François Pacôme
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Formation
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Courts-métrages
"Héros de fortune" réalisé par Olivier Jean, dans le rôle du soldat Allemand
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"Alfapac" réalisé par José Garcia
"Banco" réalisé par Gérard Jugnot
"Loto System Flash" réalisé par Gérard Jugnot
"Banco" réalisé par Gérard Jugnot
"Loto System Flash" réalisé par Gérard Jugnot
Télévision
"La compagnie de Sarha" réalisé par Stéphane Loison. France 3
"Décollage immédiat" réalisé par Aline Issermann
"Préjudices :Patrimoine“ réalisé par Frédéric Berthe, dans le rôle de Jérome Duprez
"Navarro :Sorties autorisée" réalisé par Patrick Jamain, dans le rôle de Serge Palieski
"Divorce" (4 épisodes) réalisé par Olivier Guignard, dans le rôle de Maître Dubart
"Ca commence à bien faire" réalisé par Patrick Volson, dans le rôle de Julien
"Sous le Soleil" réalisé par Eric Summer, dans le rôle de Costa
"Justice au coeur" réalisé par Dominique Tabuteau, dans le rôle de Johnny
"Un homme à domicile" réalisé par Michel Boisrond, dans le rôle du braqueur
"Les pourquoi de Monsieur Pourquoi" réalisé par Alexandre Hotton, dans divers rôles pour une dizaine d'épisodes
"Hôtel de Police" réalisé par Marion Sarrault, dans le rôle du cambrioleur
"Les Compagnons de l'aventure" réalisé par Michel Treger, dans le rôle du braqueur
"Marie Fransson" réalisé par Jean-Pierre Vergne, dans le rôle d'un flic
"Décollage immédiat" réalisé par Aline Issermann
"Préjudices :Patrimoine“ réalisé par Frédéric Berthe, dans le rôle de Jérome Duprez
"Navarro :Sorties autorisée" réalisé par Patrick Jamain, dans le rôle de Serge Palieski
"Divorce" (4 épisodes) réalisé par Olivier Guignard, dans le rôle de Maître Dubart
"Ca commence à bien faire" réalisé par Patrick Volson, dans le rôle de Julien
"Sous le Soleil" réalisé par Eric Summer, dans le rôle de Costa
"Justice au coeur" réalisé par Dominique Tabuteau, dans le rôle de Johnny
"Un homme à domicile" réalisé par Michel Boisrond, dans le rôle du braqueur
"Les pourquoi de Monsieur Pourquoi" réalisé par Alexandre Hotton, dans divers rôles pour une dizaine d'épisodes
"Hôtel de Police" réalisé par Marion Sarrault, dans le rôle du cambrioleur
"Les Compagnons de l'aventure" réalisé par Michel Treger, dans le rôle du braqueur
"Marie Fransson" réalisé par Jean-Pierre Vergne, dans le rôle d'un flic
Théâtre
"Invitations" mise en scène de Marie Sylvia Manuel, dans le rôle du technicien
"Viens chez moi, j'habite chez une copine" mise en scène de Jean-Luc Moreau, dans le rôle de Gérard. Tournée
"Les seins de Lola" mise en scène de Jean-Luc Moreau, dans le rôle de Nicolas. Théâtre Saint-Georges et tournée
"Et moi et moi" mise en scène de Jean-Luc Moreau, dans le rôle de Guillaume. Théâtre Saint Georges et tournée
"Confidence pour clarinette" mise en scène de Jean-Luc Moreau, dans le rôle de Paul. Théâtre de la Gaîté Montparnasse
"Une rose au petit-déjeuner" mise en scène de N. de Nerval, dans le rôle de Nicolas. Théâtre de l'Eldorado
"Les désarrois de Gilda Rumeur" mise en scène de Jean-Luc Moreau, dans le rôle de Paul. Théâtre Saint Georges
"Viens chez moi, j'habite chez une copine" mise en scène de Jean-Luc Moreau, dans le rôle de Gérard. Tournée
"Les seins de Lola" mise en scène de Jean-Luc Moreau, dans le rôle de Nicolas. Théâtre Saint-Georges et tournée
"Et moi et moi" mise en scène de Jean-Luc Moreau, dans le rôle de Guillaume. Théâtre Saint Georges et tournée
"Confidence pour clarinette" mise en scène de Jean-Luc Moreau, dans le rôle de Paul. Théâtre de la Gaîté Montparnasse
"Une rose au petit-déjeuner" mise en scène de N. de Nerval, dans le rôle de Nicolas. Théâtre de l'Eldorado
"Les désarrois de Gilda Rumeur" mise en scène de Jean-Luc Moreau, dans le rôle de Paul. Théâtre Saint Georges
Interview
R.S : Bonjour François.
F.P : Bonjour Reynald.
R.S : Quand et comment as-tu compris que tu serais comédien ?
F.P : Assez tard en fait. J'ai d’abord fait un autre métier (graphiste dans la pub) et puis je m'étais un peu interdit celui-là par esprit de contradiction. Mes deux parents étant comédiens, j'avais refusé l'atavisme qui pourtant s'est imposé avec le temps. Et, bien qu'ayant suivi un parcours classique de cours et ayant travaillé assez vite, je me suis longtemps considéré comme un comédien «dilettante». J'ai compris que j'étais, et aimais, être comédien sur scène dans une très jolie pièce avec Paule Noëlle et François Perrot à la Gaité Montparnasse.
R.S : Tes premiers pas dans ce métier doivent être gravés dans ta mémoire ?
F.P : C'était avec ma mère Maria. Au début ce n'était qu'une opportunité de travailler le soir pour avoir le temps de démarcher la journée une autre agence de pub que celle que je venais de quitter. J'ai eu peur (modérément), je me suis amusé (beaucoup), mais je n'étais pas au point, il me manquait «le feu sacré». Lorsque je revois mes débuts aujourd'hui, je me trouve sacrément mauvais.
R.S : Quel a été le chemin qui t'a conduit vers le doublage ?
F.P : Celui que représente l'opportunité d'une «régularité de travail». Il ne faut pas se le cacher, un comédien au début de sa carrière ne rêve pas de faire du doublage, mais plutôt des tournages ou de la scène (ce qui n'empêche rien d'ailleurs, au contraire). Je voyais le doublage comme un moyen d'avoir mes heures ASSEDIC (hé oui !!), puis par la suite j'ai vu ça comme un formidable training. Le comédien, pour une fois, n'est pas tributaire de son physique et peut explorer des tas d'humeurs, de personnages, de styles de jeux différents, qu'on ne lui aurait sans doute pas proposés dans d'autres circonstances.
R.S : C'est une façon de travailler particulière, est-ce déroutant au début ?
F.P : C'est très déroutant au début, et très paniquant. Les premiers mois mon cœur tapait si fort quand j'étais à la barre que je pensais que l'ingénieur du son allait l'entendre. Et avec le temps est venu le plaisir, et quand le plaisir s'allie à une certaine technique, on se lâche et on devient meilleur.
R.S : Quelle a été ta première pensée la première fois que tu as entendu ta voix sur un comédien étranger ?
F.P : J'ai pensé que je n'aimais pas beaucoup ma voix. C'est difficile ce «retour» de la voix au début. Mais bon, comme je n'aimais pas trop ma tête non plus, je me suis fais une raison et me suis appliqué à faire de belles voix sur les têtes des autres.
R.S : Doubler un personnage récurrent dans une série doit avoir beaucoup d'avantage pour le jeu ? On doit entrer plus facilement dans la peau du comédien étranger, le comprendre... ?
F.P : Oui, quand on a le temps de le connaître, de le suivre sur une série, c'est souvent un vrai plaisir, on peut «s'installer» dans le jeu du comédien, en trouver les subtilités, l'implication y est plus grande, et puis on se prend souvent de tendresse pour le comédien et pour son personnage.
R.S : Le mot jouer évoque parfois l'enfance, faut-il l'être encore un peu pour être un bon comédien ?
F.P : Sans doute, en tout cas savoir se souvenir de certains mécanismes, spontanés ou pas, propres à l'enfance et qui font qu'on cherche, qu'on invente des histoires, des personnages, des situations dans lesquelles on... joue. Être comédien c'est avoir de la mémoire, la sienne, parfois celle des autres, pour retranscrire des émotions qui ne sont en tout cas pas les nôtres au moment où on les interprète. Quand à être un bon comédien... ça ne tient à rien de tangible ou de définissable. On l'est... ou pas, et encore, ça dépend des jours !
R.S : Quels sont tes hobbies ?
F.P : Je me suis réconcilié avec mes crayons, longtemps abandonnés, je redessine avec plaisir. Je fais de la plongée, mais comme la Seine n'est pas le site idéal, j'essaie de faire de beaux voyages, là où il est possible de la pratiquer. J'ai toujours été fondu de moto, en ai eu beaucoup, des belles et de moins belles, souvent noires, toujours très grosses. Je réponds à tes questions à la veille d'une grande virée ou je vais retrouver des amis, passionnés comme moi pour avaler des kilomètres et surtout... prendre le temps de s'arrêter.
R.S : Merci beaucoup François.
F.P : Merci à toi Reynald.
Interview de juillet 2007
F.P : Bonjour Reynald.
R.S : Quand et comment as-tu compris que tu serais comédien ?
F.P : Assez tard en fait. J'ai d’abord fait un autre métier (graphiste dans la pub) et puis je m'étais un peu interdit celui-là par esprit de contradiction. Mes deux parents étant comédiens, j'avais refusé l'atavisme qui pourtant s'est imposé avec le temps. Et, bien qu'ayant suivi un parcours classique de cours et ayant travaillé assez vite, je me suis longtemps considéré comme un comédien «dilettante». J'ai compris que j'étais, et aimais, être comédien sur scène dans une très jolie pièce avec Paule Noëlle et François Perrot à la Gaité Montparnasse.
R.S : Tes premiers pas dans ce métier doivent être gravés dans ta mémoire ?
F.P : C'était avec ma mère Maria. Au début ce n'était qu'une opportunité de travailler le soir pour avoir le temps de démarcher la journée une autre agence de pub que celle que je venais de quitter. J'ai eu peur (modérément), je me suis amusé (beaucoup), mais je n'étais pas au point, il me manquait «le feu sacré». Lorsque je revois mes débuts aujourd'hui, je me trouve sacrément mauvais.
R.S : Quel a été le chemin qui t'a conduit vers le doublage ?
F.P : Celui que représente l'opportunité d'une «régularité de travail». Il ne faut pas se le cacher, un comédien au début de sa carrière ne rêve pas de faire du doublage, mais plutôt des tournages ou de la scène (ce qui n'empêche rien d'ailleurs, au contraire). Je voyais le doublage comme un moyen d'avoir mes heures ASSEDIC (hé oui !!), puis par la suite j'ai vu ça comme un formidable training. Le comédien, pour une fois, n'est pas tributaire de son physique et peut explorer des tas d'humeurs, de personnages, de styles de jeux différents, qu'on ne lui aurait sans doute pas proposés dans d'autres circonstances.
R.S : C'est une façon de travailler particulière, est-ce déroutant au début ?
F.P : C'est très déroutant au début, et très paniquant. Les premiers mois mon cœur tapait si fort quand j'étais à la barre que je pensais que l'ingénieur du son allait l'entendre. Et avec le temps est venu le plaisir, et quand le plaisir s'allie à une certaine technique, on se lâche et on devient meilleur.
R.S : Quelle a été ta première pensée la première fois que tu as entendu ta voix sur un comédien étranger ?
F.P : J'ai pensé que je n'aimais pas beaucoup ma voix. C'est difficile ce «retour» de la voix au début. Mais bon, comme je n'aimais pas trop ma tête non plus, je me suis fais une raison et me suis appliqué à faire de belles voix sur les têtes des autres.
R.S : Doubler un personnage récurrent dans une série doit avoir beaucoup d'avantage pour le jeu ? On doit entrer plus facilement dans la peau du comédien étranger, le comprendre... ?
F.P : Oui, quand on a le temps de le connaître, de le suivre sur une série, c'est souvent un vrai plaisir, on peut «s'installer» dans le jeu du comédien, en trouver les subtilités, l'implication y est plus grande, et puis on se prend souvent de tendresse pour le comédien et pour son personnage.
R.S : Le mot jouer évoque parfois l'enfance, faut-il l'être encore un peu pour être un bon comédien ?
F.P : Sans doute, en tout cas savoir se souvenir de certains mécanismes, spontanés ou pas, propres à l'enfance et qui font qu'on cherche, qu'on invente des histoires, des personnages, des situations dans lesquelles on... joue. Être comédien c'est avoir de la mémoire, la sienne, parfois celle des autres, pour retranscrire des émotions qui ne sont en tout cas pas les nôtres au moment où on les interprète. Quand à être un bon comédien... ça ne tient à rien de tangible ou de définissable. On l'est... ou pas, et encore, ça dépend des jours !
R.S : Quels sont tes hobbies ?
F.P : Je me suis réconcilié avec mes crayons, longtemps abandonnés, je redessine avec plaisir. Je fais de la plongée, mais comme la Seine n'est pas le site idéal, j'essaie de faire de beaux voyages, là où il est possible de la pratiquer. J'ai toujours été fondu de moto, en ai eu beaucoup, des belles et de moins belles, souvent noires, toujours très grosses. Je réponds à tes questions à la veille d'une grande virée ou je vais retrouver des amis, passionnés comme moi pour avaler des kilomètres et surtout... prendre le temps de s'arrêter.
R.S : Merci beaucoup François.
F.P : Merci à toi Reynald.
Interview de juillet 2007