Antoine Fleury
Genres :
Voix Adolescent garçon, Voix Jeune adulte homme, Voix Adulte homme
Tonalité :
Medium, Grave
Langues parlées :
Allemand, Anglais avec accent non déterminé
Accents :
Allemand, Anglais, Arabe, Asiatique, Canadien, Espagnol, Europe centrale (polonais, tchèque, hongrois, etc.), Indien, Roumain, Russe, Suédois, norvégien, danois
Doublage
Télé-réalité
Love is Blind (lui-même)
Voix
Livre audio
Cornelsen Verlag
Narration & documentaire
F.I.F.A
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Tutorial
Dräger (Appareils scientifiques)
Direction du chant
Formation
2001/2003 : Conservatoire National de Région de Toulouse. Direction Françis Azéma
Langues
Anglais bilingue
Allemand couramment
Allemand couramment
Théâtre
2011 "The Music Battle Show" mise en scène de Dick Van Den Heuvel, dans le rôle de Squad
2010 "La Lumière Aveuglante du Chou" mise en scène de Clément Labail, dans différents rôles. Berlin
2009 "Workshop de Théâtre" avec Marcial Di Fonzo Bo. Théâtre des Ateliers (Lyon)
2008 "La Cerisaie" de Tchekov - mise en scène de Didier Carette, dans le rôle de Yacha
2007 "Les Banquets Littéraires" Artiste de Cabaret. Lecture/musique/chansons
2006 "Le Bourgeois Gentilhomme" de Molière - mise en scène de Didier Carette, dans le rôle du Maître de Danse
2005 "Dog's Opéra" d'après Bertold Brecht - mise en scène de Didier Carette, dans le rôle d'Arif Bey
2005 "Petites Morts" d' Isabelle Rossignol - mise en scène de Laurent Pèrez, dans le rôle de Rick
2005 "Peer Gynt" d'Ibsen - mise en scène de Didier Carette, dans les rôles de Mads Möen & un Troll
2005 "Homme pour Homme" de Brecht - mise en scène de Didier Carette, dans le rôle de Bonze Wang
2004 "Ca va la vie si vite" mise en scène de Jean-Pierre Beauredon, dans le rôle de L'Accidenté
2004 "La Reine Margot" d'Alexandre Dumas - mise en scène de Didier Carette, dans le rôle du Duc d'Anjou
2004 "Le Songe d'une nuit d'été" de Shakespeare - mise en scène de Françis Azéma, dans le rôle de Puck
2004 "Roberto Zucco" de Koltés - mise en scène de Françis Azéma, dans le rôle du Frère
2010 "La Lumière Aveuglante du Chou" mise en scène de Clément Labail, dans différents rôles. Berlin
2009 "Workshop de Théâtre" avec Marcial Di Fonzo Bo. Théâtre des Ateliers (Lyon)
2008 "La Cerisaie" de Tchekov - mise en scène de Didier Carette, dans le rôle de Yacha
2007 "Les Banquets Littéraires" Artiste de Cabaret. Lecture/musique/chansons
2006 "Le Bourgeois Gentilhomme" de Molière - mise en scène de Didier Carette, dans le rôle du Maître de Danse
2005 "Dog's Opéra" d'après Bertold Brecht - mise en scène de Didier Carette, dans le rôle d'Arif Bey
2005 "Petites Morts" d' Isabelle Rossignol - mise en scène de Laurent Pèrez, dans le rôle de Rick
2005 "Peer Gynt" d'Ibsen - mise en scène de Didier Carette, dans les rôles de Mads Möen & un Troll
2005 "Homme pour Homme" de Brecht - mise en scène de Didier Carette, dans le rôle de Bonze Wang
2004 "Ca va la vie si vite" mise en scène de Jean-Pierre Beauredon, dans le rôle de L'Accidenté
2004 "La Reine Margot" d'Alexandre Dumas - mise en scène de Didier Carette, dans le rôle du Duc d'Anjou
2004 "Le Songe d'une nuit d'été" de Shakespeare - mise en scène de Françis Azéma, dans le rôle de Puck
2004 "Roberto Zucco" de Koltés - mise en scène de Françis Azéma, dans le rôle du Frère
Interview
R.S : Bonjour Antoine.
A.F : Bonjour Reynald !
R.S : Peux-tu parler de ton parcours de comédien ?
A.F : Je suis originaire d'Alençon en Basse-Normandie. Le goût de la comédie m'est venu dès l'enfance. J'aimais beaucoup me déguiser, faire des spectacles pour les parents avec les autres enfants de mon quartier... A l'adolescence j'ai pris des cours de théâtre dans une petite compagnie de la ville et une fois mon Bac L option Théâtre en poche, j'ai eu besoin de partir. Je suis arrivé à Toulouse où j'ai été admis au Conservatoire. Après 3 ans de formation, j'ai passé une audition pour Didier Carette qui, avec sa troupe de comédiens "Ex-Abrupto", investissait les murs et les planches du théâtre Sorano de Toulouse. S'en est suivi une très belle collaboration de plusieurs années avec toute cette équipe à jouer de grands auteurs tels que Shakespeare, Brecht, Ibsen, Molière, Tchekov... Mon metteur en scène était un fan absolu de Fellini. Alors avec ses mises en scène baroques et Rock'n'Roll, saupoudrées de paillettes et de musiques jouées en live dans un esprit cabaret, nos spectacles avaient une touche magique proche de l'univers de Tim Burton ou d'Emir Kusturica ! Cette expérience m'a énormément appris aussi bien sur le plan professionnel qu'humain et a enrichi ma culture cinématographique et littéraire de manière considérable ! Ensuite, à l'âge de 26 ans, j'ai eu envie de découvrir un peu le monde. Je suis parti vivre à Berlin pendant quelques années, j'y ai continué le théâtre avec des associations franco-allemandes et c'est là que j'ai commencé à travailler dans le domaine de la voix off. Depuis 2013 j'ai posé mes valises à Paris.
R.S : Quel souvenir gardes-tu de tes premiers pas sur scène ?
A.F : A l'âge de 9 ans je faisais partie d'une chorale et nous avions monté un opéra pour enfants, "Le petit Ramoneur" de Benjamin Britten, avec un orchestre live, dans lequel j'ai eu le rôle principal. C'est à ce moment-là que j'ai découvert le plaisir de la scène, la magie de pouvoir jouer quelqu'un d'autre et d'échapper à la réalité pendant quelques instants. Je pense que quand on découvre ça si jeune, c'est difficile de s'en passer par la suite ! (rires). Un peu plus tard j'ai compris que cela pouvait être un métier et, à partir de ce moment là, il était impossible pour moi d'envisager de faire autre chose. Ensuite à 21 ans mon premier rôle professionnel. C'est surtout ce moment qui restera gravé dans ma mémoire : défendre un beau personnage avec des thèmes forts, investir la scène avec sa voix, son corps et ses émotions. S'être accroché à ses rêves et enfin partager un instant unique avec le public : quelle belle récompense !
R.S : Comment as-tu pris le chemin du doublage ?
A.F : J'ai 30 ans. Je suis issu d'une génération qui a grandi avec toutes les séries américaines et les dessins animés des années 80-90. Donc d'une certaine manière le doublage et les voix françaises qui le constituent font partie intégrante de ma culture. Adolescent je m'amusais avec des amis à regarder les soap opéras à la télé comme "Les feux de l'amour". On coupait le son, on improvisait en suivant les acteurs à l'image. S'en suivait donc des scénarios assez rocambolesques ! (rires). L'envie de faire du doublage a toujours été présente, seulement je n'habitais pas sur Paris. Malgré mon travail de voix off à Berlin, le jeu d'acteur me manquait. Je suis donc revenu en France pour découvrir cet univers qui me fascinait depuis longtemps. J'ai eu le bonheur de faire la rencontre de Thierry Wermuth, Catherine Le Lann et Magali Barney. Ces 3 personnes ont eu la générosité de m'ouvrir leur porte et de me donner une chance. J'ai croisé aussi d'autres comédiens comme Danièle Hazan, Maïk Darah et Gérard Sergue qui ont eu la gentillesse de me faire partager leur expérience et leurs précieux conseils. Un énorme merci à eux tous !
R.S : Qu'as-tu ressenti les premières fois où tu t'es retrouvé derrière la barre ?
A.F : Du stress ! (rires). Découvrir la scène, s'imprégner du jeu de l'acteur original, garder en mémoire les indications du directeur artistique, enregistrer la boucle et tout ça en moins de temps qu'il n'en faut pour comprendre ce qui vient de se passer : oui la première fois à la barre cela procure un sentiment très étrange ! Mais très vite le plaisir de voir la magie qui peut s'opérer entre l'acteur original et la voix française. Le plaisir également de pouvoir interpréter des rôles ou des situations que l'on ne m'aurait pas forcément confiés au théâtre.
R.S : Les conseils du directeur artistique sont très importants, n'est-ce pas ?
A.F : Enormément ! L'attention qu'il (ou elle) nous porte est très importante. On se sent soutenu et en même temps on ne veut pas décevoir. Mais on a confiance en l'autre alors on se lance. Et puis c'est toujours amusant de voir que chaque directeur artistique ne vous perçoit pas de la même façon et ne vous donnera pas le même genre de rôles. Vous avez votre propre univers et le directeur artistique également. En fonction de ces univers, un jour vous jouerez un adolescent et le lendemain un détective de 40 ans. C'est aussi la richesse de ce métier : chaque rencontre vous apporte une expérience différente et de nouvelles cordes à votre arc !
R.S : Parler anglais et allemand couramment t'a-t-il servi dans ton métier ?
A.F : Cela m'a servi avant tout d'un point de vue personnel. Notamment à Berlin qui est une ville très cosmopolite, ou "Multi-Kulti" comme disent les Berlinois. J'y ai rencontré des gens venant des quatre coins du monde. Et parler ces deux langues m'a permis d'apprendre beaucoup sur les gens, de m'ouvrir à d'autres cultures et d'autres façons de penser. D'un point de vue professionnel, pour le doublage c'est très agréable lorsque je visualise une scène en anglais de pouvoir la comprendre afin de pouvoir m'imprégner au maximum du jeu de l'acteur et de ses nuances. Pour la voice over je suis également contacté pour enregistrer en anglais et en allemand. Jouer dans une autre langue m'apporte énormément de plaisir et me donne l'impression qu'une petite partie de moi vit toujours à Berlin (rires).
R.S : Que représente pour toi le mot jouer ?
A.F : Briser les chaînes et les tabous pour laisser libre cours à son imagination et sa créativité, changer de peau pour revêtir 1000 vies en une seule.
R.S : Quels sont tes hobbies ?
A.F : Les films ! Je suis un vrai cinéphile ! Je suis très éclectique donc je commence à avoir une belle collection de DVD (rires). Et la musique ! Je ne peux pas passer une journée sans en écouter. Classique, Variétés, Pop-Rock ou Techno. Après c'est selon l'humeur mais j'ai besoin d'en écouter chaque jour pour me relaxer, chanter ou bien danser ! Et, bien évidemment, les amis : c'est important aussi ! ;-)
R.S : Merci beaucoup Antoine.
A.F : Un grand merci à toi Reynald ! Et un grand bravo pour la qualité de ton site !
Interview de septembre 2013
A.F : Bonjour Reynald !
R.S : Peux-tu parler de ton parcours de comédien ?
A.F : Je suis originaire d'Alençon en Basse-Normandie. Le goût de la comédie m'est venu dès l'enfance. J'aimais beaucoup me déguiser, faire des spectacles pour les parents avec les autres enfants de mon quartier... A l'adolescence j'ai pris des cours de théâtre dans une petite compagnie de la ville et une fois mon Bac L option Théâtre en poche, j'ai eu besoin de partir. Je suis arrivé à Toulouse où j'ai été admis au Conservatoire. Après 3 ans de formation, j'ai passé une audition pour Didier Carette qui, avec sa troupe de comédiens "Ex-Abrupto", investissait les murs et les planches du théâtre Sorano de Toulouse. S'en est suivi une très belle collaboration de plusieurs années avec toute cette équipe à jouer de grands auteurs tels que Shakespeare, Brecht, Ibsen, Molière, Tchekov... Mon metteur en scène était un fan absolu de Fellini. Alors avec ses mises en scène baroques et Rock'n'Roll, saupoudrées de paillettes et de musiques jouées en live dans un esprit cabaret, nos spectacles avaient une touche magique proche de l'univers de Tim Burton ou d'Emir Kusturica ! Cette expérience m'a énormément appris aussi bien sur le plan professionnel qu'humain et a enrichi ma culture cinématographique et littéraire de manière considérable ! Ensuite, à l'âge de 26 ans, j'ai eu envie de découvrir un peu le monde. Je suis parti vivre à Berlin pendant quelques années, j'y ai continué le théâtre avec des associations franco-allemandes et c'est là que j'ai commencé à travailler dans le domaine de la voix off. Depuis 2013 j'ai posé mes valises à Paris.
R.S : Quel souvenir gardes-tu de tes premiers pas sur scène ?
A.F : A l'âge de 9 ans je faisais partie d'une chorale et nous avions monté un opéra pour enfants, "Le petit Ramoneur" de Benjamin Britten, avec un orchestre live, dans lequel j'ai eu le rôle principal. C'est à ce moment-là que j'ai découvert le plaisir de la scène, la magie de pouvoir jouer quelqu'un d'autre et d'échapper à la réalité pendant quelques instants. Je pense que quand on découvre ça si jeune, c'est difficile de s'en passer par la suite ! (rires). Un peu plus tard j'ai compris que cela pouvait être un métier et, à partir de ce moment là, il était impossible pour moi d'envisager de faire autre chose. Ensuite à 21 ans mon premier rôle professionnel. C'est surtout ce moment qui restera gravé dans ma mémoire : défendre un beau personnage avec des thèmes forts, investir la scène avec sa voix, son corps et ses émotions. S'être accroché à ses rêves et enfin partager un instant unique avec le public : quelle belle récompense !
R.S : Comment as-tu pris le chemin du doublage ?
A.F : J'ai 30 ans. Je suis issu d'une génération qui a grandi avec toutes les séries américaines et les dessins animés des années 80-90. Donc d'une certaine manière le doublage et les voix françaises qui le constituent font partie intégrante de ma culture. Adolescent je m'amusais avec des amis à regarder les soap opéras à la télé comme "Les feux de l'amour". On coupait le son, on improvisait en suivant les acteurs à l'image. S'en suivait donc des scénarios assez rocambolesques ! (rires). L'envie de faire du doublage a toujours été présente, seulement je n'habitais pas sur Paris. Malgré mon travail de voix off à Berlin, le jeu d'acteur me manquait. Je suis donc revenu en France pour découvrir cet univers qui me fascinait depuis longtemps. J'ai eu le bonheur de faire la rencontre de Thierry Wermuth, Catherine Le Lann et Magali Barney. Ces 3 personnes ont eu la générosité de m'ouvrir leur porte et de me donner une chance. J'ai croisé aussi d'autres comédiens comme Danièle Hazan, Maïk Darah et Gérard Sergue qui ont eu la gentillesse de me faire partager leur expérience et leurs précieux conseils. Un énorme merci à eux tous !
R.S : Qu'as-tu ressenti les premières fois où tu t'es retrouvé derrière la barre ?
A.F : Du stress ! (rires). Découvrir la scène, s'imprégner du jeu de l'acteur original, garder en mémoire les indications du directeur artistique, enregistrer la boucle et tout ça en moins de temps qu'il n'en faut pour comprendre ce qui vient de se passer : oui la première fois à la barre cela procure un sentiment très étrange ! Mais très vite le plaisir de voir la magie qui peut s'opérer entre l'acteur original et la voix française. Le plaisir également de pouvoir interpréter des rôles ou des situations que l'on ne m'aurait pas forcément confiés au théâtre.
R.S : Les conseils du directeur artistique sont très importants, n'est-ce pas ?
A.F : Enormément ! L'attention qu'il (ou elle) nous porte est très importante. On se sent soutenu et en même temps on ne veut pas décevoir. Mais on a confiance en l'autre alors on se lance. Et puis c'est toujours amusant de voir que chaque directeur artistique ne vous perçoit pas de la même façon et ne vous donnera pas le même genre de rôles. Vous avez votre propre univers et le directeur artistique également. En fonction de ces univers, un jour vous jouerez un adolescent et le lendemain un détective de 40 ans. C'est aussi la richesse de ce métier : chaque rencontre vous apporte une expérience différente et de nouvelles cordes à votre arc !
R.S : Parler anglais et allemand couramment t'a-t-il servi dans ton métier ?
A.F : Cela m'a servi avant tout d'un point de vue personnel. Notamment à Berlin qui est une ville très cosmopolite, ou "Multi-Kulti" comme disent les Berlinois. J'y ai rencontré des gens venant des quatre coins du monde. Et parler ces deux langues m'a permis d'apprendre beaucoup sur les gens, de m'ouvrir à d'autres cultures et d'autres façons de penser. D'un point de vue professionnel, pour le doublage c'est très agréable lorsque je visualise une scène en anglais de pouvoir la comprendre afin de pouvoir m'imprégner au maximum du jeu de l'acteur et de ses nuances. Pour la voice over je suis également contacté pour enregistrer en anglais et en allemand. Jouer dans une autre langue m'apporte énormément de plaisir et me donne l'impression qu'une petite partie de moi vit toujours à Berlin (rires).
R.S : Que représente pour toi le mot jouer ?
A.F : Briser les chaînes et les tabous pour laisser libre cours à son imagination et sa créativité, changer de peau pour revêtir 1000 vies en une seule.
R.S : Quels sont tes hobbies ?
A.F : Les films ! Je suis un vrai cinéphile ! Je suis très éclectique donc je commence à avoir une belle collection de DVD (rires). Et la musique ! Je ne peux pas passer une journée sans en écouter. Classique, Variétés, Pop-Rock ou Techno. Après c'est selon l'humeur mais j'ai besoin d'en écouter chaque jour pour me relaxer, chanter ou bien danser ! Et, bien évidemment, les amis : c'est important aussi ! ;-)
R.S : Merci beaucoup Antoine.
A.F : Un grand merci à toi Reynald ! Et un grand bravo pour la qualité de ton site !
Interview de septembre 2013