Benjamin Pascal
Genres :
Voix Jeune adulte homme, Voix Adulte homme
Tonalité :
Medium
Langues parlées :
Espagnol
Accents :
Espagnol
Doublage
Voix
Voice-over
Cauchemars et canulars (Narrateur)
Formation
Licence d'arts du spectacle
Auteur
Roman :
"Poule Renard Vipère"
"La Petite Rouge" Grand prix du suspense 2023
Courts-métrages :
"War Love" (réalisation et scenario) prix du public au festival de Metz 2005
Scénarii :
"Thorgal, dans les griffes de Kriss" long-métrage d'animation adaptation, d'après l'oeuvre de J. Van Hamme et G. Rosinski. Réalisation S. Rost, Prod. Seven-Sept
"Thorgal, entre les faux Dieux" long-métrage d'animation adaptation, d'après l'oeuvre de J. Van Hamme et G. Rosinski. Réalisation S. Rost, Prod. Seven-Sept
Théâtre :
"Agathe The Blouse"
"La confrérie des super blaireaux" (et mise en scène). La compagnie s’entête
"La quête du Rââââle" (et mise en scène). La compagnie s’entête
"San Fernando ou comment sponsoriser une dictature". La compagnie theâtre en pointe
"Poule Renard Vipère"
"La Petite Rouge" Grand prix du suspense 2023
Courts-métrages :
"War Love" (réalisation et scenario) prix du public au festival de Metz 2005
Scénarii :
"Thorgal, dans les griffes de Kriss" long-métrage d'animation adaptation, d'après l'oeuvre de J. Van Hamme et G. Rosinski. Réalisation S. Rost, Prod. Seven-Sept
"Thorgal, entre les faux Dieux" long-métrage d'animation adaptation, d'après l'oeuvre de J. Van Hamme et G. Rosinski. Réalisation S. Rost, Prod. Seven-Sept
Théâtre :
"Agathe The Blouse"
"La confrérie des super blaireaux" (et mise en scène). La compagnie s’entête
"La quête du Rââââle" (et mise en scène). La compagnie s’entête
"San Fernando ou comment sponsoriser une dictature". La compagnie theâtre en pointe
Cinéma
"Reza" réalisé par Laurent Clarke de Dromantin. Sélection officielle festival du film grolandais 2006
"Africa paradis" réalisé par Sylvestre Amoussou. Prix Sembène Ousmane, CDEAO, et du meilleur décor au FESPACO 2007
"Africa paradis" réalisé par Sylvestre Amoussou. Prix Sembène Ousmane, CDEAO, et du meilleur décor au FESPACO 2007
Courts-métrages
"Dog Squad" réalisé par Laurent Clarke de Dromantin
"1000 scénarios contre le SIDA" pour France 3
"1000 scénarios contre le SIDA" pour France 3
Mise en scène
"Sandrine Tape sa Crise" adaptée du livre de Bruno Gaccio "Mais non madame Martin, c'est pas compliqué l'économie" - mise en scène avec Caroline Pascal
Télévision
"Les talents d'Achille" réalisé par Sylvestre Amoussou. Pour l'Afrique
"Les filles à Papa" Dune productions pour M6, 5 épisodes
Patrick Baudry, Mission Eureka, présentation d'émission, Timecode prod
"Le fils de Guignol" pour la télévision allemande
"Les filles à Papa" Dune productions pour M6, 5 épisodes
Patrick Baudry, Mission Eureka, présentation d'émission, Timecode prod
"Le fils de Guignol" pour la télévision allemande
Théâtre
"La quête du Rââââle" de Benjamin Pascal et mise en scène de l'auteur. La Compagnie s'entête
"San Fernando ou comment sponsoriser une dictature" de Benjamin Pascal et mise en scène d'Anne Marbeau
"Le petit Prince" d'Antoine de St-Exupéry et mise en scène de Jacques Ardouin
"San Fernando ou comment sponsoriser une dictature" de Benjamin Pascal et mise en scène d'Anne Marbeau
"Le petit Prince" d'Antoine de St-Exupéry et mise en scène de Jacques Ardouin
Interview
R.S : Bonjour Benjamin...
B.P : Salut Reynald !
R.S : Comment as-tu découvert tes dons d'artiste ?
B.P : Quand j'étais tout petiot, je voulais être inventeur/réparateur/musicien. Après, je me suis rendu compte qu'en fait ce que j'aimais c'était raconter des histoires. Cela dit, j'ai toujours été attiré par des disciplines artistiques, comme le dessin, l'écriture ou la musique... Je pense qu'il faut créditer mes parents pour ça. C'est avant tout une question d'éducation.
R.S : Comment se sont passés tes débuts ?
B.P : Mon père est comédien (ma mère l'était, mais a arrêté à ma naissance). Et je suis allé le voir jouer depuis mon plus jeune âge. Un jour, j'avais 9 ans, l'un de ses metteurs en scène -Jacques Ardouin - m'a vu à la sortie du théâtre, et m'a demandé si ça m'intéresserait de jouer la comédie. Il recherchait des petits princes pour sa compagnie qui jouait la pièce depuis plus de 10 ans. Après un premier refus de ma part (je lui ai dit que je préférais les ordinateurs ! Aussi incroyable que ça puisse paraître quand on me connaît), il m'a relancé 6 mois plus tard et cette fois j'étais motivé. J'ai passé une audition, et j'ai fait ma première au Théâtre du Lucernaire le jour de mon dixième anniversaire, le 03 juillet 1988.
R.S : Penses-tu qu'un artiste a forcément des dispositions dès le départ et que la formation est simplement là pour les révéler ?
B.P : Non. Je pense que sans travail le talent ne sert à rien. Je suis certain qu'on peut y arriver en bossant, même si on n'a pas de prédispositions. Maintenant, j'imagine que quand on a les deux, ce n'est pas plus mal !
R.S : Tu es également auteur. Lorsque tu écris une pièce, as-tu déjà en tête les comédiens qui joueront tes personnages ?
B.P : Ça dépend. C'est parfois plus facile d'avoir un visage en tête quand on écrit, ainsi qu'une certaine façon de parler. Maintenant, c'est bien qu'un personnage existe d'abord par lui-même, pour pouvoir explorer vraiment toutes les possibilités. Ensuite, le choix du casting s'avère primordial.
R.S : Comment as-tu débuté le doublage ?
B.P : A la fin des années 80, les chaînes en ont eu marre que ce soit toujours des femmes qui doublent les enfants. Les studios ont alors commencé à regarder les fichiers d'enfants comédiens. Moi, j'ai été contacté alors que je jouais "Le Petit Prince". J'ai passé un essai pour la série "Quoi de neuf, docteur ?", et j'ai été choisi. Mais, finalement, ils ont enregistré tous les jours de la semaine, et donc ils ont dû engager une femme pour faire le rôle. Mais je venais faire des guests les mercredis ou samedis après les cours.
R.S : L'ambiance sur les plateaux est certainement différente par rapport à d'autres branches de la profession ?
B.P : Non, je ne trouve pas. L'ambiance varie selon les personnes avec qui tu travailles. Moi, j'ai plutôt de la chance à ce niveau-là, je bosse très souvent avec des gens avec qui je m'entends bien. Dans ces cas-là, c'est toujours un plaisir.
R.S : Que ressens-tu lorsque tu entends ta voix sur un comédien étranger ?
B.P : Pas grand chose. En général, je regarde toujours en V.O., pour éviter de reconnaître untel ou untel à chaque seconde. C'est difficile de ne pas avoir un regard critique (ou admiratif) sur notre boulot quand on regarde en V.F.
R.S : Est-ce le rôle ou l'acteur qu'on double qui est déterminant pour obtenir une osmose idéale ?
B.P : Oui, ça et la qualité du texte. Quand c'est bien écrit, ça roule tout seul.
R.S : Le dessin animé c'est différent, mais a-t-on vraiment plus de liberté dans le jeu ?
B.P : Oui et non. On a un petit peu moins de contraintes au niveau du synchronisme à l'intérieur des phrases mais, à part ça, il faut toujours s'appuyer sur ce qu'on voit à l'image. Cela dit, le jeu peut être parfois plus exagéré, plus caricatural, et c'est bien fendard !
R.S : Quelles sont tes passions en dehors de ton métier ?
B.P : Le poker avec les potes, le cinoche avec les potes, la bonne bouffe avec les potes, le tennis avec les potes, le foot (à la télé) avec les potes, les jeux (vidéos ou non) avec les potes. En solo, les BD, les romans, la musique. A deux, les trucs qui se font à deux.
R.S : Merci beaucoup Benjamin.
B.P : Merci à toi, et bonne chance pour la suite.
Interview d'avril 2008
B.P : Salut Reynald !
R.S : Comment as-tu découvert tes dons d'artiste ?
B.P : Quand j'étais tout petiot, je voulais être inventeur/réparateur/musicien. Après, je me suis rendu compte qu'en fait ce que j'aimais c'était raconter des histoires. Cela dit, j'ai toujours été attiré par des disciplines artistiques, comme le dessin, l'écriture ou la musique... Je pense qu'il faut créditer mes parents pour ça. C'est avant tout une question d'éducation.
R.S : Comment se sont passés tes débuts ?
B.P : Mon père est comédien (ma mère l'était, mais a arrêté à ma naissance). Et je suis allé le voir jouer depuis mon plus jeune âge. Un jour, j'avais 9 ans, l'un de ses metteurs en scène -Jacques Ardouin - m'a vu à la sortie du théâtre, et m'a demandé si ça m'intéresserait de jouer la comédie. Il recherchait des petits princes pour sa compagnie qui jouait la pièce depuis plus de 10 ans. Après un premier refus de ma part (je lui ai dit que je préférais les ordinateurs ! Aussi incroyable que ça puisse paraître quand on me connaît), il m'a relancé 6 mois plus tard et cette fois j'étais motivé. J'ai passé une audition, et j'ai fait ma première au Théâtre du Lucernaire le jour de mon dixième anniversaire, le 03 juillet 1988.
R.S : Penses-tu qu'un artiste a forcément des dispositions dès le départ et que la formation est simplement là pour les révéler ?
B.P : Non. Je pense que sans travail le talent ne sert à rien. Je suis certain qu'on peut y arriver en bossant, même si on n'a pas de prédispositions. Maintenant, j'imagine que quand on a les deux, ce n'est pas plus mal !
R.S : Tu es également auteur. Lorsque tu écris une pièce, as-tu déjà en tête les comédiens qui joueront tes personnages ?
B.P : Ça dépend. C'est parfois plus facile d'avoir un visage en tête quand on écrit, ainsi qu'une certaine façon de parler. Maintenant, c'est bien qu'un personnage existe d'abord par lui-même, pour pouvoir explorer vraiment toutes les possibilités. Ensuite, le choix du casting s'avère primordial.
R.S : Comment as-tu débuté le doublage ?
B.P : A la fin des années 80, les chaînes en ont eu marre que ce soit toujours des femmes qui doublent les enfants. Les studios ont alors commencé à regarder les fichiers d'enfants comédiens. Moi, j'ai été contacté alors que je jouais "Le Petit Prince". J'ai passé un essai pour la série "Quoi de neuf, docteur ?", et j'ai été choisi. Mais, finalement, ils ont enregistré tous les jours de la semaine, et donc ils ont dû engager une femme pour faire le rôle. Mais je venais faire des guests les mercredis ou samedis après les cours.
R.S : L'ambiance sur les plateaux est certainement différente par rapport à d'autres branches de la profession ?
B.P : Non, je ne trouve pas. L'ambiance varie selon les personnes avec qui tu travailles. Moi, j'ai plutôt de la chance à ce niveau-là, je bosse très souvent avec des gens avec qui je m'entends bien. Dans ces cas-là, c'est toujours un plaisir.
R.S : Que ressens-tu lorsque tu entends ta voix sur un comédien étranger ?
B.P : Pas grand chose. En général, je regarde toujours en V.O., pour éviter de reconnaître untel ou untel à chaque seconde. C'est difficile de ne pas avoir un regard critique (ou admiratif) sur notre boulot quand on regarde en V.F.
R.S : Est-ce le rôle ou l'acteur qu'on double qui est déterminant pour obtenir une osmose idéale ?
B.P : Oui, ça et la qualité du texte. Quand c'est bien écrit, ça roule tout seul.
R.S : Le dessin animé c'est différent, mais a-t-on vraiment plus de liberté dans le jeu ?
B.P : Oui et non. On a un petit peu moins de contraintes au niveau du synchronisme à l'intérieur des phrases mais, à part ça, il faut toujours s'appuyer sur ce qu'on voit à l'image. Cela dit, le jeu peut être parfois plus exagéré, plus caricatural, et c'est bien fendard !
R.S : Quelles sont tes passions en dehors de ton métier ?
B.P : Le poker avec les potes, le cinoche avec les potes, la bonne bouffe avec les potes, le tennis avec les potes, le foot (à la télé) avec les potes, les jeux (vidéos ou non) avec les potes. En solo, les BD, les romans, la musique. A deux, les trucs qui se font à deux.
R.S : Merci beaucoup Benjamin.
B.P : Merci à toi, et bonne chance pour la suite.
Interview d'avril 2008