Emmanuel Gradi
Doublage
Documentaire
Explained (Narration)
Voix
Publicité
Citroen C4 Picasso (le technospace)
Publicité
SFR (4G)
Publicité
Wolkswagen Polo
Formation
Licence de psychologie à l'université Lyon II
Animateur/éducateur pour personnes handicapées mentales
Bac professionnel de Maintenance des Systèmes Automatisés
Formations d'Art Dramatique :
Training "L'acteur et la caméra", réalisateur : Christophe Lamotte - Paris
Stages de clown avec le "Manicomi Théâtre" - Grenoble
Ecole Florent avec Christophe Garcia, Benoît Guibert, Xavier Florent - Paris
Animateur/éducateur pour personnes handicapées mentales
Bac professionnel de Maintenance des Systèmes Automatisés
Formations d'Art Dramatique :
Training "L'acteur et la caméra", réalisateur : Christophe Lamotte - Paris
Stages de clown avec le "Manicomi Théâtre" - Grenoble
Ecole Florent avec Christophe Garcia, Benoît Guibert, Xavier Florent - Paris
Cinéma
2000 "Tanguy " réalisé par Etienne Chatiliez
1998 "Les Enfants du Marais" réalisé par Jean Becker
1998 "Les Enfants du Marais" réalisé par Jean Becker
Publicités
2006 "Pelletier" réalisé par Alain Lambert
2004 "Pelletier" réalisé par Alain Lambert
2002 "Audicat" réalisé par Pascal Thomas
2004 "Pelletier" réalisé par Alain Lambert
2002 "Audicat" réalisé par Pascal Thomas
Radio
France Inter : Dépaysage (journaliste : Philippe Bertrand), Histoires possibles et impossibles
France Culture : Le livre du jour
France Culture : Le livre du jour
Télévision
2000 "Police District" réalisé par Manuel Boursignac, pour M6
1999 "Marie Fransson" réalisé par Christiane Spièro, pour France 2
1999 "La Crime" réalisé par Dennis Berry, pour France 2
1999 "Valentin Hauy" réalisé par Sophie Bensadoun, pour la Cinquième
1998 "Agnès, la Loire et les garçons" réalisé par Patrice Martineau, pour France 3
1997 "Une voix en or" réalisé par Patrick Volson, pour France 2
1993 "La dernière lettre" réalisé par Serge Meynard, pour France 3
1999 "Marie Fransson" réalisé par Christiane Spièro, pour France 2
1999 "La Crime" réalisé par Dennis Berry, pour France 2
1999 "Valentin Hauy" réalisé par Sophie Bensadoun, pour la Cinquième
1998 "Agnès, la Loire et les garçons" réalisé par Patrice Martineau, pour France 3
1997 "Une voix en or" réalisé par Patrick Volson, pour France 2
1993 "La dernière lettre" réalisé par Serge Meynard, pour France 3
Théâtre
2013 "Mon frère en héritage" de Didier Dahan & Alice Luce - mise en scène d'Alice Luce. Théâtre Montorgueil
2002/2003 "C'était Bonaparte" spectacle de Robert Hossein, dans le rôle du député 500. Paris, au Palais des Sports
2001/2002 "Manuel à usage des amoureux" Coécriture avec Aurelie Rochman, dans le rôle d'Alexandre. Au Guichet Montparnasse
2000/2001 "Le Monte-Plats" d'Harold Pinter. Paris, au Guichet Montparnasse
1999/2000 "Jésus, la résurrection" Spectacles de Robert Hossein. Au Palais des Sports Paris
1999/2000 "De Gaulle 40-45" Spectacles de Robert Hossein, dans le rôle de Lecompte-Boinet. Au Palais des Congrès
1998/1999 "Une femme seule" de Dario Fo & Franca Rame, direction d'acteur pour la Compagnie "Spok'n Plat". Lyon
1997/1998 Compagnie " Who is Undying " at mise en scène de Laurence Guého :
"Le surmâle" d'après Alfred Jarry, dans le rôle d'Arthur Gough, performance jouée en appartements
"Le bleu du ciel" d'après Georges Bataille, dans le rôle de Michel. Au théâtre de l'Anagramme, Lyon
1996/1997 "L'homme bleu" mise en scène d'Alain Laporte, dans le rôle de lui -création-. Théâtre "Itinéraire Bis" à Lyon, à l'Espace 44 à Lyon, à l' Espace Monts d'or (69)
1996 "Un matin dans les arbres" d'après la "Naissance du jongleur" de Dario et mise en scène de Michel Tallaron, Fo-rôle du jongleur. Compagnie "Adamah" Vienne, au théâtre de Vienne (38)
1996 "Huis clos" de Jean-Paul Sartre et mise en scène pour la troupe "Trac'N Art" Lyon, dans le rôle de Garcin. Au festival de Châtillons sur Chalaronne (01)
1995 "Les liaisons dangereuses" d'après Choderlos de Laclos et mise en scène de Marie-Rose Marduel, Compagnie "La Rose Noire", dans le rôle de Danceny. Lyon au théâtre de Villefranche-sur-Saône (69), à la maison du peuple de Vénissieux (69), au festival de Vals les Bains (07)
2002/2003 "C'était Bonaparte" spectacle de Robert Hossein, dans le rôle du député 500. Paris, au Palais des Sports
2001/2002 "Manuel à usage des amoureux" Coécriture avec Aurelie Rochman, dans le rôle d'Alexandre. Au Guichet Montparnasse
2000/2001 "Le Monte-Plats" d'Harold Pinter. Paris, au Guichet Montparnasse
1999/2000 "Jésus, la résurrection" Spectacles de Robert Hossein. Au Palais des Sports Paris
1999/2000 "De Gaulle 40-45" Spectacles de Robert Hossein, dans le rôle de Lecompte-Boinet. Au Palais des Congrès
1998/1999 "Une femme seule" de Dario Fo & Franca Rame, direction d'acteur pour la Compagnie "Spok'n Plat". Lyon
1997/1998 Compagnie " Who is Undying " at mise en scène de Laurence Guého :
"Le surmâle" d'après Alfred Jarry, dans le rôle d'Arthur Gough, performance jouée en appartements
"Le bleu du ciel" d'après Georges Bataille, dans le rôle de Michel. Au théâtre de l'Anagramme, Lyon
1996/1997 "L'homme bleu" mise en scène d'Alain Laporte, dans le rôle de lui -création-. Théâtre "Itinéraire Bis" à Lyon, à l'Espace 44 à Lyon, à l' Espace Monts d'or (69)
1996 "Un matin dans les arbres" d'après la "Naissance du jongleur" de Dario et mise en scène de Michel Tallaron, Fo-rôle du jongleur. Compagnie "Adamah" Vienne, au théâtre de Vienne (38)
1996 "Huis clos" de Jean-Paul Sartre et mise en scène pour la troupe "Trac'N Art" Lyon, dans le rôle de Garcin. Au festival de Châtillons sur Chalaronne (01)
1995 "Les liaisons dangereuses" d'après Choderlos de Laclos et mise en scène de Marie-Rose Marduel, Compagnie "La Rose Noire", dans le rôle de Danceny. Lyon au théâtre de Villefranche-sur-Saône (69), à la maison du peuple de Vénissieux (69), au festival de Vals les Bains (07)
Interview
R.S : Bonjour Emmanuel...
E.G : Bonjour Reynald...
R.S : Pendant tes études, pensais-tu déjà à devenir acteur ou était-ce un rêve lointain ?
E.G : L'idée était bien lointaine même si jusqu'à l'âge de 5 ans j'avais suivi les représentations de mon père, ce qui m'a peut être influencé pour l'avenir. Découvrir le théâtre est venu assez tard, vers l'âge de 19 ans, grâce à l'impulsion de ma mère qui a su déceler cette envie future avant même que j'en prenne conscience. Mais il fallait que je continue mes études et que je gagne ma vie...
R.S : A quel moment tu t'es dis "je me lance" ?
E.G : Après diverses expériences en compagnies amateurs, j'ai eu l'opportunité d'une rencontre avec un projet de création intéressant : "L'homme bleu". C'était la première fois que j'entrais dans une équipe qui se donnait réellement les moyens d'exister. Tout allait prendre un sens... Jusqu'à ce que je décide de concrétiser mes acquis à Paris.
R.S : La première fois que tu as participé à un tournage, ça a certainement été source d'une grande émotion ?
E.G : A cette époque, je m'occupais pendant les mois d'été de personnes handicapées mentales. Pendant ces "vacances organisées" j'ai appris que je venais de réussir mon premier casting. Là, je passais d'un monde à un autre ! J'étais fier que ce futur métier m'accorde du crédit.
R.S : Comment as-tu commencé le doublage ?
E.G : Trouvant ma voix intéressante, Bertrand, l'un des assistants de Robert Hossein, m'a fait part de l'existence de l'univers du doublage, chose que je ne connaissais que de très loin. De rouge en sas, j'ai ouvert les portes de ce microcosme...
R.S : Etait-ce une expérience indispensable à ta carrière de comédien ?
E.G : Complètement. Le fait d'entrer dans un auditorium, de pouvoir observer ce travail, de passer un essai rapidement et de convaincre est très encourageant. Cela met en confiance pour le travail d'acteur. Les rencontres ont été plus rapides, les écoutes directes. Je ne me sentais pas confronté aux humeurs des directeurs de casting ou des agents.
R.S : Que t'apporte le doublage que ne pourrait pas t'apporter les autres branches de la profession ?
E.G : Ce travail est différent mais complémentaire. Passer d'un rôle à un autre, parfois dans la même journée, demande évidemment une concentration assidue mais aussi une souplesse, une vivacité dans la compréhension des personnages à doubler. C'est tous les jours travailler sur un fil avec comme lien un texte, une situation qu'on découvre une fois à la barre. De suivre un acteur, comme aujourd'hui Jason Lee, amène une touche supplémentaire et mystérieuse. On prête sa voix à quelqu'un qu'on ne rencontrera peut-être jamais, mais qui se trouve pourtant proche de vous.
R.S : J'ai l'impression que tu aimes explorer toutes les facettes de ton métier. Est-ce une soif de savoir, le goût de la nouveauté ?
E.G : C'est un ensemble. Un pianiste classique qui ne connaît pas le rythme du blues sera moins fin. L'espèce humaine a toujours été curieuse et risquée ! Je m'inclus dedans et par ce métier.
R.S : Quels sont tes passe-temps ?
E.G : Mes remplit-temps ? Mes amis, mes amours, mes...
R.S : Merci beaucoup Emmanuel.
E.G : Merci à toi pour ton intérêt, ta justesse et ta simplicité.
Interview de juin 2006
E.G : Bonjour Reynald...
R.S : Pendant tes études, pensais-tu déjà à devenir acteur ou était-ce un rêve lointain ?
E.G : L'idée était bien lointaine même si jusqu'à l'âge de 5 ans j'avais suivi les représentations de mon père, ce qui m'a peut être influencé pour l'avenir. Découvrir le théâtre est venu assez tard, vers l'âge de 19 ans, grâce à l'impulsion de ma mère qui a su déceler cette envie future avant même que j'en prenne conscience. Mais il fallait que je continue mes études et que je gagne ma vie...
R.S : A quel moment tu t'es dis "je me lance" ?
E.G : Après diverses expériences en compagnies amateurs, j'ai eu l'opportunité d'une rencontre avec un projet de création intéressant : "L'homme bleu". C'était la première fois que j'entrais dans une équipe qui se donnait réellement les moyens d'exister. Tout allait prendre un sens... Jusqu'à ce que je décide de concrétiser mes acquis à Paris.
R.S : La première fois que tu as participé à un tournage, ça a certainement été source d'une grande émotion ?
E.G : A cette époque, je m'occupais pendant les mois d'été de personnes handicapées mentales. Pendant ces "vacances organisées" j'ai appris que je venais de réussir mon premier casting. Là, je passais d'un monde à un autre ! J'étais fier que ce futur métier m'accorde du crédit.
R.S : Comment as-tu commencé le doublage ?
E.G : Trouvant ma voix intéressante, Bertrand, l'un des assistants de Robert Hossein, m'a fait part de l'existence de l'univers du doublage, chose que je ne connaissais que de très loin. De rouge en sas, j'ai ouvert les portes de ce microcosme...
R.S : Etait-ce une expérience indispensable à ta carrière de comédien ?
E.G : Complètement. Le fait d'entrer dans un auditorium, de pouvoir observer ce travail, de passer un essai rapidement et de convaincre est très encourageant. Cela met en confiance pour le travail d'acteur. Les rencontres ont été plus rapides, les écoutes directes. Je ne me sentais pas confronté aux humeurs des directeurs de casting ou des agents.
R.S : Que t'apporte le doublage que ne pourrait pas t'apporter les autres branches de la profession ?
E.G : Ce travail est différent mais complémentaire. Passer d'un rôle à un autre, parfois dans la même journée, demande évidemment une concentration assidue mais aussi une souplesse, une vivacité dans la compréhension des personnages à doubler. C'est tous les jours travailler sur un fil avec comme lien un texte, une situation qu'on découvre une fois à la barre. De suivre un acteur, comme aujourd'hui Jason Lee, amène une touche supplémentaire et mystérieuse. On prête sa voix à quelqu'un qu'on ne rencontrera peut-être jamais, mais qui se trouve pourtant proche de vous.
R.S : J'ai l'impression que tu aimes explorer toutes les facettes de ton métier. Est-ce une soif de savoir, le goût de la nouveauté ?
E.G : C'est un ensemble. Un pianiste classique qui ne connaît pas le rythme du blues sera moins fin. L'espèce humaine a toujours été curieuse et risquée ! Je m'inclus dedans et par ce métier.
R.S : Quels sont tes passe-temps ?
E.G : Mes remplit-temps ? Mes amis, mes amours, mes...
R.S : Merci beaucoup Emmanuel.
E.G : Merci à toi pour ton intérêt, ta justesse et ta simplicité.
Interview de juin 2006