chorégraphie de Paul Keusseyan et Patrick Dupond. Théâtre Le Trianon
"Nos premières fois" mise en scène de Didier Long. Festival de Grignan
"Jeunes talents Adami Avignon, Paroles d'acteurs" mise en scène de Didier Flamand
"Code of silence" mise en scène de Van Dirk Fisher. Riant Theatre New York
"Nos premières fois" mise en scène de Didier Long. Festival de Grignan
"Jeunes talents Adami Avignon, Paroles d'acteurs" mise en scène de Didier Flamand
"Code of silence" mise en scène de Van Dirk Fisher. Riant Theatre New York
Interview
R.S : Bonjour Gaël.
G.Z : Bonjour Reynald.
R.S : Pouvez-vous parler de vos débuts de comédien ?
G.Z : Je suis allé aux Cours Florent vers 14 ans, en cours préparatoire en même temps que le collège, puis après le Bac je suis parti à New York pour étudier pendant deux ans au Lee Strasberg Theatre Institute où j'ai vraiment commencé à apprendre le métier. Je suis resté cinq ans sur place où j'ai démarré ma carrière de comédien, en jouant au théâtre, des petits rôles au cinéma et à la télévision ainsi que des publicités.
R.S : Pour la préparation d'un rôle, le temps accordé peut-être différent, est-ce contraignant ?
G.Z : J'ai envie de dire tout dépend du rôle. Il y a des rôles plus proches de vous et c'est donc plus facile et plus rapide de se glisser dans la peau du personnage. Pour d'autres cela demande une réelle préparation pour une composition et là donc le facteur temps est important pour bien tout appréhender : la vie, la façon de parler, de bouger, de s'habiller du personnage et même sa façon de penser.
R.S : Lorsqu'on joue dans une langue autre que le français, cela a-t-il une influence sur l'interprétation ?
G.Z : Pour moi oui complètement car votre voix change mais également toute votre gestuelle, votre comportement physique n'est plus le même, vos références culturelles changent également, c'est un vrai changement de milieu intérieur complètement passionnant qui ouvre vers de nouvelles choses. Certains personnages vous viennent plus facilement et plus naturellement en français d'autres le sont plus en anglais (ou dans une autre langue).
R.S : Vous avez réalisé un court métrage qui a été primé en Allemagne. Comment avez-vous vécu cela ?
G.Z : Comme un moment magique, magnifique ! Qu'un film que vous aviez imaginé sur un petit bout de papier puisse toucher des gens à l'étranger a été une expérience incroyable. Au début j'étais un peu terrifié, j'appréhendais beaucoup, car ne parlant pas l'allemand, et donc ne comprenant pas les sous-titres je ne savais pas du tout si les passages d'émotions et même d'humour que comporte le film allaient fonctionner. Le public a très bien réagi, les gens sont venus me parler après la projection et cela m'a beaucoup touché. Cela a été un moment vraiment particulier et je tiens encore à remercier toute l'équipe qui m'a suivi et soutenu dans cette aventure !
R.S : Comment avez-vous pris le chemin du doublage ?
G.Z : En fait je travaillais, et travaille toujours à Radio France depuis pas mal d'années sur des pièces radiophoniques. Des amis faisaient déjà du doublage et l'envie d'essayer était là depuis quelque temps déjà. Je me suis donc déplacé sur les plateaux, j'ai rencontré les directeurs de plateau, observé, pris des conseils et quand j'ai pu commencer à faire de petites choses cela a été un vrai plaisir. J'ai eu la chance d'être épaulé par des gens plus expérimentés qui me conseillaient, cela a beaucoup aidé également.
R.S : Est-ce compliqué d'épouser le jeu d'un comédien étranger ?
G.Z : Cela demande surtout beaucoup de concentration et d'attention afin de repérer et respecter les intentions de jeu du comédien à l'image ainsi que ses émotions ,tout cela en essayant d'apporter sa propre sensibilité et rythme mais toujours au service du comédien et de la scène à l'image.
R.S : Qu'aimez-vous dans cet exercice ?
G.Z : J'ai envie de dire tout ! J'adore quand la lumière s'éteint, on est dans le noir, on s'avance à la barre, le texte et l'image défilent, on s'imprègne de l'ambiance, de l'émotion et de l'intention du comédien à l'écran et quand c'est à vous, on essaie de se lâcher et de tout donner du mieux que l'on peut. C'est un vrai moment de plaisir !
R.S : Qu'évoque pour vous le mot création ?
G.Z : Pour moi c'est surtout la capacité à pouvoir transmettre des émotions, des sensations au travers d'un personnage fictif dans une scène et un lieu fictif que vous créez intérieurement même si c'est écrit à l'avance et tout cela en direction du public, dans le but de leur transmettre quelque chose. Il en va de même pour l'écriture.
R.S : Quelles sont vos autres passions ?
G.Z : J'en ai beaucoup. J'aime la musique, écrire et composer des chansons, l'écriture et la réalisation évidemment, le sport, surtout le basket et les sports nautiques ! Et plus étrangement l'économie : j'aime lire des tas d'articles et revues sur l'économie, va savoir pourquoi !
R.S : Merci beaucoup Gaël.
G.Z : Merci Reynald !
Interview d'octobre 2011
G.Z : Bonjour Reynald.
R.S : Pouvez-vous parler de vos débuts de comédien ?
G.Z : Je suis allé aux Cours Florent vers 14 ans, en cours préparatoire en même temps que le collège, puis après le Bac je suis parti à New York pour étudier pendant deux ans au Lee Strasberg Theatre Institute où j'ai vraiment commencé à apprendre le métier. Je suis resté cinq ans sur place où j'ai démarré ma carrière de comédien, en jouant au théâtre, des petits rôles au cinéma et à la télévision ainsi que des publicités.
R.S : Pour la préparation d'un rôle, le temps accordé peut-être différent, est-ce contraignant ?
G.Z : J'ai envie de dire tout dépend du rôle. Il y a des rôles plus proches de vous et c'est donc plus facile et plus rapide de se glisser dans la peau du personnage. Pour d'autres cela demande une réelle préparation pour une composition et là donc le facteur temps est important pour bien tout appréhender : la vie, la façon de parler, de bouger, de s'habiller du personnage et même sa façon de penser.
R.S : Lorsqu'on joue dans une langue autre que le français, cela a-t-il une influence sur l'interprétation ?
G.Z : Pour moi oui complètement car votre voix change mais également toute votre gestuelle, votre comportement physique n'est plus le même, vos références culturelles changent également, c'est un vrai changement de milieu intérieur complètement passionnant qui ouvre vers de nouvelles choses. Certains personnages vous viennent plus facilement et plus naturellement en français d'autres le sont plus en anglais (ou dans une autre langue).
R.S : Vous avez réalisé un court métrage qui a été primé en Allemagne. Comment avez-vous vécu cela ?
G.Z : Comme un moment magique, magnifique ! Qu'un film que vous aviez imaginé sur un petit bout de papier puisse toucher des gens à l'étranger a été une expérience incroyable. Au début j'étais un peu terrifié, j'appréhendais beaucoup, car ne parlant pas l'allemand, et donc ne comprenant pas les sous-titres je ne savais pas du tout si les passages d'émotions et même d'humour que comporte le film allaient fonctionner. Le public a très bien réagi, les gens sont venus me parler après la projection et cela m'a beaucoup touché. Cela a été un moment vraiment particulier et je tiens encore à remercier toute l'équipe qui m'a suivi et soutenu dans cette aventure !
R.S : Comment avez-vous pris le chemin du doublage ?
G.Z : En fait je travaillais, et travaille toujours à Radio France depuis pas mal d'années sur des pièces radiophoniques. Des amis faisaient déjà du doublage et l'envie d'essayer était là depuis quelque temps déjà. Je me suis donc déplacé sur les plateaux, j'ai rencontré les directeurs de plateau, observé, pris des conseils et quand j'ai pu commencer à faire de petites choses cela a été un vrai plaisir. J'ai eu la chance d'être épaulé par des gens plus expérimentés qui me conseillaient, cela a beaucoup aidé également.
R.S : Est-ce compliqué d'épouser le jeu d'un comédien étranger ?
G.Z : Cela demande surtout beaucoup de concentration et d'attention afin de repérer et respecter les intentions de jeu du comédien à l'image ainsi que ses émotions ,tout cela en essayant d'apporter sa propre sensibilité et rythme mais toujours au service du comédien et de la scène à l'image.
R.S : Qu'aimez-vous dans cet exercice ?
G.Z : J'ai envie de dire tout ! J'adore quand la lumière s'éteint, on est dans le noir, on s'avance à la barre, le texte et l'image défilent, on s'imprègne de l'ambiance, de l'émotion et de l'intention du comédien à l'écran et quand c'est à vous, on essaie de se lâcher et de tout donner du mieux que l'on peut. C'est un vrai moment de plaisir !
R.S : Qu'évoque pour vous le mot création ?
G.Z : Pour moi c'est surtout la capacité à pouvoir transmettre des émotions, des sensations au travers d'un personnage fictif dans une scène et un lieu fictif que vous créez intérieurement même si c'est écrit à l'avance et tout cela en direction du public, dans le but de leur transmettre quelque chose. Il en va de même pour l'écriture.
R.S : Quelles sont vos autres passions ?
G.Z : J'en ai beaucoup. J'aime la musique, écrire et composer des chansons, l'écriture et la réalisation évidemment, le sport, surtout le basket et les sports nautiques ! Et plus étrangement l'économie : j'aime lire des tas d'articles et revues sur l'économie, va savoir pourquoi !
R.S : Merci beaucoup Gaël.
G.Z : Merci Reynald !
Interview d'octobre 2011