Marjorie Frantz
Doublage
cinéma
2009
Formation
École Alsacienne
1987 Baccalauréat Philosophie & Arts
1990 Langues Orientales DEUG Chinois
1989/1991 Cours Jean Perimony. Promotion Jérôme Savary
1992/1995 Studio 34 Philippe Brigault. Promotion Jacques Weber
1987 Baccalauréat Philosophie & Arts
1990 Langues Orientales DEUG Chinois
1989/1991 Cours Jean Perimony. Promotion Jérôme Savary
1992/1995 Studio 34 Philippe Brigault. Promotion Jacques Weber
Auteure
2023 "Merteuil" mise en scène de Salomé Villiers. Lucernaire
2019 "Je suis un colibri"
2018 "Je suis un beau dessin" réalisé par Guillaume Courty et Grégory Questel
2019 "Je suis un colibri"
2018 "Je suis un beau dessin" réalisé par Guillaume Courty et Grégory Questel
Courts-métrages
2019 "Je suis un colibri" écrit et réalisé par Marjorie Frantz
2018 "Je suis un beau dessin" réalisé par Guillaume Courty et Grégory Questel
2018 "Je suis un beau dessin" réalisé par Guillaume Courty et Grégory Questel
Réalisation
2019 "Je suis un colibri"
Théâtre
"Merteuil" de Marjorie Frantz - mise en scène de Salomé Villiers. Lucernaire
"No Woman's Land" mise en scène d'Elizabeth Wiener. Théatre de Paris
"Le Bourgeois Gentilhomme" mise en scène de Christophe Correia. Festival de Sarlat
"Compartiment fumeuses" mise en scène de Joëlle Fossier. Théatre de la Mare au Diable
"Les caprices de Marianne" mise en scène d'Anne St Mor. Théatre Mouffetard
"Lorenzaccio Prototype" mise en scène de Gérard Desarthe. Théatre du C.D.N de Savoie
"La Folle Aventure" mise en scène de Michael Van Der Meren. Théatre du XIII - Festival d'Avignon
"Les riches reprennent confiance" mise en scène d'Etienne Bierry. Théâtre de Poche-Montparnasse
"No Woman's Land" mise en scène d'Elizabeth Wiener. Théatre de Paris
"Le Bourgeois Gentilhomme" mise en scène de Christophe Correia. Festival de Sarlat
"Compartiment fumeuses" mise en scène de Joëlle Fossier. Théatre de la Mare au Diable
"Les caprices de Marianne" mise en scène d'Anne St Mor. Théatre Mouffetard
"Lorenzaccio Prototype" mise en scène de Gérard Desarthe. Théatre du C.D.N de Savoie
"La Folle Aventure" mise en scène de Michael Van Der Meren. Théatre du XIII - Festival d'Avignon
"Les riches reprennent confiance" mise en scène d'Etienne Bierry. Théâtre de Poche-Montparnasse
Interview
R.S : Bonjour Marjorie...
M.F : Bonjour Reynald... Enfin ! ;-)
R.S : Avoir de la famille dans le métier a-t-il eu de l'influence sur le fait que tu es également comédienne ?
M.F : J'imagine qu'il y a des conversations qu'on entend dès le biberon et qui donnent des envies.
R.S : Souvent les parents comédiens dissuadent leurs enfants de faire le même métier jugé un peu trop difficile et aléatoire. En a-t-il été de même pour toi ?
M.F : Non, ils ne s'y sont pas frottés ! Ils manquaient un peu d'arguments, je crois !
R.S : Peux-tu parler de tes premiers pas dans le doublage ?
M.F : C'est l'équipe d'Alter Ego qui m'a contactée après m'avoir vue jouer au théâtre. Isabelle Brannens m'a fait confiance sur les premières petites choses. Hervé Icovic, très vite, m'a confié Julia Roberts dans "Prêt-à-porter" de Robert Altmann (gloups !). Je ne m'en sortais pas, on terminait les enregistrements à 23 h et on est même venu enregistrer un dimanche ! J'ai vécu un enfer de trac et de gêne mais j'ai goûté à un vrai plaisir.
R.S : Il faut une grande humilité pour s'effacer derrière une comédienne étrangère, et même si le rôle est génial on peut être un peu déçu de ne pas pouvoir le jouer physiquement ?
M.F : C'est plutôt ce qu'il y a d'excitant. Quand la comédienne est intéressante, subtile, on n'a pas envie de gâcher ce qu'elle a fait. Donc on est naturellement plus investi dans le rôle et on tente de transcrire au plus juste ce qu'on a compris de son interprétation. En tous cas, moi c'est ce que j'aime faire.
R.S : Lorsque tu doubles à plusieurs reprises la même comédienne cela doit créer chez toi un sentiment de satisfaction ? Est-ce plus facile pour aborder le travail, même si de toute façon le rôle est différent ?
M.F : Il y a un petit temps de "chauffe" pour retrouver la couleur, le timbre de quelqu'un qu'on a déjà doublé. Il ne s'agit pas de voix forcément, mais plutôt de respiration, de rythme, d'attitude physique même parfois. On ne fait pas travailler que nos cordes vocales dans notre métier, il faut que tout soit en action, même si on doit rester quasiment immobile. J'ai beaucoup de mal à "trouver" un personnage en escarpins ou en robe Louis XV si je suis venue travailler en baskets par exemple ! C'est une question de tenue du corps. Cela dit, quand Cameron Diaz fait "Charlie's Angels" ou "Gangs of New York", même s'il s'agit de la même actrice, je n'ai pas du tout l'impression de faire le même boulot en la doublant !
R.S : Je sais que tu as toujours le même professionnalisme, quel que soit le produit sur lequel tu travailles. Mais peux-tu m'expliquer ce qui, au niveau du doublage et du plaisir du jeu, différencie séries, films et dessins animés ?
M.F : Le temps ! Le temps qu'on veut bien nous laisser pour faire du bon boulot ! Il y a toujours quelque chose à défendre, quel que soit le produit, et je trouve parfois les gens bien avares de leur personne ou de leur temps. C'est quand même plus intéressant de s'investir dans ce qu'on fait plutôt que de prendre ça par dessus la jambe en regardant sa montre, non ? Sans compter qu'à partir du moment où des spectateurs ou des téléspectateurs vont nous écouter, la moindre des choses est de les respecter. Je ne parle même pas des heures que celui qui a tourné le film ou conçu le dessin animé à passées sur son projet, même si le résultat n'est pas réussi. Pour toutes ces raisons, je me sens une responsabilité. Et, pour pouvoir me regarder dans la glace, il faut que j'aie la sensation d'avoir été honnête en essayant de faire du bon boulot.
R.S : As-tu des projets particuliers ?
M.F : Je viens de faire une mise en scène, et j'écris une autre pièce.
R.S : Même si tu es une personne très occupée (et j'en sais quelque chose ! :-D), quelles sont tes passions, tes loisirs ?
M.F : Je t'arrête tout de suite, je ne suis pas très occupée, je suis bordelique, c'est pas pareil !
Incapable de m'organiser. Donc mes deux angelots, Pablo et Shay, me bouffent tout mon temps. Ca tombe bien, ils sont ma passion et mes loisirs !
R.S : Merci beaucoup Marjorie.
M.F : Merci à toi pour ta patience. C'était un plaisir de te rencontrer.
Interview d'octobre 2004
M.F : Bonjour Reynald... Enfin ! ;-)
R.S : Avoir de la famille dans le métier a-t-il eu de l'influence sur le fait que tu es également comédienne ?
M.F : J'imagine qu'il y a des conversations qu'on entend dès le biberon et qui donnent des envies.
R.S : Souvent les parents comédiens dissuadent leurs enfants de faire le même métier jugé un peu trop difficile et aléatoire. En a-t-il été de même pour toi ?
M.F : Non, ils ne s'y sont pas frottés ! Ils manquaient un peu d'arguments, je crois !
R.S : Peux-tu parler de tes premiers pas dans le doublage ?
M.F : C'est l'équipe d'Alter Ego qui m'a contactée après m'avoir vue jouer au théâtre. Isabelle Brannens m'a fait confiance sur les premières petites choses. Hervé Icovic, très vite, m'a confié Julia Roberts dans "Prêt-à-porter" de Robert Altmann (gloups !). Je ne m'en sortais pas, on terminait les enregistrements à 23 h et on est même venu enregistrer un dimanche ! J'ai vécu un enfer de trac et de gêne mais j'ai goûté à un vrai plaisir.
R.S : Il faut une grande humilité pour s'effacer derrière une comédienne étrangère, et même si le rôle est génial on peut être un peu déçu de ne pas pouvoir le jouer physiquement ?
M.F : C'est plutôt ce qu'il y a d'excitant. Quand la comédienne est intéressante, subtile, on n'a pas envie de gâcher ce qu'elle a fait. Donc on est naturellement plus investi dans le rôle et on tente de transcrire au plus juste ce qu'on a compris de son interprétation. En tous cas, moi c'est ce que j'aime faire.
R.S : Lorsque tu doubles à plusieurs reprises la même comédienne cela doit créer chez toi un sentiment de satisfaction ? Est-ce plus facile pour aborder le travail, même si de toute façon le rôle est différent ?
M.F : Il y a un petit temps de "chauffe" pour retrouver la couleur, le timbre de quelqu'un qu'on a déjà doublé. Il ne s'agit pas de voix forcément, mais plutôt de respiration, de rythme, d'attitude physique même parfois. On ne fait pas travailler que nos cordes vocales dans notre métier, il faut que tout soit en action, même si on doit rester quasiment immobile. J'ai beaucoup de mal à "trouver" un personnage en escarpins ou en robe Louis XV si je suis venue travailler en baskets par exemple ! C'est une question de tenue du corps. Cela dit, quand Cameron Diaz fait "Charlie's Angels" ou "Gangs of New York", même s'il s'agit de la même actrice, je n'ai pas du tout l'impression de faire le même boulot en la doublant !
R.S : Je sais que tu as toujours le même professionnalisme, quel que soit le produit sur lequel tu travailles. Mais peux-tu m'expliquer ce qui, au niveau du doublage et du plaisir du jeu, différencie séries, films et dessins animés ?
M.F : Le temps ! Le temps qu'on veut bien nous laisser pour faire du bon boulot ! Il y a toujours quelque chose à défendre, quel que soit le produit, et je trouve parfois les gens bien avares de leur personne ou de leur temps. C'est quand même plus intéressant de s'investir dans ce qu'on fait plutôt que de prendre ça par dessus la jambe en regardant sa montre, non ? Sans compter qu'à partir du moment où des spectateurs ou des téléspectateurs vont nous écouter, la moindre des choses est de les respecter. Je ne parle même pas des heures que celui qui a tourné le film ou conçu le dessin animé à passées sur son projet, même si le résultat n'est pas réussi. Pour toutes ces raisons, je me sens une responsabilité. Et, pour pouvoir me regarder dans la glace, il faut que j'aie la sensation d'avoir été honnête en essayant de faire du bon boulot.
R.S : As-tu des projets particuliers ?
M.F : Je viens de faire une mise en scène, et j'écris une autre pièce.
R.S : Même si tu es une personne très occupée (et j'en sais quelque chose ! :-D), quelles sont tes passions, tes loisirs ?
M.F : Je t'arrête tout de suite, je ne suis pas très occupée, je suis bordelique, c'est pas pareil !
Incapable de m'organiser. Donc mes deux angelots, Pablo et Shay, me bouffent tout mon temps. Ca tombe bien, ils sont ma passion et mes loisirs !
R.S : Merci beaucoup Marjorie.
M.F : Merci à toi pour ta patience. C'était un plaisir de te rencontrer.
Interview d'octobre 2004