R.S : Bonjour Thomas.

T.S : Bonjour Reynald

R.S : Quel a été ton parcours de comédien ?

T.S : J'ai commencé ce métier en prenant des cours à 17 ans chez Eva Saint -Paul. Puis ensuite au Sudden, chez Raymond Acquaviva. En sortant de cours, j'ai eu la chance de jouer au théâtre assez vite, d'abord sous la direction de Jean-Claude Sachot à qui je dois beaucoup, puis ensuite sous la direction de Ladislas Chollat dans Médée avec Elodie Navarre, Adam et Eve avec Didier Gustin, La Cage aux Folles avec Christian Clavier ( je jouais le rôle de son fils ) mis en scène par Didier Caron. Ensuite j'ai eu la chance de faire trois longs métrages, dont le dernier réalisé par Tonie Marshall (Tu veux ou tu veux pas), avec Sophie Marceau et Patrick Bruel.

R.S : Lorsque tu es sur scène et en tournée, t'est-il arrivé de devoir refuser ou abandonner d'autres projets ?

T.S : Effectivement, il m'est arrivé de devoir refuser certains projets parce que j'étais déjà sur d'autres pièces, mais à partir du moment ou je suis engagé dans un spectacle et que j'y crois, ça n'est pas dans ma nature d'abandonner un projet en cours.

R.S : Tu as fait de la réalisation également, peux-tu en parler ?

T.S : Oui, c'est vrai, j'ai réalisé plusieurs clips et court métrages, et mon dernier je l'ai co-réalisé avec Alexandre N'Guyen (Docteur Petit). Je crois que nous sommes complémentaires et comme on s'adore, notre complicité je pense se ressent dans notre travail. J'ai commencé à aller sur des plateaux de tournage quand j'avais 5 ans, car mon Papa étant réalisateur j'ai eu cette chance de le voir travailler et rester avec lui au combo, regardant les acteurs évoluer dans le cadre avec des grands yeux ébahis. Depuis ce jour l'image m'a toujours beaucoup attiré. C'est pour ça que réaliser me procure un réel plaisir. En plus, le fait d'etre derrière nous enrichit beaucoup en tant que comédiens.

R.S : Comment se sont passés tes premiers pas dans le doublage ?

T.S : Je dois beaucoup à Yoann Sover. C'est lui qui m'a emmené sur des plateaux, présenté des Directeurs artistiques, et il a donné mon nom à l'époque à la SOFI qui faisait passer des essais pour un soap qui s'appellait Roméo. J'ai eu les essais, et c'est comme ça vraiment que j'ai commencé à travailler.

R.S : Qu'attends-tu de la suite de ta carrière ?

T.S : Je ne souhaite qu'une chose, c'est que je puisse toujours vivre de mon métier, avoir la chance de jouer de grands rôles et continuer à prendre beaucoup de plaisir. Après, si Jacques Audiard veut m'embaucher ça sera avec plaisir (Jacques, si tu nous lis).

R.S : Quels sont tes hobbies ?

T.S : Je lis énormément, deux à trois livres par semaine, j'adore ça. Je lis partout même en marchant, la lecture me permet de m'évader et fait travailler mon imaginaire ce qui est toujours bien quand on est comédien. Le rugby, j'adore. D'ailleurs, en passant, "Allez l'USAP !". Et j'écris aussi, ça aussi ça fait du bien.

R.S : Merci beaucoup Thomas.

T.S : Merci à toi Reynald.

Interview de janvier 2015