Jean-Philippe Pertuit
Doublage
Voix
Documentaire
American Murder : The Family Next Door (Netflix)
Documentaire
Apollo 11 : retour vers la lune
Documentaire
Bad Boy Billionaires : India (Netflix)
Documentaire
Buying the Beach (Discovery)
Documentaire
Criminal Confessions (Netflix)
Documentaire
Dans le sillage des pirates (Netflix)
Documentaire
Diana, 7 Days (Prince Harry - france 5)
Documentaire
Geordie Shore (MTV)
Documentaire
Golf Fix (Golf Channel)
Documentaire
Grece, au son des cornemuses (Arte)
Documentaire
Human the world with in (Netflix)
Documentaire
Last Chance U (Netflix)
Documentaire
Le salaire des profondeurs (France O)
Documentaire
Les derniers jours des dinosaures (Narration - France 5)
Documentaire
Les trésors perdus de la vallée des Rois (National Geographic / Disney+)
Documentaire
Meghan Markle: The First American Princess (Prince Charles - TF1)
Documentaire
Mon Voisin Ce Tueur (Planète+)
Documentaire
Objectif Mars (Narrateur - France 5)
Documentaire
Objectif Mars (Narration - France 5)
Documentaire
Ode on fire (Narration - Arte)
Documentaire
Sauveurs de trésors (Discovery Channel)
Documentaire
Surviving the Stone Age (Arte)
Documentaire
The universes
Documentaire
Tour de France : Au cœur du peloton (Netflix)
Documentaire
Trafficked with Mariana Van Zeller (Disney)
Documentaire
Volcano Jungle (France 5)
Documentaire
Zoo Babies – Cute & Curious (France 5)
Narration
Disney Food Factory
Narration
Elton John ses 20 plus belles chansons
Narration
Food Factory (National Geographic / Disney+)
Narration
Predator on the Reservation (Planet)
Narration & Voice-over
1962 Jack's first major (Golf Channel)
Narration & Voice-over
Best ink à la recherche du meilleur tatoueur (AB1)
Narration & Voice-over
Car Warriors (AbMoteur)
Narration & Voice-over
Face off (Syfy France)
Narration & Voice-over
Feherty Show (Golf Channel)
Narration & Voice-over
King Lines (Escale)
Narration & Voice-over
L'énigme des crânes de cristal (France 5)
Narration & Voice-over
La fin des mondes (Encyclo)
Narration & Voice-over
La légende du roi Arthur (France 5)
Narration & Voice-over
Le mystère du monstre du loch Ness (France 5)
Narration & Voice-over
Les enfants Terribles de Vladimir Poutine (Arte)
Narration & Voice-over
Métamorphose (Arte)
Narration & Voice-over
Sea Sheperd (Encyclo)
Narration & Voice-over
Speedmakers (Moteur)
Narration & Voice-over
Spirit of golf (Golf Channel)
Narration & Voice-over
Urban mining (Sciences et vies TV)
Narration & Voice-over
Weil ich bin wer ich bin (Arte)
Narration & Voice-over
Zhang une jeunesse Chinoise (France 5)
Série criminelle
Beyond Scared Straight (Netflix - Saisons 3 & 4)
Série documentaire
Les Coulisses des attractions (Daniel Joseph, Asa Kalama, Joe Rohde, Nicholas Laschkewitsch)
Sport
The Ultimate Surfer (Jesse Palmer)
Télé-réalité
Chrome Customs (Joe)
Télé-réalité
Iron Resurrection (Jo - Saison 4)
Formation
Théâtre : Conservatoire de Creteil (niveau.sup), Footsbarn Theater, les ateliers du Sapajou
Clown : Burlesk Center (Pierre Bihan), Cie du moment (Vincent Rouche & Anne Cornu)
Musique : Chant Baryton Martin, Chant ethnique (Anne de Broca), Saxophone Alto, guitare folk, Soundpainting avec le surnatural Orchestra, Ensemble vocal avec le Gospel station
Licence Pro : Pédagogie de la transmission théâtrale – Paris III
Master : Quelle définition pour Song dans l'œuvre de Bertolt Brecht ? Paris III
Clown : Burlesk Center (Pierre Bihan), Cie du moment (Vincent Rouche & Anne Cornu)
Musique : Chant Baryton Martin, Chant ethnique (Anne de Broca), Saxophone Alto, guitare folk, Soundpainting avec le surnatural Orchestra, Ensemble vocal avec le Gospel station
Licence Pro : Pédagogie de la transmission théâtrale – Paris III
Master : Quelle définition pour Song dans l'œuvre de Bertolt Brecht ? Paris III
Auteur
Théâtre & chansons
Dramaturgie, mise en scène, interventions
Cie Terrain de jeu ou le petit théâtre souterrain : Direction artistique,
Théâtre Ouvert - C.D.N dirigé par Lucien et Micheline Attoun : Assistant dramaturge
Cambrure Fragile - Dominique Paquet & Christina Fabiani - Assistant mise en scène
La ligue de l’enseignement 94 – Metteur en scène, pédagogue Théâtre
Flamenco production - Administrateur de tournée pour Paco de Lucia, Joaquin Grilo, Vicenté Amigo, Miguel poveda, Chispa Negra, Ojos de brujo, Duquende
Théâtre Ouvert - C.D.N dirigé par Lucien et Micheline Attoun : Assistant dramaturge
Cambrure Fragile - Dominique Paquet & Christina Fabiani - Assistant mise en scène
La ligue de l’enseignement 94 – Metteur en scène, pédagogue Théâtre
Flamenco production - Administrateur de tournée pour Paco de Lucia, Joaquin Grilo, Vicenté Amigo, Miguel poveda, Chispa Negra, Ojos de brujo, Duquende
Musique
Fanfare Jazz
Sports
Apnée (N3) - Plongée sous marine (N2)
Théâtre
"Des couteaux dans les poules" de David Harrower - mise en scène de Jean-Camille Sormain : Poney William
"L'Ours" de Tchékhov - mise en scène d'Alain Adaken : Smirnof
"Hernani" de Victor Hugo - mise en scène d'Anne Delbée (comédie Française) : Le récitant
"Le Barbier de Séville" de Beaumarchais - mise en scène de J-P Basiconni : Almaviva
"L'Allégorie de la caverne" de Platon - mise en scène d'Alain Adaken : Socrate
"Volpone" de Ben Jonson - mise en scène de Francis Perrin : Bonario
"La nuit juste avant les forêts" de Bernard Marie Koltès - mise en scène d'Alain Adaken
"La mégère apprivoisée" de Shakespeare - mise en scène de Philippe Clevenot : Pétrucio
"Monsieur de Pourceaugnac" de Molière - mise en scène d'Alain Souchère : Pourceaugnac
"La Cerisaie" de Tchékhov - mise en scène d'Alain Souchère & J-B Verquin : Epikhodov
"L'Ours" de Tchékhov - mise en scène d'Alain Adaken : Smirnof
"Hernani" de Victor Hugo - mise en scène d'Anne Delbée (comédie Française) : Le récitant
"Le Barbier de Séville" de Beaumarchais - mise en scène de J-P Basiconni : Almaviva
"L'Allégorie de la caverne" de Platon - mise en scène d'Alain Adaken : Socrate
"Volpone" de Ben Jonson - mise en scène de Francis Perrin : Bonario
"La nuit juste avant les forêts" de Bernard Marie Koltès - mise en scène d'Alain Adaken
"La mégère apprivoisée" de Shakespeare - mise en scène de Philippe Clevenot : Pétrucio
"Monsieur de Pourceaugnac" de Molière - mise en scène d'Alain Souchère : Pourceaugnac
"La Cerisaie" de Tchékhov - mise en scène d'Alain Souchère & J-B Verquin : Epikhodov
Interview
R.S : Bonjour Jean-Philippe.
J.P.P : Salut Reynald, tu vas bien ?
R.S : Quel a été ton parcours de comédien ?
J.P.P : Mon parcours de comédien ? Tu commences fort. Tu ne préfèrerais pas connaître mon groupe de rock préféré d’abord ? Tant pis. Eh bien, j’ai découvert le théâtre en classe avec la lecture à voix haute et aussi les ateliers d’improvisation où jouaient mes copains le vendredi après les cours. Un peu plus tard, j’ai fait un cours privé et le Conservatoire. En parallèle, je jouais dans la compagnie de Jean-Pierre Berman et Philippe Clevenot. Ils avaient fondé une troupe et un "Illustre Théâtre" au fond d’un jardin dans une ancienne grange. La jauge était de cent places. Tu jouais sur scène pendant que le feu crépitait dans la cheminée, au milieu des miroirs, des sculptures et des fresques peintes sur les murs. C’était un lieu hors du commun. Totalement fou. Totalement libre. Et sans aucune idéologie. Ah ! Il y avait un bar aussi où on inventait l’avenir en fumant des clopes. Malheureusement, ce lieu n’existe plus aujourd’hui. Il a été rasé. Voilà. Ma vie d’artiste a débuté à ce moment-là. Quand il m’a fallu partir et trouver du travail ailleurs.
R.S : Ton CV parle de beaucoup de choses variées : théâtre (avec plusieurs casquettes), clown, musique... Y a-t-il une activité que tu aimerais exercer davantage, une voie qui a ta préférence et que tu souhaiterais explorer plus loin encore que les autres ?
J.P.P : Tout cela vient en complément de ma formation initiale. C’est sur mon CV parce que ça fait partie de moi et que ça peut être utile dans une création. J’ai été formé à la méthode Stanislavski autour des grandes œuvres d’Ibsen, de Tchekhov ou Williams. Avoir la chance de jouer un rôle dans une grande pièce naturaliste c’est fantastique. Après, j’aime beaucoup aussi ce qu’on appelle aujourd’hui l’art itinérant. Ces compagnies font naître le théâtre là où on ne l’attend pas, et vont à la rencontre du public (dans la rue, dans un gymnase, sur des tréteaux, un chapiteau, une place de marché, une cour d’école). Le jeu de l’acteur est souvent plus corporel et les spectacles très poétiques. Ils réunissent toutes ces disciplines dont tu parles. J’adore ça. Quand c’est réussi c’est souvent formidable.
R.S : Quels souvenirs gardes-tu de ton passage sur la scène de la Comédie-Française ?
J.P.P : Je vois que tu as vraiment lu mon CV (rire). Merci beaucoup. Ecoute, j’avais à peine vingt-cinq ans. J’étais sur scène avec Clément Hervieu-Léger et François Beaulieu. J’avais un beau rôle à défendre. Mon amoureuse rentrait sur scène quand j’en sortais. On faisait la fête tous les soirs. Difficile d’être plus heureux, non ? Mais au risque de te décevoir les meilleurs souvenirs que j’en garde ne viennent pas toujours des planches mais aussi des coulisses. Petite précision tout de même, ce n’était pas « A » la Comédie-Française mais "Avec" la Comédie-Française. Nous jouions sur le parvis de la Bibliothèque Historique de Paris.
R.S : Tu écris. L'as-tu déjà fait pour ton propre compte de comédien ou envisages-tu de le faire ?
J.P.P : J’ai toujours écrit pour combler la solitude ; des poèmes, des chansons, quelques pièces courtes. Mais c’était un hobby jamais un gagne-pain. Je vois ça comme un complément de formation. Bien plus tard cela m’a permis de décrocher un contrat d’assistant dramaturge chez Lucien et Micheline Attoun à Théâtre Ouvert. J’en garde un grand souvenir mais j’avoue que j’étais assez frustré de ne pas être en scène. L’année passée, avec Terrain de Jeu, ma compagnie, nous avons répondu à des commandes de spectacle et j’ai écrit "Elvis ou la légende de ville perdue" un conte musical qui aura peut-être bientôt, je l’espère, sa version livre-audio ou roman jeunesse. Comme quoi tout peut arriver ! On croise les doigts.
R.S : Comment as-tu débuté dans le doublage ?
J.P.P : C’est d’abord une femme, ma première prof de théâtre, qui m’a fait découvrir les plateaux de Dubbing Brothers il y a plus de vingt ans (d’ailleurs, à l’époque il y avait un bar et une cantine au milieu des studios). Grâce à elle j’avais fait des ambiances avec Marc de Georgi et Jean-Pierre Dorat. Mais c’est bien plus tard, en 2011, après un stage à l’INA, que j’ai commencé à travailler. J’ai assisté plusieurs mois principalement avec Bruno Dubernat et Laurent Dattas. Par la suite, ils m’ont tout les deux permis de mettre un pied à l’étrier et je les en remercie.
R.S : Quel regard portais-tu sur cette branche de la profession avant d'en faire toi-même ?
J.P.P : Avant assister à ma première séance de doublage (à 18ans) j’étais presque convaincu que Tom Hanks, Sylvester Stallone ou Robin Williams parlaient français et quand il arrivait que la voix de mon acteur américain préféré soit changé, j’étais très dérangé. Parfois ça m’empêchait même de "rentrer" dans le film. Pour moi, les comédiens à la barre c’était des magiciens.
R.S : Le travail au micro t'apporte-t-il les mêmes satisfactions que le travail sur scène ?
J.P.P : C’est différent mais c’est tout aussi passionnant. Dans le doublage, il n’y a pas de training, pas de répétition. Tu regardes l’image, tu mémorises et tu fonces. Tu proposes. C’est une sacrée école de la spontanéité. Là où ça devient vraiment génial, c’est quand on t’offre l’opportunité de suivre un acteur. Il y a quelque chose de naturel qui se crée entre lui et toi jusque dans les respirations qui est hyper satisfaisant.
R.S : Dans ton CV, à la rubrique "Passions", tu écris en particulier "Jouer avec mes enfants"... Mais... jouer... en tant que comédien ? ;-)
J.P.P : Ha ! ha ! Bien sûr que je fais le comédien avec eux. Ils adorent qu’on leur raconte des histoires. Je leur écris des chansons aussi et plein d’autres choses. Les enfants c’est sacré. Les rendre heureux c’est la seule chose qui compte.
R.S : Quels sont tes hobbies ?
J.P.P : Déjà tout ce dont on vient de parler ! Et puis sinon, j’aime cuisiner, faire des jeux de société, écouter de la musique. Je joue du saxophone dans une fanfare et aussi un autre groupe un peu plus jazz. Mais surtout, j’adore l’apnée et la plongée sous-marine.
R.S : Merci beaucoup Jean-Philippe.
J.P.P : Merci beaucoup Reynald. Il est top ton site. Je suis très heureux d’y figurer. Bravo à toi pour tout ce travail.
R.S : Et sinon c’est quoi ton groupe de rock préféré ?
J.P.P : Bah… Ça dépend des jours.
Interview de mars 2018
J.P.P : Salut Reynald, tu vas bien ?
R.S : Quel a été ton parcours de comédien ?
J.P.P : Mon parcours de comédien ? Tu commences fort. Tu ne préfèrerais pas connaître mon groupe de rock préféré d’abord ? Tant pis. Eh bien, j’ai découvert le théâtre en classe avec la lecture à voix haute et aussi les ateliers d’improvisation où jouaient mes copains le vendredi après les cours. Un peu plus tard, j’ai fait un cours privé et le Conservatoire. En parallèle, je jouais dans la compagnie de Jean-Pierre Berman et Philippe Clevenot. Ils avaient fondé une troupe et un "Illustre Théâtre" au fond d’un jardin dans une ancienne grange. La jauge était de cent places. Tu jouais sur scène pendant que le feu crépitait dans la cheminée, au milieu des miroirs, des sculptures et des fresques peintes sur les murs. C’était un lieu hors du commun. Totalement fou. Totalement libre. Et sans aucune idéologie. Ah ! Il y avait un bar aussi où on inventait l’avenir en fumant des clopes. Malheureusement, ce lieu n’existe plus aujourd’hui. Il a été rasé. Voilà. Ma vie d’artiste a débuté à ce moment-là. Quand il m’a fallu partir et trouver du travail ailleurs.
R.S : Ton CV parle de beaucoup de choses variées : théâtre (avec plusieurs casquettes), clown, musique... Y a-t-il une activité que tu aimerais exercer davantage, une voie qui a ta préférence et que tu souhaiterais explorer plus loin encore que les autres ?
J.P.P : Tout cela vient en complément de ma formation initiale. C’est sur mon CV parce que ça fait partie de moi et que ça peut être utile dans une création. J’ai été formé à la méthode Stanislavski autour des grandes œuvres d’Ibsen, de Tchekhov ou Williams. Avoir la chance de jouer un rôle dans une grande pièce naturaliste c’est fantastique. Après, j’aime beaucoup aussi ce qu’on appelle aujourd’hui l’art itinérant. Ces compagnies font naître le théâtre là où on ne l’attend pas, et vont à la rencontre du public (dans la rue, dans un gymnase, sur des tréteaux, un chapiteau, une place de marché, une cour d’école). Le jeu de l’acteur est souvent plus corporel et les spectacles très poétiques. Ils réunissent toutes ces disciplines dont tu parles. J’adore ça. Quand c’est réussi c’est souvent formidable.
R.S : Quels souvenirs gardes-tu de ton passage sur la scène de la Comédie-Française ?
J.P.P : Je vois que tu as vraiment lu mon CV (rire). Merci beaucoup. Ecoute, j’avais à peine vingt-cinq ans. J’étais sur scène avec Clément Hervieu-Léger et François Beaulieu. J’avais un beau rôle à défendre. Mon amoureuse rentrait sur scène quand j’en sortais. On faisait la fête tous les soirs. Difficile d’être plus heureux, non ? Mais au risque de te décevoir les meilleurs souvenirs que j’en garde ne viennent pas toujours des planches mais aussi des coulisses. Petite précision tout de même, ce n’était pas « A » la Comédie-Française mais "Avec" la Comédie-Française. Nous jouions sur le parvis de la Bibliothèque Historique de Paris.
R.S : Tu écris. L'as-tu déjà fait pour ton propre compte de comédien ou envisages-tu de le faire ?
J.P.P : J’ai toujours écrit pour combler la solitude ; des poèmes, des chansons, quelques pièces courtes. Mais c’était un hobby jamais un gagne-pain. Je vois ça comme un complément de formation. Bien plus tard cela m’a permis de décrocher un contrat d’assistant dramaturge chez Lucien et Micheline Attoun à Théâtre Ouvert. J’en garde un grand souvenir mais j’avoue que j’étais assez frustré de ne pas être en scène. L’année passée, avec Terrain de Jeu, ma compagnie, nous avons répondu à des commandes de spectacle et j’ai écrit "Elvis ou la légende de ville perdue" un conte musical qui aura peut-être bientôt, je l’espère, sa version livre-audio ou roman jeunesse. Comme quoi tout peut arriver ! On croise les doigts.
R.S : Comment as-tu débuté dans le doublage ?
J.P.P : C’est d’abord une femme, ma première prof de théâtre, qui m’a fait découvrir les plateaux de Dubbing Brothers il y a plus de vingt ans (d’ailleurs, à l’époque il y avait un bar et une cantine au milieu des studios). Grâce à elle j’avais fait des ambiances avec Marc de Georgi et Jean-Pierre Dorat. Mais c’est bien plus tard, en 2011, après un stage à l’INA, que j’ai commencé à travailler. J’ai assisté plusieurs mois principalement avec Bruno Dubernat et Laurent Dattas. Par la suite, ils m’ont tout les deux permis de mettre un pied à l’étrier et je les en remercie.
R.S : Quel regard portais-tu sur cette branche de la profession avant d'en faire toi-même ?
J.P.P : Avant assister à ma première séance de doublage (à 18ans) j’étais presque convaincu que Tom Hanks, Sylvester Stallone ou Robin Williams parlaient français et quand il arrivait que la voix de mon acteur américain préféré soit changé, j’étais très dérangé. Parfois ça m’empêchait même de "rentrer" dans le film. Pour moi, les comédiens à la barre c’était des magiciens.
R.S : Le travail au micro t'apporte-t-il les mêmes satisfactions que le travail sur scène ?
J.P.P : C’est différent mais c’est tout aussi passionnant. Dans le doublage, il n’y a pas de training, pas de répétition. Tu regardes l’image, tu mémorises et tu fonces. Tu proposes. C’est une sacrée école de la spontanéité. Là où ça devient vraiment génial, c’est quand on t’offre l’opportunité de suivre un acteur. Il y a quelque chose de naturel qui se crée entre lui et toi jusque dans les respirations qui est hyper satisfaisant.
R.S : Dans ton CV, à la rubrique "Passions", tu écris en particulier "Jouer avec mes enfants"... Mais... jouer... en tant que comédien ? ;-)
J.P.P : Ha ! ha ! Bien sûr que je fais le comédien avec eux. Ils adorent qu’on leur raconte des histoires. Je leur écris des chansons aussi et plein d’autres choses. Les enfants c’est sacré. Les rendre heureux c’est la seule chose qui compte.
R.S : Quels sont tes hobbies ?
J.P.P : Déjà tout ce dont on vient de parler ! Et puis sinon, j’aime cuisiner, faire des jeux de société, écouter de la musique. Je joue du saxophone dans une fanfare et aussi un autre groupe un peu plus jazz. Mais surtout, j’adore l’apnée et la plongée sous-marine.
R.S : Merci beaucoup Jean-Philippe.
J.P.P : Merci beaucoup Reynald. Il est top ton site. Je suis très heureux d’y figurer. Bravo à toi pour tout ce travail.
R.S : Et sinon c’est quoi ton groupe de rock préféré ?
J.P.P : Bah… Ça dépend des jours.
Interview de mars 2018