R.S : Bonjour Rody.

R.B : Bonjour Reynald.

R.S : Quel a été ton parcours professionnel ?

R.B : Disons un parcours fait de musique, de comédie, de radio, de théâtre, de voix off, et doublage. Bref, pour faire court, la plupart de mes amis me surnomment : Le Soultinbamque.

R.S : A quel moment la comédie est-elle entrée dans ta vie ?

R.B : Assez tôt. Dès mes 1er pas en radio... Le plaisir d'ouvrir le micro et de s'adresser à un public, cela vous transcende et vous oblige à le distraire.

R.S : Comment as-tu pris le chemin du doublage ?

R.B : Le doublage s'est imposé à moi de manière assez naturelle. Après un parcours en tant que comédien au théâtre et les séries TV, j'ai été approché par plusieurs DA. Le bouche à oreille a ensuite fait son travail.

R.S : Qu'est-ce qui est le plus difficile les premiers temps ?

R.B : A part l'aspect technique qui demande une pratique régulière, une fois cette contrainte maitrisée, le doublage n'est pas insurmontable lorsque l'on a un parcours de comédien et devient un vrai plaisir.

R.S : Le physique influence-t-il les directeurs artistiques lorsqu'ils engagent un comédien, à ton avis ?

R.B : Oui, forcément. Mais j'ai la chance d'avoir une tessiture qui me permet de m'adapter en fonction du projet et puis mon parcours de voix off pour les principales chaines de TV me permet de proposer une palette de voix bien utile.

R.S : Le travail d'animateur s'apparente-t-il pour toi à celui de comédien ?

R.B : Je dirais qu'un animateur n'a pas forcément les outils pour être un bon comédien alors que l'inverse peut parfaitement faire illusion.

R.S : Quels sont tes hobbies ?

R.B : Beaucoup de musique, théâtre, ciné, mais aussi de manière régulière le sport... Vital.

R.S : Merci beaucoup Rody.

R.B : Merci Reynald.

Interview de janvier 2014